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mardi 6 septembre 2011

PRIMAL SCREAM ~ La Cigale. Paris.












Première Partie : LITTLE BARRIE



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Cela fait maintenant 5 ans que Primal Scream n’a pas remis les pieds dans la capitale et pour tout avouer je ne pensais pas qu’il passerait à Paris vu l’engouement moyen que le groupe suscite. Pour preuve, La Cigale n’affiche pas sold out ce soir même si en fin de compte elle sera remplie à 90% et moi, je me pointe en avance pour rien, car même à 18 h 30, nous ne sommes qu’une poignée devant la salle. Du coup, pas besoin de courir, je rentre tranquillement et je vais me placer très légèrement sur la droite en compagnie de Cédric tandis que Gilles P et Vincent vont eux squatter le balcon.

Je n’avais pas regardé qui allait assurer la première partie ce soir et la bonne surprise se trouve devant nous sous la forme d’une grosse caisse de batterie avec inscrit dessus : Little Barrie.

20 h pile, le groupe monte sur scène devant une audience assez restreinte, une partie du public n’est pas encore arrivée tandis qu’une autre partie squatte les bars. Très belle surprise concernant le set de 34 minutes du trio anglais, leur musique m’a semblé évoluer vers un rock plus dur, cela étant dû surtout aux parties de guitare de Barrie Cadogan qui a un petit look à la Jeff Beck. Et malgré un accueil assez timide, le groupe remporte peu à peu tous les suffrages. Il faut dire que la formule en trio est efficace, Barrie s’appuyant sur une section rythmique discrète, mais puissante. Du beau rock’n’roll assez traditionnel qui contraste légèrement avec leur premier album qui était plus dans une veine groove me semble-t’ il. En tout cas une excellente surprise, on demande à les voir maintenant dans une petite salle.

En face de moi, deux gros baffles Marshall avec marqué Mani sur l’un des deux. De l’autre côté, on trouve un peu en retrait une superposition de claviers. Il n’est même pas 21 h lorsque Bobbie Gillepsie et sa bande font leur entrée sur scène. Lui fait très Dandy avec sa veste et son pantalon noir. Autant dire que malgré toutes les vicissitudes de la vie il ne fait pas ses 49 ans. En face de nous Mani se plaque contre ses deux baffles horizontaux tandis que petite surprise c’est Barrie Cadogan qui est chargé d’une des deux guitares à côté de lui. Sur la gauche avec sa chemise et sa fleur et son chapeau de paille, se trouve Andrew Innes. Et c’est parti pour Screamadelica car si j’avais omis de le dire, la tournée de Primal Scream est consacrée à cet album qui sera donc joué presque dans son intégralité, mais pas tout à fait dans l’ordre du disque. Et ça commence fort avec Movin’ On Up et je suis extrêmement surpris de voir un Bobby Gillepsie en grande forme abandonnant la plupart du temps son pied de micro pour venir chanter sur le bord de la scène et en profiter à l’occasion pour me marcher dessus ! Le son est percutant et bien fort, les deux guitares sont à l’unisson, chacun des deux bretteurs prenant presque à tour de rôle les solos, Barrie semblant seulement un peu plus démonstratif dans sa manière de jouer. Il est clair que la version de Movin’ On Up très stonienne est déclinée sur un ton un peu plus dur en live. Décidément cette soirée commence bien, j’ai toujours peur avec les groupes anglais, car ils peuvent se révéler être de beaux branleurs. À noter aussi une choriste black que l’on retrouvera plus tard sur le devant de la scène le temps d’un morceau. En arrière plan des projections de couleurs qui reflètent bien l’époque. Le set continue sur de bonnes bases avec Don’t Fight It puis une fois de plus le stonien Damaged période Exile comme me le faisais remarquer mon ami Gilles P. Et puis il faut bien le dire, suit une sorte de temps mort ou, devrais je l’appeler, temps mou avec des morceaux comme I’m Coming Down aux parfums velvetiens et aux relents de décadence et de psychédélisme. L’ambiance retombe quelque peu et ce n’est pas Inner Flight qui va la faire remonter. Bobby Gillespsie et Barrie sortent de scène pendant quelques minutes lors d’une période instrumentale et puis la machine repart enfin et de quelle manière avec Higher Than The Sun, Bobbie est de plus en plus en mouvement, souvent avec ses maracas en main en train de haranguer le public au bord de la scène. Et puis vient le fantastique (bah oui, j’ai pas peur même si c’est un peu pompé sur plein de trucs) Loaded. Au premier rang l’excitation domine, le rythme est «Tribal/Psyché» avec toujours en toile de fond des projections multicolores du plus bel effet, on est revenu en pleine période Happy Mondays et compagnie. Grande fresque que ce Loaded véritablement impressionnant en live. Et pour finir en beauté le groupe enchaine avec Come Together, dieu que c’est bon et jouissif !! J’avoue que moi qui pensais voir un poids lourd du rock anglais venir faire «le boulot», j’ai été surpris par leur plaisir manifeste sur scène, particulièrement Bobbie  qui sans cesse épie le public et joue avec lui d’une manière assez surprenante.

Rassasiés, nous ne le sommes pas encore, mais le rappel va venir pour nous terrasser. Primal Scream passe alors en fonction rock ’n’ roll et en l’espace de trois titres ils vont mettre la fosse en ébullition. Cela débute avec l’excellent Country Girl extrait du non moins excellent Riot City Blues. L’intro est plus longue que dans la version studio comme si le groupe voulait nous tenir en haleine et surtout la guitare est suramplifiée à cet instant. Fucking great ! Puis ce sera Jailbird aux accents sudistes, fini le psychédélisme de Screamadelica. Le concert s’achève en beauté avec le splendide Rocks aux accents lui aussi très stonien. Primal Scream nous rappelle alors qu’ils sont aussi une machine à riffs implacable, on l’avait peut être oublié un peu vite. Un concert qui s’achève au bout d’une heure trente-cinq sur un long larsen de quelques minutes provenant des amplis restés allumés (en mode My Bloody Valentine quoi !), rien à redire même si pour ma part j’aurais bien apprécié un petit peu de rabe avec pourquoi pas Swatiska Eyes et surtout Accelerator !

Avec un peu de chance, j’arrive à avoir la Setlist de Mani ! Cela fait toujours plaisir, mais c’est surtout pour moi un pense-bête, car j’avoue ne pas avoir une mémoire suffisante pour mémoriser tous les morceaux joués ce soir. Je me fais un autre petit plaisir un peu onéreux avec l’achat d’un tee-shirt de la tournée. Pour moi ce fut une soirée fortement réussie. »





photos de gilles b.


Primal Scream est un groupe de rock écossais qui fut formé en 1982 par Robert "Bobby" Gillespie, également batteur de The Jesus and Mary Chain, groupe qu'il quitte finalement en 1985. L'évolution du groupe le conduira plus tard vers le mainstream, surtout à partir de l'album Screamadelica (1992), premier jalon dans la fusion des inspirations indé et des nouvelles musiques dance apparues à peu près à cette époque. Troisième album du groupe et premier à leur donner une visibilité commercia. leLa musique du groupe est aussi bien influencée par le rock classique des années 1960, tel que les Byrds ou les Rolling Stones, que par les musiques les plus expérimentales.

(http://www.myspace.com/primalscream)
(http://www.primalscream.net/)
(http://www.primalscream.org/)
(http://www.facebook.com/primalscreamofficial)



Sonic Flower Groove (1987)
Primal Scream (1989)
Screamadelica (1991)
Give Out But Don't Give Up (1994)
Vanishing Point (1997)
XTRMNTR (2000)
Evil Heat (2002)
Riot City Blues (2006)
Beautiful Future (2008)




Robert Gillespie (Vocal)( Ex The Jesus and Mary Chain)
Andrew Innes (Guitar)
Gary 'Mani' Mounfield (Bass) (Ex Stones Roses)
Barrie  Cadogan (Guitar)
(Ex Little Barrie)
Martin Duffy (Keyboards)(Ex Felt)
Darrin Mooney (Drums)


La Setlist du Concert
PRIMAL SCREAM 



Movin' On Up (Screamadelica - 1991)
Slip Inside This House (13th Floor Elevators Cover) (Screamadelica - 1991)
Don't Fight It, Feel It (Screamadelica - 1991)
Damaged (Screamadelica - 1991)
I'm Comin' Down (Screamadelica - 1991)
Higher Than The Sun (Screamadelica - 1991)
Loaded (Screamadelica - 1991)
Come Together (Screamadelica - 1991)

Encores

Country Girl (Riot City Blues - 2006)
Jailbird (Give Out But Don't Give Up - 1994)
Rocks (Give Out But Don't Give Up - 1994)



La durée du concert : 1h32

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