Première partie: BP ZOOM


En première partie comme annoncé sur le billet, un jeune groupe du nord de la France du nom de BP Zoom. Leur look, c'est pas ça du tout - style Good Charlotte et autres groupes de skate rock américain -, faudra changer cela, les gamins !!! La musique, elle par contre, est plutôt influencée par du rock plus traditionnel style AC/DC (avec une bonne reprise de If You Want Blood, You've Got It), mais les morceaux chantés en Français laissent à désirer. Décidément, notre langue est difficilement adaptée à ce genre de musique. Gentil succès d'un public qui il y a 25 ou 30 ans les aurait certainement hués, 40mn de concert.
Le public, justement, est assez âgé, mais j'ai quand même vu pas mal de jeunes, parfois avec leurs parents ! C'est un peu à ce moment là que je me suis mis à prendre conscience que j'allais voir en concert l'un des groupes que j'avais le plus aimés et écoutés. Mais qu'étaient-ils devenus ??
Entrée sur scène des Hommes en Noir et surprise, Jet black (68 ans) est absent, à sa place un jeune batteur. JJ Burnel nous expliquera plus tard que Jet Black avait été emmené à l'horizontal à l'hôpital quelques jours auparavant (a priori une infection au poumon assez grave) et que son roadie avait donc pris sa place. Et d'entrée, The Stranglers d'attaquer le concert avec 5 minutes, enchainé avec Grip, cela commence très très fort : Burnel est égal à lui-même, jouant de la basse à la manière d'un félin, Dave Greenfield lui étant tout


La tuerie finale arrive enfin avec Duchess, London Lady et le fantastique Nuclear Device avec son intro à la basse si caractéristique des Stranglers. JJ Burnel est de plus en plus souriant et extrêmement en forme. Je commence à souffrir devant car cela pousse dur derrière moi. Ils reviennent nous achever avec Hanging Around suivi de No More Heroes, c'est la curée, JJ Burnel est torse nu, des Anglais essaient de s'infiltrer mais j’arrive à résister avec les dernières forces qu'il me reste.
Chapeau bas, ce fut une grande surprise, quel énorme plaisir de réécouter tous ces fabuleux morceaux ! On en vient à regretter qu'ils n'aient pas joué une heure de plus (j'aurais tant aimer qu'ils jouent Down In The Sewer, Tank ou Toiler On The Sea)... mais qu'importe, la fête fut belle, pas du tout nostalgique, et la composition de la set list presque parfaite. 1H25 de concert incluant 2 rappels, et, pour mémoire, ils n'ont joué aucun morceau de Aural Sculpture ni de Feline. Ce fut une bonne claque que l'on a prise ce soir malgré l'absence de Hugh Cornwell. Oui, les Stranglers ont commis quelques uns des meilleurs albums de la période punk, même si bizarrement leur musique ne l'était pas vraiment, l'esprit y était (et le public aussi à cette époque). Dernière chose, le son était bon, pas ultra fort, mais martelé par la basse de Burnel, l'orgue et la guitare étant un peu en retrait... mais moi j'étais surtout venu pour être devant Jean Jacques Burnel. »


The Stranglers est un groupe de rock new wave britannique formé le 11 septembre 1974 à Guildford, qui sera associé au mouvement punk puis New Wave. Ils sont apparus surfant sur la première vague punk anglaise, mais ils n'ont jamais arrêté ni regardé en arrière : the Stranglers. Nom mythique, faisant courir un frisson sur l'échine des amateurs... Les Hommes en Noir sont depuis toujours menés par Jean-Jacques Burnel, sans doute l'un des meilleurs bassistes du monde. L'attitude du groupe sur scène est haineuse envers son public et la femme est considérée comme un objet sexuel au travers de titres tels que London lady ou Bring on the nubiles. Pourtant, les critiques rock hésitent à mettre les Stranglers au niveau de groupes punks de l'époque tels que les Sex Pistols ou les Clash car leurs mouvements semblent être calculés. En 1978, les Stranglers enregistrent Black and white et sont virés de leur label. Le groupe se concentre alors sur ces fans européens. Il signe entre autre Stanglers IV (1980), La folie (1981), Great lost (1983), Aural sculpture (1984) et Dreamtime (1987). Au cours des années 90, les Stranglers tentent de conquérir l'Amérique avec des reprises telles que All day and all of the night des Kinks mais échouent. Ils signent entre autre Stranglers in the night (1993), About time (1995) et Written in bed (1997). Suivent plusieurs albums dont Norfolk Coast et Suite XVI.
(http://www.myspace.com/thestranglers)
(http://www.stranglers.net/)
(http://www.facebook.com/pages/Stranglers/17330543105)
Rattus Norvegicus (1977)
No More Heroes (1977)
Black and White (1978)
The Raven (1979)
The Gospel According to The Meninblack (1981)
La Folie (1981)
Feline (1983)
Aural Sculpture (1984)
Dreamtime (1986)
10 (1990)
Stranglers In the Night (1992)
About Time (1995)
Written in Red (1997)
Coup de Grace (1998)
Norfolk Coast (2004)
Suite XVI (2006)
No More Heroes (1977)
Black and White (1978)
The Raven (1979)
The Gospel According to The Meninblack (1981)
La Folie (1981)
Feline (1983)
Aural Sculpture (1984)
Dreamtime (1986)
10 (1990)
Stranglers In the Night (1992)
About Time (1995)
Written in Red (1997)
Coup de Grace (1998)
Norfolk Coast (2004)
Suite XVI (2006)
La Setlist du Concert
THE STRANGLERS

Five Minutes (No More Heroes - 1977)
(Get A) Grip (On Yourself) (Rattus Norvegicus - 1977)
Spectre Of Love (Suite XVI - 2006)
Nice 'N' Sleazy (Black And White - 1978)
Death & Night & Blood (Death & Night & Blood - 1993)
Unbroken (Suite XVI - 2006)
Peaches (Rattus Norvegicus - 1977)
Always The Sun (Dreamtime - 1986)
Golden Brown (La Folie - 1981)
I Hate You (Suite XVI - 2006)
Lost Control (Norfolk Coast - 2004)
Summat Outnowt (Suite XVI - 2006)
Walk On By (Bonus track - Black And White - 1978)
Relentless (Suite XVI - 2006)
Burning Up Time (No More Heroes - 1977)
All Day And Of The Night (Greatest Hits 1977*1990 - 1992)
Duchess (The Raven - 1979)
London Lady (Rattus Norvegicus - 1977)
Encore 1
Nuclear Device (The Raven - 1979)
Dagenham Dave (No More Heroes - 1977)
Encore 2
Hanging Around (Rattus Norvegicus - 1977)
No More Heroes (No More Heroes - 1977)


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