
Première Partie: DINOSAUR PILE - UP



Et me voilà donc une fois de plus devant ce Zénith, cette grande salle froide et pas vraiment festive, que j'ai de plus en plus de mal à supporter du fait d'une acoustique souvent déficiente, d'une impression de déshumanisation. Mais les potes sont là, JP et Gilles P à la première place d'une des entrées extérieures, je suis un peu surpris car il n'y a pas beaucoup de monde à cette heure-là, mais le public des Pixies a lui aussi vieilli : il ne vient plus en avance aux concerts, comme cela pouvait être le cas dans le passé. C'est mon premier Zénith d'une longue série de 5 en l'espace de quelques jours, ce qui n'est pas vraiment fait pour me réjouir, mais cette fois, l'ouverture des portes se produit très tôt et je rentre le tout premier dans la grande salle vide et lugubre : direction le premier rang, plein centre ! Me voilà en place pendant que les amis, eux, vont squatter le premier rang des gradins. Pour l'anecdote, les deux concerts que donnent les lutins ce soir et demain sont entièrement sold out, ce qui prouve tout de même que l'attente envers le groupe est encore forte : même à leur zénith (c'est le cas de la dire !), le groupe n'avait rempli qu'une fois cette salle, c'était en 1990 pour la tournée « Bossanova ».
La première partie ce soir est assuré par Dinosaur Pile - Up (j'avoue à ma grande honte que je pensais qu'il devait s'agir de Dinosaur Jr, j'avais cru voir ça annoncé quelques mois auparavant, mea culpa). D'où je suis - et c'est une excellente surprise - le son est bien fort et compact, c’est surprenant quand on sait qu’il ne s’agit que de la première partie. Pour résumer, Dinosaur Pile - Up, c'est une sorte de clone musical de Nirvana (cela, tout le monde est unanime pour le dire), mais relativement bien fait tout de même… j'avoue avoir passé un moment agréable. Oh bien sûr, pas de génie dans tout cela, mais des compos pas ridicules, et surtout un gros son. Dommage qu'ils fassent trop penser à leurs glorieux aînés, même dans leur look car le chanteur-guitariste et le batteur faisaient curieusement penser à Kurt Cobain et Dave Grohl (sans tout de même la folie de ceux-ci)… Même si on trouve cela sympa, on n'a pas vraiment envie de s'intéresser à un groupe que l'on identifie beaucoup trop au gang de Kurt Cobain. 35 Minutes qui auront servi à mettre la salle en chauffe.


On rêve de nouveau quand c'est l'heure de Monkey Gone To Heaven, et une nouvelle fois je ne peux m'empêcher de hurler : « And The Devil Is 6, And God Is 7 ! »… Franck Black semble plutôt satisfait de lui-même, car il lui arrive de sourire. Petit intermède pas désagréable avec La La Love You où l'on verra David Lovering chanter presque comme sur Doolittle, d'une belle voix à la tessiture assez grave. Nouvelle dose d'électricité avec l’un de mes morceaux préférés de l'album, N° 13 Baby. Kim communique avec le public qui demande certains morceaux, c'est la seule à marcher à la bière, le reste du groupe se contentant de bouteilles d'eau, tout simplement. A noter que Kim a adopté une coupe de cheveux identique à celle d'Alela Diane (cheveux très courts). Je suis presque surpris quand je les vois tous les quatre saluer le Zénith, un grand sourire aux lèvres, tout en se congratulant… car il ya seulement 55 minutes que le concert a commencé !

J'ai un faible pour ce morceau assez déglingué, servi par la voix complètement déformé de Kim. Puis ce sera Bone Machine, un autre morceau qui revêt pour moi une grande importance et enfin pour finir, certainement le morceau qui après Debaser et Tame m'aura le plus marqué ce soir, ce fut Caribou; 1h18 de concert, c'est peu, le groupe semble ravi, moi je m'éveille tout doucement pour revenir à la réalité.
Alors que penser honnêtement des Pixies en 2009 et de ce Doolittle Tour ? Personnellement, j'ai trouvé leur prestation presque plus convaincante qu'en 2004. Le son était parfait, j'ai décollé sur trois morceaux, les projections durant l'interprétation de « Doolittle » étaient splendides, et Frank Black et Kim Deal étaient à leur niveau. Les moins, c'est bien sûr, un concert tout de même en pilotage automatique, la durée ridicule du concert, l'absence hélas ce soir de Isla De Encanta, ce court brûlot qui me fait perdre la tête (joué le lendemain d'ailleurs), et aussi la performance en dessous de Joey Santiago qui m'a apparu assez timoré ce soir.
Voilà, c'était tout simplement mon septième concert des lutins, le second depuis leur résurrection en 2004… L'avenir ? Je n'en sais rien, feront-ils une tournée « Bossanova » ? On verra bien, et d'ici là, je verrai si j'ai encore assez de passion pour ce groupe pour retourner les voir (ma passion envers leurs albums est intacte, que l'on se rassure… !). »

(http://www.myspace.com/dinosaurpileup)
Pixies est un groupe de rock alternatif américain formé en 1986 à Boston, Massachusetts. Le groupe s’est séparé en janvier 1993 dans des conditions quelque peu houleuses, mais s’est reformé en avril 2004. Le groupe n'a rencontré qu'un modeste succès dans son pays d'origine, mais a été beaucoup mieux accueilli en Europe, sans que pour autant ses albums touchent le grand public.
La musique des Pixies puise notamment ses influences dans le punk rock et la surf music des années 1960, et se caractérise par sa richesse mélodique, sa dynamique particulière (couplets calmes et refrains endiablés). Les chansons étaient écrites en quasi-totalité par Black Francis, le chanteur et guitariste du groupe. Ses textes sont délibérément obscurs, souvent surréalistes, et traitent de sujets aussi divers et abscons que l'ufologie, la maladie mentale, les blessures physiques et l’inceste, avec de nombreuses références bibliques.
Le groupe est largement considéré comme l'un des fers de lance de l’explosion du rock alternatif du début des années 1990, bien qu’il se soit séparé avant d’avoir pu bénéficier pleinement de ce statut de pionnier. Leur influence s'est considérablement étendue après leur séparation. Ce statut d'artiste culte n'est sans doute pas étranger au succès de Nirvana, dont le leader Kurt Cobain a maintes fois publiquement reconnu que son groupe devait énormément aux Pixies.
(http://www.myspace.com/pixies)
La musique des Pixies puise notamment ses influences dans le punk rock et la surf music des années 1960, et se caractérise par sa richesse mélodique, sa dynamique particulière (couplets calmes et refrains endiablés). Les chansons étaient écrites en quasi-totalité par Black Francis, le chanteur et guitariste du groupe. Ses textes sont délibérément obscurs, souvent surréalistes, et traitent de sujets aussi divers et abscons que l'ufologie, la maladie mentale, les blessures physiques et l’inceste, avec de nombreuses références bibliques.
Le groupe est largement considéré comme l'un des fers de lance de l’explosion du rock alternatif du début des années 1990, bien qu’il se soit séparé avant d’avoir pu bénéficier pleinement de ce statut de pionnier. Leur influence s'est considérablement étendue après leur séparation. Ce statut d'artiste culte n'est sans doute pas étranger au succès de Nirvana, dont le leader Kurt Cobain a maintes fois publiquement reconnu que son groupe devait énormément aux Pixies.
(http://www.myspace.com/pixies)

• Surfer Rosa (mars 1988, 4AD Records)
• Doolittle (avril 1989, 4AD Records)
• Bossanova (août 1990, 4AD Records)
• Trompe le Monde (septembre 1991, 4AD Records)
• Complete 'B' Sides (2000, 4AD Records)

Frank Black (chant et guitare rythmique)
Joey Santiago (guitare lead)
Kim Deal (basse et chant)
David Lovering (batterie)
Joey Santiago (guitare lead)
Kim Deal (basse et chant)
David Lovering (batterie)

Intro (Un chien andalou de Bunuel) (film)
Dancing The Manta Ray (Complete 'B' Sides - 2000)
Weird At My School (Complete 'B' Sides - 2000)
Bailey's Walk (Complete 'B' Sides - 2000)
Manta Ray (Complete 'B' Sides - 2000)
Debaser (Doolittle - 1989)
Tame (Doolittle - 1989)
Wave Of Mutilation (Doolittle - 1989)
I Bleed (Doolittle - 1989)
Here Comes Your Man (Doolittle - 1989)
Dead (Doolittle - 1989)
Monkey Gone To Heaven (Doolittle - 1989)
Mr. Grieves (Doolittle - 1989)
Crackity Jones (Doolittle - 1989)
La La Love You (Doolittle - 1989)
No. 13 Baby (Doolittle - 1989)
There Goes My Gun (Doolittle - 1989)
Hey (Doolittle - 1989)
Silver (Doolittle - 1989)
Gouge Away (Doolittle - 1989)
Encore 1
Wave Of Mutilation (UK Surf) (Complete 'B' Sides - 2000)
Into The White (Complete 'B' Sides - 2000)
Encore 2
Bone Machine (Surfer Rosa - 1988)
Nimrod's Son (Come On Pilgrin - 1987)
Caribou (Come On Pilgrin - 1987)
Where Is My Mind? (Surfer Rosa - 1988)
La durée du concert : 1h24



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