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mardi 11 octobre 2011

THE SUBWAYS ~ La Maroquinerie. Paris.











Première Partie : 
 


Ce qu’en a pensé Emilie :

« Deux semaines après avoir quitté la Maroquinerie avec ma dédicace de la toute mignonne Holly Ross, me voilà déjà de retour pour les Subways. J’aime cette salle aux dimensions humaines. La dernière fois j’avais eu le premier rang sans aucun problème (c’est même un euphémisme), là c’est bien plein quand j’arrive à peu près à la même heure (forcément, c’est complet) mais peu m’importe : ma mauvaise expérience de la Boule Noire avec le public Subwaysien me pousse à préférer une place en hauteur à l’abri des pogos.  Même en haut il y a du monde et, me retrouvant placée un peu trop à gauche, je suis gênée par un pilier et ne verrai que très peu le second guitariste et absolument pas le batteur du quatuor franco-américain The Dukes qui ouvre les hostilités pile-poil quand j’arrive. Ils me font penser aux Foo Fighters (en moins bien, quand même) pour le côté rock lourd mais mélodique, et malgré un léger manque d’originalité, j’ai bien aimé leur prestation. Le chanteur, Shanka (ex No One Is Innocent tout comme le batteur) a de l’énergie à revendre, discute avec le public, nous dit qu’il est heureux de la sortie de leur premier album parce que, par les temps qui courent… (Ah ça pour sûr, la place du rock en France se réduit comme peau de chagrin), et finira par slammer sur ledit public, qui se montre bien plus ouvert qu’envers Quidam il y a trois ans. Il faut dire que Shanka sait y faire pour mettre le feu, « on est pas venus avec la Bande à Basile ce soir, mais avec les Subways », nous apostrophera-t-il.

Après une attente des plus agréables (jugez plutôt : Cannonball, London Calling, Too Drunk To Fuck, I Wanna Be Your Dog et Love Will Tear Us Apart, entre autres), les stars de la soirée, The Subways donc, font leur apparition sur les Chariots de Feu de Vangelis. Le trio anglais n’a guère changé pendant ces trois années où je n’ai plus eu l’occasion de les voir sur scène : Charlotte toujours aussi jolie dans un débardeur à paillettes dorées, Billy vêtu d’un tee-shirt noir orné d’un smiley, et Josh derrière sa batterie qui finira par jouer torse nu. Les changements les plus marquants sont d’un niveau capillaire : les cheveux de Josh ont repoussé, ceux de Billy ont, quant à eux, viré au rouge vif, choix discutable mais amusant. Oh Yeah met le feu d’entrée de jeu, et je bénis mentalement ma place au-dessus de la fosse en folie. Ça slamme d’emblée et tout du long du concert, un roadie (qui reste d’ailleurs perpétuellement sur la scène même, caché derrière les amplis) devant même intervenir vers la fin quand le nombre de gens sur scène commença à dépasser celui des membres du groupe ! L’ambiance reste bon enfant, mais quand même trop violente pour moi. Billy s’amuse comme un fou, escalade la batterie, et exhorte le public à l’acclamer (dès son entrée en scène, d’ailleurs). On pourrait croire que ce n’est pas la modestie qui l’étouffe, mais pour l’avoir rencontré après le concert de l’Élysée-Montmartre, je peux affirmer le contraire : ce gars est d’une extrême gentillesse, il n’y a qu’à regarder le sourire (digne d’un gamin qui découvre ses jouets au pied du sapin un matin de Noël) qu’il arborera pendant tout le concert. Charlotte n’est pas en reste côté jeu de scène, elle ne devait pas dépareiller lorsqu’ils ont ouvert pour AC/DC ! Bien qu’ayant pu me décaler un peu plus vers la droite, je ne peux malheureusement voir Josh que lorsque je me penche, et je n’allais pas passer le concert à me tordre le cou ! En dehors de cet inconvénient ma place est idéale, j’ai une super vue, et l’ambiance est excellente… sans virer dans l’excès.

Et la musique alors ? Les Subways ne sont définitivement pas un groupe de studio (quoique le premier album recèle quand même pas mal de perles, mais le suivant et le petit dernier tout juste sorti sont de mon point de vue plutôt décevants). Sur scène pourtant, même si ni Billy ni Charlotte ne chantent vraiment juste, l’énergie débordante du trio emporte le morceau sans problème. Même sur la ballade Mary, écrite pour sa mère nous apprend Billy (étrange, j’aurais juré que la chanson était dédiée à Charlotte, dont c’est le premier prénom), les pogos ne cessent guère. Les morceaux du premier album (six ans, déjà !) occupent toujours une bonne place dans le set et remportent probablement les suffrages à l’applaudimètre. Mais je ne remarquerai de vraie baisse de forme du public que sur un seul titre, l’une des petites nouvelles, Pop Death. Pour ma part, je regretterai simplement la présence d’Alright, que je trouve mièvre. Mes préférences me portent quand même largement sur le premier album moi aussi, Rock & Roll Queen et la tentative de chant en français (euh, plutôt ratée ^^) de Billy, I Want To Hear What You Have Got To Say et sa montée en puissance, With You et son refrain entêtant… Manque à l’appel la nirvanesque Somewhere, qu’ils ne jouent malheureusement jamais. De leur deuxième opus All Or Nothing, je regrette l’absence de Girls & Boys (je porte le tee-shirt, merde !), Kalifornia et surtout de l’énorme B-side This Is The Club. Les nouveaux morceaux de Money And Celebrity passent bien, We Don’t Need Money To Have A Good Time pompant fortement Green Day, à la période où ceux-ci n’étaient pas obsédés par les opéras-rock. Je ne vais pas m’en plaindre, quand même. Celebrity a un texte tellement d’actualité et un riff de fin du tonnerre. Sur la plus ancienne Turnaround, Billy nous prévient que la chanson va s’arrêter et que Charlotte ne chantera le plus long couplet qu’elle ait jamais chanté que si le public réussit un beau circle pit. Vu d’en haut c’était plutôt raté, ça n’avait rien de très rond… Mais Charlotte se satisfera du pogo général et achèvera la chanson.

Ma seule vraie déception du concert sera finalement le rappel ultra-court : on se contentera de l’excellente B-side At 1 A.M., brûlot punk qui mériterait d’être rallongé, et de la fort à propos It’s A Party (« c’est notre dernière chanson », « ooohh… », « mais vous vous amusez bien », « yeeeeaaaahhh », « it’s a partyyyyyy… », so cliché, so rock’n’roll !). Le point le plus marquant du concert restera, après qu’il eût ôté son tee-shirt et révélé quantité de tatouages, le saut de Billy du haut des enceintes dans le public ; je m’y attendais car il fait ça à tous les concerts, mais d’aussi haut ça m’en a presque fait peur. Déjà la fin, un peu court vraiment, je descends dans la fosse à présent vidée pour rejoindre Gilles, Vincent, Cécile, Alice… J’aurais eu de la compagnie ce soir si j’avais fait preuve d’un peu plus de courage !

Les filles ayant décidé de rester, je suis le mouvement et bien m’en prend, et hop, une petite dédicace de Josh Morgan au passage (je n’en avais pas encore eu d’ailleurs, enfin si car j’ai commandé l’album dédicacé, mais pas une vraie en direct live). Avec le temps, je commence à me rentrer dans le crâne que les musiciens sont des humains (presque) comme les autres, mais comme j’ai déjà du mal à converser avec le commun des mortels, on se contentera du traditionnel « awesome gig » (et encore, c’est une variante du « very nice gig ») et j’ai même ajouté un « thank you ». Alléluia ! Il est temps de rentrer à présent, et de commencer à gamberger à propos de la place pour Paul McCartney à Bercy… »




The Dukes est un projet indie-rock français créé en 2010 par Shanka (de No One is Innocent) et Greg Jacks (de No One is Innocent  et Superbus). Rapidement rejoint par le fils d’Elliott Murphy (Gaspard Murphy à la guitare), c’est à trois qu’ils partent en Suède enregistrer leur premier album. C’est au moment du mixage à Bruxelles, que The Dukes devient un quatuor avec l’arrivée du bassiste Stephen Galtera. Le groupe allient grosses guitares et textes poétiques, s’inscrivant  dans la lignée de groupes tels que The MC5, The Dandy Warhols, The White Stripes, The Dead Weather, Nirvana, Barkmarket, Fugazi, John Spencer… Le Live du groupe est vraiment une expérience, spontanée, et bien sûr fou.



The Subways est un groupe de rock britannique formé au début des années 2000 à Welwyn Garden City, dans la banlieue de Londres, en Angleterre. Le groupe explose aux yeux du grand public en 2005 à la sortie de son premier album dont le single "Oh Yeah" cartonne en Europe et aux USA. Le 2 novembre 2006, le groupe remporte le MTV U Woodie Award du meilleur groupe international. Doté d'une solide réputation de groupe de scène, le groupe a une forte tendance à électriser les foules avec ses shows musclés et son garage rock.



Album
2011 - Victory

EP
2010 - Resilient Lovers


Album
2005 - Young for Eternity
2008 - All or Nothing
2011 - Money & Celebrity

EPs
"The Platypus EP"
"I Lost You To The City EP"
"Summertime EP"
"Rock & Roll Queen EP"
"No Heart No Soul EP"
"Los Gatos en Fuego EP"
"Young For Eternity EP"
"At 1am EP"
"Milk EP"
"Mary EP"
"Live at Birmingham Academy EP"
"The Live Videos EP" (iTunes only)
"Live and Acoustic In Magdeburg EP" (iTunes only)




THE DUKES
Shanka (Ex No One is Innocent) : Lead vocals, guitar
Greg Jacks (Ex No One is Innocent - Superbus) : Drums
Gaspard Murphy (Fils de Murphy Elliot) : vocals, guitar
Steven Galtera : vocals, bass


THE SUBWAYS
Billy Lunn : Guitar & Vocals
Charlotte Cooper : Bass & Vocals
Josh Morgan : Drums

 La Setlist du Concert
THE DUKES




The Mangler (The Victory - 2011)
Low Men (The Victory - 2011)
The Stooge (Resilient Lovers EP - 2010) (The Victory - 2011)
The Dukes (The Victory - 2011)
Resilient Lovers (Resilient Lovers EP - 2010)
Sugar Cut (The Victory - 2011)
Where Angels Fear To Tread (The Victory - 2011)
To Hell With Good Intentions (McLusky Cover)









La durée du concert : 0h30

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La Setlist du Concert
 THE SUBWAYS



Oh Yeah (Young For Eternity - 2005)
Young For Eternity (Young For Eternity - 2005)
Obsession (All Or Nothing - 2008)
Alright (All Or Nothing - 2008)

Mary (Young For Eternity - 2005)

We Don't Need Money To Have a Good Time (Money and Celebrity - 2011) 
Popdeath (Money and Celebrity - 2011)
Shake ! Shake ! (All Or Nothing - 2008)
I Want To Hear What You Have Got To Say (Young For Eternity - 2005)
Rock & Roll Queen (Young For Eternity - 2005)
Celebrity (Money and Celebrity - 2011)
Kiss Kiss Bang Bang (Young For Eternity - 2005)

Turnaround (All Or Nothing - 2008)

With You (Young For Eternity - 2005)

Encore

At 1 AM (Young For Eternity - 2005)
It's A Party (Money and Celebrity - 2011)

* Note: Kalifornia (All Or Nothing - 2008)  was on the setlist for the Encore but was not played.

La durée du concert : 1h15


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