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jeudi 7 décembre 2006

MOTORHEAD – Le Zénith. Paris.













Première Partie :
Ce qu’en a pensé Gilles B.:
« Enfin le grand jour est arrivé : Ce soir Motörhead jouent à Paris ! Lemmy est à Paris ! 19 ans après les avoir vus pour la dernière fois à la Mutualité, le gang est de retour, suivant la sortie de leur dernier album « Kiss of Death » (fort bon au demeurant). Le public de Motörhead ne change guère au fil des ans : punks, cranes rasés, soit pas vraiment le public de hard traditionnel... il faut dire que Motörhead n'est pas un groupe traditionnel, ils ont inventé le speed métal, ils étaient le seul groupe à concilier le punk et le hard, le seul groupe rarement critiqué et certainement l'un des seuls groupes qui fait toujours de la musique par plaisir après tant d’années. J'ai d’ailleurs rarement vu autant de gens porter des t-shirts à l'effigie du groupe (la célèbre tête de moteur). Ce soir, Gilles Jean Pierre et Michel étaient présents, le Zénith en configuration maximale était bien rempli (5000 personnes environ). La grande inquiétude que nous avions était au niveau du son, le niveau sonore lors des précédents concerts dans cette salle nous ayant particulièrement consterné (Strokes, Sisters of Mercy).

Nous eûmes droit en première partie à Skew Siskin, groupe de hard Allemand dont la chanteuse, Nina, est une amie de Lemmy. Pas grand chose à en dire, le son étant moyen, les compositions également (malgré le fait que j'ai un album d'eux que j'aime particulièrement). Un set d'environ 40mn, bien accueilli par le public...

L'émotion commence à monter, comment va-t-on retrouver Motörhead ? Les lumières s'éteignent, le groupe entre en scène au milieu d’une véritable ovation générale. D'entrée les présentations : « We are Motorhead and we play Rock'n'roll ! » C'est simple et cela veut tout dire : pas de clans ce soir, on est tous là pour se prendre une décharge de rock'n'roll. Le premier morceau (Dr Rock) est joué à un niveau sonore moyen, mais dès le second, Stay Clean, Lemmy réclame : « More Bass, More Voice ! », et le son à partir de ce moment devient plus conséquent. D'ailleurs, nous avons rarement eu un son aussi compact et clair au Zénith, les solos de guitare étaient très détachés et soniques, et la rythmique bien soudée et puissante, ce qui est essentiel pour la musique de Motorhead. Donc, le premier point positif est venu du niveau sonore qui, sans être à un niveau maximum, était relativement élevé vu les restrictions imposées par la loi Française. Le second point positif, c'est tout simplement le groupe : ce trio est tout simplement d'une efficacité rare, que ce soit Mickey Dee à la batterie (solo de batterie extrêmement percutant) ou Phil Campbell, qui passe de la rythmique au solo avec une grande aisance et surtout, cas quand même unique pour un groupe avec une seule guitare, il n'y a pas de césure pendant les solos, Lemmy assurant la rythmique a lui tout seul en offrant une grande homogénéité dans le son.

Et nous voila donc revenu à nos amours de jeunesse, dodelinant de la tête tel le hardeux de base, sans aucune honte, avec un plaisir non dissimulé tant ce moment était attendu. De Stay Clean en passant par Metropolis, puis Rosalee (bel hommage à Thin Lizzy), en passant par le Brazil et en clôturant la première partie du show par Iron Fist.

Le rappel commencera par un morceau acoustique (eh oui !) Whore House Blues, où l'on verra Lemmy jouer de l'harmonica... Motörhead enchaîne alors par ce qui reste de nos jours certainement deux des plus grands morceaux de Rock'n'Roll, je n'ai pas peur de le dire et de le répéter, j'ai nommé ACE OF SPADES et OVERKILL, soit deux monuments intemporels et indémodables, le must du speed metal. Motörhead quitte la scène après 1 h 30 de concert.
Nous sortons du Zénith satisfaits, avec juste un petit reproche : pas assez d'anciens morceaux joués, mais il ne faut pas oublier que Motörhead a plus de vingt albums à son actif. Le lendemain de ce concert, je ressentais encore une sorte d'euphorie en partant au travail, ou plutôt une espèce de bien-être: cela doit être cela « l'effet rock'n'roll » ! »








Skew Siskin est un groupe allemand de Berlin qui, depuis 91, font une musique très énergique et puissante, entre hard rock et punk. Avant de signer sur un label américain, Skew Siskin se fait les dents sur scène, acquérant une force et une énergie rock. Leur premier album, éponyme, sort en 92, mais c'est réellement, quatre ans plus tard, après leur tournée internationale et leur deuxième opus Electric Chair Music/Voices From The War, que Skew Siskin cartonne. En 96/7, les Allemands font la première partie de ZZ Top et de Motorhead pour leur tournée en Allemagne. S'il y a un bon groupe de heavy/rock à écouter ou découvrir, c'est bien Skew Siskin !

(http://www.myspace.com/skewsiskin)

(http://www.skewsiskin.net/)


Motörhead
est un groupe de heavy metal britannique fondé en 1975 par son bassiste Lemmy Kilmister, seul membre permanent du groupe des origines à nos jours. Motörhead c'est avant tout Lemmy, un ancien roadie de Jimi Hendrix et des Pink Floyd qui décide de fonder un groupe après avoir été viré de Hawkwind. Évoquant à la fois le son lourd du heavy metal et les tempos très rapides du punk rock, le tout sur des structures musicales issues du rock 'n' roll des années 1950-1960, la musique de Motörhead est souvent considérée comme étant à l'origine du speed metal et du thrash metal. Si cette parenté peut se discuter, il est indéniable que l'influence du groupe s'étend sur toute la scène hard rock et metal jusqu'à aujourd'hui. Lemmy a toujours refusé de voir son groupe étiqueté sous une bannière ou une autre, clamant qu'il s'agit simplement de rock 'n' roll.


(http://www.myspace.com/motorhead)
(http://www.imotorhead.com/)



Skew Siskin - 1992
Electric Chair Music - 1996
Voices from the War - 1996
What the Hell - 1999
Album of the Year - 2003
Devil's Disciple (compilation) - 2005



Motörhead - 1977
Overkill - 1979
Bomber 1979
On Parole - 1979
Ace of Spades - 1980
Iron Fist - 1982
Another Perfect Day - 1983
Orgasmatron - 1986
Rock 'n' Roll - 1987
1916 - 1991
March ör Die - 1992
Bastards - 1993
Sacrifice - 1995
Overnight Sensation - 1996
Snake Bite Love - 1998
We Are Motörhead - 2000
Hammered - 2002
Inferno - 2004
Kiss of Death 2006










Nina C. Alice - Vocals
Jim Voxx - Guitar
Henning Menke - Bass
Sansi Janiba - Drums














Lemmy Kilmister- Vocals, bass
Phil Campbell- Guitar
Mikkey Dee- Drums










La Setlist du Concert

Shake Me (Album of the year - 2003)
B4 (Voices of the war - 1996)
Shoot Out Your Lights (What the hell - 1999)
I Can't Take It With You (Voices of the war - 1996)
Jesus Of Cool (Album of the year - 2003)
Out Of Sight, Out Of Mind (What the hell - 1999)
Life's A Bitch (What the hell - 1999)
Living On The Redline (Skew Siskin - 1992)
If The Walls Could Take (Skew Siskin - 1992)

La durée du concert : 0h40


La Setlist du Concert


Dr. Rock (Hammered - 2002)
Stay Clean (Overkill - 1979)
Be My Baby (Kiss Of Death - 2006)
Killers (Inferno - 2004)
Metropolis (Overkill - 1979)
Over The Top (The Rarities - 2005)
One Night Stand (Kiss Of Death - 2006)
I Got Mine (Another Perfect Day - 1983)
Guitar Solo
The Thousand Names Of God (New Song)
Sword Of Glory (Kiss Of Death - 2006)
Snaggletooth (Bastard - 1993)
Rosalie (Thin Lizzy's cover of Bob Seger's song)
Sacrifice (Sacrifice - 1995)
Just 'Cos You Got The Power (No Sleep At All - 1988)
Drum Solo
Going To Brazil (1916 - 1991)
Killed By Death (No Sleep At All - 1988)
Iron Fist (Iron Fist - 1982)

Encore

Whorehouse Blues (Inferno - 2004)
Ace of Spades (Ace Of Spades - 1980)
Overkill (Overkill - 1979)

La durée du concert : 1h30

AFFICHE / PROMO / FLYER

Skew Siskin - Goddess
Motorhead - Overkill




INDOCHINE ~ Le P.O. Bercy. Paris.











Première Partie : AqME.


Ce qu’en a pensé Vik :

« Impossible pour moi de rater un concert d’Indochine ! Il est 15h00 quand j’arrive, enfin, devant Bercy pour la première date. Cela faisait des mois, depuis les concerts de Mogador, que j’attendais cela. Une centaine de fans, peut être plus, est déjà là, à attendre dans le froid glacial et sous une petite pluie très fine. Je me dis que l’attente va être longue... Le temps n’est vraiment pas de la partie. Pluie et vent refroidissent un peu l’ambiance... Les fans s’abritent sous des bâches en plastique, moi j’ai un parapluie. On s’échange nos impressions, on fait connaissance, nous sommes tout prêt du but, la pression monte... devant la grande porte 44.

Un vent glacial impérial domine, mais peu importe qu’il vente, qu’il neige ou pleuve ce soir je serai au concert, bien au chaud.

Première surprise des deux concerts de Bercy : un énorme ours gonflable qui trône royalement à l’entrée. C’est l’ours de l’album qui ne tient pas un oiseau mort, mais une mitraillette. Impressionnant par sa taille, il a de quoi interpeller les passants... Indochine est là ! Certains fans commencent à être fatigués, ils décident de s’asseoir en attendant l’ouverture des portes. A 18h30, une voix off annonce l’ouverture des portes de Bercy. On cri, on se pousse, on passe la fouille, on court pour arriver rapidement dans la salle... Je m’installe comme d’habitude assis barrière gauche de la scène. La salle se remplit. Le concert est encore loin de commencer, mais le public est déjà déchaîné " Indochine, Indochine, Indochine !!! " Il n’attend plus qu’une chose, le tic-tac des horloges et les joueuses de tambour...

20h00 : AqME, première partie du soir. Un groupe qui colle bien avec le public indochinois dans l'ensemble. ils sont en forme et enchaînent les chansons de leur dernier album. AqME, avec Koma, Ben, Etienne et Charlotte en mini-jupe, arrive à chauffer la salle. Ce groupe de rock tendant vers le métal a été à la hauteur des espérances du public. Du son lourd, des guitares qui hurlent et un timbre de voix aussi bien posé qu’enragé. Un final monstrueux à coup de larsen ! On en redemande ! 35 minutes de set et puis nous annonce alors 20 minutes d’entracte. Autant de temps qui nous sépare du Paradis. Le public chante, il est prêt pour la suite. La salle est chauffée à blanc, tout le staff s’active afin de préparer la scène pour Indochine.

21h00 : Les fans sont impatients, on scande : « Indochine, Indochine » puis le glas sonne , 2 coups, il y a des cris, la tension monte…le ruban rouge s’illumine puis les projecteurs s’éteignent. Soudain sur l’écran géant, une marionnette avec un tambour apparaît...le concert d’Indochine vient de démarrer, c’est parti. Les horloges se font alors entendre, les lumières s’éteignent, l’armée des petites filles se multiplie, la tension monte… on y est enfin… le rideau tombe... le ton est donné, l’émotion m’envahit. Les fans sont bien là, tous debout en chœurs, puis les premières notes de « Dunquerke » raisonne, c’est l’euphorie, les jeux de lumières sont dans les tons blancs. Le voyage au pays des rêves peut commencer ! Nicola apparaît tout vêtu de noir, pantalon court, chemise et t-shirt et ruban rouge noué sur l’avant bras, le public reprend… Sable, moi sous le sable Et toi, et moi sous le sable avec lui en balançant les bras de gauche à droite. L’ambiance est déjà très chaude.


Les premières notes de « Ceremonia » retentissent, le groupe reste masqué par un grand voile blanc sur lequel sont projetés des effets de lumières. Le rythme de la musique s’accélère, le voile est toujours là... À la fin de la chanson, le voile tombe enfin et c’est l’euphorie. «Alice & June » entrent en scène, elles nous entraînent avec elles dans les décors de Bercy : des arbres, une pelouse, des fleurs.. Tous les fans chantent, dansent et sautent, c’est fabuleux Indochine et son public sont en communion parfaite. Puis « Marilyn» nous ramène au Paradize, c’est l’extase, l’explosion… s'imaginer ses yeux, nous on peut vivre, encore plus fort, encore un peu… pour suivre, Nicola nous joue les accords de « Adora » : une de mes préférées.

La setlist est vraiment nickel, bien calée, des enchaînements terribles. On virevolte entre le paradis et l’enfer, un coup « Alice et June », un coup « Paradize » et également de « Dancetaria » qui n’est pas sans symbole, avec « Punker » et « Astroboy » on ne s’en lasse pas, ils ont une pêche d’enfer ce soir. Indochine nous retrouve avec « Gang Gang»…moi je n’aime pas la saint valentin, je hais le monde entier… puis les premières notes de « Ladyboy »… A nos joies oubliées, A nos flèches à nos étoiles, Nous serons mille, Nous serons deux… reprit par tout le public qui brandit des "Mercis" à la main pour remercier le groupe des moments de magie et de rêve qu’il procure. Le spectacle est fabuleux, très beau, plein de Mercis partout, c’est superbe. Puis on entend les premiers accords de «J’ai Demandé à la Lune», l’ambiance est incroyable : 17 000 personnes qui chantent avec le groupe, qui applaudissent, qui agitent leurs briquets. Matu, aux claviers nous fait reprendre seuls le refrain de la chanson… J'ai demandé à la lune, Et le soleil ne le sait pas, Je lui ai montré mes brûlures, Et la lune s'est moquée de moi… ah ce grand morceau de Mickey 3d…, c’est l’euphorie tout le monde connaît cette chanson par cœur, Marc et François, ils nous donnent le rythme, tandis que Nicola nous applaudit et à son tour admire le spectacle offer. Quelle beauté ! Ce fut pour moi un grand moment de ce concert.

« Electrastar » marque aussi les esprits, et nous rappelle à tous le 3.6.3, ici-même… leur premier et grand Bercy, un sommet, aujourd’hui en dvd. Puis à nouveau un flash back qui nous projette 20 ans en arrière avec « 3 nuits par semaine », et « Miss Paramount ». Cela fait plaisir à voir la majorité des fans présents ce soir là connaissent le répertoire par cœur. Déjà…voilà le premier rappel, le concert peut se poursuivre…soudain les lumières s’abaissent, le staff installe 3 tabourets, Oli de Sat, Nicola et Boris s’installent, guitares à la main c’est au tour du set acoustique composé de « Révolution », « Salômbo » et « La Colline des Roses ». On sent une sérénité dans la salle, les fans sont si calmes ! Puis les projecteurs se rallument, la salle est debout, on applaudit encore, Nicola d’un doigt l fait commencer l’intro de l’incontournable « Punishment Park ». Le public est encore en délire, une vraie folie c’est époustouflant ! Nicola chante, danse, fait encore monter la pression. « Pink Water » le public en redemande.

Une nouvelle intro se fait entendre, c’est «L’Aventurier », le concert arrive à son apothéose. Les lumières de la salle entière s’allument c’est la fin du rappel. On scande « Indochine, Indochine, Indochine» on frappe dans nos mains pour les faire revenir, ne serait ce qu’une minute, on en veut encore. Non ce n’est pas possible ça ne peut pas s’arrêter comme ça, c’est trop court on en veut encore et toujours ! Quelques secondes plus tard Indochine revient sur la scène, on les applaudit, on les remercie, de plus en plus fort, et il nous interprète « Mao Boy» et pour nous faire redescendre sur terre, « Talulla » est là et sur cette belle ballade Nicola et ses musiciens nous disent définitivement « Merci, au revoir ! ».

L’extase de la fin... Fin de ce concert magique. Merci Nicola, crie-t-on dans le public. Les lumières se rallument, le concert est terminé, Bercy redevient Bercy, la salle se vide. Le spectacle fut époustouflant, plein d’émotions, parfait pour me mettre le sourire aux lèvres. Tandis que les gens de la fosse et des gradins se dirigent vers la sortie, cette soirée se termine pour moi... avec des étoiles plein les yeux... et en plein cœur. Je quitte à tout jamais cet endroit afin de ne pas louper mon dernier metro pour pouvoir rentrer chez moi et, en attendent demain soir pour le deuxième concert, écouter encore un disque...


J'ai demandé à la lune… Et le soleil ne le sait pas…»







 
Indochine est un groupe de rock français, tendance new wave qui a vu le jour en 1981. Le groupe a connu un succès relativement important au milieu des années 1980, en France mais aussi dans le reste de l'Europe, avec des titres comme L'aventurier ou Canary Bay. Après un désintérêt manifeste des médias pour Indochine dans les années 1990, ceux-ci se réintéressent au groupe en 2002 grâce à l'album Paradize, dont est issu le single J'ai demandé à la Lune.

(http://www.myspace.com/indochineofficial)
(http://www.indo.fr/)


Studio albums
1982 - L'Aventurier
1983 - Le Péril Jaune
1985 - 3
1987 - 7000 Danses
1990 - Le Baiser
1993 - Un jour dans notre vie
1996 - Wax
1999 - Dancetaria
2002 - Paradize
2005 - Alice & June

Live albums
1986 - Indochine au Zénith
1994 - Radio Indochine
1997 - INDO LIVE
2001 - Nuits intimes
2004 - 3.6.3
2007 - Hanoï

Compilation albums

1991 - Le Birthday Album
1996 - Unita
1996 - Les versions longues




■ Nicola Sirkis (chant, guitare, synthés, harmonica)
■ Marco (basse)
■ Boris Jardel (guitare)
■ Oli de Sat (claviers, guitare)
■ Mr Shoes (batterie)
■ Matu (claviers)




La Setlist du Concert
INDOCHINE

Ouverture : La Promesse (Alice & June - 2005)
Dunkerque (Paradize - 2002)
Les Portes Du Soir (Alice & June - 2005)
Alice & June (Alice & June - 2005)
Marilyn (Paradize - 2002)
Adora (Alice & June - 2005)
Punker (Paradize - 2002)
Atomic Sky (Dancetaria - 1999)
Gang Bang (Alice & June - 2005)
Ladyboy (Alice & June - 2005)
J'Ai Demandé A La Lune (Paradize - 2002)
Morphine (Alice & June - 2005)
Le Grand Secret (Paradize - 2002)
June (Alice & June - 2005)
Mao Boy (Paradize - 2002)
3 Nuits Par Semaine (3 -1985)

Medley :

Miss Paramount (Le Péril Jaune - 1983)
Leila (L'Aventurier - 1982)
Monte Cristo (3 -1985)
Satellite (Wax - 1996)
Astroboy (Dancetaria - 1999)

Encore 1

Set acoustique:

Juste Toi Et Moi (Dancetaria - 1999)
Justine (Dancetaria - 1999)
Sweet Dreams (Alice & June - 2005)
Salômbo (3 -1985)
La Colline Des Roses (Le Baiser - 1990)

Punishment Park (Le Baiser - 1990)

Encore 2

Pink Water 3 (Alice & June - 2005)
L'Aventurier (L'Aventurier - 1982)
Black Page (Alice & June - 2005)
Talulla (Alice & June - 2005)


La durée du concert : 2h18

AFFICHE / PROMO / FLYER