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jeudi 15 septembre 2011

WOODEN SHJIPS ~ Le Cafe De La Danse. Paris.













Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Soirée psychédélique en perspective avec un groupe que je n’ai encore jamais vu, à savoir : Wooden Shjips emmené par son leader Erik « Ripley » Johnson. De plus, je vais avoir le plaisir de retrouver The Fresh & Onlys que j’ai vu quelques mois plus tôt à la Maroquinerie. C’est un peu la panique à bord lorsque j’arrive devant la salle où je retrouve Philippe M., car le tour bus des Américains n’est pas encore arrivé, galère de dernière minute pour le groupe qui arrive de Bordeaux. Heureusement, ils arrivent enfin, et les membres du groupe en sortent la mine tirée. La bassiste et le chanteur viennent nous serrer la main avant de décharger leur matériel. 

Trois groupes au programme de cette soirée baptisée «Eldorado Music Festival 2011». Les premiers à se présenter sur scène devant un public malheureusement peu nombreux s’appellent The Civil Wars un duo venant des USA. Elle très belle dans sa robe noire et ses chaussures à talons, elle s’appelle Joy Williams tandis que lui en costume et guitare acoustique en bandoulière se nomme John Paul White. Leur musique s’apparente à un mélange de Country, d’Americana et de Folk le tout servi par la belle voix et aussi le jeu de scène assez sensuel de Joy qui danse et ondule autour de son partenaire. Leur musique détonne un peu avec les groupes qui vont suivre, mais on se prend assez vite au jeu, particulièrement avec un morceau comme Barton Hollow un blues qui n’est pas sans me faire penser à un groupe qui s’appelait Mr Airplane Men. Malgré le peu de public, ils semblent heureux d’être pour la première fois à Paris. Ce sera un peu plus tard la première chanson qu’ils ont enregistrée (Falling). Puis suivra une chanson (Sacred Heart) chantée en Français par la ravissante Joy. Plus surprenant une reprise de Billy Jean de Michael Jackson, que je n’avais tout d’abord pas reconnu, car la version était en mode berceuse. Après une ultime chanson et des remerciements en français (marrant d’ailleurs de voir cela sur la setlist) le groupe est plébiscité par une grande partie du public et ils reviennent faire un ultime morceau (Dance Me To The End Of Love de L. Cohen) a capella sur le bord de la scène le tout avec de grands sourires. Même si la salle n’était pas pleine l’accueil qui leur a été réservé fut chaleureux. Ils ont promis de revenir cet hiver. On verra bien.

Pas le temps de trainer, 10 minutes se sont à peine écoulées que Fresh & Onlys débarquent sur scène. Moi qui voulais être du côté du guitariste soliste j’ai fait mauvaise pioche tous les membres du groupe ayant changé de place sur scène !! Alors soyons honnête, ils vont délivrer un set correct, mais en dessous de ce que j’espérais. La faute certainement à un voyage bordélique depuis Bordeaux, le guitariste soliste semblant sortir de son lit, il faut voir la coupe de cheveux improbable qu’il se trimballe. Cela ne l’empêchant pas d’être efficace. Le répertoire du groupe va se dérouler en mode psyché langoureux, manque peut-être un peu d’énergie à leur set même si on se laisse facilement séduire par des mélodies psychédéliques assez langoureuses. Mes morceaux préférés furent ce soir l’excellent Summer Of Love, le non moins sublime Grey Eyed Girl avec un regret, on n’entendait pas assez le son du guitare solo, et puis il y aura aussi Waterfall en fin de concert qui viendra réveiller nos sens un peu engourdis par la musique lascive et un peu onirique des Californiens. Par contre ce voyage dans les années 50/60 ne passera pas par ce que je considère comme leur meilleur morceau, en l’occurrence Tropical Island Suite curieusement absent de la setlist. On espère les revoir dans des conditions un peu meilleures, car ce groupe qui ne paie pas de mine possède beaucoup de talent.

Un coup d’œil derrière nous pour voir que la salle est maintenant bien remplie sans être sold out tout de même. C’est ce soir le premier concert de Wooden Shjips à Paris, j’avais pu voir il y a quelques mois leur leader Erik Johnson en concert avec Moon Duo, son autre groupe qu’il forme avec sa femme Sanae Yamada, pour ce qui reste pour moi le meilleur concert des six premiers mois de cette année 2011.

Ce soir il valait mieux se placer sur la droite comme nous l’avons fait avec Philippe, car c’est la que se trouve Erik Johnson avec à ses côtés un bassiste qui de bout en bout du concert va jouer de façon méthodique tenant sa basse un peu à la manière d’un Jack Casady. À l’autre extrémité de la scène, un petit orgue recouvert d’une sorte de nappe en papier alu et un musicien complètement comment dire …. Absent, mais suffisamment lucide pour que l’orgue diffuse sa mélopée hypnotique. Si vous venez voir Wooden Shjips pour assister à du spectacle sur scène, partez tout de suite !!! Par contre si vous voulez planer dans les sphères du cosmos, ce groupe est pour vous. Peu ou presque pas d’éclairage mis à part 4 spots rouges et des projections sur le mur de pierre derrière la scène. Le chef d’orchestre c’est bien sur Erik «Ripley» Johnson armé de sa guitare assez spéciale, de ses pédales d’effets et d’un ampli Fender, il va distiller pendant tout le concert un mur de son abrasif qui va littéralement consumer mes oreilles ! L’ossature d’un morceau type de Wooden Shjips est presque toujours la même, cela commence par la rythmique avec une ligne de basse bien ronde sur 3 ou 4 notes, le bassiste répétera ainsi la même gamme tout au long du morceau sans varier d’un iota, l’orgue apporte sa touche inquiétante et répétitive et puis la guitare de «Ripley» couvre le tout, la voix est complètement déformée avec beaucoup d’écho, en vérité on ne l’entend que pour le début et la fin du morceau, entretemps c’est la guitare qui s’envole dans des dissertions soniques et psychédéliques avec des sortes de boucles évolutives, des variations qui peuvent pour le néophyte sembler infime, mais qui pour moi représente une montée vers une espèce de Nirvana musical. Pas de chance pour moi, ce soir, j’ai la crève et de la fièvre ce qui ajouté à un mal de crâne persistant me gâche un peu la fête. 1 h 15 à ce régime, le public est presque tétanisé ou plutôt hypnotisé, car c’est bien de ça dont il s’agit, on voit d’ailleurs plusieurs têtes au premier rang se balancer convulsivement d’avant en arrière. Fin du set, un furtif remerciement et le groupe quitte la scène. Malgré les applaudissements du public, ils ne reviendront pas. Pas de setlist, de toute façon, j’avoue que même en possédant tous leurs albums j’ai du mal à mettre un nom sur chaque chanson.

Un petit tour au merchandising pour acheter quelques T-shirts, malheureusement on ne verra pas les membres de Fresh & Onlys avec qui nous aurions pourtant aimé parler quelques minutes. Une belle soirée tout de même qui me laissera quelques beaux souvenirs. »






photos de gilles b.



The Civil Wars est un duo folk américain qui s'est crée en 2009.




The Fresh & Onlys est un groupe de San Francisco, formé en 2009, emporté par Tim Cohen et Shayde Sartin, qui va plus loin qu'un simple revival prenant un peu de ci ici et de ça par là, parfois du rock des 50's, ou du garage ou de la pop immaculée des Byrds.



Wooden Shjips (prononcé shyips) est un groupe de rock indépendant américain, originaire de San Francisco et actif depuis 2006. Le style des Wooden Shjips est influencé par le rock psychédélique, alliant rhythmes répétitifs et guitares saturées. L'un des membres des Wooden Shjips, Erik Johnson, participe en parallèle à un groupe appelé Moon Duo, depuis 2009.





Album
2011 - Barton Hollow

EP
2009 - Poison & Wine

Live
2009 - Live at Eddie’s Attic
2011 - Live SXSW (iTunes)



 Album
2008 - The Fresh & Onlys
2009 - Grey-Eyed Girls
2010 - August In My Mind
2010 - Play It Strange
EP
2011 - Secret Walls

2007 - Wooden Shjips
2008 - Vol. 1 (compilation of hard-to-find singles)
2009 - Dos
2010 - Vol. 2 (compilation of hard-to-find singles)
2011 - West




THE CIVIL WARS
Joy Williams : Vocal, Piano
John Paul White : Vocal & Guitar


THE FRESH & ONLYS
Tim Cohen : Lead Vocal & Guitar (ex-Black Fiction)
Shayde Sartin : Bass
Wymond Miles : Guitar
Kyle Gibson : Drums


WOODEN SHJPS
Erik "Ripley" Johnson : Vocal & Guitar
Dusty Jermier : Bass
Nash Whalen : Organ
Omar Ahsanuddin : Drums


La Setlist du Concert
THE CIVIL WARS






Tip of My Tongue (Poison & Wine EP - 2009)
Forget Me Not (Barton Hollow - 2011)
From This Valley (iTunes) (New Song)
Barton Hollow (Barton Hollow - 2011)
Falling (Barton Hollow - 2011)
Sacred Heart (New French Song)
Billie Jean (Michael Jackson Cover)
Poison & Wine (Barton Hollow - 2011)

Encore

Dance Me To The End Of Love (L. Cohen Cover)








La durée du concert : 0h35
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La Setlist du Concert
THE FRESH & ONLYS


Summer Of Love (Play It Strange - 2010)
Grey-Eyed Girl (Grey-Eyed Girls - 2009)
What's His Shadow Still Doing Here (Grey-Eyed Girls - 2009
Secret Walls (Secret Walls EP - 2011)
August In My Mind (August In My Mind EP - 2010)
?
Wash Over Us (Secret Walls EP - 2010)
Arm’s Advise (The Fresh & Onlys - 2008)
Dreamin Is Easy (August In My Mind EP - 2010)
Waterfall (Play It Strange - 2010)

La durée du concert : 0h35
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La Setlist du Concert
WOODEN SHJPS

Non Disponible


La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER

 


























mardi 13 septembre 2011

THE DRUMS ~ Le Nouveau Casino. Paris.











Première Partie :

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« J’avais longtemps hésité à prendre ma place, car honnêtement j’avais déjà vu The Drums deux fois par le passé, la première pour un concert vraiment pas folichon à la Maroquinerie puis quelques mois plus tard à la Cigale pour une bonne prestation cette fois. Leur premier album est sympa, mais bon cela reste mineur dans les sorties discographiques de 2010. Alors j’ai tout de même craqué, histoire déjà de les voir dans une petite salle et aussi la curiosité de voir la direction prise par le groupe après une année 2010 où ils étaient sur tous les fronts. Mon ami Éric qui venait de les voir à Madrid m’avait prévenu «tu vas voir, cela a changé». À la lecture de son compte rendu, j’ai vite compris effectivement qu’il y avait du changement avec en point d’orgue une chose surprenante si tôt dans leur jeune carrière : ils ne joueraient plus Let's Go Surfing…. À vérifier ce soir.

Personne ou presque lorsque j’arrive aux abords de la salle, sur le coup des 18 h 30, surprenant pour un concert affichant sold out surtout lorsque l’on sait que le public devrait être féminin dans sa majeure partie. Ouverture des portes 19 h 30. Je file avec les potes au premier rang un peu sur la droite. On prend le temps de boire une bière et à vingt heures pile Veronica Falls entre sur scène.

VF, c’est tout d’abord un groupe mixte : deux filles et deux garçons, avec en tête, la charmante Roxanne Clifford qui outre la guitare fait aussi office de chanteuse. Elle est tout simplement délicieuse ce soir dans sa petite robe rose clair, se trouve plein centre, l’alter ego de Roxanne, James Hoare qui lui aussi est à la guitare et aux vocaux, pas de petite robe pour lui, mais une coupe de cheveux me rappelant celle d’un membre du groupe Inspiral Carpets. On complète le groupe avec Marion Herbain la discrète et fine bassiste et Patrick Doyle à la batterie. Très vite une de leurs influences me vient à l’esprit avec ces deux guitares qui déchargent leur venin à tout berzingue, en l’occurrence, je fais référence à Wedding Présent. Par rapport à leur concert de la Flèche d’Or je trouve le groupe bien plus en place et surtout bénéficiant d’un son digne de ce nom. On tombe vite sous le charme de leur musique pop rock aigrelette sans concession qui nous replonge fin des eighties. Cela va à cent à l’heure et j’aime ça. Après chaque morceau, Roxanne remercie le public avec un petit sourire en coin. Influences, disais je, on n’échappe pas non plus à celle des Pixies non sans oublier par exemple les Primitives et leur pop insouciante. Départ en fanfare donc avec Right Side, le groupe enchaine ensuite avec Stephen et son intro à la Pixies mais le groupe apporte en plus sa légèreté et ses voix aériennes. Veronica Falls c’est typiquement le genre de groupe que j’aime, certains de mes amis me feront remarquer qu’il y a des femmes et je leur répondrais ; oui c’est vrai ; car elles apportent à mon avis une touche de fraicheur, de charme et aussi de simplicité que j’apprécie beaucoup. Et puis j’aime les voix féminines ! C’est ensuite le superbe Beachy Head aux parfums garage et un peu gothique, j’adore tout simplement. Je parlais du côté insouciant que l’on ressent en les écoutant, cela me fait penser aussi aux Vaselines par moment. Pour l’instant, le groupe n’a sorti qu’un EP de 5 démos que l’on trouve uniquement à leur concert ce qui veut dire que ce soir de nombreux morceaux  feront partie de leur album qui sortira en octobre. Et franchement, je m’en délecte d’avance. La guitare parait bien grosse entre les mains de Roxanne, mais elle en fait bel usage à l’instar de James Hoare qui pendant une grande partie du set sera de profil face à elle comme pour accentuer cet effet de dualité que l’on retrouve pendant tout le concert. Leur set est tout simplement une belle réussite qui n’aura malheureusement duré que 30 minutes, mais il est fort à parier que le groupe a trouvé ce soir de nouveaux fans.

Il est 20 h 30, c’est clair que ce soir on ne fera pas de vieux os au Nouveau Casino à moins que The Drums ne décide de faire un concert marathon !!!

Mais en vérité il est tout juste 21 h lorsque les lumières s’éteignent et que les membres du groupe arrivent un par un sur scène. J’avoue que je suis un peu largué, car pas mal de choses ont changé en quelques mois, exit le guitariste un peu fou qui évoluait sur la gauche et qui comblait les faiblesses musicales du groupe par sa présence scénique. On trouve maintenant sur la gauche de la scène un nouveau guitariste Myles Matheny ex Violens qui parfois prend la basse et un peu en retrait un clavier. C’est enfin Jonathan Pierce qui fait son apparition sous les applaudissements du public. Il affiche toujours une apparence assez ambigüe, mais surtout ce soir il semble, comment pourrait-on dire ? Il semble étrangement détendu et un peu à l’ouest. Alcool ? Ou alors autre chose ??? Peu importe le garçon, semble en forme. Je me rends tout de suite à l’évidence, le groupe a fortement évolué que ce soit au niveau musical bien sur, mais aussi techniquement parlant. Car avouons le c’était un des points faibles du groupe ce manque de rigueur musicale beaucoup trop importante même si au final ce que l’on attendait d’eux, c’était du fun. Et puis force est de constater que le son est très bon même si du premier rang la voix est un peu lointaine ce qui par moment et surtout au début me semble-t-il n’est pas plus mal, car Jonathan Pierce n’a pas toujours un chant dirons nous…parfait. Ce début de concert donc me surprend par son sérieux d’une part et par la qualité des compositions interprétées et cela à partir du second morceau (My Best Friend) dans une version largement supérieure à celle du studio. Inévitablement on pense aux Smiths pour les guitares et à Morrissey concernant l’attitude scénique de Jonathan qui ce soir ne sera pas avare de compliments envers Paris, sincère ou pas c’est toujours difficile de se prononcer. Ce qui est curieux c’est que même les morceaux du premier album sont pratiquement méconnaissables, moins minimalistes, plus soniques et surtout beaucoup plus crédibles en live. Second extrait du nouvel album PORTAMENTO avec If He Likes It Let Them Do It où la guitare prend le dessus avec un son me rappelant un peu The Mission.  C’est assez rare au Nouveau Casino, mais ce soir la scène dans toute sa largeur est occupée par le matériel du groupe avec en arrière-plan un grand logo The Drums. Et puis de chaque côté de la batterie, deux panneaux lumineux avec pour l’un PORTA et sur l’autre MENTO, bon j’ai cherché pendant un bon bout de temps ce que cela voulait dire. Portemanteau ?? Ce n’est  qu’au merchandising plus tard que j’ai enfin compris…

Le meilleur moment du concert, c’est peut-être avec Money, un nouveau morceau, que je l’ai vécu ce soir. La ligne de basse est omniprésente et hypnotique, tout gravite autour d’elle et on revient sans cesse sur ce rythme rapide et primaire, excellent tout simplement. Peu à peu on s’éloigne de la touche Smiths pour revenir dans leur jardin traditionnel c'est-à-dire un côté dance plus perceptible, nouveaux et anciens morceaux se complètent admirablement. Avec Days on retrouve la ligne de basse dont je parlais pour Money, est-ce un des apanages du nouvel album ? Et toujours aussi ce côté un peu Vampire Week End que l’on retrouve aussi assez souvent. Book Of Revelation voila un morceau qui m’a surpris, j’ai cru entendre les Strokes que ce soit dans les guitares ou pour la voix un peu nasillarde à la manière d’un Julian Casablanca, pas désagréable. Avec Down By The Water c’est encore une autre facette des Drums, un retour vers les fifties avec une guitare ou la réverb est reine puis pour finir How It Ended (cela tombe bien c’est le dernier morceau) du The Drums traditionnel avec toutefois un final sonique assez impressionnant.

C’est bien cela ce côté puissant et sans concession qui donne aux Drums une nouvelle dimension, le traitement infligé à chacune de leur chanson est impressionnant en live et puis il y a les musiciens, je ne me rappelle pas avoir vu le guitariste en face de moi aussi efficace lors de leurs précédentes tournées. Je m’en doutais un peu vu ce qu’Éric m’avait dit, ils ne vont pas jouer Let’s Go Surfing. Difficile de comprendre pourquoi même si l’on se doute qu’ils l’ont joué et rejoué. Mais pour un groupe ayant si peu d’années d’existence mettre déjà au rencard leur morceau phare cela parait bizarre. En tout cas le public parisien ne leur en veut pas du tout, on n’entendra d’ailleurs pas de plaintes dans le public. Le concert se terminera avec deux anciens morceaux dans une ambiance festive et la promesse de revenir en novembre à Paris (les places sont d’ailleurs déjà en vente).

Que dire sinon que j’ai plutôt été agréablement surpris par la nouvelle orientation du groupe en live, bien sûr on regrette un petit peu les facéties d’Adam Kessler l’ancien guitariste qui apportait une touche plus colorée à l’ensemble. L’avenir dira si le groupe a gagné son pari et surtout a réussi à garder son public voire l’accroitre ou au contraire échouer dans leur nouvelle tentative de séduction. J’arrive avec un peu de mal à avoir une des rares set lists puis je file à la mezzanine pour aller jeter un coup d’œil sur le merchandising. Avec un ami on entame une courte, mais sympa discussion avec le batteur de Veronica Falls manifestement content de l’accueil que Paris a réservé au groupe. Il nous confie qu’ils devraient être de retour au mois de novembre cette fois au Point FMR, prions pour que je n’aie pas encore pris de places pour une autre soirée !! J’achète un tee-shirt du groupe et je me laisse ensuite tenter par le dernier cd des Drums. Il est à peine 22 h 20 lorsque je quitte le Nouveau Casino, pour vous je ne sais pas, mais parfois, moi, je me dis que la vie est belle !!! »





photos de


Veronica Falls est un groupe de pop rock anglais dont les membres sont issus des deux groupes Sexy Kids et Royal We. Leur musique pop prend des accents sixties et s’influence du shoegaze de la fin des années 80. Leur pop, un peu vaporeuse et alimentée de sonorités gothiques, se situe dans la même lignée que celle de The Pains of Being Pure at Heart…



The Drums est un groupe américain de Brooklyn, NY, crée en 2008 et composé de membres provenant du groupe éphemère Elkland (précédemment Goat Explosion).



Albums
2010 - The Drums
2011 - Portamento

EP
2009 – Summertime!




VERONICA FALLS
Roxanne Clifford - Vocal & Guitar
James Hoare - Guitar
Marion Herbain - Bass
Patrick Doyle - Drums

THE DRUMS
Jonathan Pierce - Vocals/keyboards
Jacob Graham - Guitar/bass guitar/keyboards
Connor Hanwick - Keyboards

Myles Matheny (ex-Violens) - Guitar
Chris Stein - Drums


La Setlist du Concert
THE DRUMS

What You Were (Portamento - 2011)
Best Friend (Single - The Drums - 2010)
Me And The Moon (Single - The Drums - 2010)
If He Likes It Let Him Do It (Portamento - 2011)
Book Of Stories (The Drums - 2010)
Money (Single - Portamento - 2011)
I Need Fun In My Life (The Drums - 2010)
I Need A Doctor (Portamento - 2011)
Forever And Ever Amen (Single - The Drums - 2010)
Days (Portamento - 2011)
Book Of Revelation (Portamento - 2011)
Down By The Water (The Drums - 2010)
How It Ended (Portamento - 2011)

Encore

It Will All End In Tears (The Drums - 2010)
The Future (The Drums - 2010)


La durée du concert : 1h07

AFFICHE / PROMO / FLYER



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