Blogger Template by Blogcrowds

mercredi 17 septembre 2014

SUKEKIYO (スケキヨ ?) ~ Le Divan du Monde. Paris.





   (スケキヨ ?)


 LIVE IN EUROPE "IMMORTALIS" TOUR 2014

Support Act : ---


Ce qu’en a pensé Émilie :  

 « Sur les conseils avisés de Vincent, car nous n’étions pas au courant de l’existence de ce side-project de Kyo de Dir en Grey, Guillaume et moi allons voir Sukekiyo au Divan du Monde en ce soir de septembre. La chaleur est étouffante, même dehors dans la queue. Je ne me sens pas très bien, la fatigue du concert des Wytches la veille (enfin, surtout des aléas dans le métro pour y aller) se faisant de surcroît sentir. Pour couronner le tout, du fait de ma taille, je n’ai pas pu voir grand-chose malgré la petitesse de la salle (trop de gens grands devant moi). Lorsque nous sommes arrivés à 18h30 (heure supposée d’ouverture des portes : 19h), il y avait une queue déjà bien impressionnante, ce qui nous a empêchés d’atteindre les premiers rangs, et il était impossible de monter au balcon pour le commun des mortels, tout au moins au moment de notre arrivée. Comme en plus je ne connais guère l’unique album du quintette, Immortalis, les conditions n’étaient guère idéales pour moi.


Pas de première partie, les musiciens de Sukekiyo montent tour à tour sur scène à 20 heures pile, Kyo remportant sans problème (et sans surprise) le record à l’applaudimètre malgré la (relative) notoriété des autres musiciens (ex membres de Kannivalism, 9GOATS BLACK OUT, et surtout Rentrer en Soi). Le charismatique frontman apparaît coiffé d’un chapeau style dandy, qu’il abandonnera par la suite pour laisser voir la teinture blonde de ses cheveux courts. Le groupe attaque sur Aftermath, qui tient presque de la chanson traditionnelle avec ses instruments hors du commun, même si le groupe s’en tiendra quand même majoritairement sur le reste du concert à la plus classique formule guitare / basse / batterie / clavier. Je ne verrais d’ailleurs rien de l’action concernant ces deux derniers, puisque nous sommes relativement à gauche. Même pour voir Kyo, j’ai eu pas mal de difficultés. Le public pourtant, restera étonnamment assez calme, ne démarrant un léger pogo que sur un seul morceau sur l’ensemble du concert. Pourtant, certains titres étaient quand même assez violents. Kyo est fidèle à lui-même (crachat d’eau la tête en arrière, simulation d’étranglement avec son fil de micro…) mais il faut reconnaître sous les artifices une voix d’une qualité indéniable (même si à titre personnel, je me dispenserai bien de ses montées dans les aigus) et qui ne faiblira pas pendant l’heure et demie de show. La variété de son registre, du murmure aux hurlements en passant par tout ce qu’il est possible de faire entre deux, peut dérouter voire lasser, mais dans l’ensemble, sa prestation était irréprochable. Le volume était un peu trop élevé à mon goût, particulièrement sur les morceaux calmes, et la batterie parfois un peu trop en avant, mais dans l’ensemble, le son était bon, les instruments se distinguaient parfaitement, et comme cela devient rare à l’heure actuelle, je tiens à le souligner. En revanche, côté communication, on frôle le zéro pointé : Kyo se contentera d’un « bonne nuit » en japonais que je n’ai pour ma part même pas compris, inculte que je suis, à la toute fin du concert. Même si c’est quelque chose qui ne me pose pas particulièrement problème, et qu’on peut comprendre que le groupe n’a probablement que des notions très limitées de français ou d’anglais, quelques « merci » ou « thank you » auraient été appréciés, au moins à la fin.
 

On aurait tendance, de par son charisme et sa place de leader, à centrer le concert sur la prestation de Kyo, mais n’oublions pas les quatre musiciens accomplis qui l’accompagnent. Si malheureusement, je peux à peine les voir, je peux en revanche profiter d’une dextérité indéniable, notamment à la guitare. Et les compositions, plus travaillées et moins bourrines que celles de Dir en Grey, sont dans l’ensemble, plutôt à mon goût.

Il n’y aura pas de rappel proprement dit, seulement un intermède instrumental (par ailleurs de toute beauté) avant le morceau final. Mais l’album ayant été joué dans son intégralité et le concert ayant atteint 1h30, pas de reproche à faire de ce côté. Pour ma part, et malgré des conditions difficiles (mais quelle chaleur, même une fois sortis de la salle et alors que la nuit était déjà tombée, il faisait presque aussi chaud), j’ai davantage apprécié cette prestation que celle de Dir en Grey au même endroit il y a trois ans (trop de « fuck, fuck, fuck », des morceaux dénaturés). Même si la barrière du langage reste un frein pour moi, j’apprécierais volontiers de revoir Sukekiyo dans de meilleures conditions à l’avenir, avec si possible davantage de morceaux dans la veine d’Aftermath ou encore d’In All Weathers. »

 


photos de Sarah Tsang

Sukekiyo (スケキヨ ?) (stylisé en sukekiyo) est un supergroupe de rock japonais formé en 2013 et composé de Kyo (chanteur de Dir En Grey), Yuchi (bassiste de Kannivalism), utA (ex-guitariste de 9GOATS BLACK OUT) ainsi que de Takumi et Mika (respectivement ex-guitariste et ex-batteur de Rentrer en Soi).



Immortalis - 2014



SUKEKIYO (スケキヨ ?)

京 (Kyo): Voice (Dir en grey)
匠 (Takumi): Guitar, Piano (Rentrer en Soi)
Uta: guitare (9Goats Black Out)
裕地 (Yuchi): Bass (Kannivalism, Wing Works])
未架 (Mika): Drums (Rentrer en Soi, Forbidden Days Rhapsody]

THE SETLIST
SUKEKIYO (スケキヨ ?)


Intro Destrudo (IMMORTALIS - 2014)
Aftermath (IMMORTALIS - 2014)
Elisabeth addict (IMMORTALIS - 2014)
Latour (IMMORTALIS - 2014)
Nine melted fiction (IMMORTALIS - 2014)
The Daemon's cutlery (IMMORTALIS - 2014)
(Unknown)(New Song)
 Intermission
Scars like velvet (IMMORTALIS - 2014)
Zephyr (IMMORTALIS - 2014)
Hidden one (IMMORTALIS - 2014)
Hemimetabolism (IMMORTALIS - 2014)
Uyuu no sora (IMMORTALIS - 2014)
Vandal (IMMORTALIS - 2014)
Madaraningen (IMMORTALIS - 2014)
304 goushitsu, shita to yoru (Kyo's Poem Book #1 - 2001)
Kugui (IMMORTALIS - 2014)
Mama (IMMORTALIS - 2014)
Intermission + Instrumental

  Encore

In all weathers (IMMORTALIS - 2014)


 Time Set : 1h30


AFFICHE / PROMO / FLYER
  





mardi 16 septembre 2014

THE WYTCHES ~ Studio 104. La Plaine Saint Denis.






 
 ANNABEL DREAM READER TOUR 2014

Support Act : ---

STUDIO 104.
 

Ce qu’en a pensé Émilie :  


« Quatrième visite aux studios de Canal + pour moi en ce soir de septembre, deux ans presque jour pour jour après l’enregistrement de l’Album de la Semaine de The Jim Jones Revue. La ligne 12 du métro permet maintenant d’arriver pile aux pieds du fameux studio 104, c’est super pratique… sauf s’il y a une grosse merde précisément sur la ligne 12 ! J’ai heureusement pu faire un détour pour l’emprunter le moins possible, mais malgré mon départ en avance, comme j’ai mis près d’1h30 de trajet au lieu des 45 minutes prévues, j’ai un quart d’heure de retard sur l’heure de rendez-vous. Heureusement, le staff (comme toujours adorable) de la chaîne commence seulement à pointer la liste des gens présents. Le fait que ce n’était de toute façon pas complet m’a bien aidée à garder mon calme dans le métro.

Mais qui donc vais-je voir ce soir ? Un jeune trio anglais du nom de The Wytches, produit par Bill Ryder-Jones, qui vient tout juste de sortir son premier album, bien qu’étant quand même en activité depuis 2011. J’avais bien accroché au single Gravedweller il y a quelques mois, du coup je les surveillais du coin de l’œil (ou en l’occurrence, du coin de l’oreille dirons-nous plutôt). L’annonce de ce passage télé m’aura décidée à acheter l’album, puisque j’étais plus que convaincue par tout ce que j’avais entendu. J’adore ce petit côté Nirvana avec ce chant torturé à souhait et cette musique qui paraît brouillonne au premier abord mais s’avère parfaitement maîtrisée, ce qui impressionne vu le jeune âge de la formation.

Lorsque Rémi, l’animateur de Canal +, nous demande après le visionnage des Guignols s’il y a des fans du groupe, je n’ose même pas lever la main, ne connaissant même pas encore l’album sur le bout des doigts. Une seule personne se déclarera fan, mais nous serons plusieurs à lever la main lorsque la question sera reformulée en « qui les aime bien ? ». Je fais plus que les aimer, mais ne les ayant jamais vus en concert, il était quand même pour moi difficile de me déclarer « fan ». C’est à présent chose faite après ce court mais intense live de huit titres.

Après la traditionnelle séance d’applaudissements « à vide », le chanteur/guitariste Kristian Bell, le bassiste Daniel Rumsey et le batteur Gianni Honey prennent place à leurs instruments respectifs. Le staff nous a proposé des protections auditives, car selon eux ces petits jeunes jouent « très, très fort ». J’avais de toute façon apporté les miennes, mais j’ai pu m’en dispenser : c’était en fait moins fort qu’à JJR de mon point de vue, il est vrai qu’il y avait moins d’instruments sur scène. On commence avec Burn Out The Bruise, qui sera avec Gravedweller la seule que je reconnaîtrai de manière certaine. Kristian chante le visage presque entièrement recouvert par sa tignasse, mais sa puissance vocale impressionne d’emblée. Les lignes de basse sont particulièrement bien trouvées et mises en avant, le son étant, comme toujours ici, parfait. Bien sûr, huit titres, cela passe très vite, mais quel bonheur que ce mini-concert. La caméra me gêne un peu parfois au niveau de la vision, ainsi que les éclairages bien évidemment très présents, mais dans l’ensemble, je profite pleinement de mon premier rang plein centre. Le groupe communique peu, mais comme c’est un enregistrement pour la télé, cela peut se comprendre, et Kristian murmurera quand même quelques timides « thanks » entre les morceaux. Ce n’est qu’à partir du cinquième titre, Weights And Ties, que le groupe calmera (un peu) ses ardeurs sur ce qui peut être considéré, toutes proportions gardées, comme une ballade. Même si parfois il hurle comme un damné, le chant de Kristian peut volontiers s’avérer posé, et est parfaitement maîtrisé dans chaque registre. Les passages noise avec triturage des pédales d’effets sont également très appréciables.

Après s’être offert une petite excursion hors de l’album Annabel Dream Reader qu’il est venu promouvoir, sous la forme de la B-side The Holy Tightrope, le groupe achève sa prestation sur la dantesque Crying Clown. Kristian s’étant plaint, me semble-t-il, de problèmes techniques au niveau de sa guitare sur Robe For Juda, nous espérons un retour du groupe au moins pour rejouer ce morceau, mais le trio s’est apparemment ravisé. Dommage, on en aurait bien voulu davantage !

La conclusion de cette review sera très simple : j’ai pris ma place pour le Winter Camp Festival à la Flèche d’Or en décembre, qui les verra notamment partager l’affiche avec The Amazing Snakeheads (qui passeront d’ailleurs eux aussi par l’émission culte de Canal +), et je vous encourage fortement à faire de même. Un grand merci à Kristian, Dan et Gianni, et à toute l’équipe de l’Album de la Semaine, qui nous permet de vivre de grands moments comme celui-ci, bien trop rares à la télévision française. »

 


photos de 

The Wytches est un trio Anglais de surf/rock/punk/grunge/garage psychédélique formé à Peterborough en 2011.

(http://www.thewytches.com/)
(https://www.facebook.com/thewytches



Annabel Dream Reader  - 2014




THE WYTCHES

Kristian Bell (Lead vocals, guitar)
Dan Rumsey (bass, backing vocals)
Gianni Honey (drums)

THE SETLIST
THE WYTCHES


Burn Out The Bruise (Annabel Dream Reader  - 2014)
Digsaw (Annabel Dream Reader  - 2014)
Wire Frame Mattress (Annabel Dream Reader  - 2014)
Gravedweller (Annabel Dream Reader  - 2014)
Weights And Ties (Annabel Dream Reader  - 2014)
Robe For Juda (Annabel Dream Reader  - 2014)
The Holy Tightrope (B-side - 2014)
Crying Clown (Annabel Dream Reader  - 2014)



 Time Set : 0h25



AFFICHE / PROMO / FLYER