Blogger Template by Blogcrowds

vendredi 26 janvier 2007

LA GRANDE SOPHIE ~ Le Zenith. Paris.








Première partie : Medi And The Medicine Show




Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Avec ce troisième et dernier concert parisien (après l'Olympia et La Cigale l'année dernière), La Grande Sophie finissait sa tournée au Zénith de Paris. Ayant pris froid le jour précédent, c'est dans un état assez peu brillant que j'arrivai au Zénith ce vendredi 26 janvier, et l'attente dehors par un froid glacial n'arrangea rien. J'entrai dans la salle littéralement transi de froid aux alentour de 19H, me dirigeant vers la première rangée de sièges (j'avais envisagé à un moment de me mettre devant, mais c’était impossible dans mon état). Le Zénith n'affichait pas complet ce soir (peut être 4000 personnes), avec un public composé de nombreuses filles, mais aussi de parents ayant emmené leur jeune progéniture !

En première partie, Medi And The Medicine Show, je ne pourrai pas en dire grand chose, car je m'étais assoupi, abruti par l'Actifed pris le matin. Mais dans ma somnolence, j'ai été quand même réveillé par des notes familières, la reprise de I Can't Explain des Who, dans une version sympathique.

21H30, La Grande Sophie arrive sur scène vêtue d'une robe courte pleine de couleur (on aurait un peu dit PJ Harvey). Le show commence, le son est très bon, Sophie comme à son habitude est très à l'aise, et nous distille entre chaque morceau des petites blagues, des petits mots : cette fille est éminemment sympathique. Les 3 albums sont interprétés, avec bien sûr une grosse part du concert dédiée au à « La Suite... » (une dizaine de morceaux). J’ai été absolument conquis par l'interprétation de la chanson Sa Petite Volonté (qui se trouve sur l'album « Le Porte Bonheur »), avec Sophie seule à la guitare, puis rejointe par 2 cuivres : absolument magnifique, un pur moment de bonheur. A noter aussi l'interprétation d'un nouveau morceau (Dans Le Show Business) où Sophie affirme n'avoir pas d'amis dans ce milieu (ce qui n'est pas vraiment étonnant, vues sa fraîcheur et sa franchise), un morceau au gimmick facile à retenir, et qui a conquis le public.

Le premier invité est ensuite introduit par ces paroles : "Si je n'ai pas d'amis dans le Show Bizz, j'en ai dans le rock'n'roll". Et de présenter Didier Wampas, pour une interprétation de Rimini (je pense que c'est un morceau des Wampas) avec en final, quelques strophes de Chirac en Prison. A noter aussi pour les connaisseurs (que nous sommes) la reprise joliment interprétée de Echo Beach (de Martha & The Muffins), rebaptisée Egoïste (sur son dernier album). Cette fois ci, pas de version a capella de Brass In My Pocket des Pretenders, dont elle nous avait gratifiés à La Cigale, le Zénith ne se prêtant pas à ces moments intimistes. Par contre, une superbe version des Roses Rouges en rappel. Deuxième guest, Louis Bertignac débarque pour une version de Un Autre Monde bien électrique qui nous rappel que dans le genre, Téléphone n'as pas vraiment été remplacé. Autre morceau que j'ai particulièrement apprécié, Les Nouveaux Héros, qui n'est pas sans faire penser à Noir Désir. Bref, plus la soirée avançait, plus j’émergeais de mon état comateux, et plus j'appréciais le concert. En final, J'aime Le Rock and Roll fut ponctué d'un stage diving impressionnant (surtout pour une dame en robe courte !) qui la propulsa allongée la tête en bas de la scène jusqu'aux gradins du Zénith. Elle disparut ensuite en haut de ces mêmes gradins, pour revenir avec une escouade de majorettes ( !) et retraverser le Zénith. Ainsi se conclut ce concert – ainsi que la tournée de LGS -, après 2H15 de show (ce qui est devenu très rare à notre époque).

Bien sûr, Sophie et sa musique sont plus adaptées à des salles de plus petite taille (le concert de la Cigale étant l'exemple parfait), mais je dois reconnaitre que cette Sophie,... elle a tout d'une grande ! »









La Grande Sophie, de son vrai nom Sophie Huriaux, est une chanteuse compositrice française, qui a démarré au milieu des années 1990 dans le milieu alternatif parisien. Celle qui a commencé à chanter dans les bars Parisiens est aujourd'hui une des filles du rock Français les plus à l'aise en live.

(http://lagrandesophie.artistes.universalmusic.fr/officiel/)
(http://www.myspace.com/lagrandesophie)
(http://www.facebook.com/pages/La-Grande-Sophie/55790606645?sk=wall)






 
 1997 - La Grande Sophie s'agrandit
2001 - Le Porte-bonheur
2003 - Et si c’était moi
2005 - La Suite...
2006 - La suite… nouvelle édition (Iinclut deux nouveaux morceaux, des maquettes et un dvd portrait)






 La composition du groupe sur scène :

 Sophie Huriaux : Chant & guitare
 Dominique Escoffier : Basse
Pascal Rodde : Guitare
Gabriel Cazes : Clavier et Percus
David Granier : Batterie


La Setlist du Concert
LA GRANDE SOPHIE



La durée du concert : 2h15

AFFICHE / PROMO / FLYER





mercredi 24 janvier 2007

ALAMO RACE TRACK ~ La Maroquinerie. Paris.










Première partie : Adam Kesher



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Je n'avais pas été entièrement convaincu par le premier album de ce quatuor hollandais (d'Amsterdam), mais je dois dire que leur second LP, « Black Cat John Brown » m'avait vraiment séduit de par l'originalité des compositions et la variété des styles (XTC - Radiohead ???) : disons de la pop, avec des ritournelles envoutantes mêlées de sons originaux (voir le morceau Black Cat John Brown). Par un froid de canard, me revoilà à la Maroquinerie (la voiture y va toute seule maintenant). Comme d'habitude, arrivé vers 19h, je suis pratiquement le premier. Ouverture des portes vers 20h, le public est encore venu nombreux ce soir (la salle est pratiquement pleine), et contrairement à d'autres soirées où l'on voit bien que le public est composé pour une partie de gens qui viennent pour voir LA HYPE du moment, ce soir, c'est un public connaisseur qui est venu.

En première partie, le groupe français Adam Kesher... Pour résumer le set, c'est un croisement entre Bloc Party, Radio 4 et Infadels mais malheureusement, comme c'est souvent le cas, en beaucoup moins bien, faute de compositions originales qui tiennent la route. Le contact avec le public est (je n'ose pas dire méprisant) froid et distant. Le chanteur (assez original dans le genre « yeux révulsés qui regardent le plafond mais surtout pas le public ») me fait penser à Robert Smith de par certaines de ses intonations. Un set court de 30 mn, avec un accueil tiède et poli du public. Pas d'originalité, trop de styles copiés, bref, c'est pas gagné pour eux !

21H30, Alamo Race Track fait son entrée sur scène (pour mémoire, c'est un quatuor composé de 2 guitares, basse et batterie, et emmené par Ralph Mulder, le compositeur chanteur guitariste du groupe (excellent songwriter donc) qui m'a tout de suite fait penser en le voyant à un John McEnroe (mais version sympa et décontracté). D'emblée, le groupe dégage une impression de bonhommie, Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image.distillant par ci par là quelques phrases avec le public histoire de nouer le contact. La première chose qui me surprend dès l'attaque du concert, c'est que les versions live proposées sont assez différentes des versions studio : je dois dire que cela me plait assez, les chansons prenant ainsi une autre dimension (plus « guitares », peut être moins « clean », mais tout aussi chaleureuses....)

Le sens de la belle mélodie est évident et l'émotion est présente à chaque morceau. La presque intégralité du second album est interprété en passant par le fabuleux Black Cat John Brown (qui déclencha une telle ovation du public que Ralph Mulder, le sourire en coin, presque gêné, nous conseilla d'aller au bar, leur meilleur morceau venant d'être interprété) continuant par le superbe Kiss Me Bar. Les 50 minutes de cette première partie de concert furent intemporelles, tellement le plaisir était présent à chaque instant. Le 1er rappel fut composé de 2 morceaux du premier album, et devant l'insistance du public, Ralph et sa bande revinrent pour un second rappel nous jouer un morceau "no rehearsal"... Et d'entamer ensuite une sorte de boogie jam session improvisée absolument géniale, pour finalement sortir de scène après 72mn de concert sous les acclamations du public.

Je les avais découverts sur disque, sur scène leur musique prend une autre dimension, plus brute sûrement, moins élaborée, mais pourvue d’une chaleur que l'on ressent à chaque morceau. De plus, ces gens-là sont vraiment sympathiques, pas grosse tête du tout. Je vous conseille fortement d’écouter – et d’acheter - leur second album, « Black Cat John Brown », plein de pépites pop. »






Alamo Race Track est un quatuor hollandais évoluant sur le même terrain pop moderne que les Strokes ou Radiohead.

(http://www.excelsior-recordings.com/alamoracetrack/bcjb/)
(http://www.facebook.com/alamoracetrack)
(http://www.myspace.com/alamoracetrack)


Birds At Home - 2003
Black Cat John Brown - 2006






Ralph Mulder - Vocals & Guitar
David Corel - Bass
Len Lucieer - Guitar
Guy Bours - Drums











La Setlist du Concert
ADAM KESHER


01: Modern Times
02: Chick
03: Earth & Sky
04: Give me a favor
05: 160
06: Para One
07: Where is my place
08: Irene
09: Philippe Katerine

La durée du concert : 0h30


  La Setlist du Concert
ALAMO RACE TRACK


Happy Accidents (Birds at Home - 2003)
What Are You...
Fire Fire Fire
Calm Down
Short Leave
The Killing
My Heart
The Model
David B.
We Like To Go On (Birds at Home - 2003)
Black Cat John Brown (Black Cat John Brown - 2006)
Kiss Me Bar (Black Cat John Brown - 2006)


Wild Bess (Birds at Home - 2003)

La durée du concert : 1h12

AFFICHE / PROMO / FLYER



Alamo Race Track - Kiss Me Bar - live