I’M FROM BARCELONA ~ La Cigale. Paris.

Première partie : ?? / The do

Ce qu’en a pensé Gilles :
 
« Après le choc des 2 concerts de la semaine dernière, rien de tel qu'un concert simple et festif pour se remettre de ses émotions. Et quoi de mieux que les Suédois de I'm From Barcelona pour relever ce challenge ? 2 mois après les avoir vus à La Maroquinerie, me voilà de retour à La Cigale, accompagné cette fois de Jean-Pierre, Monique et Solange (bravo les filles !!). Pas beaucoup de monde à l'ouverture des portes et nous allons tout de suite au balcon, 1er rang au centre, situation idéale pour pouvoir apprécier le spectacle ce soir... Si le concert n'affiche pas complet, la salle est confortablement remplie (90% environ).

En 1ère partie (en fait il y en a eu 2 mais je n'ai pas pu savoir le nom du premier groupe) nous avons eu The do, groupe emmené par une chanteuse Franco/Finlandaise. Un peu long et répétitif et surtout, la voix de la chanteuse peut irriter à la longue. Pas grand chose à en dire donc, excepté la touche vestimentaire de cette chanteuse (elle portait des mitaines mais pour les pieds !!!).

Bref ! Passons aux choses sérieuses, avec nos sympathiques I’m From Barcelona. La question que je me posais était de savoir combien ils allaient être sur scène cette fois : ils étaient 19 (soit 1 de plus qu'a La Maroquinerie), mais la 19ème personne avait pour activité principale de parcourir La Cigale pour jeter des confettis !! Le show débuta donc avec Threehouse et bien sûr, La Cigale est déjà en ébullition : des ballons flottent au dessus de la tête du public, Emanuel Lundgren à lui seul arrive à créer une vraie ambiance de la fête. Car, tout compte fait, si l'on y regarde de plus près, sur les 19 membres qui sont sur scène, beaucoup font partie des choeurs, et il n'y a pas tant de musiciens que cela : une guitare, une basse, un peu de synthés et, de temps en temps des cuivres, mais surtout ce sont les chants style chorale déjantée qui font le charme du groupe et qui nous poussent à taper dans nos mains comme des gamins. La joie et la fête sont le leitmotiv de ce groupe, plutôt de ce collectif, comme le faisait remarquer Jean Pierre pendant le concert. C'est vraiment la simplicité qui parle et cela marche !!

Evidemment, quand il ont attaqué We're From Barcelona, la Cigale était devenu un bateau ivre qui chavirait de bonheur, tout le monde sautant et hurlant de joie. Rarement on a pu voir une salle devenir d'un coup "folle". Nous avons une de fois de plus droit au KAZOU, instrument réhabilité par I'm From Barcelona, et prétexte à faire monter sur scène une personne du public (tiens ! encore une fois, ce fut une fille, seraient-elles plus courageuses que les mecs ?). Et effectivement, jouer du Kazou est à la portée de tout le monde... Bref la fiesta était au rendez vous, la quasi intégralité de l'album interprétée, le public aux anges (que j'ai trouvé plus déchainé que celui de la Maroquinerie 2 mois auparavant). Il faut le redire, Emanuel Lundgren EST le leader (j'aime pas bien le mot) charismatique et foldingue de cette bande de joyeux allumés, il anime toutes les parties du spectacle tantôt chantant, tantôt se baladant dans le public ou alors tressautant comme un ressort, comme une puce sous ecstasy.

Pas loin d'une heure de concert avant que le groupe ne s'éclipse de la scène sous un tonnerre d'acclamations. Mais le show n'est pas tout à fait terminé car arrive sur scène un nouveau groupe du nom de Adventure Kid et qui propose de l'electro Rock. Mais derrière se groupe se cache l’un des membres de I'm From Barcelona, qui, d'ailleurs, reste sur scène pour une folle after party, commençant par un sample de We're From Barcelona, qui remit le feu à la salle. Et cela encore pendant une demi-heure. Fin de concert originale donc, grande réussite et très agréable soirée. C'était bien le concert idéal pour se remettre du choc émotionnel de la semaine dernière. Pour ceux qui n'ont jamais vu ce groupe, je le leur conseille fortement d'aller à leur prochain passage parisien (si le groupe existe encore, ces mecs faisant vraiment de la musique en dehors du show biz, avec un amateurisme plaisant). »

I'm from Barcelona sont un groupe d'indie-pop de Jonkoping, en Suède, connu pour ses 29 membres et un mélange étonnant d'instruments tels que la clarinette, le saxophone, la flûte, la trompette, le banjo, l'accordéon, etc. Emanuel Lundgren écrit une multitude de textes aux sonorités pop et décide de réunir ses amis et les amis de ses amis pour interpréter ces chansons., son appartement devenant vite une « usine à musique » où les gens amènent banjos, accordéons et autres instruments. Le premier EP enregistré,Emanuel Lundgren rassemble ses 28 acolytes pour, selon lui, le premier et dernier live. Nous sommes alors en août 2005. Ce qu’il pensait être la fin, s’avère en fait être le début de l’aventure des I'm from Barcelona...

(http://www.myspace.com/imfrombarcelona)
 (http://www.imfrombarcelona.com/)
 (http://www.facebook.com/imfrombarcelona)

 Let Me Introduce My Friends
 (April 26, 2006)

Emanuel Lundgren: Lead vocals, guitar etc
Johan Aineland: Accordion, mandolin
Martin Alfredsson: Synthesizers, glockenspiel
Mathias Alrikssont: Vocals
Marcus Carlholt: Vocals, costumes
Philip Erixont: Percussion, vocals
Anna Fröderberg: Vocals
Olof Gardestrand: Drums
Tina Gardestrand: Vocals, piano
Tobias Granstrand: Guitar
Mattias Johansson: Saxophone
Fredrik Karp: Saxophone
Micke Larsson: Vocals
Daniel Lindlöf: Guitar, banjo
David Ljung: Trumpet
Rikard Ljung: Flute
Johan Mårtensson: Vocals
Cornelia Norgren: Vocals
Christofer Olofsson: Piano
Henrik Olofsson: Bass
David Ottosson: Saxophone
Erik Ottosson: Tuba
Jacob Sollenberg: Clarinet
Jonas Tjäder: Vocals
Julie Witwicki Carlsson: Vocals
Emma Öhnell: Vocals
Frida Öhnell: Vocals
Johan Viking: Vocals

La Setlist du Concert

I'M FROM BARCELONA

 

NON DISPONIBLE

La durée du concert : 0h55

AFFICHE / PROMO / FLYER

I'm From Barcelona - We're From Barcelona

DEFTONES ~ L'Olympia. Paris.

Première partie : Will Haven

Ce qu’en a pensé Vik :

« 7 ans après leur premier passage à l’Elysee Montmartre le 12 juin 2000 (suivi par des concerts au Zénith (15 mars 2001 – où ils faisaient l’ouverture et avant de devenir en l'espace de quelques mois la nouvelle sensation Métal), à Bercy (27 juin 2003), au Zénith encore (30 mai 2006), Deftones, groupe phare de la scène Néo-métal expérimental (avec KORN), faisaient partie des événements immanquables du mois de mars, car il donnaient un concert à l’Olympia, ma salle préférée, mythique et incroyablement prisée par les groupes métal !

Quelques jours après les concerts des extraordinaires Arcade Fire (les 19 & 20 mars), une sacrée foule amassée devant est déjà amassée devant la prestigieuse salle pour accueillir la puissance de feu des Deftones, le concert étant complet depuis des mois (on a quand même eu une petite inquiétude de dernière minute, étant donné que les Deftones ont repoussé leurs 3 précédentes dates en Angleterre à cause de problèmes de santé rencontrés par leur chanteur Chino Moreno.)

La première partie était assurée par Will Haven, groupe que je ne connaissais pas, avec un set de 40 minutes, peu applaudi, voire sifflé et hué. Le public n’est pas emballé plus que moi, et nombreux sont ceux qui attendent - sont venus uniquement pour - Deftones, quant à moi, j'ai cru tout au long qu'on en était toujours à la première chanson. Mon avis ? SANS GRAND INTERET !!!

21h15 : le chaos se déclenche lorsque la lumière s’éteint… enfin Deftones ! Stephen Carpenter rentre le premier en scène et démarre seul ce qui s’avérera être l’intro de Korea… « I taste you much better off teeth taste » … suivent Feiticeira, Digital Bath, Knife Party… morceaux anthologiques de leur album “White Poney”… il est inutile de préciser que l’ambiance est très chaude, et que ça bouge fort dans cette salle noyée dans un déluge de sons dominé par les hurlements de Chino Moreno. Le public est en extase, quasiment en transe, trépignant de voir et entendre un son groupe mythique (comme si le groupe n’était pas venu depuis des lustres !!!)... Toujours sans temps mort, on change de chapitre avec l’album « Around The Fur », notamment avec les classiques éternels que sont Be Quiet And Drive et My Own Summer, deux titres qui déclenchent l’hystérie dans le public.

L’impressionnant light show déployé, très efficace, oscillant entre intimisme (lumières feutrées et couleurs chaudes) et choc visuel (stroboscopes, etc.), les cris de Chino (... avec quand même un petit manque d’énergie, dûe à la maladie), le son qui est cette fois à la hauteur (autant que pour NiN), les partie de batterie incroyables de Abe, les riffs percutantes et solides de Stephen et la bass qui fait trembler les mur de Chi, tout concourt à un moment grandiose. Le son redevient plus normal lorsque le groupe puise dans son tout premier album « Adrenaline » avec les entraînants Root … (« And you won't find me and you won't know me – Psycho ») et Nosebleed … (« I will come, I will come, and I will come ») … qui viennent de nouveau réveiller le public. Minerva nous replonge dans le calme et la douceur avant que Stephen nous balance le riff de Bored … (« Get bored, I get bored, I get bored, A wish for a real one »), toujours acclamée.

Le groupe quitte la salle dans le noir, laissant derrière lui un tonnerre d’applaudissements. Le rappel fut l’occasion de réentendre Back to school (« … So why dont you run, so why dont you run So why dont you run back to school … »), un excellent morceau, le mythique Change, puis le plus vieux 7 words qui terminera ce concert de 1h40.

Ce qu’on retiendra de cette soirée ? Une set list impeccable bien qu’un peu courte (tout juste 4 titres du dernier album!), alternant les passages ultra percutants avec d'autres super calmes. Un bon concert donc, avec son bien gras, mais … avec un goût fade en grande partie du fait de la voix de Chino, pas encore tout à fait remis de ses cures de désintox’. Pourtant, visiblement, à la sortie du concert, certains spectateurs plus convaincus en garderont un grand souvenir ! »

Deftones est le nom d'un groupe de metal américain. La presse en parle toujours comme un groupe de néo metal, style dont ils furent les leaders avec KoЯn, mais ils s'en sont volontairement éloignés depuis pour jouer une musique plus indépendante, mélangeant métal moderne et new wave teintée d'électro.

(http://www.myspace.com/deftones)
(http://www.deftones.com/)
(http://www.facebook.com/deftones)
 

 Adrenaline (1995)

Around the Fur (1997)

White Pony (2000)

Deftones (2003)

Saturday Night Wrist (2006)

Compilations
4 octobre, 2005 - B-Sides & Rarities

 
 

Chino Moreno - vocals, guitar
Stephen Carpenter - guitar
Abe Cunningham - drums
Chi Cheng – bass
Frank Delgado - turntablist/keyboardist/sampler

La Setlist du Concert

DEFTONES

Korea (White Pony – 2000)
Feiticiera (White Pony – 2000)
Digital Bath (White Pony – 2000)
Knife Party (White Pony – 2000)
Be Quiet And Drive (Far Away) (Around The Fur – 1997)
My Own Summer (Shove It) (Around The Fur – 1997)
Lhabia (Around The Fur – 1997
Beware (Saturday Night Wrist – 2006)
Root (Adrenaline – 1995)
Nosebleed (Adrenaline – 1995)
Hole In The Earth (Saturday Night Wrist – 2006)
Xerces (Saturday Night Wrist – 2006)
Passenger (Around The Fur – 1997)
Around The Fur (Around The Fur – 1997)
Mein (Saturday Night Wrist – 2006)
Minerva (Deftones – 2003)
Bored (Adrenaline – 1995) 

Encore
 
Back To School (Mini Maggit Single - 2001)
Change (In The House Of Flies) (B-Sides & Rarities– 2005)
7 Words (Adrenaline – 1995)

La durée du concert : 1h40

AFFICHE / PROMO / FLYER

http://youtu.be/Q_DKzYUUDkU

http://youtu.be/AqvC7CfTuks

http://youtu.be/i0qoFqTbtJs 

http://youtu.be/e15jffGyjXs