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lundi 24 septembre 2007

Adam Green – La Maroquinerie. Paris.













Première partie : Constance Verluca

"Solo Acoustic Tour"


Ce qu’en a pensé Eric :

« C'est en arrivant à la Maroquinerie, tranquille Emile, 1 heure avant le début du concert, que je me suis rendu compte que, mine de rien, Adam Green était une (petite mais vraie) star : la file d'attente s'étirait déjà le long du bâtiment, dans la rue, canalisée par des barrières. Pour peu, on se serait cru devant l'Olympia pour un grand soir ! Le public, en écrasante majorité féminin (je dirais au moins 8 sur 10), archi-fan de l'ex-adolescent prodige new yorkais (on en aura la preuve plus tard), irradie d'ailleurs cette joie tranquille qui caractérise ceux qui vont bientôt vivre l'un de leurs rêves.

Lorsque la première partie débute, vers 20 h 40, la Maroquinerie est archi bondée, ce qui n'est pas non plus ordinaire. Première partie acoustique elle aussi, qui nous offrira une courte vingtaine de minutes de souffrances intenses : la blonde pétasse, qui chante d'une voix de femme-enfant irritante au plus haut point, s'appelle Constance Verluca, et je me souviens avoir lu bien des critiques positives sur elle. Ou je suis fou, ou il y a quelque chose de vraiment pourri dans le royaume de Norvège... pardon, de la critique rock : car ces vingt minutes sont d'une laideur terrible, tant les textes de la "belle" sont d'une bêtise et d'une irresponsabilité terrassantes. On admettra bien joyeusement qu'elle chante les charmes "du Chocolat, de l'Héroïne et de la Vodka" pour oublier une vie de merde (après tout, QOTSA ont fait une chanson sublime sur le même principe !), on grimacera beaucoup plus lorsqu'il s'agit de faire l'apologie du mépris ou du suicide en faisant des minauderies gracieuses. Bref, la maîtrise du seconde degré demande de l'intelligence et de la subtilité, deux qualités que Constance Veruca n'a pas. Tirons la chasse.

Lorsqu’Adam Green monte sur scène, vers 21 h 15, on constate plein de choses à la fois : qu'il a grossi, qu'il a toujours son look "Juif New-Yorkais" qui en fait un cousin direct des Strokes, qu'il va bien jouer tout seul avec une guitare acoustique (raaah !)... et très vite, qu'il a une voix aussi sublime (peut-être plus, en fait, grâce à la méchante crève qui le fait régulièrement tousser) que sur ses disques. 70 belles minutes plus tard, qui ont passé sans qu'on les remarque, on est toujours aussi impressionnés. Le public dans la salle a été lui aussi très bon, connaissant toutes les chansons ou presque, reprenant les textes en choeur (et attention, c'est des textes compliqués !), tapant à contre-temps dans ses mains, ce qui permettait à Adam de râler pour les faire arrêter ("I hate this clapping thing, please stop !", génial non ? Cela nous changeait des faux entertainers joviaux !). Bien sûr, comme Adam a une technique assez rudimentaire à la guitare (on ne peut pas être à la fois un immense compositeur, un superbe chanteur et un grand musicien !? Ou alors on s'appelle Neil Young ou Bob Dylan !), la subtilité mélodique disparaît en partie : dénudées de leur charme pop ou de leur tension rock par la force des choses, ces chansons deviennent de purs exercices de style littéraires - non anglophones, s'abstenir - qui tiennent d'abord par l'intense magie de la voix d'Adam, quelque part entre Lou Reed (période Berlin) et Leonard Cohen (période Death of a Ladies Man). Adam fait monter sur scène sa micro-fiancée pour chanter (mal) à ses côtés; Adam nous dit qu'il voulait reprendre "Marylou sous la Neige" de Gainsbourg, et puis non, finalement ; Adam termine son show en beauté en enchainant des "Jessica", "Girl with no legs" ou "Emily", qui ravissent profondément son auditoire suspendu à ses lèvres. Adam disparaît après 70 minutes, alors qu'une affichette à l'entrée nous avait fait miroiter 1 h 20 : trop affecté sans doute par la crève pour nous en donner plus, le citoyen Adam. Pourtant, nous serions bien restés là plus longtemps, dans l'obscurité complice de la Maroquinerie, pour ce qui a diablement ressemblé à une soirée entre amis.
PS : Une question subsidiaire : pourquoi est-ce que, à la différence de l'immonde Constance Verluca, Adam Greem peut chanter des horreurs comme "There's No Wrong Way to Fuck a Girl With No Legs", sans que cela soit révoltant ? »














Adam Green est un chanteur-compositeur américain qui a débuté sa carrière dans le groupe The Moldy Peaches avec Kimya Dawson. Adam poursuit actuellement une carrière solo commencée en 2002. Souvent comparé à Ben Folds, Leonard Cohen, Ben Kweller, et Jonathan Richman, le style de folk alternatif indépendant de Green a atteint un grand succès aux États-Unis et sa popularité grandit dans différents pays européens, en particulier en Allemagne.


(http://www.myspace.com/adamgreen1)




2002 : Garfield
2003 : Friends of Mine
2005 : Gemstones
2006 : Jacket Full Of Danger

 

Adam Green: Vocal





NON DISPONIBLE

 La durée du concert : 1h10


AFFICHE / PROMO / FLYER









jeudi 20 septembre 2007

THE RAVEONETTES / THE CRIBS – La Maroquinerie. Paris.













Première partie : Da Brasilians


 
Ce qu’en a pensé Eric :

« C’était ma première soirée “Inrocks Indie Rock Club” à la Maroquinerie: rien d’exceptionnel certes, mais un remarquable panorama, en trois groupes passionnants, de genres musicaux divers. Pas une seconde d’ennui donc au cours des trois heures de cette belle soirée, d’autant plus que le public était venu nombreux (concert sold out), et que notre petite bande était quasiment au complet.
 
On commence avec Da Brasilians, a priori un groupe “CQFD” des Inrocks, qui, à ma grande tristesse, n’avaient rien de Brésiliens, puisque s’auto-proclamant Normands, et ne jouant pas de la bossa nova, mais un sorte de folk rock harmonieux et léger. Dans les meilleurs moments, la voix de l’un des chanteurs (ils sont 3 au minimum à chanter ! Et plutôt bien...) évoque la beauté de Nick Drake, tandis que dans les plus anodins – mais quand même plaisants -, on se ballade sur les auto-routes ensoleillées de Californie, entre CSNY et America. Finalement assez surprenant, et, contre toute attente pour un groupe français s’inspirant de musiques assez “étrangères”, un set très agréable.
 
La grande majorité du public, maintenant bien dense, est venue pour The Raveonettes, nos deux Danois “sexy” (enfin, elle surtout, parce que lui, il est surtout d’un sexe assez indifférencié !) qui ont copié sans vergogne The Jesus and Mary Chain, et sont passés de peu à côté du succès voici 3 ou 4 ans. Elle est très classe, cheveux platine et robe noire moulante, il cultive le look noir et blanc de rigueur pour ce genre de musique, leurs Fender jouent fort avec un maximum de fuzz, de distorsion et d’écho (belle brochette de pédales d’effets !), mais tous deux sont finalement éclipsés par leur batteur au look “Fidel Castro vintage” étonnant, qui joue debout derrière une caisse claire et un tom basse, et prouvera de sa frappe métronomique que l’école Moe Tucker fait toujours son effet. Les lumières sont dispendieuses, le son juste comme il faut en deça du seuil de la douleur, et, si les voix mal mixées ont disparu derrière le mur électrique des guitares, cette musique produit régulièrement l’effet “physique” souhaité : fermez les yeux, vous sentez la transe s’approcher sous les vagues de décibels qui se déversent de l’ampli Fender DeLuxe. Ne manquent que des compositions plus inspirées (à mon avis la principale faiblesse de The Raveonettes), et aussi un peu plus d’originalité dans ce “garage noise rock”. Ceci dit, le plaisir a bien été là.
 
Changement donc dans le public, les trentenaires un peu branchés s’en vont, les kids – dont quelques Anglais excités – arrivent. The Cribs déboulent sur scène comme des fous furieux, et après le chaos sonore élégant de The Raveonettes, c’est un choc certain que ces hurlements de hooligans éméchés dès le premier morceau ! On dirait que le guitariste chanteur s’est bien allumé la tronche pour se mettre en condition pour une entrée en scène aussi tonitruante. Même si les voix sont encore difficilement audibles du premier rang où nous sommes installés, j’ai l’impression que le bassiste, de l’autre côté de la scène, “chante” quand même mieux, mais, une fois encore – ce sera donc la soirée des batteurs – tous les regards se fixent sur le batteur de The Cribs, littéralement forcené, qui massacre ses peaux avec une fureur parfois démente (on le verra à plusieurs reprises se mettre debout sur ses fûts pour pouvoir les frapper plus fort encore !). La musique de The Cribs essaie de concilier les riffs saccadés de The Rakes – sans l’intelligence froide de ces derniers – et les mélodies simples de Kaiser Chiefs – sans l’inspiration de leurs amis : le résultat serait sans doute assez moyen si le tout n’était pas porté par une énergie exceptionnelle. The Cribs sont donc un groupe de scène, et Vincent et Gilles B. concorderont pour dire que ce set n’avait pas grand chose à voir avec les disques de nos compères de Wakefield. Inutile de dire que le public – les Anglais surtout – se déchaînera d’une belle manière, rendant la position de Gilles B. au centre de la scène assez douloureuse et difficile. On échappera d’ailleurs de très peu à l’échauffourée entre Gilles P. et un doux abruti qui croyait qu’il pourrait impunément lui donner des coups de coude dans le dos : bref, on était bien dans un concert de Rock ! Finalement, le moins bien, dans The Cribs, ce sont les tentatives de faire de la pop de stade (de foot) avec des “La la la” beuglés, alors que, quand ils se concentrent sur leurs guitares, ils atteignent une violence radicale des plus jouissives : preuve en fut faite sur l’avant dernier morceau, où la guitare et les roulements hystériques de la batterie finirent par nous hâcher menu, puis sur le final avec sacrifice rituel des instruments (.. mais pas jusqu’à la destruction qui se serait, à mon avis, imposée !). Tout cela faisait vraiment un bien fou, et inaugurait bien pour moi de cette nouvelle saison de concerts.
 
Nous sommes repartis dans la nuit fraîche avec la satisfaction du devoir accompli (un de plus sur la liste, de nouvelles anecdotes à se raconter dans les files d’attente) et de belles perspectives pour la fin d’année, bien chargée en plaisirs musicaux. »








THE RAVEONETTES ~ THE CRIBS ~~ La Maroquinerie. Paris.












Première partie : Da Brasilians



 
Ce qu’en a pensé Gilles :

« Me voici de retour à la Maroquinerie, pour la 20ème édition des Inrocks Indie Club, qui nous propose ce soir un programme assez alléchant : le retour du groupe Danois The Raveonettes - après 4 ans d'absence - et la venue de The Cribs, groupe anglais dont le 3ème et dernier album a été produit par Alex Kopranos (Franz Ferdinand). Et pour que la fête soit complète, notre petite bande s'agrandissait ce soir avec la venue de Patricia, une amie d'Eric.
 
A l'entrée de la Maroquinerie, je croise le regard de Sharin Foo, la belle guitariste/chanteuse des Raveonettes, pas de doute elle est vraiment superbe (...à mon goût quoi) !! C'est donc à 6 que nous investissons le 1er rang de la Maro (Patricia, Eric, Gilles P, Jean Pierre, Vincent et moi), toujours décalés côté gauche. La Maro avait fait le plein encore une fois ce soir, avec un public assez mélangé, une partie comme nous étant venue pour The Raveonettes ; quand aux plus jeunes, c'est pour The Cribs qu’ils sont là (d'ailleurs j'avais à coté de moi une réplique de la guitariste que je surnommais en rigolant "Une Sharinette", mais qui, curieusement, venait pour The Cribs).

L’une des caractéristiques des soirées Inrock Indie Club est de promouvoir un groupe français. Ce soir, c'était au tour de Da Brasilians, quintet proposant une musique carrément orientée vers la Californie, faite de douceur et de soleil. J'ai assez vite pensé aux High Llamas (période Santa Barbara). De belles mélodies, un folk rock de bonne facture ma foi : j'ai bien aimé... surtout du fait que cela ne sonnait pas français. Court set d'une demi heure, gentil succès auprès du public, à suivre.
 
Mon attention se focalise maintenant sur l'emplacement des amplis. Où se trouvera Sharin ? Droite ou gauche ? En 2004, elle était à droite, 2 années plus tard, elle se trouvait sur la gauche. Ce soir, ce sera hélas côté droit, mais la scène étant assez étroite, il n'y aura pas trop de problèmes pour contempler la belle danoise. 2 amplis Fender de chaque coté, avec « Rave » inscrit sur celui de Sune Rose Wagner, et « On » sur celui de Sharin Foo. Attention aux oreilles, car les amplis sont en plein dans mon axe. Un batterie minimaliste complète le tout. Arrivé de The Raveonettes sur scène, Sune Rose est vraiment longiligne, une sorte de clone des frères Reid ; Sharin, elle, est évidemment splendide ; quand au batteur (qui jouera debout tout au long du concert) c'est un clone de Fidel Castro année 60. Eclairage blanc et assez éblouissant (dur pour les photos). « Attack Of The Ghost Riders » pour démarrer le set, morceau superbe, mais le problème à la Maro est que, quand vous êtes devant, les voix sont parfois inaudibles (surtout quand cela joue fort). Je regrette tout de même l'absence de basse qui est compensée par une boite à rythme, mais cela manque quand même d'ampleur. Malgré cela, j'adore !
 
Enchainement avec « My Tornado » toujours issu du fabuleux mini-lp, Whip It On (indispensable dans une cédéthèque pour les amateurs de Jesus and Mary Chain) : cela sera hélas le dernier morceau du mini-lp qui sera interprété. C'est maintenant un nouveau morceau qui est joué, « Hallucinations », que je n'ai pas trouvé extraordinaire, je suis inquiet : que donnera le nouvel album si tout est du même style ? « Love In A Trashcan » relance l'intérêt du public, il semble que ce soit le morceau le plus connu, et le fait est que la version live est excellente. Après un autre nouveau morceau, « Blush » (pas mal du tout, celui là), on repart vers contrées plus connues avec deux morceaux de Chain Gang Of Love, « That Great Love Song » et « Let's Rave On », les 2 meilleurs morceaux de l'album d'ailleurs. Retour vers des nouveaux morceaux que j'ai bien appréciés, et surtout, une très belle reprise d'un morceau de Stereolab, « French Disko », excellent ! Voila, 50 minutes de concert sans rappel, dommage ! Un bon show, on souhaite les revoir en tête d'affiche pour une fois, et si possible en formation complète avec bassiste. Quoiqu'il arrive, je suivrais toujours attentivement ce groupe, j'ai un faible pour eux (pour elle, dira Eric...).

On attend maintenant The Cribs, je suis le seul à les connaitre, ils ont déjà 3 albums à leur actif. Que dire d'eux ? Bon, sur disque c'est pas mal, de la brit pop agréable, quelques morceaux qui sortent du lot, mais pour tout dire, ils jouent quand même en seconde division. Les 3 frères Jarman arrivent sur scène dans un état d'ébriété avancé, surtout pour Ryan le guitariste et chanteur du groupe. C'est vraiment l'archétype du groupe Anglais : la boisson, les fringues crades et trouées, une certaine arrogance, ce groupe qui n'a que 4 années d'existence semble déjà bien rôdé comme des vieux briscards.Le set début par « Our Bovine Public », provenant du dernier album (qui sera d'ailleurs presque intégralement interprété). Le son est moyen, pas très fort mais surtout les interprétations sont très approximatives ! Moi qui connais les morceaux, j'ai un mal de chien à les reconnaitre ! J'y arrive pour « Hey Scenesters », hit single tiré du second album. Le public suit bien, il y a pas mal d'ambiance, je me retrouve assez souvent plié sur la scène... mais pas de problème, cela m'amuse plutôt car c'est assez bonne enfant. Quelques slams dans le public (attention aux chaussures que l'on se prend dans la figure). Ambiance typique avec ce genre de groupe, festive et bordélique, comme leur musique d'ailleurs. C'est sûr, ce ne sont pas les meilleurs musiciens du monde, mais ce n'est pas ce qu'on leur demande. Le problème est que l'on ne discerne pas trop une compo d'une autre, tout est assez linéaire, même tempo, beaucoup de similitudes entre les morceaux. Bon, je passe quand même un bon moment, l'ambiance aidant. On évitera l'incident diplomatique de justesse avec Gilles P, des coups de coudes dans le dos l'ayant exaspéré (c'est le moins que l'ont puisse dire !!). 60 minutes et plusieurs bouteilles de bières plus tard, fin du concert, aucun rappel, bizarre car il n'y a pas vraiment de restrictions d'horaire ici.

Nous avons tout de même passé un agréable moment, Vincent nous rejoint et nous posons pour une "photo de famille". Cerise sur le gâteau, en sortant, Gilles P et JP me donnent l'affichette annonçant le concert des Donnas au même endroit le 7 Novembre ! »





photos de


The Cribs est un groupe musical anglais, composé des trois frères Jarman ( les jumeaux Gary et Ryan, et leur jeune frère Ross).

(http://www.myspace.com/thecribs)



The Raveonettes sont un duo danois de pop/rock du début des années 2000. Ils associent à des mélodies sucrées inspirées de la pop américaine du début des années 1960 des guitares au son noir distordu, saturé de feedback. Ils allient ainsi les influences de Phil Spector et de The Jesus and Mary Chain.

 
The Cribs (8 mars 2004)
The New Fellas (20 juin 2005)
Men's Needs, Women's Needs, Whatever (21 mai 2007)

•    25 aout 2003 : Chain Gang Of Love (Sony Records)
    •    13 septembre 2005 : Pretty In Black (Columbia Records)
    •    12 novembre 2007 : Lust Lust Lust (Fierce Panda/Vice)












Gary Jarman - Bass, Vocals
Ryan Jarman - Guitar, Vocals
Ross Jarman - Drums












Sune Rose Wagner : Vocal / Guitar
Sharin Foo : Vocal / Bass / Guitar
+ band













Our Bovine Public (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
Hey Scenesters! (The New Fellas - 2005)
You're Gonna Lose Us (The New Fellas - 2005)
Girls Like Mystery (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
I'm A Realist (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
Moving Pictures (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
I'm Alright Me (The New Fellas - 2005)
I've Tried Everything (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
Women's Needs (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
Martell (The New Fellas - 2005)
Men's Needs (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
Mirror Kissers (The New Fellas - 2005)
Another Number (The Cribs - 2004)
Ancient History (Men's Needs, Women's Needs, Whatever - 2007)
The Wrong Way To Be (The New Fellas - 2005)


La durée du concert : 1h00


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La Setlist du Concert
THE RAVEONETTES




Attack Of The Ghost Riders (Whip It On - 2002)
My Tornado (Whip It On - 2002)
Hallucinations (Lust, Lust, Lust - 2007)
Blush (Lust, Lust, Lust - 2007)
Love In A Trashcan (Pretty In Black - 2005)
That Great Love Sound (Chain Gang Of Love - 2003)
Let’s Rave On (Chain Gang Of Love - 2003)
Expelled From Love (Lust, Lust, Lust - 2007)
Lust (Lust, Lust, Lust - 2007)
Red Tan (Pretty In Black - 2005)
Dead Sound (Lust, Lust, Lust - 2007)
French Disko (Stereolab Cover)
Aly, Walk With Me (Lust, Lust, Lust - 2007)





La durée du concert : 0h50


AFFICHE / PROMO / FLYER