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jeudi 27 septembre 2007

Radio Birdman – La Maroquinerie. Paris.












Première partie :
? - Dollhouse


Ce qu’en a pensé Philippe M. :

« C’est un an, jour pour jour, après le second concert parisien de Radio Birdman en 2006 que je me retrouve à La Maroquinerie. Il n'y a personne, et je prends quelques flyers et mags pour patienter. Le public arrive petit à petit et se dirige vers la bar. Puis apparaissent Rob et Jim (le bassiste), tous deux très décontractés : ils récupèrent leur pass au guichet, des flyers, distribuent quelques poignées de mains et les voilà dans la salle.

Vers 19h15, ouverture des portes, il y a encore peu de monde à ce moment là. Sur scène, je remarque un changement de la disposition des amplis des guitares et de la basse : Deniz sera sur la gauche, avec Jim le bassiste et Chris le second guitariste à droite. Cette année, Pip Hoyle, aux claviers, ne sera pas de la tournée européenne : en juillet il a perdu l’un de ses fils, et a pour l'instant renoncé à tourner.
A 20h05 arrive un pianiste Français ami du groupe qui interprète pendant une trentaine de minutes des reprises de classics en tout genre.
Peu de monde à ce moment là, les gens étant au bar, après une courte attente déboule un trio de jeunes Suédois Dollhouse, un set de 9 titres de high energy rock and soul avec des sonorités comme je les aiment et un son de Rickenbaker…35 mn c' est trop court à suivre en tous les cas.


Pendant un rapide changement de matériel les fans affluent et l' espace se réduit, enfin la lumière s' éteint et les 5 de Radio Birdman démarrent un Burned My Eye de toute beauté enchainé à Smith & Wesson puis Do The Pop le son est bon, le niveau bien fort, chacun a pris sa place Rob au chant , Jim le bassiste à gauche avec Deniz, à droite on retrouve Chris la seconde guitare et légèrement en retrait Russell le batteur qui tape comme un sourd. Les titres sont enchainés,Non Stop Girls, I - 94, Die Like April, …., l'accueil est très bon, le pogo est présent dans l' assitance chacun se défoule comme il peu, de la bière dans les verres et surtout sur le sol qui devient de plus en plus glissant par endroit . Le groupe est content de jouer Rob est souriant il remercie le public , fait tomber sa veste de cuir et nous découvrons son habituel t-shirt troué.
Lockep Up, Circles, Anglo Girl Desire, les morceaux se suivent , un More Fun de toute beauté, ça bouge dans tous les sens. Aloha clos le show et le groupe quitte la scène, retour rapide, chacun demandant un titre, TV Eye cri mon voisin de gauche qui veux absolument ce titre et qui va le réclamer jusqu'à la fin ce qui fait rire Rob et un peu moins Chris qui est obligé de repoussé son retour pour éviter qu'il écrase ses pédales d'effet.
Les 4 derniers titres son bouclés avec pour terminer un superbe New Race soit 70mn d'un grand concert trop court à mon goût, et où il manque la petite touche de clavier que Pip Hoyle ajoute à chaque titre. Je demande la set liste au roadie du groupe qui me donne celle de Chris Masuak. J'écoute ce groupe depuis ses débuts ainsi que les autres formations de Rob (The New Christs, superbe concert à Pontoise en 86/87 avec les Celibate Rifles et l' année dernière ici même) j'aurais vraiment passé une bonne soirée et j'attends la prochaine tournée avec impatience.
La salle se vide rapidement, le stand de marchandising fait le plein, cds, vinyls,….dehors il fait bon un peu de fraîcheur c'est agréable après l'étuve. A la gare je retrouve un couple qui m' aborde, ils étaient au concert et nous parlons de la soirée en marchant tranquillement dans la nuit. »






photos de philippe m.


Radio Birdman est un groupe australien formé en 1974 par des musiciens largement influencés par les Stooges (leur nom est directement inspiré des paroles de la chanson 1970) et MC5). Des compositions et des reprises des Stooges (TV eyes) ou de The 13th Floor Elevators (You're gonna miss me) composent les deux albums du groupe Radios appear en 1977 (version australienne) puis 1978 (version overseas) et Livin eyes en 1981. Le chanteur Rob Younger fonda ensuite les The New Christs. Le groupe Radio Birdman se reforma en 1996 pour une tournée qui donna naissance à l'intense album live Ritualism.

(http://www.myspace.com/theofficialradiobirdman)





























Jim Dickson - bass
Russell Hopkinson - drums
Pip Hoyle - keyboards
Chris Masuak - guitars
Deniz Tek - guitars
Rob Younger - vocals




La durée du concert : 0h00


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Radio Birdman - Do The Dop - LIVE





Radio Birdman - at ARIA Hall Of Fame induction





lundi 24 septembre 2007

Adam Green – La Maroquinerie. Paris.













Première partie : Constance Verluca

"Solo Acoustic Tour"


Ce qu’en a pensé Eric :

« C'est en arrivant à la Maroquinerie, tranquille Emile, 1 heure avant le début du concert, que je me suis rendu compte que, mine de rien, Adam Green était une (petite mais vraie) star : la file d'attente s'étirait déjà le long du bâtiment, dans la rue, canalisée par des barrières. Pour peu, on se serait cru devant l'Olympia pour un grand soir ! Le public, en écrasante majorité féminin (je dirais au moins 8 sur 10), archi-fan de l'ex-adolescent prodige new yorkais (on en aura la preuve plus tard), irradie d'ailleurs cette joie tranquille qui caractérise ceux qui vont bientôt vivre l'un de leurs rêves.

Lorsque la première partie débute, vers 20 h 40, la Maroquinerie est archi bondée, ce qui n'est pas non plus ordinaire. Première partie acoustique elle aussi, qui nous offrira une courte vingtaine de minutes de souffrances intenses : la blonde pétasse, qui chante d'une voix de femme-enfant irritante au plus haut point, s'appelle Constance Verluca, et je me souviens avoir lu bien des critiques positives sur elle. Ou je suis fou, ou il y a quelque chose de vraiment pourri dans le royaume de Norvège... pardon, de la critique rock : car ces vingt minutes sont d'une laideur terrible, tant les textes de la "belle" sont d'une bêtise et d'une irresponsabilité terrassantes. On admettra bien joyeusement qu'elle chante les charmes "du Chocolat, de l'Héroïne et de la Vodka" pour oublier une vie de merde (après tout, QOTSA ont fait une chanson sublime sur le même principe !), on grimacera beaucoup plus lorsqu'il s'agit de faire l'apologie du mépris ou du suicide en faisant des minauderies gracieuses. Bref, la maîtrise du seconde degré demande de l'intelligence et de la subtilité, deux qualités que Constance Veruca n'a pas. Tirons la chasse.

Lorsqu’Adam Green monte sur scène, vers 21 h 15, on constate plein de choses à la fois : qu'il a grossi, qu'il a toujours son look "Juif New-Yorkais" qui en fait un cousin direct des Strokes, qu'il va bien jouer tout seul avec une guitare acoustique (raaah !)... et très vite, qu'il a une voix aussi sublime (peut-être plus, en fait, grâce à la méchante crève qui le fait régulièrement tousser) que sur ses disques. 70 belles minutes plus tard, qui ont passé sans qu'on les remarque, on est toujours aussi impressionnés. Le public dans la salle a été lui aussi très bon, connaissant toutes les chansons ou presque, reprenant les textes en choeur (et attention, c'est des textes compliqués !), tapant à contre-temps dans ses mains, ce qui permettait à Adam de râler pour les faire arrêter ("I hate this clapping thing, please stop !", génial non ? Cela nous changeait des faux entertainers joviaux !). Bien sûr, comme Adam a une technique assez rudimentaire à la guitare (on ne peut pas être à la fois un immense compositeur, un superbe chanteur et un grand musicien !? Ou alors on s'appelle Neil Young ou Bob Dylan !), la subtilité mélodique disparaît en partie : dénudées de leur charme pop ou de leur tension rock par la force des choses, ces chansons deviennent de purs exercices de style littéraires - non anglophones, s'abstenir - qui tiennent d'abord par l'intense magie de la voix d'Adam, quelque part entre Lou Reed (période Berlin) et Leonard Cohen (période Death of a Ladies Man). Adam fait monter sur scène sa micro-fiancée pour chanter (mal) à ses côtés; Adam nous dit qu'il voulait reprendre "Marylou sous la Neige" de Gainsbourg, et puis non, finalement ; Adam termine son show en beauté en enchainant des "Jessica", "Girl with no legs" ou "Emily", qui ravissent profondément son auditoire suspendu à ses lèvres. Adam disparaît après 70 minutes, alors qu'une affichette à l'entrée nous avait fait miroiter 1 h 20 : trop affecté sans doute par la crève pour nous en donner plus, le citoyen Adam. Pourtant, nous serions bien restés là plus longtemps, dans l'obscurité complice de la Maroquinerie, pour ce qui a diablement ressemblé à une soirée entre amis.
PS : Une question subsidiaire : pourquoi est-ce que, à la différence de l'immonde Constance Verluca, Adam Greem peut chanter des horreurs comme "There's No Wrong Way to Fuck a Girl With No Legs", sans que cela soit révoltant ? »














Adam Green est un chanteur-compositeur américain qui a débuté sa carrière dans le groupe The Moldy Peaches avec Kimya Dawson. Adam poursuit actuellement une carrière solo commencée en 2002. Souvent comparé à Ben Folds, Leonard Cohen, Ben Kweller, et Jonathan Richman, le style de folk alternatif indépendant de Green a atteint un grand succès aux États-Unis et sa popularité grandit dans différents pays européens, en particulier en Allemagne.


(http://www.myspace.com/adamgreen1)




2002 : Garfield
2003 : Friends of Mine
2005 : Gemstones
2006 : Jacket Full Of Danger

 

Adam Green: Vocal





NON DISPONIBLE

 La durée du concert : 1h10


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