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mardi 27 novembre 2007

THE HIVES - Le Bataclan. Paris.










Première Partie : Quit Your Day Job - Dan Sartain





Ce qu’en a pensé Eric :

"Alors je vais vous expliquer : d'abord, c'est nous qui faisons du bruit. Et puis, quand nous nous arrêtons, c'est à vous d'en faire : vous devez crier et taper dans vos mains. Compris ? Je ne veux pas avoir à vous le répéter". Howlin' Pelle Almqvist roule des yeux méchants, mais a l'un de ses petits sourires en coin qui le rendent si sympathique (pour les garçons) et si craquant (pour les filles). Pelle me rappelle un peu Ewan McGreggor, pour son air narquois et sa (pas si) légère arrogance qui donne surtout l'impression d'une vraie gentillesse. Sauf qu'à la place de la nonchalance de l'Anglais chéri de ses dames, Pelle a choisi de vivre branché sur 220 Volts en permanence. En tout cas, les 1500 filles parmi les 2000 personnes qui ont rempli le Bataclan se soir sont proches de l'hystérie. Ce qui va très bien avec la musique des Hives, ça, l'hystérie, non ? Alors, pas de problème, Pelle, tout le monde va faire beaucoup de bruit entre les chansons !
J'étais arrivé très tard à ce rendez-vous avec le punk-rock suédois en costard noir et blanc, pour le moins stressé par une journée difficile et aussi par l'inquiétude de ne pas réussir à être au premier rang. Mais non, pas de problème, même si les portes sont ouvertes depuis 30 minutes, il reste un peu de place pour Gilles et moi à gauche de la scène, juste devant la sono qui nous détruira plaisamment l'ouïe dans les heures qui vont suivre. Une petite prise de bec avec une blonde qui n'apprécie pas que nous nous soyons "incrustés", et, avant même qu'on réalise quoi que ce soit, Quit Your Day Job sont sur scène et balancent la purée : une purée bien vitaminée et épicée avec même des gros grumeaux. Le chanteur ressemble à un malade mental constamment ahuri, le claviériste jouera en slip les trois quarts du set, le batteur est de dos et je ne verrai que les trous de son t-shirt douteux. La musique ressemble à du Cramps qui aurait écouté Suicide (pour les synthés grinçants et destroy) et les paroles sont aussi stupides qu'hilarantes : quand Jonass nous dit que la prochaine chanson sera sur "l'émerveillement de trouver de l'argent sur le trottoir, euro ou dollar, quand on est SDF", les paroles se réduisent à "Oh ! A Dollar "" hurlé trente fois de suite pendant une minute trente (durée moyenne des morceaux de QYDJ. Et, plus le set avance, plus la folie bouffonne du groupe devient contagieuse : Marcass, l'organiste fou et en slip fait des roulades sur scène, plonge la main dans son slip pour aller y constater la taille du paquet, et descend dans la foule pour y faire je ne sais quoi (je n'ai pas vu, mais ça devait pas être trop catholique). Tout le monde dans la salle commence à être bien chaud, et c'est "la banane" sur les visages. Belle découverte donc, et d'ailleurs, Gilles B ira acheter les 2 CDs du groupe à la fin de la soirée : c'est un signe qui ne trompe pas...
Le groupe suivant sera un peu en-deçà de cette première première partie très réussie : Dan Sartain, accompagné d'un seul et unique batteur, joue très élégamment du rock'n'roll dur et tendu, avec la bonne attitude, le bon goût, la e tirée au cran d'arrêt des vrais rockers. Pourtant, au bout d'une quinzaine de minutes, la pression redescend, la lassitude nous gagne : des chansons pas assez fortes, une voix pas assez marquante, bref, on a déjà entendu cette musique, plus impressionnante, plus hantée surtout, chez d'autres. Au bout de 30 minutes, on finirait presque par s'ennuyer, malgré tout le "bon esprit" qui se dégage.
Et The Hives déboulent sur scène, après une petite intro instrumentale qui rappelle fortement les ritournelles maboules des Stranglers, avec l'un des tous meilleurs morceaux de leur dernier et excellent album : "Bigger Hole to Fill". Et c'est tout de suite très fort : le Bataclan s'est enflammé à la vitesse d'une cité d'une 9-3 après une allocution de Sarkozy, et moi je suis déjà en train de chanter en choeur : "No I ain't got no time to spill / I got a bigger hole to fill", pendant qu'à côté de moi la blonde irritable agite dans tous les sens son petit poing brandi en l'air. C'est du garage punk, ça sent tout de suite la sueur et le cambouis, malgré les lumières à la Las Vegas et la signature du groupe en néons rouge, malgré les costards noirs aux lisérés blancs et les pompes de mac, blanches et lustrées (dans la chaleur d'étuve coutumière au Bataclan, les vêtements chics de nos Suédois se transformeront vite en combinaisons de plongée...).
Pelle impressionne immédiatement par ses sauts démentiels, tandis que le guitariste blond, frisé et moustachu, Nicholaus Arson, tout aussi spectaculaire, fait de la provocation continuelle. Derrière, les autres Hives ont l'air de jeunes pères de familles grassouillets et ventripotents, et on a un peu de mal à comprendre comment ils font pour assurer avec une telle méchanceté et une telle rigueur. Bon, pendant 1 h 20, quasiment sans une seconde de repos, hormis les harangues narquoises de Pelle, dans un sabir franco-anglais hilarant (qui doivent en fait servir aux musiciens à reprendre leur souffle !), The Hives vont confirmer leur statut planétaire de meilleur groupe punk en activité : la seule vraie baisse de tension sera une interprétation pépère de "Diabolic Scheme", un morceau que je n'ai jamais trouvé particulièrement intéressant (d'ailleurs Pelle nous annonce avant de l'entamer que "The Hives s'en vont", puis, après l'avoir terminé, que "The Hives sont de retour"... c'est dire !). Avec un niveau sonore croissant, devant une foule en délire (les videurs auront justifié leur salaire ce soir, récupérant toutes les 30 secondes de nouveaux slammeurs, dont une bande de travestis fous, perruques blondes, slip kangourou et boas rouges, que l'on aurait mieux vus à un concert de Philippe Katerine) qu'ils exciteront en permanence en venant titiller les premiers rangs (je vais presque me prendre la Telecaster de Nicholaus sur la tête alors qu'il mouline ses riffs grimpé sur la barrière - désolé, je n'ai pas eu le réflexe de prendre une photo !), The Hives vont donc nous jouer ce rock speedé, tantôt âpre et brutal ("Hate To Say I told You So", sidérant, placé en milieu de set, pendant lequel mon ami Gilles B part en vrille), tantôt pop et accrocheur ("Won't Be Long", ma chanson favorite en ce moment !). En rappel, ils reviennent évoquer le spectre des Fleshtones des grands jours avec leur premier morceau funky ("T.H.E.H.I.V.E.S."), et nous achèvent avec une dernière et furieuse poussée d'adrénaline. Ouaaahhh !
Un concert bien au delà de mes attentes, et, même s'il manque aux Hives quelques morceaux vraiment hors du commun qui les ferait sortir du lot des bons groupes pour les hausser à un niveau d'exception, l'illustration parfaite de la magie d'un bon groupe de scène, généreux, puissant, toujours indomptable après plus de 12 ans d'activité : qui peut dire mieux en ce moment dans la planète Rock ? Qui n'aurait pas déjà, l'âge aidant, ralenti le rythme ? Pas The Hives ! Il me faudra alors plus de 45 minutes pour sortir d'un Bataclan complètement engorgé, dont le public ne semble pas vouloir renoncer à son rêve punk, et pour récupérer mon casque et mon blouson au vestiaire : l'occasion de faire redescendre ma température avant de repartir dans le froid, et de me rendre compte que nos amis les acouphènes m'accompagneront sans doute jusqu'à tard dans la journée le lendemain."

The Hives est un groupe de garage punk suédois crée en 1993, reconnu pour ses prestations scéniques et ses hymnes garages teintés de rock 50's.














Howlin' Pelle Almqvist - Vocals
Nicholaus Arson – Guitar
Vigilante Carlstroem – Guitar
Dr. Matt Destruction – Bass
Chris Dangerous - Drums









Bigger hole to fill (The black and white album – 2007)
The hives - declare guerre nucleaire (Veni, Vidi, Vicious – 2000)
A little more for little you (Tyrannosaurus Hives – 2004)
Walk idiot walk (Tyrannosaurus Hives – 2004)
You got it all…wrong (The black and white album – 2007)
Try it again (The black and white album – 2007)
Die all right (Veni, Vidi, Vicious – 2000)
Hate to say I told you so (Veni, Vidi, Vicious – 2000)
Here we go again (The Hives – 1997)
Won’t be long (The black and white album – 2007)
No pun intended (The black and white album – 2007)
Diabolic scheme
(Tyrannosaurus Hives – 2004)
You dress up for Armagedon (The black and white album – 2007)
Two-timing touch and broken bones (Tyrannosaurus Hives – 2004)
Tick tick boom (The black and white album – 2007)

ENCORES
T.H.E.H.I.V.E.S. (The black and white album – 2007)
Main offender (Veni, Vidi, Vicious – 2000)
Return the favour (The black and white album – 2007)

La durée du concert : 1h19




AFFICHE / PROMO / FLYER





lundi 26 novembre 2007

POPA CHUBBY ~ L'Olympia. Paris.












Première Partie : Viscious Country Feat. GALEA



Ce qu’en a pensé Vik :

« Il y a des soirs comme ça… surtout de froides soirées de novembre où le blues trouve sa place sans complexes : un répertoire blindé de reprises, un hommage à la figure emblématique de Jimi… C’est Popa Chubby, le bluesman du Bronx, qui vient rendre hommage à Hendrix à Paris ce 26 Novembre 2007, pour clôturer sa tournée “Popa Chubby plays Jimi Hendrix”. Ce concert, c’était celui que j’attendais depuis des semaines, avec Phi et ses souvenir de blues rock, car le personnage, émule de la scène new-yorkaise dans toute sa diversité, loin d’avoir la même silhouette de la légende (chauve, gras, tatoué, il a plutôt un look de rappeur blanc), a par contre un sacré talent, un son jeu de guitare qui vaut son pesant d’or (si j’ose dire) : efficace, technique et suffisamment inspiré… Je tiens à signaler que Popa Chubby met le feu partout où il passe. Le son de sa guitare est… en un seul mot… monstrueux, en tout cas d’après mes souvenirs de concerts (quatre !) : j’avais bien noté sur mon agenda, « ne pas rater Popa Chubby s'il revient ». Mais en fait, suis-je, venu ce soir voir Popa Chubby ou bien écouter la musique de Jimi Hendrix ? Je ne sais pas, impossible de négliger un « tribute » fait par un grand artiste, et de plus, depuis que j’avais écouté l’album « Electric Chubbyland », ce concert était une obligation.

Paris, ce soir, est gris et sombre, et a un air de mélancolie âpre qui rend nos blues encore plus beaux. Je contourne la Madeleine, j’emprunte les Grands Boulevards, et j’arrive devant l'Olympia, désormais passage obligé pour tout artiste qui se respecte : Popa Chubby est inscrit en lettres rouges géantes sur le panneau lumineux qui éclaire la façade du vieux music-hall. On se faufile avec Phi à nos places habituelles à la mezzanine, pas loin de la console de mixage (qui n’a pas de setlist, notre bonhomme changeant de set selon son envie !). Juste le temps de jeter un rapide coup d’œil sur la salle, il y a des fauteuils dans la fosse et un public pas des plus jeune, des nostalgiques de Jimi et des passionnés du blues… et le concert démarre.

20h00 : quelque chose de pas si courant que cela : une bonne première partie, Vicious Country. En fait, une affaire de famille: Popa Chubby à la guitare jouant avec sa femme Galea au chant et la basse, avec un Français au Lap Steel et son batteur. Du blues, du rockabilly et surtout de la country. Sa femme a une très bonne voix, mais il faut avouer qu’un "vrai" bassiste manque un peu. Popa est super décontracté, joue en regardant les autres, et pour le dernier morceau, il fait venir ses deux filles, au violon et à la trompette… comme pour dire au public surpris : « Voilà ma famille ! ». Rigolo et très mignon. Un set pour faire plaisir à sa femme ? Mystère, bilan un peu mitigé... mais sympa sur 40mn.

21h00 : Pour la seconde partie du concert on va voir l'autre Popa. Pas de rideau qui s’ouvre car la scène est en pleine lumière sous nos yeux. Une formation basse / batterie accompagne notre grand guitariste ! Le batteur et le bassiste arrivent précédant un Tom Horowitz (c’est le vrai nom de Popa Chubby) jovial, bardé de tatouages, en tee shirt, jeans et baskets, portant sa Fender Telecaster Kelly's Vintage 66, une vieille mais indispensable référence. Un tonnerre d'applaudissements et d'hurlements de bienvenue dans la salle. Ça promet ! Le batteur est en retrait et le bassiste joue sur une Fender Jazz Bass, sur la même ligne que Popa Chubby.

Après une petite intro, le groupe enchaîne directement sur la reprise de Hey Joe, le premier hit de Jimi, rappelons-le : force est de constater que le son de Popa, en pleine forme, entouré de deux gros ampli Fender The Twin Pro Reverb de 65, ainsi que de 4 baffles de retours, est tellement bon, beau, clair, profond, qu’il suffit de fermer les yeux pour sentir planer, au dessus de nos têtes, l’ombre de Jimi. On le sait depuis longtemps, Popa est fan d'Hendrix. Son jeu de guitare remarquable, relayé par son attitude corporelle, se fait progressivement sautillant, enflammé, et d'une très grande finesse. L’interprétation de la chanson, avec cette voix bluesy, ne se limite pas à une vague imitation : Popa y ajoute sa sauce, plus agressive, et donne à Hey Joe une nouvelle dimension… tout en brodant autour, pendant que la section rythmique, basse et batterie, reste fidèle à la version originale. On sent le coté dramatique des paroles qui transpire à la rythmique. Popa est accompagné de supers musiciens, ce qui rend le concert encore plus impressionnant – malgré une sorte de simplicité désarmante -, sa voix coule comme de l’acier en fusion !

Le public, en majorité composé de quinquagénaires fans de blues, est attentif, comme s’il assistait à une messe, mais néanmoins chaleureux. Dès le premier morceau, avec Phi on est scotché par ce son, on est vraiment sur le cul… on peut difficilement faire mieux comme entrée en matière. Popa n'a visiblement pas de temps à perdre, et il enchaîne avec la musique du « Parrain », Theme from the Godfather. Le show repart, Popa dégouline déjà de sueur sous son t-shirt… On reconnaît facilement les premières notes du trippant Who Knows, le Band of Gypsys de JH, qui confèrent une ambiance électrique, fusionnelle sur des images du Mississipi : Popa n'est décidément pas un guitariste comme les autres, tant il impose un jeu de guitare vif et enlevé, d'une intensité absolue, tant il enchaîne les riffs à une vitesse impressionnante. Trois morceaux en vingt minutes, musicalement ce soir on n’est pas pressés, on prend le temps du plaisir.

Le titre suivant est l’occasion de nous présenter son nouvel album « Deliveries After Dark », avec un son de guitare irradiant chaleur et de sensualité, le tout avec une qualité sonore sans reproche. The Wind Cries Mary : Popa martyrise sa frêle guitare, qui suffoque sous son poids, Popa grimace pour le public… Foxy Lady, avec un excellent passage de slap au doigt à la basse dans cette version bien énergique… « I wanna take you home, I wont do you no harm, no, You’ve got to be all mine, all mine, Ooh, foxy lady… »… Un solo foudroyant, ravageur et abrasive, qui arrache grave. Le chef d’orchestre, le boss… c’est Popa, qui dirige, qui indique aux autres quand s’arrêter et quand reprendre. Suit, forte en riffs accrocheurs une nouveauté : Let the Music Set You Free. Un « Bonsoir mes amis, ca va » et un petit moment magique quand Popa décide de s'asseoir sur une chaise de jardin, tranquillement, au bord de la scène… les lumières deviennent plus chaudes… le trio attaque Catfish Blues, un morceau de blues traditionnel, remis au goût du jour une première fois par Muddy Waters, qui, ce soir, après Jimi, retrouve une nouvelle vie entre les cordes de Chubby. Suit sans pause un autre traditionnel Hoochie Coochie Man, puis le poignant petit bijou qu’est Little Wing : un morceau de bravoure de 12 minutes. Un long émerveillement devant ce feeling blues et... ces solos. Du grand art ! La salle est heureuse comme jamais, les spectateurs sont en parfaite osmose avec le groupe, tant la sincérité transpire de chaque nouvelle interprétation, jouée à la fois avec délicatesse et puissance.

Le son est clair, sans saturation, le public respectueux, à l’écoute du moindre arpège. Quant à Popa, il est tout simplement impressionnant. Pas par son physique - peu avantageux évidemment -, mais par son immense talent, par l’habileté de ses doigts et sa délicatesse à la guitare, et aussi par sa voix éraillée. Le son est énorme, un réglage impeccable. Deux morceaux, issus du répertoire de Popa viennent s’intercaler, sous des lumières tamisées, bleu-violet pour les musiciens, jaune pour notre guitariste : Arlita et Grown man crying blues. L’ émotion qui découle de ces morceaux se lit aussi bien dans les mimiques de |Popa que dans les vibrations de ses cordes. Sans aucune concession, il entraîne tout son petit monde sur un grand standard de Jimi, Voodoo chile, avec force pédale wah-wah : une grande leçon de blues ! Après un nouveau solo de slap par le bassiste, Popa quitte la chaise et sa guitare, il monte sur l'estrade de batterie, récupère les baguettes des mains du batteur, et s'assoit à sa place pour un solo de batterie des plus puissants, qui se transforme aussi tôt en duo/duel, le jeune batteur lui répondant du tac au tac sur le tom basse. Popa a donc repris avec un plaisir non dissimulé les baguettes de sa jeunesse ! Au tour du bassiste de partir. Ovations ! Le public a l’air conquis. Ils quittent la scène. Des fans crient «I Love You, Popa ».

Quelques longues minutes d’applaudissement, avant que Popa ne revienne avec ses camarades sur scène, pour interpréter le classique Daddy played the guitar, blues-rock typique tel qu'affectionne ce guitariste exigeant et perfectionniste. Le chant dévie un peu vers le rap, la rythmique est plus percutante et basique, chassant la sensualité du blues au profit d’un rock obsessionnel et primaire, avec Walking’ blues, le classique de Robert Johnson… « Woke up this morning, feel 'round for my shoes, You know 'bout that babe, had them old walkin' blues… ». Dernier morceau avec ce son brut qui vous attrape littéralement, le groupe quitte la scène, non sans avoir remercié le public. Malgré quelques appels du public, ils ne reviendront pas… Une fin de concert étrange, avec l’annonce, depuis la scène, par une voix off (l’organisateur ?) d’une séance de dédicace et de vente d’albums, dans le hall, par Popa Chubby lui-même (explication : il est sur un petit label) !

Un concert court (moins de deux heures)… mais plus long, cela aurait fait descendre la pression… (en plus, n’oublions pas qu’il a joué aussi en première partie !). Les cordes de cette Fender Strato (une "grosse pointure"), leur doux murmure, nous ont fait vibrer ce soir, et ont comme donné vie aux notes : nous avons découvert le « Blues Urbain », une tuerie de blues et de rock, avec de longs soli… Heureusement que nous avons les tympans solides ! Dommage quand même qu'il n'ait pas joué plus de chansons d'Hendrix... mais ça a été un super concert. Les visages des spectateurs à la sortie sont rayonnants, ils semblent comme sur un nuage. Putain de concert... de BLUES !!! Et ce refrain qui trotte dans nos têtes, avant de s’envoler dans la nuit noire et froide… mais, moi, je le murmure encore :

« Hey Joe, said now
uh-where you gonna run to now ?
Where you gonna run to ? Hey Joe, I said »






photos de

Popa Chubby, Originaire du Bronx à New York, son style agressif est influencé par Willie Dixon ainsi que Jimi Hendrix. Il a beaucoup plus de succès en France qu’aux USA, où il n’est connu que des spécialistes. Son nom de scène est tiré d’une expression d'argot, "pop a chubby", qui veut dire avoir une érection. Chacun de ses albums est un concept en lui même. Perfectionniste.

(http://www.popachubby.com/)
(http://www.myspace.com/popachubbyband)
(http://fr-fr.facebook.com/pages/Popa-Chubby/56952906226)





 * 1991 : It’s Chubby Time
* 1993 : Gas Money
* 1995 : Booty and the Beast
* 1996 : Hit the High Hard One (Live à Saratoga)
* 1996 : The First Cuts (compil. des 2 premiers CD)
* 1997 : One Million Broken Guitars
* 1998 : The Best of Popa Chubby (Version éditée au Japon)
* 1998 : Popa Chubby Live (Version éditée au Japon)
* 1998 : Brooklyn Basement Blues
* 1999 : Popa Chubby Presents: the NYC Blues
* 1999 : One Night Live
* 2000 : How'd a White Boy Get the Blues?
* 2001 : Flashed Back (avec sa compagne Galea)
* 2001 : Popa Chubby Presents: The NYC Blues Again
* 2002 : The Good, the Bad and the Chubby
* 2002 : Black Coffee avec le Black Coffee Blues Band
* 2003 : Popa Chubby Live at FIP
* 2003 : Old School - Popa Chubby and Friends Play Muddy, Willie and More
* 2003 : The Hungry Years (réédition de divers enregistrements des débuts de sa carrière)
* 2004 : Peace, Love and Respect
* 2005 : Popa Chubby Wild Live
* 2005 : Big Man, Big Guitar
* 2006 : Stealing the Devil's Guitar
* 2006 : Electric Chubbyland (album-hommage à Jimi Hendrix) (2 CD live + 1 studio)






Popa Chubby: Guitar & Vocal
AJ Pappas: Bass
Chris Redden: Drums

La Setlist du Concert
POPA CHUBBY

HEY JOE (Electric Chubbyland -2006)
THEME FROM THE GODFATHER (Deliveries after dark – 2007)
WHO KNOWS (Electric Chubbyland -2006)
DELIVERIES AFTER DARK (Deliveries after dark – 2007)
THE WIND CRIES MARY (Electric Chubbyland -2006)
ALREADY STONED (The good the bad and the Chubby – 2002)
FOXY LADY (Electric Chubbyland -2006)
LET THE MUSIC SET YOU FREE (Deliveries after dark – 2007)
CATFISH BLUES (Electric Chubbyland - 2006)
HOOCHIE COOCHIE MAN (Cover M. Waters)
LITTLE WING (Electric Chubbyland -2006)
ARLITA (Brooklyn Basement Blues – 1999)
GROWN MAN CRYING BLUES (Deliveries After Dark – 2007)
WOODOO CHILD > BASS SOLO >
DRUMS DUET

Encores

DADDY PLAYED THE GUITAR (AND MAMA WAS A DISCO QUEEN) (How'd a white boy get the blues – 2001)
WALKIN' BLUES (Cover R. Johnson)


 



La durée du concert : 1h50




AFFICHE / PROMO / FLYER































- Live at the file 7 19/11/2006 -