Blogger Template by Blogcrowds

mardi 1 juin 2010

AIR + AU REVOIR SIMONE ~ La Cité De La Musique. Paris.





+



 

Domaine Privé Air I





Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Mon premier concert à la Cité de la Musique est l’occasion d’un concept assez original, ayant pour fil conducteur le groupe Air, à qui l’on a donné, l’espace de trois concerts , l’occasion d’exprimer ses envies et de pouvoir inviter des artistes dont il aime la musique : ce soir, c’est avec mes chères Au Revoir Simone que débute cette série. Mais c’est l’occasion aussi pour moi de découvrir une nouvelle salle, et le problème quand on ne connait pas une salle, et que, comme moi, on veut absolument être placé au premier rang, c’est qu’il vaut mieux arriver assez tôt pour pouvoir fouiner un peu et comprendre où faire la queue. En plus, au même moment la chanteuse Diam’s donne un concert au Zénith, et, sachant que les places du parking souterrain sont peu nombreuses, j’ai préféré me méfier : pour ce qui est d’arriver tôt, je ne suis pas en retard ce soir, même si le concert affiche sold out depuis un certain temps ! Au moins, j’ai le temps de traîner et de découvrir les lieux avant de me décider pour l’une des nombreuses entrées donnant accès à la salle. Bonne pioche car, dès l’ouverture simultanées des 5 ou 6 entrées, et après le scan de mon billet, j’entre par le fond de la salle, pas le temps de tergiverser je file directement devant, plein centre. J’ai maintenant tout le temps nécessaire à la découverte de la salle, et autant le dire tout de suite, ma première impression est favorable : la fosse est grande et spacieuse, la scène juste un petit peu trop haute, mais cela va tout de même. Un balcon d’environ 300 places assises entoure la salle, le plafond est haut, moins qu’au Grand Rex tout de même. J’ai un bon feeling, je trouve cet endroit accueillant. Est-ce l’idéal pour un concert purement rock’n’roll ? Je ne sais pas mais pour ce qui est de ce soir, c’est parfait. La salle se remplit relativement vite, Michael me rejoint quelques minutes plus tard, et c’est vers 20h30 que Air et Au Revoir Simone font leur apparition.

Le décor est simple, une rangée de claviers alignée en face de nous, un ampli et une batterie. Le concert commence par un classique d’Au Revoir Simone, et l’on sent bien à ce moment que cette soirée leur est principalement consacrée, c'est-à-dire que les membres de Air ne se mettront en avant à aucun moment, eux sont plutôt là pour faire découvrir et accompagner les trois charmantes jeunes femmes. On se laisse doucement porter par les sonorités douces et mélancoliques qui émanent de chacun des claviers. Je me pose même la question de l’utilité de la basse et de la batterie, mais c’est vrai que ce soir ce n’est pas seulement un concert d’Au Revoir Simone… même si c’est l’esprit de leur musique qui ressort de tout cela, sûrement à cause des vocaux qu’elles assureront tout au long de la soirée.

Autant l’avouer, j’ai flashé ce soir sur la délicieuse Heather aux jambes interminables. Erica, quant à elle est devenue blonde, dommage elle aurait dû rester telle qu’elle était ! Quant à notre Annie, je dis notre Annie car elle a toujours été et de loin la plus drôle des trois, celle qui essaie de placer des mots en français, celle à qui il arrive souvent un pépin avec son vieux clavier, eh bien ce soir elle sera un peu plus réservée. Est-ce parce qu’elle est enceinte, comme le révèlera en cours de concert Nicolas Godin ? En tout cas, le concert va se dérouler tranquillement, mais sans véritable passion, on écoute, on dodeline gentiment de la tête, mais cela ne vas pas plus loin. Les « Simones » vont interpréter un peu plus tard des morceaux de Air, dont Cherry Blossom Girl, l’un des seul morceaux que je connaisse, puis ce sera un morceau composé pour Charlotte Gainsbourg. Vers la fin du concert, on aura droit à un éclairage psychédélique du plus bel effet donnant au concert un air de douceur et de paix. Un final restreint avec deux morceaux viendra conclure cette soirée. 68 minutes pile poil, c’est vraiment court pour une telle soirée, que l’on aurait souhaité plus longue…

Content ? Oui, bien sûr, mais très honnêtement, ce concert ne m’a pas apporté grand-chose… Et même si Air s’est effacé au profit des 3 jeunes demoiselles, il est clair que je préfère les voir dans le cadre d’un concert plus intimiste. Au final, j’ai découvert une belle salle, j’ai eu la sensation un peu bizarre de ne pas assister à un vrai concert de rock, je me suis senti plus spectateur et pas assez acteur… Mais pour ce qui est des mes trois jolies New Yorkaises, un nouveau rendez-vous est pris, ce sera le 22 août dans un cadre certainement plus propice à l’atmosphère douce et apaisante mêlée à de la  mélancolie de leur musique, celui du Nouveau Casino. »






photos de gilles b




Air est un groupe de musique français formé à la fin des années 1990 composé de Jean-Benoît Dunckel et de Nicolas Godin. Clairement assimilés au mouvement musical french touch (musique électronique française) leur succès est international, particulièrement aux États-Unis et au Japon. En 10 ans de carrière, le groupe a acquis une forte notoriété dans le monde de la musique électronique de par son succès, la création d'un genre à part, et l'univers qui gravite autour du duo. À la frontière de l'électronique, de la pop, du rock psychédélique, le groupe crée son propre style musical en offrant des mélodies cosmiques dans lesquelles de nombreux riffs de guitare accompagnent des sons électroniques et des voix vocodées.
(http://www.myspace.com/intairnet)

Au Revoir Simone est un groupe indie pop issu de Brooklyn et formé à la fin de l’année 2003. Les deux premières sont devenues amies lors d’un voyage en train vers New York. Le nom du groupe s’inspire d’une phrase dîte par un personnage mineur (nommé Simone) dans le film Pee-Wee’s Big Adventure de Tim Burton. Une musique légère et presque enfantine,fait principalement à base de claviers, de séquenceurs et de percussions, le son d’Au Revoir Simone est dessiné par ces instruments.

(http://www.myspace.com/aurevoirsimone)



1997 Premiers Symptomes
1998 Moon Safari
2000 The Virgin Suicides
2001 10,000 Hz Legend
2004 Talkie Walkie
2007 Pocket Symphony
2009 Love 2




2005 : Verses of Comfort, Assurance & Salvation
2007 : The Bird of Music
2009 : Still Night, Still Light






Jean-Benoît Dunckel - Synths moog
Nicolas Godin -
Guitar & Bass


+ Alex Thomas: Drums
















Annie Forster : clavier et voix)
Erika Hart : clavier et voix)
Heather D’Angelo : séquenceur, claviers et voix)











La Setlist du Concert
AIR + AU REVOIR SIMONE





  1.    Shadows (ARS - Still Night, Still Light -2009)
    2.   How Does It Make You Feel?  (AIR -10 000 Hz Legend – 2001)
3.   Love (AIR - Love 2 - 2009)
4.   Au fond Du Reve Doré (AIR - Love 2 - 2009)
5.   All Or Nothing  (ARS - Still Night, Still Light -2009)
6.   Only You Can Make You Happy (ARS - Still Night, Still Light -2009)
7.   Wrap Your Trouble
8.   You Make It Easy (AIR - Moon Safari - 1997)
9.   J'ai dormi sous l'eau (AIR - Premiers Symptomes - 1997)
10.   Left Bank (AIR - Pocket Symphony - 2007)
11.   I Couldn't Sleep (ARS - The Bird Of Music - 2007)
    12.   8.    Alone In Kyoto (AIR - Talk Walkie - 2004)
   13.    Cherry Blossom Girl (AIR - Talk Walkie - 2004)
    14.    Alpha Beta Gaga (AIR - Talk Walkie - 2004)
Encore

Beauty Mark (Charlotte Gainsbourg Cover)
Tropical Disease (AIR - Love 2 - 2009)


La durée du concert : 1h08

AFFICHE / PROMO / FLYER


 


 
 
 


lundi 31 mai 2010

WOLF PARADE ~ Le Nouveau Casino. Paris.

 
 

Opening : Joensuu 1685





Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« J’en étais resté avec Wolf Parade sur un concert en demi-teinte… c’était il y a deux ans je crois, au Trabendo. Depuis, j’ai vu les side projects de leurs leaders (Handsome Furs pour Dan Boeckner et Sunset Rubdown pour Spencer Krug). Et puis est venue l’annonce de ce concert au Nouveau Casino, alors que le nouvel album n’est pas encore sorti.

Il y a peu de monde lorsque j’arrive sur place, et quand les portes ouvrent, une heure plus tard, la queue n’est guère composée que d’une trentaine de personnes. En fin de compte, la salle sera confortablement garnie.

La première partie est assurée par un groupe dont le nom m’est entièrement inconnu : Joensuu 1685. Et quand le trio arrive sur scène, rien ne laisse indiquer à quel genre de loustics on va avoir à faire. Vu la configuration adoptée par le groupe (basse, claviers et batterie), j’opte pour un set électro-pop. L’intro débute par une ligne de basse plombée qui va durer 5 minutes, et derrière laquelle peu à peu on entend les claviers émerger, le rythme commence à être hypnotique et je comprends vite que nous n’avons pas à faire avec un quelconque groupe électro, mais à un combo résolument orienté vers un shoegaze psychédélique et lourd. En 40 minutes, on va ainsi passer du psychédélisme le plus hypnotique à, sans coup férir, deux morceaux faisant penser à The Jesus & Mary Chain, le chanteur alternant les parties de claviers et les joutes à la guitare. Quand au batteur, il va insuffler tout le long du concert un beat pachydermique, sans qu’à une seule occasion j’ai pu voir son visage, tellement l’éclairage à base de lumières blanches et de stroboscopes était aveuglant. S’ensuivra un quatrième morceau, que je qualifierais d’anecdotique, avant de finir le set par une tuerie, un morceau cataclysmique qui verra Dan Boeckner jouer les guest à la guitare. On atteindra sur ce morceau des sommets de psychédélisme ultra sonique qui n’étaient pas sans me faire penser à un groupe comme Wooden-Shjips, avec encore une fois une basse lourde et hypnotique, des claviers qui vous font planer très, très haut, vous ajoutez les effets stroboscopiques qui vous tapent dans la tronche, et vous finissez avec le cerveau et les oreilles complètement embrumés. Ouais, ces mecs-là sont bons !!

Passé ce moment de folie, je zieute avec un peu d’inquiétude les roadies qui installent le matériel de Wolf Parade, et ce qui devait arriver arriva : un clavier presque face à moi ! Merde, c’est pas l’idéal. J’avais pourtant essayé de me remettre en mémoire les images du Trabendo, mais bon…

Après quelques minutes de bricolage sur le support du clavier de Spencer Krug, le quatuor fait son apparition. Boeckner sur ma droite à la guitare et aux claviers (ça, je ne m’en souvenais pas), un bassiste/guitariste jouant pieds nus à gauche. Immédiatement, je sens que le concert sera assez violent, déjà au niveau du son car les sonorités de l’orgue m’agressent littéralement. Et puis il est clair que cette fois, Wolf Parade entame son concert complètement décontracté et en pleine puissance. L’agressivité en plus, un son plus pêchu, il est juste dommage que les voix aient été trop couvertes par les instruments. Je me demande d’ailleurs s’il n’aurait pas fallu, pour une fois, que je me recule un peu. Mais peu importe, car j’ai vibré cette fois tout le long du concert, avec des petits chef d’œuvres comme Language City (curieusement non indiqué sur la set list), joué vers la fin, et surtout une version dantesque de California Dreamer. Spencer Krug a toujours sa jambe droite qui agrippe curieusement le tabouret, pour interpréter une sorte de danse de funambule. Quelques problèmes techniques viendront stopper le groupe dans son élan, mais cela n’entachera en aucun point le set des Canadiens.

Wolf Parade a indéniablement pris de l’assurance, et donné beaucoup plus d’agressivité à leur musique : dommage tout de même que le son du clavier couvrait trop la voix, c’est le seul bémol que je ferais concernant cette bonne soirée. 1H28 de concert, ce n’est pas mal pour seulement deux albums.

Un tour au merchandising pour acheter le cd de Joensuu 1685, et un t-shirt de Wolf Parade,et je finis par quitter la salle. Rendez-vous au mois de septembre, au Point FMR, pour honorer cette fois la sortie de leur troisième album… »




photos de gilles b

 
Wolf Parade
est une formation indie rock originaire de Montréal. Le deuxième album« At Mount Zoomer », sorti en Juin 2008, est accueilli par la presse... comme un second album, elle souligna la connexion avec le son d'un David Bowie et un esprit qui peut rappeler, sans singer, Arcade Fire, notamment dans les envolées.

(http://www.myspace.com/wolfparade)


 2005 : Apologies to the Queen Mary
2008 : At Mount Zoomer
2010 : Expo 86

 



 * Dan Boeckner: vocals, guitar
* Spencer Krug: vocals, keyboards, guitar
* Arlen Thompson: drums
* Dante DeCaro: guitar, bass, percussion
 







 La Setlist du Concert
WOLF PARADE
 
 You Are A Runner And I Am My Father's Son (Apologies to the Queen Mary -2003)
Language City (At Mount Zoomer - 2008)
What did my lover said ? (Expo 86 - 2010)
Ghost pressure (Expo 86 - 2010)
This Heart on fire (Apologies to the Queen Mary -2003)
I'll believe in anything (Apologies to the Queen Mary -2003)
Oh you old thing (Expo 86 - 2010)
Fine Young Cannibal (At Mount Zoomer - 2008)
Dear Sons and Daughters of Hungry Ghosts (Apologies to the Queen Mary -2003)
Palm Road (Expo 86 - 2010)
California Dreamer (At Mount Zoomer - 2008)

Encore

Cave - o - Sapien (Expo 86 - 2010)
Pobody’s Nerfect  (Expo 86 - 2010)
Kissing the beehive (At Mount Zoomer - 2008)

La durée du concert : 1h28
AFFICHE / PROMO / FLYER