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lundi 30 mai 2011

FLEET FOXES ~ Le Bataclan. Paris.











Première Partie : Josh T Pearson



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Déjà deux ans que l’on a quitté Fleet Foxes, après un concert lumineux au Grand Rex, et j’avoue que j’attendais beaucoup de cette soirée. Leur deuxième album, Helplessness Blues, sorti au début du ce mois, malgré pas mal d’écoutes ne m’a pas fait ressentir, malheureusement, les mêmes émotions que j’avais eu avec leur premier opus. Concert complet bien sûr et depuis très longtemps... du coup j’arrive assez tôt sur place et surprise, je suis le premier. Beaucoup d’amis présents ce soir et Gilles P est de la partie. Ouverture des portes et pour ma part comme d’habitude c’est la direction du premier rang, pratiquement plein centre. Une fois de plus la chaleur est étouffante dans la salle, et c’est inadmissible que le ou les propriétaires ne fassent rien pour une climatisation. 

En première partie, une curiosité que j’attendais avec une certaine interrogation. Il s’agit de Josh T Pearson, personnage encensé par toute la presse papier et internet, faisant partie du groupe Lift To Expérience début des années 2000, pour un disque que je trouve presque inécoutable. Bref c’est le messie d’une certaine intelligentsia qui est là devant nous en chair et os. On dirait qu’i est  sorti tout droit d’une scène des apôtres avec Jésus. Il porte un tee shirt blanc et ce que l’on remarque tout de suite c’est son air un peu halluciné caché par une barbe longue et épaisse. Pendant plus de 30 minutes, c’est une longue litanie ou un prêche, comme vous voulez, avec pour tout accompagnement le crin crin horripilant de sa guitare acoustique. Pas de mélodie, rien qui accroche, bref je trouve cela inintéressant au possible. Ce n’est pas du folk, ni du rock ou autre genre connu. De la poésie chantée ? Oui, peux être, mais en tout cas c’est difficile de comprendre le message qu’il tente de faire passer. Par moment il nous balance des «Buy My Shit» en désignant le Merchandising. Réflexion faite, je n’ai toujours pas compris le phénomène Josh T Pearson.

Le calvaire est fini enfin mais c’est un autre qui commence par cette chaleur insensée et écrasante qu’il fait dans cette salle close. Stupéfaction et petit instant irréel dans ce petit monde du «showbizz», Robin Pecknold, le chanteur de Fleet Foxes, en train de préparer son matériel sur scène, conscient du problème, vient nous distribuer plusieurs dizaines de bouteilles d’eau. Beau geste et assez rare, je tiens à le signaler, de la part d’un artiste.
 

Inattendue c’est tout de même la métamorphose (partielle) de Robin que l’on avait quitté très chevelu, avec son éternel bonnet de laine sur la tête, et qu’on retrouve ce soir avec des cheveux plus courts et une barbe rafraichie et épurée, lui donnant le charme de la jeunesse. Allais-je retrouver l'ensemble des émotions que le groupe m’avait procuré il y a deux ans ? Eh bien non malheureusement. Tout d’abord une grande partie du concert est consacré au nouveau «Helplessness Blues» qui ne compte pas autant de mélodies capables de m’émouvoir réellement, à l’exception de morceaux comme Battery Kinzie ou alors Sim Sala Bim. Ce qui m’a surtout surpris c’est le coté intimiste de leur musique qui a presque complètement disparu. Trop électrique et trop rentre-dedans, c’est le gros reproche que je ferais au Fleet Foxes millésime 2011. Bien sûr j’ai encore vibré sur Your Protector ou Tiger Mountain mais à un degré moindre qu’il y a deux ans. Le gros problème de cette soirée fut, il faut bien le dire, la chaleur... obligeant Robin à faire des poses assez longues entre chaque morceau pour se déshydrater (je crois qu’il à bu plus de 2 litres d’eau). De plus il semble que Robin essaie de soigner sa voix et cette chaleur ne l’a pas vraiment aidé. La magie n’était pas au rendez-vous ce soir et , il n’y avait non plus cette intimité que j’aurais aimé percevoir même dans les morceaux les plus émouvants.
Pourtant ce fut pratiquement un Best Of, auquel le groupe nous a convié, car, outre la quasi-totalité de «Helplessness Blues», tous les morceaux emblématiques du groupe ont été interprétés, parmi eux White Winter Hymnal, Ragged Wood sans oublier le magnifique He Doesn’t Know Why .

Après le rituel rappel le groupe quitte la scène avec 1h35 de spectacle. En conclusion j’ai assisté à un bon concert mais de la part des Fleet Foxes j’aspirais à mieux encore... à du rêve. Attention, Fleet Foxes reste tout de même au-dessus du lot des groupes assimilés Folk et, malgré le florilège des impressions reçues, je retournerais le revoir dans deux mois, à la Salle Pleyel pour un autre concert qui est, d'ores et déjà, annoncé complet.
»





photos de gilles b


Groupe indépendant de pop-folk baroque, les Fleet Foxes viennent de Seattle. Signé sur Sub Pop et Bella Union, ce groupe de doux rêveurs débute sa carrière discographique en février 2008 avec la sortie de l’EP Sun Giant aux USA. Le groupe surprend par un son qui emprunte des aspects très classiques au rock, au folk et même aux chants médiévaux.



 Albums
2008 - Fleet Foxes
2011 - Helplessness Blues

EPs
2006 - Fleet Foxes
2008 - Sun Giant




Robin Pecknold : Lead Vocal & Acoustic Guitar
Skyler Skjelset : Guitar
Casey Wescott : Keyboards & Backing Vocals
Christian Wargo : Bass & Backing Vocals
Joshua Tillman - Drums & Backing Vocals
Morgan Henderson - Multi-instrumentalist


La Setlist du Concert
FLEET FOXES

The Cascades (Helplessness Blues - 2011)
Grown Ocean (Helplessness Blues - 2011)
Drops In The River (Fleet Foxes Special Ed. - 2008)
Battery Kinzie (Helplessness Blues - 2011)
Bedouin Dress (Helplessness Blues - 2011)
Sim Sala Bim (Helplessness Blues - 2011)
Mykonos (Fleet Foxes Special Ed. - 2008)
Your Protector (Fleet Foxes - 2008)
Tiger Mountain Peasant Song (Fleet Foxes - 2008)
White Winter Hymnal (Fleet Foxes - 2008)
Ragged Wood (Fleet Foxes - 2008)
Lorelai (Helplessness Blues - 2011)
Montezuma (Helplessness Blues - 2011)
He Doesn't Know Why (Fleet Foxes - 2008)
The Shrine/An Argument (Helplessness Blues - 2011)
Blue Spotted Tail (Helplessness Blues - 2011)
Blue Ridge Mountains (Fleet Foxes - 2008)

Encores

Oliver James (Fleet Foxes - 2008)
Helplessness Blues (Helplessness Blues - 2011)


La durée du concert : 1h35

AFFICHE / PROMO / FLYER



 





samedi 28 mai 2011

THURSTON MOORE ~ La Grande Halle De La Villette – Charlie Parker - Paris.













Première Partie : HALF JAPANESE + GLENN BRANCA ENSEMBLE



Ce qu’en a pensé Emilie :

« Je suis arrivée pile à l’heure pour ce concert dans le cadre du festival « La Villette Sonique », mais très peu de gens sont déjà présents : il fait beau, ça n’incite pas à aller s’enfermer, mais que ne ferait-on pas pour un concert ! Pour ma part, j’ai décalé mon départ en vacances d’un jour, et les longs temps d’attente entre chaque groupe vont me faire rentrer chez moi à près de deux heures du matin, alors que je me lève à sept… Mais je l’ai choisi et ne vais pas m’en plaindre, même si j’aurais préféré un concert de Sonic Youth plutôt qu’une performance solo de Moore. Au moins ce n’est pas un truc expérimental de bout en bout, là je n’aurais peut-être pas acheté ma place direct (j’ai fait l’impasse sur les concerts de Lee Ranaldo, d’ailleurs).

Première mauvaise surprise, confiscation de la bouteille d’eau, et je ne veux pas lâcher ma place (premier rang, quoique sur la droite, et la scène est tellement haute qu’il n’y a que ma tête qui dépasse, c’est ça de faire 1m60) pour aller visiter le bar tout au fond, alors j’attends patiemment.  Je n’étais vraiment pas en forme et j’ai bien failli abandonner et aller m’asseoir un peu plus loin, j’avais la trouille que le service d’ordre pense que j’étais bourrée et me vire direct ^^. Cela dit, des gens bourrés il y en avait et ils n’ont pas été dérangés. Lorsque le premier groupe, Half Japanese, monte sur scène, je me sens heureusement mieux et je peux profiter du set de ces Américains étiquetés lo-fi (tout au moins sur la page Wikipedia française, ce qui n’est peut-être pas une référence). Les musiciens, d’un âge avancé, maîtrisent leur sujet, et finalement le plus proche de l’esprit lo-fi, dans cette affaire, c’est Jad Fair, le chanteur, à la guitare au manche démontable, et à la bonne humeur communicative. Le public rit de bon cœur à ses facéties.  Musicalement, c’est peu varié, malgré une discographie impressionnante, mais joyeux, et interprété avec une réelle envie. Je serais  heureuse de pouvoir les croiser à nouveau.

Après cette mise en bouche appétissante et une longue attente, c’est le tour du « phénomène », j’ai nommé le Glenn Branca Ensemble. Monsieur Branca, légendaire compositeur d’avant-garde, a lancé la carrière de Sonic Youth, c’est comme ça que je l’ai connu (bah oui, les légendes ne remplissent pas toutes des stades). Moore et Ranaldo ont tous les deux joué dans son orchestre dans les années 80. Cinq guitaristes, une batteuse, de tous âges et des deux sexes, vont nous interpréter ce soir les compositions du Monsieur. Celui-ci commence par vérifier que les guitares sont accordées, c’est peut-être un spectacle étonnant auquel on va assister ce soir, mais ce n’est pas noisy comme Sonic Youth, se barrant dans tous les sens, c’est orchestré au millimètre près. Rien de plus normal, puisqu’il y a un chef d’orchestre, que l’on quitte des yeux avec difficulté pour revenir sur les musiciens, tellement il est incroyable, il en ferait presque peur. Le guitariste de gauche a cassé deux cordes, j’ai cru qu’il allait se faire engueuler, mais non, on a eu le droit à une pause du coup, parce que sans cela, ça enchaîne à 100 à l’heure avec des compos longues (une bonne dizaine de minutes chacune) et hypnotiques. Branca sait que ce n’est pas conventionnel et s’en amuse : « Don’t worry, the next one is really fucking long ! » nous apostrophe-t-il à un moment. Le « fucking », dans la bouche de ce petit homme en costard de soixante-deux printemps, est déroutant. La manière dont il s’excitera à la fin sur son pupitre et sur ceux de ses musiciens (car ils ont tous les partitions devant les yeux) l’est encore plus. Médiators, baguettes (la batteuse viendra en donner elle-même à un gars près de moi), l’orchestre est généreux avec le public, mais on retient surtout Mister Branca et sa splendide idée d’allier classique et rock, pour un moment unique au monde. C’était énorme !

Et ce n’est pas terminé, reste Thurston Moore, véritable Dieu vivant pour moi, qui vient nous présenter son nouvel album, Demolished Thoughts, produit par Beck, qui participe d’ailleurs également sur l’album. Je dois avouer que je n’ai pas écouté la galette, tout juste sortie, et je n’ai pas non plus une grande connaissance de la petite carrière solo qu’a menée Moore parallèlement à ses trente années au sein de Sonic Youth. Pas encore eu le temps de m’y mettre ! Au moins, pas de setlist rêvée comme ça. Je sais juste que c’est plutôt calme, acoustique. D’ailleurs, officient ce soir sur scène une harpiste et une violoniste, plus un batteur discret que Thurston prétendra avoir ramassé dans la rue quelques jours avant, et un guitariste qui (soi-disant) squatte chez lui depuis quelque temps. Info ou intox ? Je n’ai en tout cas jamais entendu Thurston parler autant pendant les trois concerts de SY auxquels j’ai eu la chance d’assister. Il paraissait pourtant un peu timide à l’entrée sur scène, s’excusant du fait qu’ils ne commencent pas à jouer aussitôt car un film devait être projeté derrière eux. Mais par la suite, il deviendra très bavard, racontant donc la vie de ses musiciens, et allant jusqu’à se pencher vers le public et même serrer dans ses bras… mon voisin de gauche, pour mon plus grand désespoir. Pour vous dire à quel point je vénère Thurston, j’en ai presque pleuré, et pourtant à l’enregistrement de l’Album de la Semaine, j’avais pu obtenir une dédicace, donc je ne suis pas tant à plaindre que cela. J’imagine que j’avais épuisé mon quota de chance cette semaine-là avec Art Brut. L’heureux élu exulte, criant « I will never have a shower ». Une bonne partie du public cependant s’avère désagréable au possible, réclamant Brother James, pour je ne sais quelle raison obscure (c’est un titre chanté par Kim Gordon). Je pense que l’obsession des gens à réclamer du Sonic Youth sera une des raisons pour lesquelles on n’aura finalement que du Moore solo, et de longs intermèdes de bavardage. Personne n’ordonne quoique ce soit à Thurston Moore, c’est la meilleure façon d’obtenir l’inverse !

Et la musique dans tout ça ? Après le déluge sonore de Branca, et vu l’heure tardive, une dose de douceur dans ce monde de brutes est bienvenue. Bien que beaucoup plus intéressée par le rock bruitiste, je me laisse emporter par le violon et bercer par la voix de Thurston. C’est léger, aérien, très beau. Côté textes, même si je n’y prêtais pas très attention, ce sont des thèmes assez logiques pour Moore (la fin du monde de 2012, un hommage à la poétesse anglaise Mina Loy…). J’aime beaucoup, mais malgré tout, l’ensemble du concert est un peu monotone, il faudra attendre le premier rappel et le davantage Sonic Youthien Psychic Hearts, extrait de l’album du même nom de 1995, pour que l’on sorte un peu de cette monotonie. Thurston lit son texte sur une feuille. Le public semble préférer ce genre de morceau, mais le premier rappel n’est constitué que de ce titre et une partie des gens quittera la salle sans réaliser qu’une dernière chanson, Fri / End, va clore le set.

Je suis un peu dubitative par rapport au comportement des gens, je pense quand même qu’il était assez clair que le concert de ce soir serait calme, alors pourquoi venir et nous gâcher le plaisir par leurs cris, autant garder leur argent et attendre un prochain passage des New Yorkais au complet dans la capitale. Pour ma part, et même si un morceau de SY m’aurait comblée, j’ai passé une excellente soirée. Pour les autres, peut-être que les concerts plus expérimentaux donnés par Lee Ranaldo leur conviendraient davantage. En tout cas, excellente programmation que ce festival de la Villette Sonique, j’aurais bien tenté The Fall que je connais peu, mais je pars en vacances dans quelques heures, donc fin du festival pour moi ! »




photos de

Thurston Moore est un musicien américain, membre du groupe de rock Sonic Youth au sein duquel il chante et joue de la guitare. Il a également participé à de nombreuses collaboration, sous son propre nom et d’autres en dehors de Sonic Youth.




Solo albums
Psychic Hearts (1995)
Trees Outside the Academy (2007)
Demolished Thoughts (2011)

Other
Root - Remix Project (1998)
Solo Acoustic Volume Five - Part of the VDSQ (Vin Du Select Qualitite) acoustic guitar series (2011)

Limited Edition Noise, experimental, drone projects
2006 - Flipped Out Bride 12'' (2006, Blossoming Noise), Limited Edition of 500 blue marbled vinyl
2006 - Free / Love EP (2006, Blossoming Noise), Limited Edition of 90 Cassettes only
2007 - Black Weeds - White Death (2007, Meudiademorte), Limited Edition of 200 Cassettes only
2008 - Sensitive / Lethal
2008 - Blindfold' (Destructive Industries), Limited Edition of 200 Cassettes only
2008 - Built For Lovin (Lost Treasures of the Underworld), Limited Edition of 500 vinyl only
2010 - Suicide Notes For Acoustic Guitar EP

Collaborations
1988 - Barefoot In The Head [with Jim Sauter & Don Dietrich]
1993 - Shamballa [With William Hooker & Elliott Sharp]
1995 - Klangfarbenmelodie & the Colorist Strikes Primitive [with Tom Surgal]
1996 - Pillow Wand [with Nels Cline]
1996 - Piece For Yvonne Rainer [with Yoshimi & Mark Ibold (Sunship)]
1997 - MMMR [with Loren Mazzacane Connors, Jean-Marc Montera & Lee Ranaldo (Numero Zero Audio)
2000 - New York - Ystad [Thurston Moore, Lee Ranaldo, Steve Shelley, Mats Gustafsson]
2001 - Three Incredible Ideas [Thurston Moore / Walter Prati / Giancarlo Schiaffini]
1998 - Foot [with Don Fleming & Jim Dunbar]
1999 - The Promise [With Evan Parker & Walter Prati]

Free Improvisation Albums
2007 - The Roadhouse Session Vol.1 [Thurston Moore / Chris Corsano / Paul Flaherty / Wally Shoup 4tet]
2008 - Untitled [Paul Flaherty / Thurston Moore / Bill Nace]

Live Albums
1996 - Piece for Jetsun Dolma [a live improvisation with Tom Surgal and William Winant at Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville (Les Disques VICTO)]

Albums with Sonic Youth
Sonic Youth (1982)
Confusion Is Sex (1983)
Bad Moon Rising (1985)
EVOL (1986)
Sister (1987)
Daydream Nation (1988)
The Whitey Album (publié sous le nom de Ciccone Youth) (1988)
Goo (1990)
Dirty (1992)
Experimental Jet Set, Trash and No Star (1994)
Washing Machine (1995)
Made in USA (1995)
A Thousand Leaves (1998)
NYC Ghosts & Flowers (2000)
Murray Street (2002)
Sonic Nurse (2004)
Rather Ripped (2006)
The Eternal (2009)

Albums with Diskaholics Anonymous Trio [Jim O'Rourke, Mats Gustafsson, Thurston Moore]
2001 - Diskaholics Anonymous Trio
2006 - Weapons Of Ass Destruction (Recorded in 2002)

Albums with Original Silence
2007 - The First Original Silence (Recorded live in concert on sept. 30 2005 at Teatro Ariosto, Reggio Emilia, Italy)
2008 - The Second Original Silence (Recorded Live In Concert on September 28, 2005 at Brancaleone, Rome)

Early work with Glenn Branca
1981 - Symphony No. 1 "Tonal Plexus" (w/Glenn Branca, Lee Ranaldo, Anne DeMarinis & others)
1982 - Symphony No. 2 "The Peak Of The Sacred"
1983 - Symphony No. 3 "Gloria" - Music for the first 127 intervals of the harmonic series
Early work with the Coachmen
1979 -Failure to Thrive




Thurston Moore – Vocal & Guitar
Chris Brokaw – guitar
? – drums
Samara Lubelsky – violin
Matt "Doom" Heyner – bass


La Setlist du Concert
THURSTON MOORE

Illuminine (Demolished Thoughts – 2011)
Benediction (Demolished Thoughts – 2011)

Orchard Street (Demolished Thoughts – 2011)
January (Demolished Thoughts – 2011)

Space (Demolished Thoughts – 2011)

Never Day (Trees Outside The Academy – 2007)
In Silver Rain With a Paper Key (Demolished Thoughts – 2011)
Mina Loy (Demolished Thoughts – 2011)
Blood Never Lies (Demolished Thoughts – 2011)
Circulation (Demolished Thoughts – 2011)


Encore 1

Psychic Hearts (Psychic Hearts – 1995)


Encore 2
Fri/End (Trees Outside The Academy – 2007)

La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER