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samedi 11 avril 2015

PRESS START: SYMPHONY OF GAMES ~ La Maison de la Mutualité. Paris.,







   SYMPHONIES OF GAMES TOUR 2015

Support Act : ---

Ce qu’en a pensé Émilie :  
 
« Et un concert de musiques de jeux vidéo de plus dans la capitale ! Guillaume et moi nous sommes empressés de prendre des billets, un peu trop peut-être : suite à une erreur (un plan qui n’était pas le bon), nous avons réservé des places qui étaient très honnêtement parmi les pires de toute la Maison de la Mutualité ! L’après-midi (nous avions opté pour la séance de 14 heures) commence donc fort mal, moi qui me faisais une joie de retourner à l’endroit où j’avais vu No Doubt fin 2012. Pour la petite anecdote, la Maison de la Mutualité est aussi la seule salle parisienne où nous sommes allés qui est située en dessous de la Seine. Mais ce qu’on retient surtout à cet instant, c’est… la vitre, qui plus est pas particulièrement propre, qui nous gâche la vue vers la scène, qui n’est pourtant pas très loin, la salle n’étant pas immense. On espère que personne ne se mettra sur les sièges derrière nous, car prendre un peu de hauteur nous aurait permis d’éviter cette fichue vitre. Raté, les places sont prises. Nous resterons là, tout en bas de notre recoin qui comprend dix fauteuils au total, faisant contre mauvaise fortune bon cœur. On a bien envisagé d’aller se mettre debout, mais il aurait fallu aller en haut de l’escalier près de la console son, pas l’idéal non plus, surtout qu’un concert avec orchestre, c’est quand même mieux assis.


Pour se consoler, on peut se dire que quasiment toutes les places du premier rang à l’étage sont gênées par les vitres. La Maison de la Mutualité n’est pas prévue pour les concerts et ça se voit. En fosse pour No Doubt la dernière fois, je ne m’en étais pas rendue compte. Avec un peu de retard, l’orchestre prend place, et le programme de Press Start peut donc commencer. Avec tous ces aléas en ce qui concerne notre place, je ne vous ai même pas encore parlé dudit programme, ma foi fort alléchant : trois compositeurs japonais de renom sont invités en ce jour spécial. Nobuo Uematsu (que l’on ne présente plus), Yoko Shimomura, la demoiselle derrière les musiques de Kingdom Hearts, mais comme je n’y ai jamais joué, je retiens surtout de son œuvre les inoubliables thèmes de Street Fighter II, et enfin Yasunori Mitsuda, qui a travaillé sur Chrono Trigger et Chrono Cross, ce qui ravit Guillaume bien entendu. C’est justement par un medley consacré à ces deux jeux que nous attaquons le concert, avant d’enchaîner avec Xenogears, du même compositeur. Les trois légendes japonaises viendront converser sur scène entre chaque morceau, interviewées par Ken Bogard, une sommité de la chaîne Gaming Live qu’en tant que grands amateurs de Pokémon, nous connaissons fort bien. Les questions de Ken sont très intéressantes et le traducteur est au top (enfin, autant que je puisse en juger, ne parlant pas un mot de japonais) mais j’aurais quand même préféré que ces échanges se déroulent d’une traite au début, au milieu ou à la fin du concert, car cela cassait le rythme et n’aidait pas à rentrer dans le truc (même si, comparé à cette fichue vitre, cet inconvénient restait mineur). Pour sa part, Guillaume n’a pas trouvé ça gênant. Nos invités du jour paraissaient vraiment très heureux d’être là en tout cas, Yoko Shimomura réitèrera d’ailleurs l’expérience en solo en novembre à la Salle Cortot. Nous n’avons pas encore décidé d’y aller, ayant clairement eu notre dose de ce type de concert ces dernières années.



Si l’on peut regretter que les invités n’aient pas participé musicalement au concert, l’orchestre, mené par Jean Thorel, est absolument parfait. Le son l’est tout autant, peut-être juste un poil trop bas, car là où nous sommes placés, les distractions au niveau bruit ne manquent pas (lorsque les gens empruntent l’escalier, et lorsqu’ils passent devant nous pour partir de leur place et y revenir, à croire que plus personne n’est capable maintenant de rester deux heures assis quelque part, mais comment faisaient-ils donc à l’école ?). Mais, comme souvent lors d’événements de ce genre, le public est dans l’ensemble respectueux et très à l’écoute, ce qui fait que du point de vue musical, nous n’eûmes pas à souffrir des mêmes désagréments que pour ce qui est du visuel.

Reprenons donc le résumé du programme. Un petit medley Zelda, très bien pour Guillaume comme pour moi (au risque de me faire huer, je précise que je déteste les jeux, mais comme j’adore les musiques, pas de problème). Le concert, donc, n’est pas uniquement centré sur les personnalités présentes, Koji Kondo faisant d’ailleurs son retour à la fin du concert pour un medley Mario Bros qui me ravira (même si, grande fan du troisième opus, j’ai regretté que ledit medley se concentre exclusivement sur le premier). Côté Final Fantasy, on se limitera à To Zanarkand et au thème principal en clôture, ce qui, du fait de nos 4 Distant Worlds et de nos 2 concerts de Nobuo, était pour nous largement suffisant, même si je peux comprendre que certains soient ressortis déçus de ce point de vue.

Mais même si la « setlist » comprenait d’autres grandes joies pour moi, comme ces medleys Famicom et Puzzle Game délicieusement rétros (ah ! le thème de Dr Mario !), j’ai quand même des reproches à faire à l’ensemble. Tout d’abord, la non utilisation des écrans, qui nous ont pourtant abreuvés de publicités en boucle avant le début du concert (les deux premières fois, c’est sympa, ça passe le temps, à partir de la troisième diffusion, les envies de meurtre commencent à apparaître). Que ce soit pour faire des gros plans sur les musiciens, ou pour mettre quelques images des jeux concernés, ou même juste pour préciser les titres lors de medleys conséquents (je suppose qu’on aurait dû acheter le programme pour ça), ces écrans auraient pu être mis en valeur de nombreuses façons, il est fort dommage que ça n’ait pas été le cas. Encore heureux que Ken Bogard était là pour annoncer les morceaux…




Les medleys, justement, parlons-en. Si j’aime le principe, là on atteignait quand même parfois des longueurs d’extraits frôlant le ridicule, c’est un concert, pas une soirée blind test. Le medley « morceaux de musique classique utilisés dans les jeux vidéo » se serait avéré bien plus prenant si on avait pu associer les extraits aux jeux en question, certaines personnes présentes étaient peut-être incollables, mais pour ma part, « Toccata et fugue en ré mineur » de Bach m’évoque davantage Il était une fois… l’homme qu’un quelconque jeu vidéo (bon, c’était peut-être le jeu tiré du dessin animé, qui sait ?). De la même manière, la 5ème et la 9ème de Beethoven, tout comme la Chevauchée des Walkyries de Wagner, ne m’évoquent pas d’emblée l’univers vidéoludique, et j’aurais été curieuse de faire le rapprochement. Reste un medley fort sympathique, qui m’aura rappelé mon enfance, et le CD Synthétiseur de mon papa que j’écoutais en boucle.

Autre problème, les extraits qui se répètent entre les medleys : alors oui, j’adore Dr Mario, mais cela crée quand même un léger effet de lassitude (je précise que c’était loin d’être le seul à apparaître plusieurs fois). En jouant sur la corde de la nostalgie, le programme touche sa cible, à savoir la grande majorité de trentenaires présents, ne s’aventurant que rarement dans des thèmes récents. On citera quand même Professeur Layton, dont la musique est magnifique. Et quitte à jouer sur le côté rétro du truc, où sont passés les thèmes de Street Fighter II ? On en avait eu au Video Games Live, dommage… Yoko Shimomura semblait lors de son interview ne pas vraiment porter en estime ses compositions les plus anciennes, peut-être un choix de sa part du coup de ne pas les inclure… C’est quand même bête, je suis sûre que le thème de Ken aurait enthousiasmé un public déjà conquis (et bien évidemment Ken Bogard ;-)). J’aurais de surcroît un dernier reproche à faire, la durée, on était loin d’atteindre les deux heures de musique, un peu léger quand même…

Un concert en demi-teinte pour ma part donc, les points négatifs étant trop nombreux pour pouvoir être ignorés, malgré des points positifs qui restent très marquants, la qualité de l’orchestre et le côté rétro du set en tête. Je ne sais pas si je retenterai l’expérience si un nouveau concert Press Start était annoncé sur Paris, de peur de retomber dans les mêmes travers. Dommage, car sur le papier le programme était alléchant… »

 

photos de 

Les plus grands compositeurs du jeu vidéo japonais vous donnent rendez-vous à Paris pour un concert symphonique exceptionnel, PRESS START : Symphonie of Games.
Castlevania, Final Fantasy, Chrono Trigger et Chrono Chross, Super Mario, Zelda, Tetris, Pokemon, et bien d'autres encore seront de la partie !
En plus d'une réinterprétation symphonique de ces classiques de la musique de jeux vidéo, le concert PRESS START : Symphonie of Games accueillera également les compositeurs Yasunori Mitsuda (Chrono Trigger et Chrono Cross), Yoko Shimomura (Kingdom Hearts), ainsi que le célèbre Nobuo Uematsu, compositeur de la saga Final Fantasy/



 PRESS START – Symphony of Games : Le Programme

Super Smash Bros. : avec les thèmes de Super Donkey Kong, Super Metroid, Kid Icarus, Animal Crossing et Pokemon X.Y. Chrono Trigger / Chrono Cross : 9 morceaux de ces deux bandes originales qui ont rendu Yasunori Mitsuda célèbre, dont “Reminiscence”, “Yokan”, “Frog no thema”, “Epilogue ~ shitashiki nakama e” ou encore “Itetsuita honō”. Kingdom Hearts : 4 morceaux dont les magnifiques “Hikari” et “Dearly beloved”. Professeur Layton : le classique thème principal “Layton kyōju no thema” mais aussi “Nazo”, le thème des énigmes. Final Fantasy : avec les classiques “Zarnakand” et “Main Theme”. Xenogears : Un autre classique de Yasunori Mitsuda, avec “Guren no kishi”, “kaikon to yasuragi no ori nite” et “hishō”. Super Mario Bros. : une compilation des classiques “Ground BGM”, “Swimming BGM”, “Underground BGM” et “Game Over” ! Castlevania : une visite des meilleurs épisodes de la saga avec 12 thèmes dont “Prologue”, “Vampire Killer”, “A requiem » et « Starker”. Super Mario Galaxy : avec les désormais cultes thèmes d’”Overture”, “Egg Planet”, “Wind Garden” et “Chico”. Famicom/NES Medley : Metal Gear, Legend of Zelda, The adventure of Link, Yie Ar Kung-Fu, etc… Puzzle Game Medley : un medley de thèmes aussi addictifs que les jeux dont ils sont issus avec entre autre Tetris, Puyo Puyo, Columns ou encore Dr Mario ! Classical Medley : un medley composé de morceaux d’oeuvres classiques traditionnelles ayant été utilisées dans le jeu vidéo….






THE SETLIST
SYMPHONY OF GAMES

Chrono Trigger & Chrono Cross Medley 2010
Xenogears
The Legend of Zelda Medley 2006
Super Mario Galaxy 2008
Final Fantasy X: To Zanarkand
Professor Layton and the Curious Village
Famicon (NES) Medley

Classical Music Medley
Puzzle Game Medley
Super Smash Bros Medley
Akumajô Dracula Medley (Castlevania)
Kingdom Hearts

Super Mario Bros
Final Fantasy: Main Theme

 Time Set : 1h50


AFFICHE / PROMO / FLYER

 
 





samedi 14 mars 2015

THE DANDY WARHOLS ~ Le Trianon. Paris.






   TOUR 2015

Support Act : DARK HORSES

Ce qu’en a pensé Émilie : 

« Cela fait plus de deux ans que je n’ai pas vu les Dandy Warhols, et j’ai l’impression que cela fait une éternité. Me voilà donc bien plus motivée pour me rendre au Trianon que je ne l’étais la veille pour le Trabendo des Subways. Lorsque j’arrive, peu de temps après l’ouverture des portes, le gros des troupes est déjà rentré, mais à ma grande surprise, de nouvelles queues se forment à l’intérieur, pour se rendre soit au balcon, soit en fosse, et l’attente sera encore assez longue. J’ai ainsi le temps de cogiter sur ce flyer que l’on m’a donné à l’entrée, annonçant un aftershow du quatuor de Portland, suivi d’un DJ set de Zia. Mais ni Vincent ni Gilles n’étant motivés, Vincent m’ayant même dit que parfois il peut arriver qu’un groupe ne vienne pas à son propre aftershow (je dois avouer que je ne suis pas très familiarisée avec ce concept), j’ai finalement décidé de faire l’impasse. Après une petite demi-heure de queue, je peux enfin rejoindre Vincent au premier rang du balcon (merci encore pour cette place, parfaite comme d’habitude).

La première partie est assurée par les Anglais de Dark Horses qui, s’ils ne sont pas au niveau des génialissimes Blue Angel Lounge qui avaient ouvert pour les Dandys dans ce même Trianon en 2012, restent très convaincants. Le groupe installe une ambiance étrange, à la fois sombre et planante, notamment grâce à un excellent claviériste. Le son est très bon, il est même meilleur que ne sera celui des Dandys, que j’ai personnellement trouvé un peu excessif en volume, avec la voix de Courtney un peu en retrait. Pour Dark Horses en revanche, la voix de miss Lisa Elle est parfaitement mise en avant : elle est un peu spéciale, rétro, style années 80, mais la demoiselle n’est définitivement pas débutante. Encore une très bonne première partie pour les Américains, je me demande si c’est toujours le cas.


 Quant les Dandy Warhols montent sur scène, on sait que c’est pour longtemps, et ce soir ne dérogera pas à la règle, avec un show de près de deux heures. On commence dans des délires psychédéliques un peu déroutants, les tubes ne viendront que plus tard, mais l’ambiance est là d’emblée. Cette façon de jouer tous les quatre alignés est une partie de la force des Dandy Warhols sur scène : à défaut de courir partout, ils nous offrent l’occasion de profiter de chaque musicien à part égale, de la rigolote claviériste Zia à l’excentrique guitariste Peter (pour lequel j’ai un faible certain ;-)) en passant par le batteur Brent et sa chevelure tout droit sortie de Final Fantasy 13, et bien sûr le chanteur / guitariste Courtney, qui donne toujours l’impression d’être à des milliers de kilomètres de nous, mais qui gère l’ambiance avec son fameux micro double. C’est un éternel plaisir de regarder jouer le groupe de Portland, qui nous gratifiera ce soir de quelques petites nouveautés, dont leur dernier single Chauncey P vs All The Girls In London, dédié à un « ami » de Courtney qui a « connu une année difficile ». Si bien sûr on attend tous les fameux tubes du quatuor (qui viendront assez tard dans la setlist, notamment avec un enchaînement magique We Used To Be Friends / Horse Pills (la plus rock de la soirée) / Bohemian Like You), d’autres petites perles se glisseront dans cette setlist, comme l’hypnotique I Love You ou encore Well They’re Gone, que j’avais déjà beaucoup aimée en 2012 et qui là m’a parue sublime, avec le drôle d’instrument joué par Zia, j’en avais la larme à l’œil. Un grand moment.

Nous aurons encore le droit à l’intermède acoustique solo de Courtney (enfin solo, accompagné tout de même par l’intégralité du Trianon ^^) sur Every Day Should Be A Holiday, apparemment non prévu sur la setlist et dû à un problème de cordes de Peter. Zia m’a fait rigoler à ce moment en nous disant qu’elle devait aller faire pipi ^^ Courtney, lui, nous étonnera en nous remerciant pour notre magnifique ville, parce qu’à Mexico, où ils se trouvaient fin février, ils avaient tous du mal à respirer. Comme quoi, si on a souvent tendance à trouver l’herbe plus verte chez le voisin, en cherchant bien, on peut aussi trouver pire. Le final ce soir se fera sur Boys Better, Zia se contentant de triturer sa platine trente secondes avant de nous annoncer qu’elle sera au Bus Palladium dans quelques minutes (« enfin, plutôt dans une heure », corrigera-t-elle ensuite). Dommage, j’avais bien aimé sa petite chansonnette de la dernière fois. Et je digère mal l’absence de Nietzche, ma chanson préférée entre toutes, que je croyais bêtement être toujours présente dans les sets, vu que je l’avais eue au Rock en Seine comme lors de mon premier Trianon. Mais leur en vouloir pour ça serait de très mauvaise foi, alors on va juste dire que j’espère qu’ils seront à Rock en Seine de nouveau, afin de réparer cette erreur ;-) Car oui, j’ai déjà envie de les revoir, cette soirée au Trianon ayant été d’un excellent niveau, malgré le son un peu décevant. J’espère bien du coup qu’il ne s’écoulera pas de nouveau plus de deux années avant qu’ils ne reviennent sur Paris…  »

 


photos de ©erisxnyx


The Dandy Warhols est un groupe américain de pop psychédélique, formé en 1993 à Portland (Oregon). Fortement influencé par The Velvet Underground, le groupe a commencé à jouer de la pop psychédélique et il reçut un soutien essentiel en Europe après la sortie de l'album Dandy Warhols Come Down. 

(http://www.dandywarhols.com/)




Dandys Rule OK (1995)
...The Dandy Warhols Come Down (1997)
Thirteen Tales from Urban Bohemia (2000)
Welcome to the Monkey House (2003)
Odditorium or Warlords of Mars (2005)
...Earth to the Dandy Warhols... (2008)
The Dandy Warhols Are Sound (2009)
This Machine (2012)



  
THE DANDY WARHOLS 

Courtney Taylor-Taylor (1994–present)
Peter Holmström/Peter Loew (1994–present)
Zia McCabe (1994–present)
Brent DeBoer (1998–present)


THE SETLIST
THE DANDY WARHOLS

Be-In (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
Crack Cocaine Rager (The Black Album/Come On Feel The Dandy Warhols - 2004)
Get Off (Thirteen Tales From Urban Bohemia  - 2000)
Somethings You Got To Get Over (New Song)
You Were The Last High (Welcome to the Monkey House - 2003)
I Love You (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
Everyone Is Totally Insane (Odditorium or Warlords of Mars - 2005)
Down Like Disco (Odditorium or Warlords of Mars - 2005)
Popo Reverend Jim (New Song)
Well They're Gone (This Machine - 2012)
Good Morning (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
And Then I Dreamt of Yes (... Earth to the Dandy Warhols… - 2008)
Plan A (Welcome to the Monkey House - 2003)
Every Day Should Be a Holiday (…The Dandy Warhols Come Down - 1997) (Not on setlist - Courtney solo - The rest of the band quit the stage due to Pete string issue)
Holding Me Up (Odditorium or Warlords of Mars - 2005)
All the Girls in London (Single - 2015)
We Used to Be Friends (Welcome to the Monkey House - 2003)
Horse Pills (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Bohemian Like You (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Godless (Thirteen Tales From Urban Bohemia - 2000)
Pete International Airport (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)
Boys Better (…The Dandy Warhols Come Down - 1997)


 Time Set : 1h52


AFFICHE / PROMO / FLYER