« Ce vendredi, soir de mouvement de grève des cheminots, glacial, sans transports en commun, trafic ultra saturé…après avoir imploré et fait un offrande à Mercure, le dieu des transports, j'ai encore dû attendre 50 minutes dans le froid pour réussir à choper un train fantôme pour St-Lazare… impossible de rater cette soirée... un concert de la grande et belle Polly Jean Harvey ne se rate pas, car la diva du rock indie va retrouver son public parisien au Grand Rex , après 3 ans d'absence (11 juin 2004 au Zénith), pour une présentation de son album somptueux "White Chalk", le huitième, délaissent les guitares brutes pour le piano. Concert complet et pas étonnant avec seulement un concert donné en France ! C'est la 11ème fois que je vois Polly sur scène, chaque fois c'est toujours un moment rare et unique et les mots me manquent pour raconter tout ce que la musique de PJ Harvey me procure. Après une petite marche à pied, j’arrive enfin au Grand Rex, remarquable salle par son architecture et sa décoration, vers 19h30, avec mon billet accès carré or dans ma poche. Ca ne se bouscule vraiment nulle part et y a pas de queue… avec l’ouverture des portes les gens sont rentrées en tranquillité et le froid y est pour quelque chose.
C'est avec une certaine émotion et un état de crainte pour ce concert « A One Off Solo Show », le premier de Polly, que je rentre dans ce lieu étrange pour ce concert étrange. Une élégante hôtesse m’installe... curieux pour un concert dit Rock. Sous ce plafond reproduisant un ciel étoilé, âpres un bonjour aux amis les Gilles qui sont déjà là, à Robert avec ses appareils photos, je retrouve Phi, confortablement assis dans le fauteuil en cuir première classe. Après quelques querelles sur cette tournée, en écoutant Nina Simone et son Feeling good, mes regards sont captivés par la scène toute éclairée laissant voir le prochain impact visuel du spectacle … à ma gauche un piano droit avec capot retiré, dont la partie haute est décorée par un métronome, littéralement remplie de babioles, objets fétiches, et une petite guirlande électrique, au milieu de la scène le gros et mythique ampli Orange et un Vox AC30 entourés également d’une plus grande guirlande lumineuse, à droite un clavier synthé, un autoharp, une boîte à rythme, un squelette de batterie et en en plein centre une chaise avec un coussin blanc une peau de mouton blanc. Une scène intime très peu éclairée me rappelant l’illumination de Noël pour intérieur ! Le tout au milieu du décor du Grand Rex avec ses balcons et son ciel étoilé.
J'ai alors un léger trouble mêlé d'inquiétude et d’appréhension, n’ayant pas vu ni guitare ni basse… un set toute seule entièrement au piano? En plus pas de première partie, ce qui craint dans un concert de ce type qui semble cibler un set très court…malgré un prix élevé, mais bon, on sera couchés plus vite. L’attente et l’angoisse continue mais je patiente agréablement en compagnie d’une musique d’ambiance douce entrecoupée de son reggae, assis dans ce confortable fauteuil… le concert va commencer un peu plus tard, comme d'habitude en ce moment, à cause des retards dus à la grève.
21h10, les lumières s’éteignent et sous la voûte en forme d’arc et au style baroque de la salle, les projecteurs braqués sur elle…c’est PJ Harvey, cheveux bouclés longs arrangés façon 19e siècle et rouge à lèvres rouge foncé, arrive sur scène droit vers nous avec sa fabuleuse Gibson Firebird dans un halo de lumière, habillée d'une robe longue de style victorien en satin noir, presque de deuil, créée pour elle par Annie Mochnacz, avec des reflets argentés en bas , avec ses strass à la naissance des épaules et sur le haut du col, aux manches brodées d'argent, discrète, ornée d'éclats de miroirs scintillants et d'une rangée de boutons courant le long du dos, très similaire à la blanche qu’elle porte sur la pochette de son album White Chalk. Polly semble sortie d'un rêve ou d'un autre temps. Un sourire et immédiatement au lieu de se diriger vers le piano, elle règle la guitare électrique, … ouf je respire mieux !!!
Quand le médiator frotte les cordes retentissent les premiers accords de "To Bring You My Love", avec le son qui s’élève, grâce a sa pédale d'effets tout bascule au son saturé, mais parfait, elle frappe fort avec la rage ravissant le public. J’ai de suite une sensation étrange à n'entendre qu'une voix et une guitare qui racle à souhait, sans rythmique, sans groupe, ce soir c'est une autre Polly que je découvre. Waoooooo. Immense version, avec la pureté de cette voix, la puissance et les sensations qu'elle engendre sont intenses... j'en ai encore la chair de poule… Hell and high water, To bring you my love… un message? Un bon gros son rugueux pour ce riff lancinant. On sent la salle partir en extase. Elle est là, seule, et envoie grave avec ce morceau d'ouverture et son chant, plus enfoncé et inquiétant. Les enceintes crépitent paraissent avoir été poussés au maximum, le théâtre vrombie et une voix incroyable commence à marquer comme avec un fer chaud son empreinte féminine. Les saturations de cette Gibson et de la voix qui l’accompagne passent plusieurs paliers jusqu’à ce que ça bourdonne dans mes oreilles. Il se passe quelque chose de puissant, je suis frappé de plein floué par l'énergie rayonnante que Polly insuffle à cette chanson et par la façon dont la voix, du fait de la formule solo, se retrouve mise en avant. Dans la même veine, poursuit par la beauté de "Sent His Love To Me", toujours aussi magnifique, bouleversant, terrifiant, l'étrange et l'émouvant priment le vrai et nous amène dans un autre monde dansant. Toujours des flashback 1995. Sa voix, qui roule avec puissance de graves en aigus au bord de la folie, que je trouve incroyablement expressive et presque lyrique, envahit tout.
Polly ensuite, avec un courage incroyable pour délaisser sa guitare, s'assois devant le piano pour jouer ses nouvelles chansons, première parenthèse de son nouvel album, avec une présence sexuelle magnétique, en le faisant résonner à merveille dans cet espace de grand cinéma ou cette voix sidérante semble planer. Des morceaux plus marquants, comme le génial et nouveau single "When under ether", comptines d'une intimité triste, sombre, fragile, joué sur le fil au piano, simplement accompagnée du métronome en exposition … des images apparaissent dans ma tête, des visions, de montagnes solitaires et de noirceur enveloppante. L'accompagnement piano se marie parfaitement avec son vertigineux "White Chalk" plus harmonica, qui suit avec une pureté de voix aérienne, épuré et intimiste, nue sans regrets qui glisse sur un tapis de beauté avec la légèreté d’une feuille tombant d’un platane et se pose sur la mélodie avec une douceur un peu folle. Il y a quelque chose à la fois planant et subtil et de mystique dans cette atmosphère avec ces mélodies envoûtantes, assez mélancolique, sortant de ce vieux piano quelque peu désaccordé, insistant sur des notes percussives et cette chanson fait référence à la couleur des collines du Dorset, où Polly a grandi et réside encore. Je m'en frotte les yeux et j’assiste avec stupéfaction à cette métamorphose sur scène, en vrai. Ces mélodies hallucinantes semblent être sorties d'une époque révolue, d’un passé lointain mais sont interprétées avec un jeu subtil et une saveur indéfinissable. Polly nous offre une démonstration vocale hypnotique sur un rythme sixties "The Devil" et un moment d’évasion pur, avec pour percussion le même métronome qui bat la chamade et un son du piano velouté, bancal et décalé. Saisissant, ce rythme lent et saccadé m’étonne et cette voix légèrement cassée donne une mélodie douce. C'est étrange de la voir au piano, en intime, on sent qu'elle n'a pas l'habitude et elle n'est pas aussi à l'aise qu’avec ses guitares électriques. Polly semble ravie d’être là et armée de nouveau de sa Gibson Firebird, interprète aussitôt une version particulièrement énergique de "Man-Size Sextet", un son presque de basse avec la luminosité caressante des aigus, et vers la fin recule du micro pour chanter a capella, laissant ainsi les mots s'envoler comme des feuilles autour de moi … And I'll make it better, I'll rub 'till it bleeds, I'll rub it until it, I'll rub it until it, hey! Le passage toujours en électrique de "Angelene", un joli portrait de prostituée voilé d’une tristesse et le magnifique enchaînement avec "My Beautiful Leah", éclatante composition, impitoyablement sombre, réussite de l’album, jouée avec le renfort énorme et synthétique d’une boîte à rythme qui crée une ambiance incroyable faisant vibrer le Grand Rex avec lumière disco.
Polly ensuite, avec un courage incroyable pour délaisser sa guitare, s'assois devant le piano pour jouer ses nouvelles chansons, première parenthèse de son nouvel album, avec une présence sexuelle magnétique, en le faisant résonner à merveille dans cet espace de grand cinéma ou cette voix sidérante semble planer. Des morceaux plus marquants, comme le génial et nouveau single "When under ether", comptines d'une intimité triste, sombre, fragile, joué sur le fil au piano, simplement accompagnée du métronome en exposition … des images apparaissent dans ma tête, des visions, de montagnes solitaires et de noirceur enveloppante. L'accompagnement piano se marie parfaitement avec son vertigineux "White Chalk" plus harmonica, qui suit avec une pureté de voix aérienne, épuré et intimiste, nue sans regrets qui glisse sur un tapis de beauté avec la légèreté d’une feuille tombant d’un platane et se pose sur la mélodie avec une douceur un peu folle. Il y a quelque chose à la fois planant et subtil et de mystique dans cette atmosphère avec ces mélodies envoûtantes, assez mélancolique, sortant de ce vieux piano quelque peu désaccordé, insistant sur des notes percussives et cette chanson fait référence à la couleur des collines du Dorset, où Polly a grandi et réside encore. Je m'en frotte les yeux et j’assiste avec stupéfaction à cette métamorphose sur scène, en vrai. Ces mélodies hallucinantes semblent être sorties d'une époque révolue, d’un passé lointain mais sont interprétées avec un jeu subtil et une saveur indéfinissable. Polly nous offre une démonstration vocale hypnotique sur un rythme sixties "The Devil" et un moment d’évasion pur, avec pour percussion le même métronome qui bat la chamade et un son du piano velouté, bancal et décalé. Saisissant, ce rythme lent et saccadé m’étonne et cette voix légèrement cassée donne une mélodie douce. C'est étrange de la voir au piano, en intime, on sent qu'elle n'a pas l'habitude et elle n'est pas aussi à l'aise qu’avec ses guitares électriques. Polly semble ravie d’être là et armée de nouveau de sa Gibson Firebird, interprète aussitôt une version particulièrement énergique de "Man-Size Sextet", un son presque de basse avec la luminosité caressante des aigus, et vers la fin recule du micro pour chanter a capella, laissant ainsi les mots s'envoler comme des feuilles autour de moi … And I'll make it better, I'll rub 'till it bleeds, I'll rub it until it, I'll rub it until it, hey! Le passage toujours en électrique de "Angelene", un joli portrait de prostituée voilé d’une tristesse et le magnifique enchaînement avec "My Beautiful Leah", éclatante composition, impitoyablement sombre, réussite de l’album, jouée avec le renfort énorme et synthétique d’une boîte à rythme qui crée une ambiance incroyable faisant vibrer le Grand Rex avec lumière disco.
Le public est excellent, très étonnement silencieux et très attentif comme pour un concert de musique classique, faisant mon bonheur et sans les mains qui tapent n’importe comment sur les chansons. Polly est très souriante et bavarde volontiers avec le public. C'est un vrai récital ! Pas un bruit avant qu’elle commence une chanson. Les morceaux s'enchaînent et on passe d'un instrument à l'autre. Suit "Nina in Ecstasy", une face B sur synthé, comptine plein de charme, fragile et poignante, sans oublier "Electric light" très minimaliste. De nouveau guitare électrique pour "Shame" poussé par une énergie terriblement rock et surtout la fureur, la rage débridée du remuant "Snake". Un équilibre parfaitement trouvé entre rock et voix ensorcelante. A hurler "Big Exit" mené en surprise, minimaliste avec des accords simples, version inédite, un son le plus sexy jamais produit qui sort d’une Gibson ES 335 Vintage Sunburst rouge, dans une version qui donne les frissons... Baby, baby Ain't it true, I'm immortal, When I 'm with you… jamais elle n'a été aussi belle même quand elle ne crie pas. Assis, dans ce profond fauteuil de la salle, je reçois cette musique qui me comble, m'étourdit, me caresse et me griffe droit par les yeux et les oreilles... sensation extraordinaire qui m’envahit et parcoure mon corps. Voix et instrument, on peut encore faire de la musique et à chaque chanson, cela devient magique.
Sur "Down by the water", s’assoit, relève sa robe de la main gauche car gênent pour jouer de l’autoharp et actionner ses pédales d'effets en même temps et face à la réaction du public, un fantasme qui se réalise au bout des lèvres humides, qui entrevoit un bout de jambe avec une bas résille sexy, donne heureuse une explication de ce dénudement. Elle nous présente avec un grand sourire aussi son "Cat mat" qui lui protège la cuisse quand elle joue de l'autoharp, "Il y a un dessin dessus, un tigre et on dit, les gros chats sont dangereux. En dessous il y a une petite chatte et on dit, une petite chatte n'a jamais fait de mal à personne". On rigole de cette décontraction et humeur anglais… mais la musique nous remet vite dans la réalité de cette magnifique soirée. La version de ce tube revisité est superbe. Enchaînement la déchirante "Grow Grow Grow" qui prend de nouveau appui sur l’envolée d’autoharp joué au médiator comme une guitare et se laisse porter par la voix. Les paysages musicaux ne cessent de varier. Un morceau qui me reste en tête : "The Mountain" au piano de nouveau, flux sonore qui monte fragile et cristalline avec des notes frissonnent, assez mélancolique... Above the mountain, The mountain, An eagle, Is flying… les applaudissements crépitent pour s’arrêter sur "Silence" et cette voix magnifique, maîtrisée recrée les mêmes frissons qu'à l'écoute de l'album.
Au bout d'1h05 de concert intense, un sourire et Polly se retire, ce qui fait un peu court. Au moment du rappel, les fans des premiers rangs se lèvent et s'avancent vers la scène et moi aussi je me précipite sur le bord complètement subjugué, pour être le plus proche… maintenant je suis tout près. Polly revient après 5 minutes de cris variés avec l’incontournable "Rid Of Me" veritable orgasme donné à la guitare électrique, toujours Gibson Es 335 rouge, instrument phallique par excellence, en version survoltée et rageuse. Le grand moment de cette soirée…Night and day I breathe, Ah hah ay, Hey, you're not rid of me… suivi du plus beau cadeau qu’un public en folie puisse faire à sa diva, la reprise en cœurs… Lick my legs, I'm on fire, Lick my legs of desire….pourquoi nous exciter comme ça.. lécher ses jambes quand nous ne pouvons même pas les voir! Cette voix nous torture et est un instrument à part entière. Suit le bonheur de redécouvrir dans la même lancé "Water".
Changement de guitare, Yamaha, pour la douceur des accords acoustiques sur le superbe "The piano" où Polly murmure un " oh God, I miss you" et mon coup de cœur. Une chanson vraiment ensorcelante. On poursuit avec "The desperate kingdom of love" en mode feutré renforcé par cette impression de proximité qui transforme l’émotion en plaisir divin. Le set des rappels d’une rare intensité avec le sentiment d'une incroyable sincérité se termine sur une ovation générale. Polly revient pour un 2e rappel non programmé, "Horses in my dreams" avec un dernier changement de guitare électrique, une Fender cette fois, et nous donne encore un moment magique touché par la grâce mais la tristesse arrive car c’est la fin. Le temps d'un dernier salut puis Polly disparaît. C'est passé très vite…et lorsque les lumières se rallument, je suis resté bouche ouverte, sous le charme et sous le choc en regrettant de ne pas avoir profité plus longtemps. Un partage d’émotion avec les Gilles, Robert, Patricia, Philippe, Jean, Yves, David et les autres copains dans cette salle majestueuse de Grand Rex !
Changement de guitare, Yamaha, pour la douceur des accords acoustiques sur le superbe "The piano" où Polly murmure un " oh God, I miss you" et mon coup de cœur. Une chanson vraiment ensorcelante. On poursuit avec "The desperate kingdom of love" en mode feutré renforcé par cette impression de proximité qui transforme l’émotion en plaisir divin. Le set des rappels d’une rare intensité avec le sentiment d'une incroyable sincérité se termine sur une ovation générale. Polly revient pour un 2e rappel non programmé, "Horses in my dreams" avec un dernier changement de guitare électrique, une Fender cette fois, et nous donne encore un moment magique touché par la grâce mais la tristesse arrive car c’est la fin. Le temps d'un dernier salut puis Polly disparaît. C'est passé très vite…et lorsque les lumières se rallument, je suis resté bouche ouverte, sous le charme et sous le choc en regrettant de ne pas avoir profité plus longtemps. Un partage d’émotion avec les Gilles, Robert, Patricia, Philippe, Jean, Yves, David et les autres copains dans cette salle majestueuse de Grand Rex !
Un concert exceptionnel et fort, d’une rare intensité. Je pressentais que ce concert solo serait unique mais je n'imaginais pas pour autant le degré d'intensité atteint, similaire à une émotion ressentie en chute libre. Polly est une brune qui ne rencontre aucun difficulté pour nous ensorceler avec son charisme, sa voix nue à l'extrême, son charme, son coté sauvage, ses caresses et ses coups de griffes, sa ténue de scène classe et sexy, son humeur… et surtout avec ses morceaux magiques touchés par la grâce. Si on l'aime c'est aussi pour ça. Ce concert elle se l’ait offert autant qu'à nous, et pleinement engagée nous a donné le meilleur. Ce qui aurait pu devenir rapidement un concert ennuyeux, en solo, Polly revisitant ses titres, des chansons qu'on croyait connaître par cœur, grâce aussi à son coup de petite barrette papillon coincée dans les cheveux, s’est transformé dans une sublissime soirée de rêve éclaire par une étoile brillante au dessus de nos têtes ouvrant une fenêtre sur d'autres vies.
Je suis parti de la salle complètement soufflé par ce qui a peut-être été le meilleur concert que j’ai entendu à ce jour en termes de performances vocales. Au fond de moi, c’est vrais, je préfère
Dehors le silence assourdissant ... reste plus qu'à rêver et soigner les griffes de Polly ! J’avais toujours espéré qu'un tel concert puisse exister... le souvenir me remonte à la surface, je ferme les yeux, le concert revient, le souffle s'accélère, ma poitrine se gonfle de cet air nouveau…so what ?... Nobody's listening, Nobody's listening, Nobody's listening …
You send me just colours. I'm waiting,
don't hold back. Trees bow to the wind,
and I'm falling inside you.
Polly Jean Harvey est une chanteuse et auteur et compositrice britannique de rock alternatif. Elle a enregistré en tant qu'artiste solo sous le nom de PJ Harvey, mais c'est dans un trio également nommé PJ Harvey qu'elle a commencé sa carrière. L'album Dry suit en février 92 et est considéré, non seulement au Royaune-Uni mais dans le monde entier, comme un coup de maître. Le magazine Rolling Stone décerne à PJ Harvey le titre de meilleure songwriter et de meilleure nouvelle chanteuse, tandis que Dry est considéré à peu près partout comme l'un des meilleurs albums de l'année. En 1993, PJ Harvey sort Rid Of Me chez Island, et se lance dans une tournée mondiale qui attire au fur et à mesure un public de plus en plus large. En fin de tournée Pj Harvey décide néanmoins de dissoudre le trio original et d'explorer de nouveaux horizons en travaillant avec d'autres musiciens...
* Dry (1992)
* Rid of Me (1993)
* 4-Track Demos (1993)
* To Bring You My Love (1995)
* Dance Hall at Louse Point (with John Parish) (1996)
* Is This Desire? (1998)
* Stories from the City, Stories from the Sea (2000)
* Uh Huh Her (2004)
* The Peel Sessions 1991–2004 (2006)
* White Chalk (2007)
* Rid of Me (1993)
* 4-Track Demos (1993)
* To Bring You My Love (1995)
* Dance Hall at Louse Point (with John Parish) (1996)
* Is This Desire? (1998)
* Stories from the City, Stories from the Sea (2000)
* Uh Huh Her (2004)
* The Peel Sessions 1991–2004 (2006)
* White Chalk (2007)
The Setlist
PJ HARVEY
To Bring You My Love (To Bring You My Love - 1995)
Send His Love To Me (To Bring You My Love - 1995)
When Under Ether (White Chalk - 2007)
The Devil (White Chalk - 2007)
White Chalk (White Chalk - 2007)
Man-Size Sextet (Rid of Me - 1993)
Angelene (Is This Desire? -1998)
My Beautiful Leah (Is This Desire? -1998)
Nina In Ecstasy (Wind. B side - 1999)
Electric Light (Is This Desire? -1998)
Shame (Uh Huh Her - 2004)
Snake (Rid of Me - 1993)
Big Exit (Stories from the city, stories from the sea - -2000)
Down By The Water (To Bring You My Love - 1995)
Grow Grow Grow (White Chalk - 2007)
The Mountain (White Chalk - 2007)
Silence (White Chalk - 2007)
Encore 1
Rid Of Me (Rid of Me – 1993)
Water (Dry – 1992)
The Piano (White Chalk – 2007)
The Desperate Kingdom Of Love (Uh Huh Her – 2004)
Encore 2
Horses in my dreams (Stories from the city, stories from the sea -2000)
Send His Love To Me (To Bring You My Love - 1995)
When Under Ether (White Chalk - 2007)
The Devil (White Chalk - 2007)
White Chalk (White Chalk - 2007)
Man-Size Sextet (Rid of Me - 1993)
Angelene (Is This Desire? -1998)
My Beautiful Leah (Is This Desire? -1998)
Nina In Ecstasy (Wind. B side - 1999)
Electric Light (Is This Desire? -1998)
Shame (Uh Huh Her - 2004)
Snake (Rid of Me - 1993)
Big Exit (Stories from the city, stories from the sea - -2000)
Down By The Water (To Bring You My Love - 1995)
Grow Grow Grow (White Chalk - 2007)
The Mountain (White Chalk - 2007)
Silence (White Chalk - 2007)
Encore 1
Rid Of Me (Rid of Me – 1993)
Water (Dry – 1992)
The Piano (White Chalk – 2007)
The Desperate Kingdom Of Love (Uh Huh Her – 2004)
Encore 2
Horses in my dreams (Stories from the city, stories from the sea -2000)
PJ Harvey "To Bring You My Love" - Live Paris Grand Rex Nov 16 2007
PJ Harvey performs Rid of Me in her 2001 Tour
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