~ DEATH BY ROCK AND ROLL TOUR 2022 ~
(Death by Rock and Roll Tour 2022 UK & Europe was the fourth headlining tour by American rock band The Pretty Reckless in support of their third studio album, Death by Rock and Roll)
Support Act: THE CRUEL KNIVES
«
Cinq ans. Cinq longues années se sont écoulées depuis notre dernier
concert de The Pretty Reckless au Trianon. Si on m’avait dit à l’époque
que je devrais attendre si longtemps avant le suivant, je ne l’aurais
pas cru. Il faut dire que ce concert est aujourd’hui mon 8 ème du
groupe, et que les 7 précédents ont eu lieu sur une période de 6 ans.
Voilà pour les statistiques, passons au vif du sujet.
Ayant opté pour des places numérotées en gradin, au premier rang mais pas tout à fait enface pour ne pas être trop gênés par les lumières, nous n’arrivons qu’à 19h, ce qui est largement suffisant puisque la première partie, The Cruel Knives, n’est montée sur scène qu’à 19h30. Le Zénith est censé être complet mais est encore loin de l’être, par contre la fosse est plutôt bien remplie.Ayant déjà vu deux fois The Cruel Knives ouvrir pour TPR (la première fois sous le nom de Heaven’s Basement avec un line-up légèrement différent), je sais à quoi m’attendre : le quatuor exécute un rock « scuzzien » (comprendront ceux qui ont connu cette chaîne musicale aujourd’hui disparue), pas très inspiré mais efficace. Ce soir, le son est parfait pour The Cruel Knives, ce qui m’horripile lorsque je pense à la bouillie infâme à laquelle j’ai eu droit lorsque TPR ont ouvert pour Fall Out Boy il y a huit ans dans cette même salle… Mais on ne va quand même pas s’en plaindre. Le chanteur Sid Glover a un timbre de voix qui n’est pas à mon goût, mais les solos de guitare permettent de passer un bon moment. Côté textes, avec des chansons comme Overdose ou Shotgun to the Head, on sait tout de suite où se place le curseur. Nous sommes probablement trop âgés pour s’extasier devant ce type de groupe à présent, mais ils font largement le job.
Six morceaux plus tard, le groupe quitte la scène et laisse les roadies de TPR s’activer. À 20h30, le moment tant attendu par toute la salle, et surtout par les fangirls de Taylor Momsen dont je n’ai absolument pas honte de faire partie, est enfin là : les Américains attaquent cette dernière date de leur Death by Rock and Roll tour par la chanson du même nom. Je trouve le son un poil moins bon que pour Cruel Knives, notamment la voix de Taylor qui est un peu en retrait, mais c’est pour chipoter, car ça reste très convenable pour le Zénith. Taylor, vêtue d’une mini robe blanche ou argentée (difficile à dire à cette distance avec les éclairages même si notre vue reste très correcte) tenant presque de la nuisette, n’a pas perdu son goût pour la provocation vestimentaire, mais tout cela est bien plus soft que les scotchs sur les tétons et le maquillage outrancier de sa période adolescente, et c’est très bien ainsi, car c’est avant tout de la musique dont nous voulons profiter ce soir. Mes craintes des débuts sur la voix de Taylor, renforcées par une participation massive du public sur les hits Make Me Wanna Die et Just Tonight, finiront par s’estomper au cours d’une soirée qui comblera presque toutes mes attentes. Sachant combien je suis difficile, c’est beaucoup dire, mais TPR viennent tout de même avec sous le bras quatre albums impeccables sans aucune faute de goût, ce qui fait que je peux seulement me plaindre des chansons que je n’ai pas eues, mais définitivement pas de celles qui sont interprétées.
Grand abonné absent ce soir, le troisième opus Who You Selling For ne sera présent que via le stonien single Take Me Down, à la toute fin du concert principal. Les autres albums sont représentés à parts égales, et si on apprécie la volonté du groupe de mettre en avant son dernier album, on regrettera quand même l’absence de l’extraordinaire 25, un morceau déjà iconique deux ans après sa sortie. Il faut dire que le piano y tient une place importante, et de piano ce soir sur scène, il n’y en a point. En revanche, il y a Ben Phillips, guitariste discret mais virtuose, qui va nous offrir des moments d’anthologie, en particulier sur un Heaven Knows à la durée doublée par rapport à la version studio. Guillaume et moi ayant tendance à juger les chansons sur leur degré de violence, avons bien sûr une préférence marquée pour les deux titres les plus heavys de la soirée, Sweet Things et la petite nouvelle My Bones, sur laquelle il est impossible de ne pas taper du pied au rythme de cette batterie martiale et des incantations mystiques de Taylor. Si j’avais résisté à l’envie de consulter les setlists de la tournée sur Internet, Guillaume n’avait pas fait de même, et avait tenu à me prévenir que non, il n’y aurait pas 25, et que My Bones n’était pas forcément jouée tous les soirs. Du coup, grand bonheur pour moi sur cette dernière dès les premières notes. Le public, lui, semble bien plus réservé face à ce déluge de décibels : les morceaux du premier album, plus pop, sont ceux qui réussissent le mieux à l’applaudimètre (et sont de toute façon très loin de me déplaire, surtout Since You’re Gone). Cependant, malgré l’arrière de la fosse qui est plutôt dissipé, et des gens globalement sages en gradin, l’accueil réservé au groupe reste très chaleureux tout au long du concert.
Si Taylor gère la plus grosse partie de la communication avec le public, même si ça consiste souvent à annoncer les chansons avec les mêmes phrases qu’il y a 5 ou 10 ans, Ben nous parlera lui aussi, et ce sera fort émouvant pour moi, puisqu’il expliquera que tout s’est écroulé pour eux à la suite de ce concert au Trianon il y a cinq ans, et qu’ils sont très heureux de pouvoir être là malgré tout ce soir. Il se trouve que c’est exactement mon sentiment et ce que j’avais dit avant le concert : oui ça me revient cher de venir au Zénith maintenant que je ne suis plus sur Paris, mais impossible pour moi de ne pas aller les voir, après toutes les épreuves que nous avons traversées pendant ces années, et toutes celles qu’eux ont eu à surmonter de leur côté, on peut dire que c’est un petit miracle que nous puissions être tous ensemble dans le Zénith ce soir. Petit moment d‘émotion pour moi donc, même si je ris en même temps, parce que Ben a eu bien du mal à faire venir l’éclairage sur lui au moment de son speech, tant la personne aux lumières est plus habituée à mettre en valeur Taylor. On notera aussi que le bassiste Mark Damon joue ce soir avec une basse sur laquelle a a priori joué Cliff Williams d’AC / DC si j’ai bien suivi, un honneur qu’il tiendra à nous faire partager. La classe !
Côté points négatifs (il faut bien être objectif), le solo de Tom Morello manque à And So It Went (désolée, Ben !), et les transitions dans le noir complet entre les morceaux restent toujours très spéciales, malgré un léger mieux de ce côté-là au niveau de la longueur. Mais c’est vraiment chercher la petite bête que d’en tenir rigueur au groupe qui aligne ce soir quinze morceaux d’anthologie, dontun Fucked Up World final toujours d’actualité, et incluant le désormais traditionnel solo de batterie de Jamie Perkins. Un Jamie que l’on voit malheureusement peu derrière ses fûts de notre place, malgré son imposante stature, mais qui assurera tout au long du set.
Taylor n’a tenu la guitare que sur My Medicine et Take Me Down, mais s’est bien lâchée de ce côté à la fin de cette dernière. Je doute cependant qu’elle devienne vraiment guitariste un jour : elle préfère arpenter la scène, alternant entre poses suggestives, danses enfantines, et imitations des légendes du rock’n’roll. On est loin de la jeune adolescente qui avait déjà enflammé le Trianon il y a onze ans, qu’on ne pouvait définitivement pas qualifier de timide vu sa carrière d’actrice, mais qui apprenait encore à subjuguer un public. On sait tous combien le décès de leur producteur de toujours, Kato Khandwala, a été difficile à surmonter pour le groupe en 2018, tant humainement que professionnellement. Mais ce soir, j’en suis sûre, de là-haut, Kato devait être très, très fier de ce groupe qu’il a vu progresser au fil du temps. Et très heureux de voir qu’aucune épreuve n’aura eu raison de leur dévotion au rock’n’roll. Long live The Pretty Reckless ! »
Ayant opté pour des places numérotées en gradin, au premier rang mais pas tout à fait enface pour ne pas être trop gênés par les lumières, nous n’arrivons qu’à 19h, ce qui est largement suffisant puisque la première partie, The Cruel Knives, n’est montée sur scène qu’à 19h30. Le Zénith est censé être complet mais est encore loin de l’être, par contre la fosse est plutôt bien remplie.Ayant déjà vu deux fois The Cruel Knives ouvrir pour TPR (la première fois sous le nom de Heaven’s Basement avec un line-up légèrement différent), je sais à quoi m’attendre : le quatuor exécute un rock « scuzzien » (comprendront ceux qui ont connu cette chaîne musicale aujourd’hui disparue), pas très inspiré mais efficace. Ce soir, le son est parfait pour The Cruel Knives, ce qui m’horripile lorsque je pense à la bouillie infâme à laquelle j’ai eu droit lorsque TPR ont ouvert pour Fall Out Boy il y a huit ans dans cette même salle… Mais on ne va quand même pas s’en plaindre. Le chanteur Sid Glover a un timbre de voix qui n’est pas à mon goût, mais les solos de guitare permettent de passer un bon moment. Côté textes, avec des chansons comme Overdose ou Shotgun to the Head, on sait tout de suite où se place le curseur. Nous sommes probablement trop âgés pour s’extasier devant ce type de groupe à présent, mais ils font largement le job.
Six morceaux plus tard, le groupe quitte la scène et laisse les roadies de TPR s’activer. À 20h30, le moment tant attendu par toute la salle, et surtout par les fangirls de Taylor Momsen dont je n’ai absolument pas honte de faire partie, est enfin là : les Américains attaquent cette dernière date de leur Death by Rock and Roll tour par la chanson du même nom. Je trouve le son un poil moins bon que pour Cruel Knives, notamment la voix de Taylor qui est un peu en retrait, mais c’est pour chipoter, car ça reste très convenable pour le Zénith. Taylor, vêtue d’une mini robe blanche ou argentée (difficile à dire à cette distance avec les éclairages même si notre vue reste très correcte) tenant presque de la nuisette, n’a pas perdu son goût pour la provocation vestimentaire, mais tout cela est bien plus soft que les scotchs sur les tétons et le maquillage outrancier de sa période adolescente, et c’est très bien ainsi, car c’est avant tout de la musique dont nous voulons profiter ce soir. Mes craintes des débuts sur la voix de Taylor, renforcées par une participation massive du public sur les hits Make Me Wanna Die et Just Tonight, finiront par s’estomper au cours d’une soirée qui comblera presque toutes mes attentes. Sachant combien je suis difficile, c’est beaucoup dire, mais TPR viennent tout de même avec sous le bras quatre albums impeccables sans aucune faute de goût, ce qui fait que je peux seulement me plaindre des chansons que je n’ai pas eues, mais définitivement pas de celles qui sont interprétées.
Grand abonné absent ce soir, le troisième opus Who You Selling For ne sera présent que via le stonien single Take Me Down, à la toute fin du concert principal. Les autres albums sont représentés à parts égales, et si on apprécie la volonté du groupe de mettre en avant son dernier album, on regrettera quand même l’absence de l’extraordinaire 25, un morceau déjà iconique deux ans après sa sortie. Il faut dire que le piano y tient une place importante, et de piano ce soir sur scène, il n’y en a point. En revanche, il y a Ben Phillips, guitariste discret mais virtuose, qui va nous offrir des moments d’anthologie, en particulier sur un Heaven Knows à la durée doublée par rapport à la version studio. Guillaume et moi ayant tendance à juger les chansons sur leur degré de violence, avons bien sûr une préférence marquée pour les deux titres les plus heavys de la soirée, Sweet Things et la petite nouvelle My Bones, sur laquelle il est impossible de ne pas taper du pied au rythme de cette batterie martiale et des incantations mystiques de Taylor. Si j’avais résisté à l’envie de consulter les setlists de la tournée sur Internet, Guillaume n’avait pas fait de même, et avait tenu à me prévenir que non, il n’y aurait pas 25, et que My Bones n’était pas forcément jouée tous les soirs. Du coup, grand bonheur pour moi sur cette dernière dès les premières notes. Le public, lui, semble bien plus réservé face à ce déluge de décibels : les morceaux du premier album, plus pop, sont ceux qui réussissent le mieux à l’applaudimètre (et sont de toute façon très loin de me déplaire, surtout Since You’re Gone). Cependant, malgré l’arrière de la fosse qui est plutôt dissipé, et des gens globalement sages en gradin, l’accueil réservé au groupe reste très chaleureux tout au long du concert.
Si Taylor gère la plus grosse partie de la communication avec le public, même si ça consiste souvent à annoncer les chansons avec les mêmes phrases qu’il y a 5 ou 10 ans, Ben nous parlera lui aussi, et ce sera fort émouvant pour moi, puisqu’il expliquera que tout s’est écroulé pour eux à la suite de ce concert au Trianon il y a cinq ans, et qu’ils sont très heureux de pouvoir être là malgré tout ce soir. Il se trouve que c’est exactement mon sentiment et ce que j’avais dit avant le concert : oui ça me revient cher de venir au Zénith maintenant que je ne suis plus sur Paris, mais impossible pour moi de ne pas aller les voir, après toutes les épreuves que nous avons traversées pendant ces années, et toutes celles qu’eux ont eu à surmonter de leur côté, on peut dire que c’est un petit miracle que nous puissions être tous ensemble dans le Zénith ce soir. Petit moment d‘émotion pour moi donc, même si je ris en même temps, parce que Ben a eu bien du mal à faire venir l’éclairage sur lui au moment de son speech, tant la personne aux lumières est plus habituée à mettre en valeur Taylor. On notera aussi que le bassiste Mark Damon joue ce soir avec une basse sur laquelle a a priori joué Cliff Williams d’AC / DC si j’ai bien suivi, un honneur qu’il tiendra à nous faire partager. La classe !
Côté points négatifs (il faut bien être objectif), le solo de Tom Morello manque à And So It Went (désolée, Ben !), et les transitions dans le noir complet entre les morceaux restent toujours très spéciales, malgré un léger mieux de ce côté-là au niveau de la longueur. Mais c’est vraiment chercher la petite bête que d’en tenir rigueur au groupe qui aligne ce soir quinze morceaux d’anthologie, dontun Fucked Up World final toujours d’actualité, et incluant le désormais traditionnel solo de batterie de Jamie Perkins. Un Jamie que l’on voit malheureusement peu derrière ses fûts de notre place, malgré son imposante stature, mais qui assurera tout au long du set.
Taylor n’a tenu la guitare que sur My Medicine et Take Me Down, mais s’est bien lâchée de ce côté à la fin de cette dernière. Je doute cependant qu’elle devienne vraiment guitariste un jour : elle préfère arpenter la scène, alternant entre poses suggestives, danses enfantines, et imitations des légendes du rock’n’roll. On est loin de la jeune adolescente qui avait déjà enflammé le Trianon il y a onze ans, qu’on ne pouvait définitivement pas qualifier de timide vu sa carrière d’actrice, mais qui apprenait encore à subjuguer un public. On sait tous combien le décès de leur producteur de toujours, Kato Khandwala, a été difficile à surmonter pour le groupe en 2018, tant humainement que professionnellement. Mais ce soir, j’en suis sûre, de là-haut, Kato devait être très, très fier de ce groupe qu’il a vu progresser au fil du temps. Et très heureux de voir qu’aucune épreuve n’aura eu raison de leur dévotion au rock’n’roll. Long live The Pretty Reckless ! »
Light Me Up (2010)
Going to Hell (2014)
Who You Selling For (2016)
Death by Rock and Roll (2021)
Going to Hell (2014)
Who You Selling For (2016)
Death by Rock and Roll (2021)
Death by Rock and Roll is the fourth studio album by American (from New York City. NY) rock band The Pretty Reckless, released on February 12, 2021. It is the band's first album released with their new label, Fearless Records, and is also the band's first album since the death of their long-time producer, Kato Khandwala in 2018. Producer Jonathan Wyman - Taylor Momsen - Ben Phillips. The album was elected by Loudwire as the 6th best rock/metal album of 2021. The Pretty Reckless became the first female-fronted band to have five number one singles when "Death by Rock and Roll" hit number one on the charts.
Taylor Momsen — lead vocals, rhythm guitar (2009–present)
Ben Phillips — lead guitar, backing vocals (2010–present)
Jamie Perkins — drums (2010–present)
Mark Damon — bass (2010–present)
Ben Phillips — lead guitar, backing vocals (2010–present)
Jamie Perkins — drums (2010–present)
Mark Damon — bass (2010–present)
The Setlist
THE PRETTY RECKLESS
Death By Rock And Roll (Death By Rock And Roll - 2021)
Since You're Gone (Light Me Up - 2010)
Only Love Can Save Me Now (Death By Rock And Roll - 2021)
And So It Went (Death By Rock And Roll - 2021)
Make Me Wanna Die (Light Me Up - 2010)
Miss Nothing (Light Me Up - 2010)
Just Tonight (Light Me Up - 2010)
Sweet Things (Going To Hell - 2014)
Witches Burn (Death By Rock And Roll - 2021)
My Medicine (Light Me Up - 2010)
My Bones (Death By Rock And Roll - 2021)
Going To Hell (Going To Hell - 2014)
Heaven Knows (Going To Hell - 2014)
Take Me Down (Who You Selling For - 2016)
Encore
Since You're Gone (Light Me Up - 2010)
Only Love Can Save Me Now (Death By Rock And Roll - 2021)
And So It Went (Death By Rock And Roll - 2021)
Make Me Wanna Die (Light Me Up - 2010)
Miss Nothing (Light Me Up - 2010)
Just Tonight (Light Me Up - 2010)
Sweet Things (Going To Hell - 2014)
Witches Burn (Death By Rock And Roll - 2021)
My Medicine (Light Me Up - 2010)
My Bones (Death By Rock And Roll - 2021)
Going To Hell (Going To Hell - 2014)
Heaven Knows (Going To Hell - 2014)
Take Me Down (Who You Selling For - 2016)
Encore
Fucked Up World (Going To Hell - 2014)
Time Set : 1h45
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The Setlist
THE CRUEL KNIVES
Intro The Shining Theme
Black Eye Friday (Side Two EP - 2019)
Life That We Made
Overdose
Hollow People (Side Two EP - 2019)
Shotgun To The Head
Crawl (Side Two EP - 2019)
Black Eye Friday (Side Two EP - 2019)
Life That We Made
Overdose
Hollow People (Side Two EP - 2019)
Shotgun To The Head
Crawl (Side Two EP - 2019)
AFFICHE / PROMO / FLYER