Première partie : Sire'Band / Bang On / Devotchka
« The Dresden Dolls est un duo venu de Boston complètent fou, extravagant et bourrée d'énergie : Amanda Palmer au piano et voix et Brian Viglione à la batterie avec la sauce rock métal en esthétique. C'est tout pour les instruments. Ils jouent à la façon cabaret, genre Berlin des années 30 avec vestons, cravates, chapeaux! C'est du Cabaret Punk : en même temps excitant, sexy, et goth-rock ! Mais quel talent ! 2 albums à leur actif : leur premier album, «Dresden Dolls (2004) », une grande claque dans le milieu, un bijou musical, est tout juste renversant... leur deuxième opus « Yes, Virginia (2006) » profond et mélodieux avec plus d'arrangements, plus carrés mais toujours magique et avec la voix de la belle Amande qui varie les s et que je trouve délirante.
Un groupe très théâtral donc à voir sur scène absolument, qui ne ressemble à personne et à ne manquer sous aucun prétexte si on aime les ambiances de cabaret! Déjà 4 passage a Paris (La boule noire 28 septembre 2004 et 23 février 2005 – EMB Sannois 11 mars et une ouverture pour NIN le 22 juin 2005 au Zénith) avec toujours une salle bondée et ce soir le Bataclan, scène mythique et incontournable, archi-complet. A l'entrée, des filles en robe noire, boa et chapeau haut de forme distribuent des fleurs aux arrivants et on croise ça des gens, avec des chapeaux melons et des bottes de cuir. Logique, en somme, pour un groupe dont l'imagerie mélange punk, gothique et glam. C'est avec Philippe que je me retrouve, en partageant les souvenir du leur dernier concert a la Boule Noire. Ouverture de portes et donc direction Balcon de la salle 1er Rang face scène droite. Il fait chaud ! Très chaud !Une chaleur caniculaire d’été parisien !
Le concert commence : 19h30 avec 3 premières parties, Sire'Band, dans un rock assez spécial, Bang On insolite et Devotchka, un gentil petit groupe de Denver du folk au rock. Sans plus, je ne peux pas dire que j'aime mais il y a une légère ennui dans l’air.
Le spectacle continue dans la salle pendant le changement de plateau. Des femmes court vêtues, tenues très extravagantes, des belles-automates et un public haut en couleurs : melons, bas rayés de noir et de blanc, maquillages et pluie de confettis multicolores et de petites étoiles argentées !
21h15 : on démarre, il n'y a plus de lumière sauf sur la scène... les deux membres du groupes The Dresden Dolls sont fidèles à leur image (robe noire très courte et bas rayés pour Amanda, plus jolie que jamais, bermuda, bretelles et chapeau melon pour Brian, rappel au film Orange mécanique ?) et c'est une foule en délire qui les accueille. Tout débute en douceur par Missed Me ... missed me now you've got to kiss me... mais tout de suite les tubes s'enchaînent Sex changes, Backstabber, on jubile sur le bancale Coin - Operated Boy... sitting on the shelf he is just a toy ...quel que soit l'album, le public connaît les morceaux et le fait savoir. Première reprise Sympathique... Je ne veux plus travailler... de Pink Martini (sans plus). Les rayons de lumière s'écartant pour mieux se rejoindre, au-dessus de nous; le public faisait réellement partie du spectacle... Pic d'émotion totale. Le son sans effet superflu et le jeu de batterie impeccable répondent parfaitement au caractère singulier de cette soirée et la frénésie et la sueur sont les marques de la générosité scénique du groupe. Les Dresden Dolls jouent avec le public, communiquent beaucoup et y prennent un malin plaisir, très détendus, blagueurs.... et clôt sa prestation sur Half Jack... for my father avec prestation mi-dansée, mi-mimée d'une jolie jeune femme dans un nuage de poudre de riz qui traduisait en ce qui paraissait être le langage sourd-muet.
On applaudit, on cris, on tape des pieds, on est debout, on s'impatience pendant une dizaine de minutes et groupe ne tarde pas à revenir pour un premier rappel constitué uniquement de deux reprises : Hallelujah de Jeff Buckley, version au piano, fragile et belle avec une voix grave, chaude et sauvage. Le cover du très réclamé War Pig de Black Sabbath dans une version très impressionnant et allumée de 10 minutes.
Un deuxième rappel et Brian décide d'utiliser sa guitare hyper-saturée pour reprendre Amsterdam de Brel, en français dans le texte, avec enfin le caractère chanson de marin et énervement progressivement accentué, qui récolte des applaudissements amplement mérités. Ils quittent la scène en souriant, laissant derrière eux une foule ravie.
Show long... cependant court 85 minutes, avec des passages amusants, et surtout... de quoi mettre une claque à n'importe quel mélomane car il faut dire que les Dresden Dolls maîtrisent leurs instruments à la perfection. Pas de 'Girl Anachronism', ni de 'Good Day', pourtant inscrits sur la setlist faute à l'horaire de fermeture du Bataclan! Vers la sortie dans un coin sombre de la salle, les poupées continuaient leurs prestations avec la chaude ambiance de cette soirée musicale torride.
En espérant déjà de pouvoir croiser, à nouveau, sur scène ces drôles de poupées, on boit une bière avec PHI (on a soif !!!) et puis on prend le métro HEUREUX. »
The Dresden Dolls (les « Poupées de Dresde ») est un groupe nord américain, fondé à Boston USA en 2000. Ce groupe se réclame du Brechtian Punk Cabaret et fait parler de ses spectacles durant lesquels ils se déguisent dans un style vestimentaire tenant à la fois du goth, du cabaret et du mime.
(http://www.myspace.com/dresdendolls)
La Setlist du Concert
THE DRESDEN DOLLS
Missed Me (The
Sex Changes (Yes,
Backstabber (Yes,
Perfect Fit (The
Coin-Operated Boy (The
Sympathique (Cover Pink Martini)
Bad Habit (The
Mandy Goes To Med School (Yes,
Mrs. O (Yes, Virginia – 2006)
Half Jack (The Dresden Dolls – 2004)
ENCORE 1
Hallelujah (Cover Jeff Buckley)
War Pigs (Cover Black Sabbath)
War Pigs (Cover Black Sabbath)
ENCORE 2
Le Port D'Amsterdam (Cover Jacques Brel)
The Dresden Dolls - Backstabber -Live S. Diego CA 18/04/2006
The Dresden Dolls - 'Coin-Operated Boy'
The Dresden Dolls - 'Girl Anachronism'
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