Première partie : Victoria Tibblin / The Tatianas
« Deux jours après The Fratellis, me voila de retour pour assister au concert d'un autre groupe influant de la scène anglaise, j'ai nommé Razorlight. Il y a 2 ans, je n'étais pas particulièrement enthousiaste à l'écoute de leur premier album, que j'avais trouvé assez bien mais sans plus. Mais je dois avouer que leur second opus m'a agréablement surpris. C'est donc sur les bases de ce second album que j'avais décidé de prendre ma place pour ce concert, qui fut rapidement sold out. Je décidai d'arriver un peu plus tôt que d'habitude (vers 18h00 environ), mais, déjà à cette heure-là, il y avait une file assez importante, principalement composée d'adolescentes... Heureusement, l'ami Gilles avait pu se libérer plus tôt que prévu et me garder une place dans la file d'attente. Eric nous a rejoint un petit quart d'heure après. Dès notre entrée dans la salle (l'ouverture des portes s'étant faite assez tôt, nous nous dirigeâmes au balcon ( les premiers rangs de la fosse étant déjà squattés par une les jeunes fans de Johnny Borrell...).
Les hostilités commencèrent par un court set d'une chanteuse française (accompagné d'un groupe) du nom de Victoria Tibblin, dont les influences musicales diverses sont purement rock 'n' roll : pas désagréable du tout.
Mais c’est la suite qui mérite particulièrement notre attention, avec la venue sur scène d'un groupe nommé les Tatianas (les TATIANAZES plutôt, dirons-nous !), soit ce qui se fait de pire actuellement dans le Rock français (je n'ai pas encore vu les Naast(les NAZES), mais j'imagine bien) : 3 gamins du 16è arrondissement, prétentieux, le look bien arrangé (la coupe de cheveux du chanteur/guitariste en était un exemple), des instruments "vintage" (n'est-ce pas Mr Eudeline ? « Parce que si vous ne jouez pas sur des instruments vintage, ce n'est pas bien... » dixit le cakos ci-dessus nommé). La musique (ce qui est quand même l'essentiel avouons-le) est un brouet infâme que ces gens-là prétendent qualifier de "garage"). Quelle tristesse ! C'est une escroquerie aux dépends des jeunes que de leur vendre tous ces groupes (Naast ou Naze, Second Sex etc.) comme l'avenir du Rock français !!. Le battage médiatique orchestré par le mensuel Rock'n'Folk et encouragé par son rédacteur en chef, le sieur Philippe Maneuvre, me révolte profondément (sans parler de certains de ses journalistes qui ne connaissent qu'une dizaine de groupes en tout et pour tout (DOHERTY-BABYSHAMBLES-NAAST (vous avez dit NAZE ?)-SECOND SEX- DOHERTY (je l'ai déjà dit peux être ?)). Franchement, la prestation de ce groupe était absolument nulle et je pèse mes mots. Le mot d'ordre était frime + frime + frime. Mais force est de constater que de nombreuses gamines délirait sur ce groupe (c'est comme pour la star ac, il suffit de leur bourrer le crane aux mômes). Je ne leur souhaite rien de mal a ce groupe mais s’ils pouvaient arrêter leur frime, composer de bons morceaux, apprendre un peu à jouer, et ne pas boire de la bière (car les TATIANAS, c'est des vrais rockeurs et oui, ils boivent la bière au goulot comme les grands !! (enfin une petite gorgée et ils jettent la bouteille), pourquoi pas ? Je leur souhaite bon courage quand même, mais c'est pas gagné, les gars !
Bon assez parlé de sujets qui fâchent et passons aux choses sérieuses qui ont justifié notre venue au Bataclan: J'ai nommé Razorlight. Tout d'abord, le succès du groupe doit beaucoup au charisme de son chanteur Johnny Borrell, chouchou de ces dames, physique d'ange de blanc vêtu. Le Bataclan chauffé à blanc s'enflamme dès le début du concert, le son est impeccable, avec un bon éclairage. Le premier morceau, le premier single du second album, In The Morning, annonce la couleur : Borrel est maître à bord du vaisseau Razorlight, avec sa présence scénique et surtout sa voix, qui se démarque quand même de l'ensemble des chanteurs actuels. Suit un autre grand moment avec Golden Touch, single implacable parfaitement interprété. Le groupe, comme sur disque, alterne les changements de tempo. Bien sûr, le deuxième album est privilégié et c'est tant mieux, même si l’on peut regretter qu'ils n'aient pas interprété Rip It Up, comme me l'a justicieusement fait remarqué Eric. Les meilleurs morceaux de la soirée, outre ceux cités précédemment, sont sans conteste pour moi America, chanson au premier abord très simple, très grand public, mais très très belle, qui prend encore plus d'ampleur en live avec son changement de rythme et l’émotion dans la voix de Johnny Borrell. Puis une magnifique version de Los Angeles Waltz grâce à ses harmonies et, toujours, la voix de Borrell. Enfin, pour finir, le splendide Stumble and Fall, dans une version plus longue, qui n'est pas sans nous faire penser à l’illustrissime Gloria.
Mon petit reproche concernant Razorlight vient du fait que plusieurs morceaux, même accrocheurs, sont construits sur la même, les mêmes schémas de guitare, et finissent donc par se ressembler. Et ce que je n'ai pas trop apprécié non plus, il faut le dire, c'est qu’un groupe qui a 2 albums, une notoriété importante maintenant, ne joue que joue 65 mn : j'estime que c'est un peut du vol à ce niveau (on pourra me rétorquer qu'il y a des horaires à respecter, je répondrais qu'une seule première partie suffisait). Bien sûr le public a apprécié, moi aussi, malgré les réserves ci-dessus : en résumé un bon concert (je suis légèrement moins enthousiaste que Eric), mais attention aussi à ne pas présenter un show trop professionnel et sans surprise... »
Mon petit reproche concernant Razorlight vient du fait que plusieurs morceaux, même accrocheurs, sont construits sur la même, les mêmes schémas de guitare, et finissent donc par se ressembler. Et ce que je n'ai pas trop apprécié non plus, il faut le dire, c'est qu’un groupe qui a 2 albums, une notoriété importante maintenant, ne joue que joue 65 mn : j'estime que c'est un peut du vol à ce niveau (on pourra me rétorquer qu'il y a des horaires à respecter, je répondrais qu'une seule première partie suffisait). Bien sûr le public a apprécié, moi aussi, malgré les réserves ci-dessus : en résumé un bon concert (je suis légèrement moins enthousiaste que Eric), mais attention aussi à ne pas présenter un show trop professionnel et sans surprise... »
Razorlight est un groupe de pop rock britannique formé en 2002 autour de Johnny Borrell, qui fut auparavant "conseiller" et parfois bassiste des Libertines. Les acolytes livrent leur premier disque, Up All Night, dans les bacs en 2004. C'est véritablement leur prestation en 2005 au Live 8 de Londres qui leur ouvre en grand les portes du succès.
(http://www.myspace.com/razorlight)
(http://www.razorlight.co.uk/)
(http://www.facebook.com/Razorlight)
(http://www.myspace.com/razorlight)
(http://www.razorlight.co.uk/)
(http://www.facebook.com/Razorlight)
Johnny Borrell : Vocals - Guitars
Bjorn Agren : Guitars
Carl Dalemo : Bass
Andy Burrows : Drums
Bjorn Agren : Guitars
Carl Dalemo : Bass
Andy Burrows : Drums
In The Morning (Razorlight - 2006)
Hold On (Razorlight - 2006)
Golden Touch (Up All Tonight - 2004)
Back To The Start (Razorlight - 2006)
Don’t Go Back To Dalston (Up All Tonight - 2004)
Pop Song (Razorlight - 2006)
Los Angeles Waltz (Razorlight - 2006)
Before I Fall To Pieces (Razorlight - 2006)
I Can’t Stop This Feeling I’ve Got (Razorlight - 2006)
Somewere Else (Up All Tonight - 2004)
America (Razorlight - 2006)
In The City (Up All Tonight - 2004)
ENCORES
Fall, Fall, Fall (Up All Tonight - 2004)
Who Needs Love (Razorlight - 2006)
Vice (Up All Tonight - 2004)
Stumble & Fall (Up All Tonight - 2004)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire