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lundi 11 juin 2007

THE WHITE STRIPES ~ Le Zenith. Paris.







Première partie : Davis Viner



Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« J'ai vraiment hésité à prendre ma place pour revoir les White Stripes tellement leur précédent concert (il y a 2 ans au même endroit) m'avait déçu et frustré, un désastre. A l'écoute de leur dernier single, Icky Thump, je me suis finalement ravisé, et j'ai pris mon billet, sans trop me faire d'illusions, en jurant que si ce concert était mauvais, je ne retournerais plus les voir. C'est donc dans un état d'esprit pas résolument optimiste que j'allais à ce concert. Eric avait luis aussi pris sa place, ainsi que Vincent. Nous serons donc 3 de la bande ce soir (les rock'n'roll motherf* au complet). Eric et moi avions décidé d'aller devant, ou plutôt d'essayer... Il fallait donc arriver assez tôt. Après avoir pris l'ami Vincent, nous voilà au Zénith, il est 17h30, et, évidemment il y a déjà pas mal de monde devant les entrées, ce n'est pas gagné pour être devant. Mais mon petit doigt (et l'expérience) ont fait que nous avons réussi à entrer parmi les premiers... cavalcade vers le devant de la scène, je me retrouve au premier rang, légèrement décalé sur la droite : impeccable il ne reste plus qu'a garder une place pour Eric... qui arrive enfin un quart d'heure plus tard... Ouf j'ai pu lui garder l'emplacement. Le public ce soir est relativement jeune, beaucoup de fans cela se voit, et, comme d'habitude, nous sommes les plus vieux devant (enfin je pense...).

Après une attente passée à discuter zique et à écouter Muddy Waters qui passe en boucle sur la sono, la première partie arrive. Avec Eric, nous nous regardons : un gars seul avec sa guitare acoustique, cela promet ! Nous, on veut du putain de rock'n'roll ce soir !! Bon, le gars s'appelle Davis Viner, il est rejoint par un groupe (avec une très jolie violoncelliste), mais on s'ennuie ferme, le public aussi et comme dit Eric, musicalement, Dylan et Cohen l'on déjà fait (en mieux), quel intérêt à refaire ce style de musique ? Surtout ce soir, tout le monde s'en foutait royalement. Heureusement, le supplice (bon, j'exagère un peu !) n'a duré que 25mn (de trop..).

Les roadies s'affairent maintenant sur scène, toujours des amplis Fender Twin Reverb pour Jack, ils sont au nombre de trois (rouges bien sûr). Il me semble qu'au fûr et à mesure des années, le kit batterie de Meg s'étoffe mais c'est peut-être une vue de mon esprit. Le décor est planté, le rouge domine (amplis, retours, piano), on sent un retour à la simplicité, donc à l'efficacité... mais attendons pour voir ! Si le Zénith n'affiche pas tout-à-fait complet, il est bien garni, avec certainement dans les 5500 à 6000 personnes ce soir.

Pas loin de 21h00, les lumières s'éteignent... ovation et poussée brusque, qui nous plaque contre les barrières. Première bonne surprise, Jack a perdu du poids, on le retrouve tel qu'il était sur les pochettes des premiers albums. Meg porte un haut rouge et un pantalon noir, quant à Jack, le rouge intégral est de mise ce soir, cela va saigner !! Et, effectivement, dès le premier morceau, je sais que ce concert des White Stripes sera différent de celui d’il y a 2 ans : fini les tenues extravagantes et tout le décorum, place à la simplicité et au rock'n'roll. Le son est bon et clair (encore une énorme différence par rapport à 2005). Jack est en forme, c'est évident qu'il prend plaisir à jouer ce soir (il faut dire que nous ne sommes qu'en début de tournée). Autre surprise, pas mal d'anciens morceaux sont joués (3 du 1er album). Le nouvel album (pas encore sorti) est bien sûr interprété en partie, en commençant par le single Icky Thump, excellent même si en concert l’on ressent moins le coté "celtique" du morceau. Les 4 autres nouveaux morceaux me semblent d'excellente facture. Jack maltraite sa magnifique Mosrite rouge, sur laquelle il interprète une grande partie des chansons ce soir, tantôt il arpente la scène, tantôt il joue à coté de sa "soeur"... De près, comme nous sommes placés, on ressent bien la complicité qui les unit : Meg sourit, pouffe en regardant Jack.

Le concert continue de plus belle, avec une alternance de morceaux lents et rapides (ce qui nous permet de souffler). Evidemment, cela bouge pas mal derrière nous, pas mal de personnes seront évacuées (j'ai vu des mômes qui ne doivent pas avoir plus de 15 ans). Mais devant, même si nous sommes compressés par moment, c'est quand même l'idéal. Pas mal de morceaux de « White Blood Cells » seront joués (j'ai un faible pour cet album). Une petite douceur avec Meg qui vient chanter Cold Cold Night, sur lequel Jack s'efface pour juste plaquer quelques arpèges discrets. Suit une superbe interprétation de Jolene (de Dolly Parton pour les ignorants). Le public est aux anges, et moi je suis simplement en train de prendre du plaisir. Mais le meilleur arrive : jusque là, très peu de morceaux de Elefant ont été joués... Le final sera terrible. Ball & Biscuit pour finir le set, et, de retour sur scène, la grosse claque, Black Math, époustouflant, le clou du concert, ce morceau c'est de la dynamite ! c'est du métal ! c'est des boulons ! c'est grandiose quoi ! J'ai juste envie de hurler à ce moment. La claque ! Et bien sûr, pour finir, le somptueux Seven Nation Army avec une intro assez longue (Jack prendra un malin plaisir à retarder l'intro)... Souvent, les artistes ont tendance à bâcler leur morceau le plus fédérateur, car il l'ont joué tellement de fois que c'en devient une habitude. Là non, Jack l'aime ce morceau, il prend du plaisir à nous le jouer et nous le lui rendons bien. Nous aurons droit aussi à Jack et Meg photographes - ou comment se tirer le portrait avec un Polaroïd et balancer les clichés au public - : original !!.

Voila, c'est fini, les White Stripes ont joués presque 80 mn, intenses et fulgurantes. A noter l'absence presque totale de morceaux de « Get Behind Me Satan » (juste en medley). Ce soir Jack et Meg ont tout simplement été grands et m'ont impressionné. Non, les White Stripes ne sont pas finis, loin de là ! Moi qui était resté sur une énorme déception il y a 2 ans, je suis heureux de voir que ce n'avait été qu'un épisode malheureux.

Ce concert restera certainement l’un des meilleurs de l'année. »




The White Stripes est un duo de rock de Détroit (Michigan, États-Unis), formé en 1997. Leur album Elephant (2003), marque leur consécration populaire, l'album salué par le grand public et une partie de la critique, appréciant un heureux retour aux sources du rock (pour ceux qui n'avaient pas suivi le groupe à ses débuts), et leur capacité unique à faire de deux personnes un groupe.

(http://www.myspace.com/thewhitestripes)
(http://www.whitestripes.net/)




1999 - The White Stripes
2000 - De Stijl
2001 - White Blood Cells
2003 - Elephant
2005 - Get Behind Me Satan
2007 - Icky Thump







Jack White (John Anthony Gillis): Vocal & Guitar & Piano
Meg White (Megan Martha White): Drums,Piano & Vocals















When I Hear My Name (The White Stripes - 1999)
Dead Leaves and the Dirty Ground (White Blood Cells - 2001)
Cannon (The White Stripes - 1999) >
> Little Room (White Blood Cells - 2001) >
> Ball and Biscuit (Elephant - 2003) >
> Cannon (The White Stripes - 1999)
Icky Thump (Icky Thump - 2007)
Effect and Cause (Icky Thump - 2007)
Hotel Yorba (White Blood Cells - 2001)
Do (The White Stripes - 1999)
I'm Slowly Turning Into You (Elephant - 2003)
I think I Smell A Rat (White Blood Cells - 2001)
300 M.P.H. Torrential Outpour Blues (Icky Thump - 2007)
Same Boy You've Always Known (White Blood Cells - 2001)
Hello Operator (De Stijl - 2000)
In The Cold, Cold Night (Elephant - 2003)
Jolene (Cover D. Parton)
Lets Shake Hands (Single 1998 / Aluminium - limited - 2006)
Ball and Biscuit (Elephant - 2003)

Encore

Black Math (Elephant - 2003)
The Denial Twist (Get Behind Me Satan - 2005) >
> Passive Manipulation (Get Behind Me Satan - 2005) >
> I Just Don't Know What To Do With Myself (David Bacharach Cover)
Seven Nation Army (Elephant - 2003)



La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER












































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