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samedi 29 septembre 2007

The Police – Stade de France. Paris.

Première partie : Fiction Plane
Ce qu’en a pensé Christophe L. :

« Voilà un petit groupe que l'on avait pas vu se produire depuis longtemps : la Police est de retour en France pour deux soirs, en pleine coupe du monde de rugby dans un stade métamorphosé pour l'occasion. Billets au coffre depuis janvier, j'allais enfin pouvoir leur faire voir la lumière et retourner dans la soucoupe volante, me noyer dans une foule venue en masse. 

Mais d'abord, la première partie commence par Fiction Plane, avec une heure de musique bon enfant... c'est le tarif syndical quand, sorti de nulle part, on se produit devant 80.000 personnes. Faut dire qu'en arrivant aux abords du stade, j'ai eu un curieux sentiment : la Police avait déjà commencé son show alors que nous arrivions 30 minutes après le début des hostilités. Une musique qui leur ressemble avec des chansons que je ne connais pas ? Un peu tendus, nous nous dirigeons, nerveux, vers l'entrée R, et nous voilà assis sur la gauche de la scène, vue plongeante sur celle-ci. On découvre trois musiciens au look d'ados façon campus américain (cheveux longs et jean moule bite). Pete Wilhoit, le batteur, frappe bien ses peaux, avec même une certaine autorité derrière laquelle se range le reste de la rythmique (Joe Sumner) et un guitariste chanteur (Seton Daunt) dont la voix ne cache pas ses ressemblances : fils de Sting m'ont dit certains ? A creuser car je n'ai pas eu confirmation à cette heure. Les morceaux passent, agréablement et assez ressemblants avec un sentiment de déjà entendu, voir même de carrément plagiés sur la maréchaussée. Passons... 

Un coup d'oeil autour ; c'est globalement plein, le public est plutôt 30 - 45 ans, probablement des fans qui n'avaient pu voir, comme nous, The Police dans les années 80. Il est 21 heures quand finalement nos trois lascars sortent de sous la scène, instruments en main pour nous balancer un Message in the Bottle, comme au bon vieux temps... Puis suit Synchronicity 2, incroyablement péchu et dépouillé de tout ses artificiels synthés, qui fait définitivement monter la pression, portée à son paroxysme sur Walking on the Moon, pour laquelle nous sommes gentiment invités à chanter. Belles reconstitutions de Voices Inside My Head et When The World Is Running Down, que personnellement j'adore pour leur simplicité. Les standards s'enchainent. Des morceaux un peu moins connus viennent calmer tout le monde (Invisible Sun, Walk in your footsteps) musicalement retravaillés avec une grosse contribution de Copeland pour ce dernier. Sting, toujours basse en main, nous fera perdre la voix en faisant tourner Regatta de Blanc, et 80.000 personnes de reprendre ensemble les choeurs de ce titre un peu méconnu mais terriblement efficace en concert. Y a pas à dire, il sait y faire l'ancien ! 

Le show est maintenant bien réglé, après une cinquantaine de dates. On détecterait même une pointe de complicité entre Andy Summers et Sting qui tranquillement bavardent sur certains morceaux devant un parterre de fans largement tenus à l'écart par une rangée de roadies assis, dos à la scène. Arrivent LES tubes du groupe emblématique des années 80, catégorie rock post punk : Roxanne tout d'abord. Personnellement je suis gavé de ce titre pour l'avoir entendu plus que de raison. Mais là, à l'attaque des premiers riffs, on se dit : c'est la première et la dernière fois que je les entends jouer un des plus grands titres du rock, alors quand même, on se laisse prendre au jeu et gueuler "Put on your red light, you don't have to put on your red light" alors que le stade ressemble à l'enfer, tout de rouge illuminé. Puis Every breath you take, où l'on sent se pointer un "au revoir" bien triste.

Fin de concert, ils enquillent sur Next to you probablement pas listé sur les autres dates, d'autant qu'Henri Padovani (français de son état, soyons un peu chauvins) arrive sur scène, Gibson ES 335 en main pour nous faire un show à la Little Richard, un peu vieillissant tout de même. Mon voisin me hurle : "C'est qui ?" Je lui donne (gracieusement) quelques infos sur l'invité, et de me répondre : "Lui, il est entrain de réaliser à coté de quoi il est passé ?" Eh oui, mais on ne refait pas l'histoire, et probablement que son talent n'aurait pas permis à Police de devenir ce qu'ils sont devenus... »




 
 

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