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lundi 2 octobre 2006

PLACEBO ~ Le P.O. Bercy. Paris












Première partie : Emilie Simon
Ce qu’en a pensé Vik :

« Day 1:  Placebo en concert exceptionnel à Bercy le 2 octobre 2006 : les places été mises en vente le 4 avril, j’ai acheté mon billet le jour même... Le 1er jour, c’est pour les véritables fans !!! Cette date a été vite complète, si bien qu’un deuxième concert a été programmé pour le lendemain… (Ouf ! Nouvel achat !). Avec 35.000 personnes présentes sur les deux jours (2 Bercy sold out), Placebo fait figure de valeur sûre. Motivé aussi par la présence d'Emilie Simon en première partie, je pars heureux. Dans la file d'attente devant Bercy, un public très jeune et de tous styles fait la queue sous la pluie. L'ambiance est électrique, quelques inquiétudes demeurant encore quant à l'état de santé de Brian Molko - un des deux shows à Lille avait été annulé quelques jours auparavant. On parle de ce cinquième album "Meds"qui connaît un triomphe et qui nous prouve à nouveau que les 3 musiciens de Placebo connaissent bien leur boulot : ils s’amusent avec les sons, savent faire grincer leurs guitares et donnent le tempo impeccablement. Enfin, nous entrons et je prends place dans les gradins, à gauche de la scène. La fosse est blindée : la soirée s'annonce physique. 

20h00 : Après 2 longues heures d'attente, les lumières s’éteignent. Le spectacle commence avec l’apparition sur scène d’Emilie Simon précédée de ses musiciens, très souriante, vêtue d'un joli tutu blanc. Cette jeune chanteuse à la voix fragile mais pleine d'énergie me fait pénétrer dans son monde "Végétal". Le public, sans doute peu habitué aux sonorités trip-hop, semble de prime abord hostile et peu "végétal"... Qu'importe ! Il sera ensuite conquis par la prestation d’Emilie, et l'accueil sera à la mesure de la performance, chaleureux... Un show très étonnant, rempli de sons de basse, de violoncelle, de percussions, un peu électro, avec des arrangements plus enlevés que ceux de l'album. Emilie envoûte avec des titres aussi différents que "Fleur de Saison", ou "I Wanna Be Your Dog", reprise des grands Stooges. En une quarantaine de minutes et un set d’une dizaine de morceaux, Emilie a offert un joli spectacle bondissant. Malgré les commentaires du grincheux installé derrière moi, les applaudissements recueillis étaient à la hauteur d’une tête d’affiche. Les mercis d'Emilie, puis un grand break. On est un peu en retard sur l'horaire, mais il faudra attendre encore pour que Placebo arrive enfin. 

21h10 : La chaleur commence à sérieusement se faire sentir, car l'ensemble du public de la fosse entame un rapprochement prononcé vers la scène. Puis... on entend les crissements venir des immenses barres d'enceintes suspendues au dessus de nos têtes, les lumières s'éteignent, les 10 écrans de Placebo se lèvent, laissant apparaître Steve : les premières notes d'"Infra Red" retentissent... Stefan et Brian arrivent après... ainsi que deux musiciens supplémentaires… le véritable show commence. Le public hurle ! Des spots plein les yeux ! Le son est bon, les lumières scintillent, les écrans au dessus de la scène nous permettent de voir des gros plans d'un Brian Molko tout en noir et blanc, le crâne rasé. On sent que le groupe veut se faire aimer pour sa musique et non plus pour son image... La température monte, l'excitation du public croît au fil des titres joués. Puis les mots fameux : « Bonjour mesdames et messieurs de Paris, nous sommes les mesdames et messieurs de Placebo » seul phrase complète que prononcera Brian Molko pendant tout le concert. Placebo enchaine sur "Meds", puis "Because I Want You", "Drag" et "Space Monkeys", toute issus du dernier album... pour cette dernière chanson, les lumières sont rouges et noires : si le mégaphone peine à émettre un son, la chanson est toujours aussi envoûtante... La voix de Brian volontairement saturée rend le résultat plutôt étrange... 

On retrouve avec plaisir "Sleeping with ghosts" ", et on sursaute ensuite, avec encore plus d'émotion, au son d'une très agréable surprise : "I Know"(hallucinant), chanson sublime qui devient d'autant plus bouleversante en live... Pour certains, ce fût l'apogée du concert. Brian la conclura d'ailleurs sur un "I know you love the song but not the singer" a capella, comme abandonné par tous les autres instruments, face à son désarroi. Le trio n'est toujours pas très bavard, mais ils semblent prendre un certain plaisir sur scène. "Song To Say Goodbye" fait une jolie transition, et fait crier le public qui aime décidément ce premier single. Les applaudissements s'arrêtent religieusement parmi les fidèles, dès les premières mesures de la chanson suivante. Pour les fans du 2e album 1998, Placebo joue le tube "Every you every me", première grosse chaleur de la soirée dans sa version revue et corrigée déjà en vigueur depuis quelques années, encore plus intense. Les refrains sont repris automatiquement par les spectateurs (« … In the shape of things to come. Too much poison come undone. Cuz theres nothing else to do, Every me and every you. Every me and every you, Every me... »)… des images saccadées et hypnotiques défilent sur les écrans en rythme. Et on repart avec "Special Needs"… une jeune femme près de moi ne retient plus ses larmes. Puis "Without you I'm nothing", véritable coup de grâce, au quel il ne manque que David Bowie. Stefan lance à tout le monde "Ça fait 10 ans..." et balance le monstrueux et efficace "Bionic"... Puis on atteint l'apotéose... "Special K " la chanson de prédilection de Placebo pour mettre le feu aux salles, suivie directement par "The Bitter End". Le public s'emballe… ces deux tubes sont chantés et dansés par tout le monde (« ... You shower me with lullabies /As you're walking away /Reminds me that it's killing time / On this fateful day / See you at the bitter end / See you at the bitter end…) cloturent le concert : le public est déchaîné et les fans en délire. Brian remercie ses camarades et ses fans sur scène.

A peine le temps de souffler… "Running Up That Hill", reprise 80's de Kate Bush d'une beauté incroyable, prend une dimension encore plus grande sur scène, soulevée par des solos de guitare de Brian : un succès délirant. Seconde petite pause... mais on n'a pas le temps de souffler, Steve, torse nu, vient sur le devant de la scène saluer le public, Stefan se fait attendre... personne ne lui en tiendra rigueur puisque le groupe entame la très habituelle "Taste in Men", avec son intro inégalée (« … Come back to me a while / Change your style again / Come back to me a while / Change your taste in men… »). Brian finit à genoux devant ses amplis et conclut le morceau par un larsen interminable... Le groupe quitte la scène trop vite avec "Twenty years", chanson inédite, intense, reprise à l'infini dans un délire qui laissera tout le monde subjugué : aucun autre rappel ne sera exigé ! Avant de partir, Steve prend le temps de saluer les fans et balance au passage l’une de ses baguettes. Stef et Brian font de même. Terrible de finir un concert par cette chanson...

Une Set list finalement sans grande surprise mais efficace, jouée de façon énergique, du beau spectacle, et beaucoup d'émotion parmi nous. Les membres de Placebo n’ont pas été bavards, mais cette fois ils ont présenté leurs musiciens. 1h35 de concert survolté, malgré l’état de santé de Brian. Une prestation purement technique, sans grande chaleur : ce sont les chansons qui ont fait vibrer le public plus que le groupe. Mon plus gros reproche sera qu’ils n’aient pas joué "Pure Morning" ou le sublime "Nancy Boy"... peut-être demain… et je serai là !

... There are twenty years to go And many friends I hope… That's the end - and that's the start of it... »









Placebo, originellement appelé Ashtray Heart, est un groupe de rock alternatif créé en 1994 à Londres par Brian Molko et Stefan Olsdal. La musique et les textes de Placebo se distinguent par une inclination romantique exacerbée. le groupe enregistre son premier album éponyme avec Brad Wood qui sort le 17 Juillet 1996. L’album connaît un succès d’autant plus rapide que la presse à scandale britannique s’empare des paroles subversives et provocantes ainsi que de la personnalité de Brian Molko et tente de percer le mystère de l’ambiguïté sexuelle du groupe. Sex Drugs & Rock’n’roll, un cocktail efficace qui, associé à un rock incisif et pressant, conquiert le public. Placebo est présent lors du cinquantième anniversaire de David Bowie puis sort en 1998, Without You I'm Nothing, qui comprend le fameux morceau Pure Morning. Suivent trois disques qui connaissent un succès considérable à travers le monde. Black Market Music en 2000, Sleeping with Ghosts qui contient notamment le single The Bitter End en 2003 et Meds en 2006.

(http://www.myspace.com/placebo)


Albums
Placebo (1996)
Without You I'm Nothing (1998)
Black Market Music (2000)
Sleeping with Ghosts (2003)
Meds (2006)







Brian Molko - vocals, guitar
Stefan Olsdal - bass, vocals
Steve Hewitt - drums
&
Bill Lloyd - keyboards
Alex Lee - guitar







La Setlist du Concert
EMILIE SIMON
 
Dame de Lotus
Fleur de saison
Rose hybride de thé
Swimming
I wanna be your dog
Flowers
Song of the storm
Never fall in love
Graines d'étoiles

 La durée du concert : 0h40



La Setlist du Concert
PLACEBO

1. Infra-Red (Meds 2006)
2. Meds (Meds 2006)
3. Because I Want You (Meds 2006)
4. Drag (Meds 2006)
5. Space Monkey (Meds 2006)
6. Sleeping with ghosts (Sleeping with ghosts 2003)
7. I Know (Placebo 1996)
8. Song To Say Goodbye (Meds 2006)
9. Follow the Cops Back Home (Meds 2006)
10. Every You Every Me (Without You I'm Nothing 1998)
11. Special Needs (Sleeping with ghosts 2003)
12. One of a Kind (Meds 2006)
13. Without You I'm Nothing (Without You I'm Nothing 1998)
14. Bionic (Placebo 1996)
15. Blind (Meds 2006)
16. Special K (Black Market Music 2001)
17. The Bitter End (Sleeping with ghosts 2003)

Encore

18. Running Up That Hill (Sleeping with ghosts 2003)
19. Taste In Men (Black Market Music 2001)
20. Twenty Years (Once More With Feeling 2004)

La durée du concert : 1h30

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