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dimanche 28 octobre 2007

SIOUXSIE ~ L'Elysée Montmartre. Paris.











Première partie : The Dodoz



Ce qu’en a pensé Vik :

« An evening withSiouxsie. Quoi ? Siouxsie l'icone Punk New wave ? The Ice Queen ? Oui !!! Une femme devenue mythe, l'égérie de plusieurs générations vêtues de noir, faisant partie de la vague gothique (plus par leurs codes vestimentaires que par la musique) des années 80 (The Mission, The Sisters of mercy, Siouxsie and the banshees, Bauhaus, Cure, Joy Division…), une de mes idoles. Vite, en route, pour l'autre bout de Paris car je ne peux pas manquer ce concert même un dimanche. Il y a cette image ! Sa crinière noire, ses sourcils redessinés, son rouge à lèvres… Un look qui allait en faire la prêtresse du rock gothique. L'occasion de rencontrer celle je me refuse à qualifier d'icône. Le terme me paraît un peu réducteur. Pas la peine de se précipiter pour acheter des places ce soir, c'est Sold Out! Elle est de passage pour nous présenter en promo son premier album solo " Mantaray", marquant ainsi son grand retour qui offre un bon moment de musique ouvertement pop et étonnement classique sans pour autant me faire atteindre le plaisir attendu. Je l’avoue, je ne suis pas fan de cet album, qui manque de relief. Album qui vaut le coup d'être écouté mais l'acheter c'est autre chose. Le dernier concert à Paris, c'était le 9 mars 1999, à La Locomotive pour la tournée des Creatures, son deuxième groupe… le premier avec The Banshees, le 20 septenbre 1977 au Gibus Club . L'attente était donc forte. Plus de Banshees, The Creatures non plus, pas de Budgie (le divorce en juillet justifie), pas de Steven Severin, mais un band formé pour jouer uniquement son album Mantaray. S'entourer de sang neuf, pas facile quand on s'appelle Siouxsie, Gilles P. est impatient de voir et écouter. Les portes ont ouvert vers 18h30 et en dépit du concert annoncé complet, l’ambiance est tout à fait respirable dans la salle en ce début de soirée. Je me place prés de ma colonne fetiche. Dans le public quelque crêtes punks appartenant à des jeunes gens nés après la période Siouxsie & The Banshees et les fans d'origine qui sont proches de la cinquantaine. L’Elysée Montmartre avec ses ossatures métalliques, ses toiles noires et visages en pierre sculptée, hybrides et harmonieuses est ce soir très gothique. Le public de Siouxsie, ne se distingue presque plus par ses tenues vestimentaires.

19h36 : The Dodoz, un quatuor toulousain en première partie, montent sur scène dans la pénombre et ont pour mission de réveiller le public, venu uniquement pour la tête d’affiche. Amené par Géraldine (belle voix), chanteuse-bassiste et avec des influences pop variées, musicalement entre Placebo et Bloc Party avec un peu de Pixies, malgré des guitares tranchantes et rythmiques n’arrive pas à donner une excellente prestation. Le groupe propose un rock énergique et relativement efficace, mais manque d'originalité et surtout de maturité. Bof bof ! Ils chantent dans un anglais approximatif. Un set de 35mns qui semble pourtant plaire. Je récupère la setlist, un bonjour à Gilles B et je retourne à ma place en attendant la suite.

20h35 : The lights go out ...la musique de western d’Ennio Morricone "Le Bon, La Brute Et Le Truand" en intro, pas de décor, lumières blanches et blues… les rangs se resserrent, la pression monte l’apparition de Siouxsie qui monte sur scène avec ses musiciens est surprenante. Elle porte une combinaison en tissu synthétique stretch de couleur nacre argentée bariolée, des plus moulantes, très glam, très maquillée comme il se doit pour gommer le poids des ans, un joli décolleté, cheveux crêpés, elle en impose immédiatement. A 50 ans la "Ice Queen" est plus belle que jamais, rayonne dans ce noir, le temps ne semble pas avoir d'emprise sur elle qui nous a envoûtés en moins de cinq minutes. Goth freakin 'Sexy… Siouxsie est en scène telle que ses fans l'attendent. Le groupe est composé du guitariste Steve Evans, du bassiste Charlie Jones (qui joue parfois de la contrebasse et ex Goldfrapp), les deux producteurs de l’album, d'un batteur, d'un multi-instrumentiste (xylophone, percussions diverses, piano…) Ted Benham (?) et d'une femme aux keyboards, mais à aucun moment ils sont présentés pendant le concert. C’est They Follow You (2007), prochain single, xylophone en action, qui joue ce soir le rôle de titre d’ouverture avec cette voix hors norme, grave et profonde, et reconnaissable entre toutes mais… Es-que vous s’êtes prêts maintenant, parce que c’est le temps maintenantavec About to Happen (2007), plus carré, plomb unique, son heavy métal, titre le plus rock de Mantaray, que le concert est lancé. Elle était un peu tendue sur la première chanson, mais apparaît surtout l'énergie qu'elle a préservée de ses années punk. Le son est assez bon, le mix à bien travaillé. A grands coups de jambes levées et d’exercices de souplesse, Siouxsie nous montre qu’elle est toujours là et plus en forme que jamais. Elle tient son personnage, énergique, intacte aussi la présence scénique, tient son public et c'est assez vibrant que de voir cette chanteuse qui a tout connu se retrouver là, juste à un petit mètre de Gilles P. et de continuer à être sacrément impressionnante. Le groupe est assez soudé, avec ses sonorités parfois presque cachées, mais est bien en dessous des Banshees. Here Comes That Day (2007), avec le son des tambours, son rythme, des nappes de claviers, le refrain me rappelle Shirley Bassey avec le son de James Bond, véritable musique de film, tentative plus variété, sympa. Arabian Knights (Juju, 1981), d’ailleurs largement renouvelé et remis au goût du jour, surgit du passé avec les sonorités de Steve. La réaction du public est immédiate …le souvenir des Banshees ! Tout le monde est content.

Avec Drone Zone (2007), l’ambiance change complètement… Charlie au contrebasse, une lumière jaunâtre, on frôle le jazz… morceau faible pour un live mais la foule manifeste sa joie. Quasiment tout l'album 'Mantaray' y passe, la transcription en concert des morceaux est bien énergique, et ne laisse que très peu de temps morts. On continue avec Loveless (2007) gentile morceau, titre déprimant, du moins en apparence, percussif, encore xylophone en évidence, … la voix est là et toutes les richesses de ses modulations ! Même quand elle chante une chanson tendre, Siouxsie sonne comme si elle pourrait tout simplement vous gifler le visage. Une ballade douce-amère pour le somptueux If it doesn't kill you (2007), un flambeau qui rappelle sa reprise de "Strange Fruit" de Billie Holiday et Sea of Tranquility (2007) sombre, imparable, ornée d'un joli piano, déchiré, ambiance de doux cabaret, atmosphère plus intime, sa voie, son timbre ravagé convient à merveille à ce style. Siouxsie joue un jeu majoritairement glamoureux, générant avec grand naturel des lignes de voix charnelles et enveloppantes. One Mile Below (2007) est plus prosaïque, martelé en douce par un son de piano, les effluves des percussions qui firent The Creatures se retrouvent ici sur un fond goth très classieux. Siouxsie est presque chaleureuse, c'est tout dire. Spellbound (Juju, 1981) jette une seconde fois un regard vers les Banshees, purement magique, bien qu’il manque singulièrement la basse de Steven Severin. Siouxsie s’en donne à coeur joie, chantant vers ses fans, leur tendant les mains... Et surtout dansant avec une sensualité étonnante. Son corps ondule avec un savoir-faire oriental, ses jambes fouettent l'air avec une souplesse de danseuse.

Into a Swan (2007), premier single signant un retour très en forme, electro-rock saisissant, la guitare et batterie qui grondent, malgré un riff efficace et un refrain bien fait, on se fait vite rattraper par un son "rock" très (trop?) propre. Ce morceau conclut le set principal. Le public réclame son retour et après un Merci…un intro, reconnu… joyeuses retrouvailles… mes cheveux dressés sur la tête…Hong Kong Garden (The Scream, 1978), sautillant, et Nicotine Stain (The Scream, 1978) puis en deuxième rappel premier morceau l’hymne Israel (1980) toujours aussi vibrant, même si la tessiture de la chanteuse n’est plus aussi large qu’à la grande époque…mais les Banshees ne sont plus là, c’est moins bien. Pourquoi massacrer les anciens avec un pseudo beat techno ? Siouxsie avec ce timbre de voix vibrant est tout le temps en train de danser et de se trémousser dans sa combinaison moulante. Puis elle demande en français au public «Vous avez faim encore» qui bouches grandes ouvertes, répond : « ouiiiiiiiiii ! », et avec son sourire répond «C’est jamais assez ». Bonheur pour ce dernier jolie titre Cish Cash (Basement Jaxx – 2003) qu’elle avez chanté en guest, prélude d’une carrière en solo, agréable, pulsion rythmique déchaînée et… puis heureuse avec un geste de main présente un au revoir dessinant de nouvelles lumières, entre incertitude et espoir, « Ca suffit ! ». Les lumières se rallument, les yeux n’en croient pas eux-mêmes, le concert est passé si vite, car très court, c'est très impressionnant de la voir en vrai. Un live avec un seul album, c'est vraiment trop court. Le concert était en deux temps, un temps fort qui est celui des morceaux des Banshees, et un temps plus faible qui est celui des morceaux de l'album solo. On se serait bien vu rester là une heure encore, à écouter cette voix nous raconter des histoires de banshees …mais la page est tournée… un concert, mais qui ne vaut pas ceux de Siouxsie And The Banshees et Siouxsie n’a plus rien a prouver, a fini maintenant avec les adieux à son glorieux passé. Bon il ne faut pas tout mélanger, elle présente en live son nouvel album, elle aurait très bien pu ne faire aucun morceau ancien ! Son album brise l'image de Ice Queen pour en faire une interprète plus pop, plus accessible. Récupération de la setlist, un grand bonjour à Robert Gil et sa femme Brigitte, avec un clin d’œil vestimentaire Siouxsie, ravis du concert, puis recherche in vain des Gilles et descente de l’escalier. Dehors il fait nuit !

This girl fucking rocks ! Son album est un peu moins?... But no one does sex and mayhem like Siouxsie. »





 
The Dodoz est un jeune groupe de rock français de Toulouse formé en 2004 au style qui allie mélodies pop, guitares tranchantes et rythmiques dansantes. Ils ont été décrits par les Britanniques comme « la jeunesse dans sa forme le plus pure » (« Youth in its purest form»).

Elle est la chanteuse des groupes de rock anglais Siouxsie and the Banshees et The Creatures. Depuis 2004, elle officie en solo. Son premier album solo Mantaray est sorti en France le 8 Octobre 2007 : le disque a d'ores et déja reçu un bon accueil critique dans la presse anglo-saxonne. Siouxsie est considérée comme une des artistes les plus importantes de la période post-punk. Sa musique a influencé une multitude d'artistes dont The Cure, Tricky, Massive Attack, Shirley Manson] de Garbage et plus récemment LCD Soundsystem et Ana Matronic des Scissor Sisters..

(http://www.myspace.com/siouxsiemantaray)
(http://www.facebook.com/pages/SIOUXSIE/9827660846)



 2007 - MantaRay


 
 Siouxsie and the Banshees
 The Scream (1978)
Join Hands (1979)
Kaleidoscope (1980)
Juju (1981)
A Kiss in the Dreamhouse (1982)
Nocturne (1983, Album et DVD live avec Robert Smith à la guitare)
Hyaena (1984)
Tinderbox (1986)
Through the Looking Glass (1987, album de reprises)
Peepshow (1988)
Superstition (1991)
The Rapture (1995)
The Best of Siouxsie and the Banshees (2002, compilation)
Seven Year Itch (2003, album et DVD live enregistré à Londres en 2002)
Downside Up (2004, coffret de CD compilant toutes les faces-B enregistrées plus le The Thorn EP de 1984)
Voices on the Air : The Peel Sessions (2006, compilation des John Peel sessions enregistrées entre 1977 et 1986)
At the BBC (2009, coffret de 3 CD live plus un DVD avec toutes les apparitions live données sur la chaîne de télé anglaise)


 The Creatures
 1983 - Feast
1989 - Boomerang
1999 - Anima Animus
2003  - Hai!
 








Géraldine Baux : chant, basse
Jules Cassignol : guitare, chœurs
Vincent Argiolas : guitare, chœurs
Adrien Cassignol : batterie, chœurs








SIOUXSIE



Siouxsie : Vocal
Steve Evans : Guitar
Charlie Jones: Bass
Ted Benham (?) : xylophone, percussions, piano
+ Drums
+ Keyboards

 
THE DODOZ



La durée du concert : 0h35



La Setlist du Concert
SIOUXSIE



They Follow You (Mantaray – 2007)
About To Happen (Mantaray – 2007)
Here Comes That Day (Mantaray – 2007)
Arabian Knights (Banshees) (Juju – 1981)
Drone Zone (Mantaray – 2007)
Loveless (Mantaray – 2007)
If It Doesn't Kill You (Mantaray – 2007)
Sea Of Tranquility (Mantaray – 2007)
One Mile Below (Mantaray – 2007)
Spellbound (Banshees) (Juju – 1981)
Into A Swan (Mantaray – 2007)

Encore 1


Hong Kong Garden (Banshees) (The Scream - 1978)
Nicotine Stain (Banshees) (The Scream - 1978)
Israel (Banshees) (Once Upon A Time: The Singles – 1980)

Encore 2


Cish Cash (Basement Jaxx) (Basement Jaxx – 2003)




La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER


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