Première Partie: Creature Of The Atom Brain
« Retour du BRMC dans nos contrées, 2 ans après leur passage au même endroit pour la tournée « Howl ». Beaucoup de nos copains avaient été déstabilisés par cet album, et n’étaient plus tentées de les revoir. C'est donc seulement en compagnie de Jean Pierre et Vincent que j'assisterai à ce concert. L'Elysée Montmartre affiche complet ce soir, sold out depuis plusieurs semaines, signe que le dernier album, « Baby 81 » en a réconcilié plus d'un. JP est déjà la quand j'arrive, il y a déjà du monde mais pas sur l'entrée gauche, où nous nous mettons. Evidemment, nous entrons les premiers, je cours pour me placer pile poil devant les amplis de Robert Turner. Voila, nous sommes bien installés, la crainte maintenant va venir du son, l'Elysée Montmartre n'étant pas réputé pour son acoustique extraordinaire et puis vu les limitations sonores... Surtout qu'il y a 2 ans, pratiquement au même emplacement, on avait regretté que le son ne soit pas plus fort. On verra bien !
La première partie est assurée par Creature Of The Atom Brain (leur nom, nous l'avons découvert seulement à la fin du concert au stand de merchandising), groupe inconnu à ma connaissance, nous proposant un rock stoner de bon aloi, avec un son de basse vraiment bon : j'ai bien aimé, je vais suivre ce groupe.
La salle est maintenant pleine, avec un public relativement calme, les roadies préparent les instruments, quelques accords de guitare nous font sursauter, on se regarde avec JP, est ce que le son sera AUSSI fort que cela ? On se méfie car en live, le son est souvent plus étouffé, mon tranchant, moins fort quoi ! Et BRMC, cela doit jouer fort pour moi ! On salue Robert Gil qui vient d'arriver. Coup d'oeil sur la set list : 22 morceaux, le concert devrait être assez long. Le groupe arrive maintenant sur scène, toujours de noir vêtu, pas vraiment loquace, mais ça, on s'en fout un peu. Premier morceau, premier choc, le son de la guitare est sur-amplifié, les 4 amplis Fender devant nous ne sont pas là pour la frime, c'est fort, même très très fort d’où nous sommes. Berlin ouvre le bal, un bon morceau du dernier album, suivi de Weapon, on n'entend pas trop la basse de Peter Hayes, mais on arrive quand même à distinguer les voix dans le déluge sonore qui nous submerge. Stop, premier morceau "épique" du groupe, la fosse s'agite, nos oreilles sont toujours en sur-régime sonore ! Le concert se déroule sans fautes, la set list, équitable, n'oubliant aucun album, même le controversé « Howl » (une série de 3 morceaux seront joués d'affilés, guitares acoustiques, pas désagréables). Spread Your Love revient mettre l'ambiance (l’un de mes trois morceaux préférés du groupe). Pendant un ou deux morceaux, Rob et Peter s'échange les instruments. BRMC, ont aime ou on n’aime pas, mais on ne peux pas reprocher aux musiciens leur manque de motivation : même si le contact avec le public n'est pas leur fort, il est clair qu'il s'investissent à fond pendant le concert, il suffit de les voir, trempés, même fatigués par l'énergie développée. Peter Hayes a une manière unique de jouer de la basse, parfois à genoux, la guitare à ses pieds, spectaculaire même si nous n'étions pas en face de lui et de ses 2 énormes amplis Ampeg. Grand moment avec American X si je me rappelle bien, grandiose, solo de Robert qui nous atomise, même Jean Pierre semble envoûté par cette sorte de transe sonique (vous savez ces morceaux qui débutent presque anonymement et qui au fur et à mesure prennent une dimension presque surnaturelle, vous transportant au septième ciel). Le final sera terrifiant avec Six Barell Shotgun et le fantastique Punk Song, LE morceau étalon de BRMC, inusable, une sorte d'étendard du groupe. Retour pour un long rappel de 4 morceaux avec les traditionnels US Government et Heart+soul pour finir…
On est satisfaits, grand concert de BRMC, cela fait 2 heures qu'ils jouent, peux de groupe peuvent se vanter de jouer aussi longtemps. Voila, les oreilles sifflent, nous avons peut être encore perdu 1 ou 2% d'audition mais dieu que c'était bon ! On se promet de parler de ce concert à Gilles P, lui qui aime que ce soit fort aurait certainement été servi ce soir. Voila, rendez vous avec BRMC pour leur prochain concert car c'est sûr, j'y retournerai. »
La première partie est assurée par Creature Of The Atom Brain (leur nom, nous l'avons découvert seulement à la fin du concert au stand de merchandising), groupe inconnu à ma connaissance, nous proposant un rock stoner de bon aloi, avec un son de basse vraiment bon : j'ai bien aimé, je vais suivre ce groupe.
La salle est maintenant pleine, avec un public relativement calme, les roadies préparent les instruments, quelques accords de guitare nous font sursauter, on se regarde avec JP, est ce que le son sera AUSSI fort que cela ? On se méfie car en live, le son est souvent plus étouffé, mon tranchant, moins fort quoi ! Et BRMC, cela doit jouer fort pour moi ! On salue Robert Gil qui vient d'arriver. Coup d'oeil sur la set list : 22 morceaux, le concert devrait être assez long. Le groupe arrive maintenant sur scène, toujours de noir vêtu, pas vraiment loquace, mais ça, on s'en fout un peu. Premier morceau, premier choc, le son de la guitare est sur-amplifié, les 4 amplis Fender devant nous ne sont pas là pour la frime, c'est fort, même très très fort d’où nous sommes. Berlin ouvre le bal, un bon morceau du dernier album, suivi de Weapon, on n'entend pas trop la basse de Peter Hayes, mais on arrive quand même à distinguer les voix dans le déluge sonore qui nous submerge. Stop, premier morceau "épique" du groupe, la fosse s'agite, nos oreilles sont toujours en sur-régime sonore ! Le concert se déroule sans fautes, la set list, équitable, n'oubliant aucun album, même le controversé « Howl » (une série de 3 morceaux seront joués d'affilés, guitares acoustiques, pas désagréables). Spread Your Love revient mettre l'ambiance (l’un de mes trois morceaux préférés du groupe). Pendant un ou deux morceaux, Rob et Peter s'échange les instruments. BRMC, ont aime ou on n’aime pas, mais on ne peux pas reprocher aux musiciens leur manque de motivation : même si le contact avec le public n'est pas leur fort, il est clair qu'il s'investissent à fond pendant le concert, il suffit de les voir, trempés, même fatigués par l'énergie développée. Peter Hayes a une manière unique de jouer de la basse, parfois à genoux, la guitare à ses pieds, spectaculaire même si nous n'étions pas en face de lui et de ses 2 énormes amplis Ampeg. Grand moment avec American X si je me rappelle bien, grandiose, solo de Robert qui nous atomise, même Jean Pierre semble envoûté par cette sorte de transe sonique (vous savez ces morceaux qui débutent presque anonymement et qui au fur et à mesure prennent une dimension presque surnaturelle, vous transportant au septième ciel). Le final sera terrifiant avec Six Barell Shotgun et le fantastique Punk Song, LE morceau étalon de BRMC, inusable, une sorte d'étendard du groupe. Retour pour un long rappel de 4 morceaux avec les traditionnels US Government et Heart+soul pour finir…
On est satisfaits, grand concert de BRMC, cela fait 2 heures qu'ils jouent, peux de groupe peuvent se vanter de jouer aussi longtemps. Voila, les oreilles sifflent, nous avons peut être encore perdu 1 ou 2% d'audition mais dieu que c'était bon ! On se promet de parler de ce concert à Gilles P, lui qui aime que ce soit fort aurait certainement été servi ce soir. Voila, rendez vous avec BRMC pour leur prochain concert car c'est sûr, j'y retournerai. »
Black Rebel Motorcycle Club (BRMC) est un groupe de rock américain pop/rock/alternatif, formé en 1995, originaire de San Francisco et aujourd'hui basé à Los Angeles. Leur nom est un hommage à la bande de motards de Marlon Brando, dans L'équipée Sauvage (1952). Influences : The Verve, Led Zeppelin et The Jesus and Mary Chain.
• 2001 : Black Rebel Motocycle Club
• 2003 : Take Them On, On Your Own
• 2005 : Howl
• 2007 : Baby 81
• 2007 : American X : Baby 81 Sessions
Peter Hayes – vocals, guitar
Robert Levon Been – vocals, bass, guitar
Nick Jago – drum kit, percussion
Robert Levon Been – vocals, bass, guitar
Nick Jago – drum kit, percussion
La Setlist du Concert
BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB (BRMC)
Berlin (Baby 81 - 2007)
Weapon of Choice (Baby 81 - 2007)
Stop (Take Them On, On Your Own - 2004)
All You Do Is Talk(Baby 81 - 2007)
Howl (Howl – 2005) 666 Conducer (Baby 81 - 2007) Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
Spread Your Love (B.R.M.C. - 2001)
Red Eyes And Tears (B.R.M.C. - 2001)
Killing The Light (Baby 81 - 2007)
Mercy (Howl Sessions - 2005)
Fault Line (Howl - 2005)
Complicated Situation (Howl - 2005)
Weight Of The World (Howl - 2005)
As Sure As The Sun (B.R.M.C. - 2001)
American X (Baby 81 - 2007)
Six Barrel Shotgun (Take Them On, On Your Own - 2003)
Whatever Happened To My Rock'n'Roll (Punk Song) (B.R.M.C. - 2001)
Weapon of Choice (Baby 81 - 2007)
Stop (Take Them On, On Your Own - 2004)
All You Do Is Talk(Baby 81 - 2007)
Howl (Howl – 2005) 666 Conducer (Baby 81 - 2007) Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
Spread Your Love (B.R.M.C. - 2001)
Red Eyes And Tears (B.R.M.C. - 2001)
Killing The Light (Baby 81 - 2007)
Mercy (Howl Sessions - 2005)
Fault Line (Howl - 2005)
Complicated Situation (Howl - 2005)
Weight Of The World (Howl - 2005)
As Sure As The Sun (B.R.M.C. - 2001)
American X (Baby 81 - 2007)
Six Barrel Shotgun (Take Them On, On Your Own - 2003)
Whatever Happened To My Rock'n'Roll (Punk Song) (B.R.M.C. - 2001)
Encores
Took Out A Loan (Baby 81 - 2007)
Us Government (Take Them On, On Your Own - 2003)
The Shows About To Begin (Weapon Of Choise – B Sides - 2007)
Heart And Soul (Take Them On, On Your Own - 2004)
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