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lundi 17 décembre 2007

BRUCE SPRINGSTEEN & THE E-STREET BAND ~ Le P.O. Bercy. Paris.











MAGIC TOUR 2007/08





Ce qu’en a pensé Vik :

« Dimanche 19 août 2007 : le Boss est de retour !!! L’énorme news est confirmée ce jour là, c'est un Bercy, seule date en France cette année, pour Bruce Springsteen & The E Street Band : le 17 décembre, la 39ème date du Magic Tour. Les billets seront en vente le 5 septembre : un matin rouge pour le serveur du tourneur GDP, surchargé par les demandes, pas de connexion possible et un message sur fond bleu ! Tout est parti en couilles ce matin, mais le concert est complet : les meilleures places sont parties en quinze minutes, et à l’ouverture des réseaux, les billets se sont envolés ! Le 2 octobre 2007, jour de sortie de l'album Magic, son 15e album solo, produit par Brendan O’Brien, après 5 ans d’attente… il tournait déjà en boucle sur ma platine, et le billet pour le concert était bien conservé, avec celui de Gilles B ! Lorsque Jon Landau, chroniqueur au magazine Rolling Stone, l’un des mes journaux favoris, écrivait en 1974, en sortant d'un concert, « J'ai vu le futur du Rock et son nom est Bruce Springsteen... », il ignorait à quel point il prédisait l'avenir... et l’excitation que ces mots, devenus mythiques, peuvent me procurer encore aujourd'hui.

Ce soir, c’est le grand soir, c’est Noël avant l'heure grâce à Bruce, le froid déjà bien mordant s'accentue : une soirée véritablement glaciale avec une température polaire. J’ai rendez-vous avec Gilles B. place de la Madeleine... Ligne 14, arrivée au POP vers 19h15 pour ce concert… « Magic » ! On rentre immédiatement, à cause du froid, en tenant précieusement entre les mains le bout de papier tant recherché et, avec l’aide d’une hôtesse, on s’installe à nos places numérotées, en gradins, juste au dessus de la fosse. Ce sera mon 17ème concert du Boss, je suis un inconditionnel (depuis le 18 avril 1981, à St Ouen, avec Gilles P., Xavier, Jean-Pierre et le reste de la bande). Ce sera sans aucun doute, ce soir, encore un grand moment à vivre : un concert de Bruce ne ressemble à aucun autre ! Petite attente, on parle de la bande, de la setlist classique (il s’appuie sur 51 morceaux pour en jouer 24) et connue... l’éditant tous les jours, depuis le 24 septembre avec le premier concert dans le New Jersey, je peux faire des prévisions. On commente aussi l’absence de Patty Scialfa, l’épouse de Bruce, et de Danny Federici, atteint d'un mélanome. Pas de première partie, on pourra ainsi consacrer notre enthousiasme comme d’habitude au Boss ! Le public est plutôt… âgé, ce qui est normal pour des fans depuis les 70’s. La totalité des place du POP ont été vendues, même celles derrière la scène (certains tickets se sont échangés même aux alentours de 300 / 400 euros !), mais les tribunes restent assez vides jusqu’à dix minutes avant le début du show. La foule attend patiemment mais surement avec le cœur qui bat. L'ambiance est électrique mais bonne enfant. Pas de décoration, la scène est dépouillée. Dans la fosse un groupe de fans italiens, en grande forme, tente de lancer des « holas ». Ce soir je m’attends simplement à du Springsteen, du grand, dont lui seul a le secret (« Magic » est seulement le deuxième album avec le E. Street Band en 20 ans...). Bru-u-u-uce ! Bru-u-u-uce ! Bru-u-u-uce !

20h47 : les lumières du POP s'éteignent enfin ! Acclamation de la foule déjà en délire. It’s Boss time ! The show must go on... Le E-Street Band, silhouettes en ombres chinoises, occupe une scène en forme de pont de promenade d’un paquebot pour couvrir les amplis Marshal : tous de noir vêtus, jeans-chemises de rigueur, ils s’installent, chacun à leur place, en regardant les premiers rangs. Un orgue géant de barbarie, blanc, monte doucement de derrière la scène, au milieu, derrière la batterie. Il envoie une suave intro d’accordéon / harmonium, comme une jolie ritournelle en cette veille de Christmas, rappelant aussi une musique de cirque un peu étrange. On pourrait imaginer que cette mélodie ne déchaînerait pas la foule... c’est le contraire. Bruce Springsteen est le dernier à entrer en scène, avec sa démarche de cowboy, sa Fender Télécaster 57 en bandoulière. Il se place en plein centre, devant la batterie Dw élémentaire de Max. Par moment le concert sera projeté en direct sur les écrans situés en haut de la scène.

Dans une pénombre complète, Bruce rugit au micro : « Bonsoir Paris ». Une énorme ovation suit son « Is there anybody alive out there? » : la réponse assourdissante d’un « oui » unanime. Soudain les projecteurs s'allument, il salue la foule en répondant par les premiers accords ravageurs, sur sa guitare à la verticale au-dessus de la tête. Il se lance pied au plancher dans Radio Nowhere, un titre du dernier album, une référence aux vieux rocks qu’il écoutait à la radio dans sa jeunesse, un single à hisser au niveau de ses classiques… « I was trying to find my way home, But all I heard was a drone, Bouncing off a satellite, Crushing the last lone American night… ». Les riffs éclatent, la voix et le phrasé sont toujours aussi particuliers, la musique est puissante. C'est parti !!!

D'entrée de jeu, Bruce, 58 ans (mais un physique de jeune quadra), donne le ton, sans préliminaires ni tour de chauffe. Un super beau décollage, avec cette chanson qui possède un énorme potentiel en live et nous plonge définitivement dans le show. Après quelques secondes seulement, toute la fosse jubile, saute, pogote ; le public est terriblement en forme et le groupe n’y est pas insensible. C'est la folie dans cette foule, heureuse, qui depuis des heures a attendu dans le froid glacial et maintenant peut enfin se réchauffer ! Même le public des gradins est debout… il faut se faire une raison, les places assises ne servent au final à rien, si n’est à masquer une augmentation de prix. Le son est bon, le feeling, lui, est parfait ; Le E-Street Band, malgré l’absence de Danny aux claviers, remplacé par Charles Giordano (ancien membre du Seeger Sessions Band), et celle de Patti, guitariste et choriste, remplacée par l’amie Soozie Tyrell (par ailleurs également violoniste en plus et ancienne du The Rising Tour), tient solidement sur ses bases. La base rythmique formée par le talentueux batteur Max avec sa frappe compacte, rigoureuse et les lignes de basse rouge de Garry, stoïque à la manière d’un Bill Wyman, est vigoureuse. Les envolées du saxo de Clarence, 65 ans, sont toujours là, explosives, même si on le voit très diminué physiquement…

 La foule reprend les paroles en chœur… « This is Radio Nowhere, Is there anybody alive out there… » avec une belle énergie. Si la chanson est entraînante sur disque, elle l'est autant sur scène. Un moment fantastique ! Stevie est génial et l'autre guitariste, Nils, est aussi imaginatif que convaincant. Le E-Street Band, comme au bon vieux temps, séduit avec ses riffs accrocheurs !!! Les éclairages sont basiques, avec un minimum d’effets visuels, tout est complètement dans la musique et l’énergie. Mis à part le bleu les décors, tout le monde est en noir, sauf le Boss, en chemise de coton bleu foncé et jeans à coutures coupé dans une toile denim. Bruce paraît de bonne humeur ce soir, et le groupe réagit au quart de tour à ses injonctions (on ne s'appelle pas le Boss pour rien). La joyeuse atmosphère régnant dans le groupe fait du concert une fête. L'enchaînement se fait vite et bien, sur un No surrender, empreint de nostalgie, réinventé, suivi sans interruption (« one, two, three, four... ») par Night, visiblement non prévus, un grand morceau, de 1975, puis un Lonesome day merveilleux, avec ses « Its alright, its alright, its alright, yeah » repris en chœur. Nous sommes tous emportés par ce flôt de puissance qui se déverse sur nous, sans nous laisser le temps de souffler. Ces quatre premiers morceaux se sont succédé sans interruption : pendant que Bruce, Stevie et Nils changent de guitare à la fin d’une chanson, le batteur Max entre déjà dans le tempo du morceau suivant. Gypsy Biker : émouvant, avec une intro à l'harmonica dont le boss a le secret, aidé par la guitare de Stevie, en très grande forme… il nous offrira un grand solo édifiant d’efficacité et de maîtrise. Enorme. Grâce aux guitares de Bruce / Stevie / Nils, la chanson, ovationnée comme il se doit, a explosé.

Quand Bruce doit changer de guitare, il la lance en arrière dans les airs vers son roady. Comme un jeu. Pendant tout le concert, les musiciens joueront sur Fender, à l'exception d'une Gretsch. « Bonsoir Paris... ça va ? C’est bien de vous revoir mes amis... » en français naturellement, Bruce lit quelques lignes pour la présentation de Magic, une autre pépite, avec Bruce à la guitare acoustique et avec l’aide des vocaux de Soozie Tyrell : on touche au summum ! Reason to believe, de l'album "Nebraska", triste et sublime balade folk, littéralement métamorphosée par un riff électrisant et fédérateur… à hérisser les poils, commençant comme un blues façon ZZ Top et se terminant en "rhythm and blues" New Orleans-style, sévèrement revisité garage / blues, avec Bruce à l’harmonica. Encore une réussite.

Because the night : quel plaisir d'entendre ce morceau… « Take me now baby here as I am, Pull me close, try and understand... », hymne à la vie et à la liberté, écrit pour (et avec) Patti Smith… Il y a la même fougue qu'en 1978 malgré les trente ans de plus, il y a un fantastique solo de guitare de Nils à la fin (pour une fois que Bruce lui cède la place !). Qu'elle énergie !!! A noter que ce morceau est joué ce soir pour la première fois depuis que Bruce a repris la route avec l’E-Street Band. She's the one, putain de morceau toujours aussi magique, Bruce et Stevie chantent en chœur au micro comme à l'ancienne. Tout Bercy a les bras en l'air. La fosse est en délire, tout ces bras nus qui se mettent en mouvement et oscillent dans un même élan forment une marée et la frisson est garanti. Avec une nouveauté, la fin à l’harmonica par Bruce. Livin in the future, son nouveau Hungry Heart, la voix délicieusement cassée et brutale, bien, mais la version studio est mieux. Même sur les titres plus calmes le public répond présent. Bruce calme le jeu pour mieux repartir à fond, avec un Promised land déchainé, classique, mais toujours aussi bon, encore un magnifique solo de fin à l’harmonica. Waitin on a sunny day repris mot à mot par la foule, quel plaisir, quelle force ce morceau qui, à lui tout seul, a réchauffé tout Bercy en 5 minutes : l’un des grands moments de la soirée indéniablement.

The River : je l'attendais, comme 90% du public ! Je l'ai et on se croirait revenu dans les années 70's. L'une de ses balades les plus poignantes. Le grand moment du show dans la version d'origine, jouée à nouveau quasiment en solo avec Soozie, la violoniste. Un intro à l’harmonica parfait, 18.000 personnes plongées dans la pénombre, chantant intégralement en chœur… « We'd go down to the river, And into the river we'd dive, Oh down to the river we'd ride… » pour faire plaisir à Bruce. Un seul mot : magique. C’est fort, c’est grand, Bruce termine en murmurant avec en fond le murmure aussi du public. Plus émotionnel que jamais, cela réveille mes souvenirs du Palais des Sport à St Ouen !!! Les clowns ce soir avaient des larmes aux yeux. Ça fait quand même sacrément bizarre de voir le public chanter toute la chanson… « That sends me down to the river tonight, Down to the river, my baby and I… » et pas seulement le refrain. Bercy s’enflamme devant cette prestation quasi surréelle.

Devils arcade, l’un de mes morceaux préféré de « Magic », avec sa montée en puissance progressive, avec sa superbe fin à la guitare électrique et avec les caisses de Max. Encore des frissons ! The rising : grâce à son interprétation Bruce me réconcilie avec ce morceau… Les esprits des victimes du 11 septembre sont avec nous, dansent en notre compagnie, avec ces « lalalalalala » repris par tous. Last to die : nickel pour ramener provisoirement le calme. Long walk home, l’un des nouveaux hymnes, avec un solo de saxo au poil de Clarence comme on l'aime. Le public dans la fosse et devant la scène ne relâche pas la pression.

Badlands : puissance de feu, de la folie, un classique, c’est tellement bon… « Lights out tonight trouble in the heartland, Got a head-on collision smashin' in my guts, man… » marque le final. Le public de la fosse n’est plus qu’une masse nerveuse de têtes et de bras en l'air qui reprennent en extase : « Badlands, you gotta live it everyday, Let the broken hearts stand… », et aussi son « uoh-uoh-uoh, ooooohh ooohh », y compris après que la chanson soit terminée. Bruce se promène sur le devant rabaissé de la scène – il est très proche du public- et touche les mains du premier rang, les drapeaux italien et espagnol. Un signe. Un mauvais signe : la fin approche. C'est déjà le rappel, le temps passe décidément comme un éclair ce soir. Un salut avant le départ. La grande ovation suit immédiatement et les « woh oh oh » du public pour réclamer le retour du groupe !

Le rappel, et on redémarre : « Cette chanson est dédiée à toutes les filles françaises, …and one in New Jersey » (sa femme). Il entame Girls in the summer clothes, un gentil tempo, le prochain single, une ballade américaine pur jus, superbe et joyeuse, l’une des meilleures et plus surprenantes compositions de « Magic ». « Celle-ci est pour Paris »… L’intro de Jungleland, son émotion subite, ce morceau géant qui n'a été joué que 4 fois (sur 39 concerts) durant cette tournée. Lorsque les premières notes ont retenti, Suzie et son violon, le piano de Roy qui s’incruste, tant de perfection est toujours surprenante… c’est beau à pleurer… Pendant près de 10 mns, ce titre d’anthologie, qui n'a pas pris une ride, délivre son message en puissance… ce sera le grand moment de la soirée, celui qui restera gravé dans mes souvenirs de concert... « And in the quick of a knife they reach for their moment, And try to make an honest stand but they wind up wounded, not even dead, Tonight in Jungleland… ». Grandiose une fois encore. Encore un grand Clarence énorme au sax, Big Man est toujours lui-même, l’échange de regards entre Bruce et lui en témoigne. Les gens sont simplement exaltés.


Born to run : en plein lumière, un rock puissant, plein d'énergie, très excitant, qui ressuscite litéralement la foule, qui saute en l'air, tout le monde connaît le morceau par cœur… « In the day we sweat it out on the streets of a runaway American dream… Oh honey, tramps like us, baby we were born to run, Come on with me, tramps like us, baby we were born to run… ». Tous les ingrédients sont réunis pour un nouveau grand moment du show. Bercy, plein à craquer, chante, danse… j’adore ! Je me demande encore ce qu'il va pouvoir jouer de plus vertigineux, de plus fort, de plus fédérateur. L'euphorie grimpe avec l'adrénaline. La chanson est interprétée comme à l’époque, magique et intemporelle. Ces sourires, cette joie communicative... et voilà qu'il balance Dancing in the dark, dans une version rock, encore un classique de la bonne époque avec Elliott Murphy, grand ami du boss, incontournable des rappels parisiens depuis le 30 juin 1992 (le Ghost of Tom Joad tour), présent de nouveau pour prêter sa voix et sa guitare. Magnifiques retrouvailles ! Nouvelle sortie de scène pour un petit repos.

Adulé par la foule, plus que satisfaite par la haute qualité du concert, le groupe revient pour interpréter le deuxième rappel, avec American Land (signée Pete Seeger, souvenir de le Seegers Sessions Band) : jouée par le E-Street band, je dois dire que c’est autre chose. Bruce nous plonge dans un autre monde, celui des immigrés du monde entier venus construire l'Amérique, les paroles défilent sur écrans géants façon Karaoké, pour le public. Magnifique… cela sonne folklore Irlandais, me faisant penser aux Pogues, avec deux accordéons, un violon et trois guitares électriques… et de la bonne grosse batterie, du rythme, une belle chanson festive pour terminer le show. « Est-ce que vous croyez au Père Noel ? », avec son accent américain, pour finir et devant la réponse assourdissante d’un «yeah », Bruce organise une distribution de bonnets de Père Noel, qui affluent sur scène comme cadeaux des fans (il y avait un nombre élevé de "bonnets de noël" dans le pit). Il se réserve un Stetson rouge, au bord entouré de fourrure blanche, arrivant directement des coulisses. On termine sur un Santa Claus is Coming Town, le classique de 1934, de Fred Coots et Henry Gillespie, repris par énormément d'artistes : du pur plaisir pour cette fin du show, avec les « Oh Oh Oh » du souriant Clarence (marrant avec son bonnet dans le rôle du père Noël). C’est la fête sur scène et dans la salle… dans un dernier vœu « Le E-Street Band vous souhaite un Joyeux Noël », ce sont les adieux avec les neuf membres du groupe se donnant l'accolade, ils disparaissent le sourire aux lèvres, heureux de cette soirée, sur un « We’ll see you in the summertime », qui me donne un gros pincement au cœur, et auquel la foule lui répond par un dernier « Yeah » faisant trembler encore Bercy. Evidement, impossible pour moi, Gilles B. et Jean Pierre de refuser cette invitation façon Rock’n’roll, le rendez vous en juin au Parc des Princes, une enceinte à la dimension de ce géant du rock : on y sera, et a priori dans le "pit" (première partie clôturée de la fosse) la pelouse or, réservé aux fans purs et durs !


Les lumières se rallument, avec nos sourires et nos yeux brillants nous nous regardons, les uns les autres, mais l’étincelle de magie est puissante, elle est passée entre nous à la vitesse de la lumière ! Simplement sublime, magistral, grandiose, fantastique. C'était démesuré, avec une setlist de béton. Démentiel ! Magique, comme son titre. J'en ai pris plein les yeux, plein les oreilles... sans aucune contestation ce show rentre directement dans le top 5 de mes concerts ! Ce soir on connaît la différence entre « assister à » et « vivre » un concert ! Epoustouflant ! L'ex-"futur du rock and roll" a livré un concert électrifié, intense et magnifique, qui laissera des traces rouges de rock (…avec le père Noël !) dans le POPB. Il a même dépassé celui du Seeger Session Band qui, l’année dernière (le 10 mai), derrière le boss, avaient pourtant placé la barre très haut ! Un noël rock avec une semaine d’avance. Vingt quatre titres à la joie du rock’n’roll et 18.000 bras levés ! Chaque fois, je me dis qu’il est impossible à Springsteen de donner plus, et pourtant... Alors, qu’en sera-t-il du concert au Parc des Princes le 27 juin prochain ? Peut-on faire mieux sur scène...?

Les gens quittent la salle tout doucement, à petits pas, avec l’espoir d’un nouveau retour du Boss… épuisés mais joyeux, dans le recueillement, les yeux presque fermés sur les images de ce rêve américain, de cette descente au bas de la vallée où les champs étaient verts et où la rivière est maintenant sèche, les images d’une route pleine de poussière, la sensation de la sueur qui colle encore la chemise à la peau. Vidés mais heureux, nous aussi nous filons, Gilles et moi, parmi les derniers avec des étoiles plein la tête, en croisant dans la ligne 14 les regards d’un groupe d’Espagnols pour échanger cette émotion partagée… Conscients du privilège d'avoir assisté ce soir à un grand concert… See you soon, Bruce ! Danny, reviens vite

« Because the night belongs to lust… » J'y suis encore et on ne peut que dire: "Thanks Bruce"! Le rendez-vous est pris ! Il n’y a plus que 192 jours à attendre ! » 







  photos de


Bruce Frederick Joseph Springsteen, est un chanteur et auteur-compositeur américain du New Jersey, surnommé « le Boss », en raison de sa passion pour les motos. La renommée lui vient de son album aux millions d'exemplaires Born in the USA (1984)), et la tournée mondiale à succès qui l'a suivi. Dans le célèbre magazine Rolling Stone il figure à la 23ème place des plus grands artistes de tous les temps. Dans un récent sondage, les lecteurs de ce même magazine l'ont élu plus grand performer de l'histoire du Rock'n Roll.

(http://www.brucespringsteen.net/news/index.html)
(http://www.myspace.com/brucespringsteen)
(http://www.facebook.com/brucespringsteen)



 Album Studio
Greetings from Asbury Park, N.J. (1973)
The Wild, the Innocent, and the E Street Shuffle (1973)
Born to Run (1975)
Darkness on the Edge of Town (1978)
The River (1980)
Nebraska (1982)
Born in the U.S.A. (1984)
Tunnel of Love (1987)
Lucky Town (1992)
Human Touch (1992)
The Ghost of Tom Joad (1995)
The Rising (2002)
Devils & Dust (2005)
We Shall Overcome : the Seeger Sessions (2006)
Magic (2007)

Live
1986 - Live 1975/85
1993 - In Concert / MTV Plugged
2001 - Live In New York City
2006 - Hammersmth Odeon London 1975
2007 - Live In Dublin

Compilation
1995 - Greatest Hits
1998 - Tracks
1999 - 18 Tracks
2003 - The Essential Bruce Springsteen

EPs
1988 - Chimes Of Freedom
1996 - Blood Brothers
1998 - Live Collection (Japan)

Boxsets
2005 - Born To Run 30th Anniversary Edition


 




Sur la scène :

Bruce Springsteen : Vocals, guitar, harmonica
Nils Lofgreen : guitar and vocals
Steven Van Zandt : guitar and vocals
Garry Tallent : bass
Clarence Clemons : sax
Soozie Tyrell : violin, acoustic guitar, vocals
Charles Giordano : organ
Roy Bittan : piano
Max Weinberg : drums



La Setlist du Concert
BRUCE SPRINGSTEEN & THE E-STREET BAND



 
Radio Nowhere (Magic – 2007)
No Surrender (Born in the U.S.A. – 1984)
Night (Born to Run – 1975)
Lonesome Day (The Rising – 2002)
Gypsy Biker (Magic – 2007)
Magic (Magic – 2007)
Reason To Believe (Nebraska -1982)
Because The Night (Born in the U.S.A. – 1984)
She's The One (Born to Run – 1975)
Livin' In The Future (Magic – 2007)
The Promised Land (Darkness On The Edge Of Town – 1978)
Waitin' On A Sunny Day (The Rising – 2002)
The River (The River – 1980)
Devil's Arcade (Magic – 2007)
The Rising (
The Rising – 2002)
Last To Die (Magic – 2007)
Long Walk Home (Magic – 2007)
Badlands
(Darkness On The Edge Of Town – 1978) 

Encores 

Girls In Their Summer Clothes (Magic – 2007)
Jungleland (Born to Run – 1975)
Born To Run (Born to Run – 1975)
Dancing In The Dark (Born in the U.S.A. – 1984) - (Guest: Elliott Murphy)
American Land (We Shall Overcome : The Seeger Sessions - 2006)
Santa Claus Is Coming To Town (J. Fred Coots & Haven Gillespie Cover) (
B Side My Hometown – 1998)



La durée du concert : 2h26

AFFICHE / PROMO / FLYER



























1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour!

Rapide présentation, je m'appelle Isabelle, inconditionnelle de Bruce depuis une dizaine d'années (j'ai 23 ans...) mais je n'ai encore jamais eu la chance, l'occasion d'assister à un seul de ses concerts.

C'est avec grande attention que j'ai lu votre résumé du concert du 17 décembre (quand j'ai su qu'il était à Bercy, évidemment, je suis arrivée trop tard pour les billets...), il m'en laisse toute rêveuse... J'ai pu voir une multitude de photos et vidéos qui m'ont laissé des frissons... Je n'imagine même ce que je ressentirai le 27 juin au Parc des Princes! Car oui, j'ai ENFIN pû acheter des places, à temps! La pub de ce concert qui passe parfois sur M6 me donne déjà les larmes aux yeux (je me répète alors à chaque fois "j'y serai, enfin"!), je pense que je ne m'en remettrai pas... ^^

Tout cela pour vous poser une petite (mais importante!) question : étant donné qu'il s'agira là de mon tout premier concert, je souhaiterai qu'il reste gravé en moi à jamais (même si je sais déjà qu'il le sera), l'importance alors du choix de la place est à mes yeux primordiale... Je n'arrête pas de me tracasser avec cela; pour faire court : quel est, à votre avis, le meilleur coin pour profiter pleinement du concert? Place en gradin (j'avais choisi, dès la pré-vente des billets, la CAT 1, mais je suis en train de me demander si j'ai bien fait...) ou bien en pelouse??
Je sais bien qu'en pelouse, le moment sera rendu encore plus magique.. Mais être positionnée en son centre m'effraie un peu et si je vois finalement "moins bien" (gênée, loin de la scène...), je risquerais alors de regretter mes places choisies en gradin.

Aussi, à partir de quelle heure faut-il attendre devant le stade, avant de pouvoir accéder à la pelouse, afin de se placer dans les "premiers" pour rejoindre la proche scène?

Vous avez parlé de "pit" à un moment donné; comment cela se passe pour avoir la chance d'être placé à cet endroit là?

En résumé, dois-je garder mes places gradin, ou choisir la pelouse, tant qu'il reste encore des places...?

Je vous remercie grandement et d'avance, de votre réponse à mes petits tracas :) Et merci beaucoup de nous faire aussi bien partager ces grands moments de concerts, photos à l'appui qui plus est.