« C'est vraiment un hasard si je ce soir je suis devant la Cigale, à faire la queue parmi la centaine de personnes déjà présentes à 17h55 : Vincent ne pouvait malheureusement pas assister à ce concert et m'a donné sa place. Une place difficile à obtenir, les billets de ce concert s'étant vendus en quelques minutes. Je ne pouvais pas refuser ça, d'autant plus que voir Lenny Kravitz dans une petite salle est un évènement inespéré. Me voila donc devant la Cigale, les fans sont bien sur déjà là, moi je compte soit aller au balcon, soit me mettre sur les coursives entourant la fosse.
Ouverture des portes au bout d'une heure vingt-cinq minutes d'attente, heureusement car il commence à faire froid. Mauvaise surprise, les accès aux balcons sont fermés, réservés aux invités, no comment... Je me rabats sur le surplomb côté gauche, en plein milieu. Impeccable ! Je m'installe tranquillement. Pas grand monde que je connaisse ce soir, le public est varié mais plus jeune que je ne le pensais au premier abord. De la sono a été rajoutée de chaque coté de la scène, ce qui fait que les gens placés trop près sur les côtés ne verront pas grand chose. La salle se remplit assez rapidement, évidemment, il n'y aura pas de première partie. J'ai m'impression, vu d'où je suis, que les spectateur au premier rang ne sont pas directement collés à la scène... mais je me trompe peut être.
Il n’est pas loin de 21h lorsque les lumières s'éteignent, Lenny Kravitz et son groupe font leur apparition sur scène. Il a désormais les cheveux courts, petit blouson, lunettes noires, il semble avoir minci et en grande forme. Son guitariste, lui, a tout du rescapé des années 70, mais c'est bien de cette période que Lenny s'inspire. Pour le reste, c'est basse, claviers et batterie, plus une section de cuivres que je ne verrai que par instant, la sono les masquant à ma vue. Pour l'instant, je suis assez sur mes gardes, ou plutôt je regarde le concert d'un œil critique, car c'est vrai que je n'ai jamais été un grand fan de Lenny Kravitz... Comme tout le monde je connais et j'apprécie ses meilleurs chansons, mais cela ne vas pas plus loin. On va bien voir ce soir. En tout cas cela démarre assez fort, toutes guitares devant, avec Bring It On, extrait du dernier album, excellent, c'est du Lenny Kravitz pur jus. Le son est bien fort, surtout quand il y a des prises de solo. Quand à l'éclairage, je ne vous en parle même pas, cela nous change des concerts éclairés avec parcimonie. Deux grosses poursuites sont nichées dans les renfoncements de la mezzanine.
Je regarde toujours le concert avec une certaine distance, j'analyse le show mais je dois dire que les doutes que j'avais commencent à s'estomper au fur et a mesure de l'avancement du concert. Première claque avec Always On The Run (et aussi le premier morceau que je connaisse de Lenny). Bon, rien à dire, ca claque bien, les premiers rangs déploient des pancartes en l'honneur du chanteur, je n'arrive pas à lire d'ou je suis mais en tout cas les fans sont heureux, la salle se prête bien aux manifestations d'enthousiasme, comme on avait déjà pu le voir lors du dernier concert de The Gossip. Toute cette première partie sera donc pour moi une sorte de mise en condition, d'approche sans concessions mais sans a priori du spectacle. Arrive une partie pas inintéressante où Lenny se met au piano, puis à la guitare sèche, mais le morceau I'll Be Waiting est sans aucun doute pour moi le seul morceau faible du concert, assez mièvre il faut bien le dire.
Mais la fin du concert sera d'un tout autre ordre. Tout d'abord grâce au retour des guitares flamboyantes avec Where Are We Runnin, du Kravitz traditionnel comme je l'aime : en concert, cela dépote grave et je commence à être bien à l'aise. Fly Away enfonce le clou, bonne grosse claque et puis une fin magistrale avec Let Love Rule et surtout Love Revolution, qui verra Lenny jouer un à un de tous les instruments, on aurait dit une sorte de jam assez incroyable ! En final, tout d'abord, une jeune fille qui n'avait pas l'air d'avoir plus de 13/14 ans est invitée à monter sur scène par Lenny himself, et puis par gestes, il invite tout le monde à les rejoindre : panique des videurs qui essaient d'empêcher les gens de monter mais peine perdue ! Le balcon est debout : même les invités n'en croient pas leurs yeux ! Personnellement, cette dernière demi-heure m'a convaincu que Lenny Kravitz, loin des stéréotypes qu'il laisse planer, c'est tout simplement du bon rock, puissant, avec des compos qui sont pour la plupart vraiment bonnes et surtout, c'est tout simplement une bête de scène. Lenny s'en va, le public est toujours sur la scène de la Cigale, les musiciens eux continuent. Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes que les membres du groupe quittent la scène, le service d'ordre quant à lui fait redescendre les gens dans la fosse... C'est à peine le dernier spectateur parti que le groupe revient pour un ultime morceau, ce sera bien sur Are You Gonna Go My Way, la Gibson Flying est là, on ne peut que prendre un énorme plaisir devant les riffs torrides et implacable de ce morceau, vraiment excellent. Dernier salut, Lenny quitte la scène de la Cigale...
1h45 de concert, rien à redire, c'était un excellent show qui, je dois bien l'avouer, m'a bien enthousiasmé. J'attendais un spectacle convenu et poussif, je suis tombé sur un Lenny Kravitz affûté, avec des morceaux extraits de son nouvel album qui me semble pas mal du tout vu ce que cela donnait en live... Bref j'ai passé un fort bon moment, encore merci à Vincent !
Je décide d'aller faire un tour devant la scène pour jeter un œil, j'avais bien aperçu une set list devant le bassiste mais un videur sur la scène venait de la donner à une personne. Alors que les gens réclament auprès de ce même videur, je me dirige sur la droite et demande poliment au roadie du guitariste, une sorte de biker aux cheveux longs et tatouages dehors si il était possible d'avoir la set list placée devant l'ampli : celui ci, sans un mot, prend la set list, écarte toutes les mains qui se tendent vers lui et le la donne... Ce n'est pas grand chose, mais c'est un petit geste que j'ai apprécié. Je suis donc reparti tranquillement, conscient d'avoir vu un très bon concert (généralement, les concerts promo n'augurent pas forcément du mieux) en sachant que je n'aurai certainement pas l'occasion de revoir Lenny Kravitz dans des conditions aussi idéales. »
Ouverture des portes au bout d'une heure vingt-cinq minutes d'attente, heureusement car il commence à faire froid. Mauvaise surprise, les accès aux balcons sont fermés, réservés aux invités, no comment... Je me rabats sur le surplomb côté gauche, en plein milieu. Impeccable ! Je m'installe tranquillement. Pas grand monde que je connaisse ce soir, le public est varié mais plus jeune que je ne le pensais au premier abord. De la sono a été rajoutée de chaque coté de la scène, ce qui fait que les gens placés trop près sur les côtés ne verront pas grand chose. La salle se remplit assez rapidement, évidemment, il n'y aura pas de première partie. J'ai m'impression, vu d'où je suis, que les spectateur au premier rang ne sont pas directement collés à la scène... mais je me trompe peut être.
Il n’est pas loin de 21h lorsque les lumières s'éteignent, Lenny Kravitz et son groupe font leur apparition sur scène. Il a désormais les cheveux courts, petit blouson, lunettes noires, il semble avoir minci et en grande forme. Son guitariste, lui, a tout du rescapé des années 70, mais c'est bien de cette période que Lenny s'inspire. Pour le reste, c'est basse, claviers et batterie, plus une section de cuivres que je ne verrai que par instant, la sono les masquant à ma vue. Pour l'instant, je suis assez sur mes gardes, ou plutôt je regarde le concert d'un œil critique, car c'est vrai que je n'ai jamais été un grand fan de Lenny Kravitz... Comme tout le monde je connais et j'apprécie ses meilleurs chansons, mais cela ne vas pas plus loin. On va bien voir ce soir. En tout cas cela démarre assez fort, toutes guitares devant, avec Bring It On, extrait du dernier album, excellent, c'est du Lenny Kravitz pur jus. Le son est bien fort, surtout quand il y a des prises de solo. Quand à l'éclairage, je ne vous en parle même pas, cela nous change des concerts éclairés avec parcimonie. Deux grosses poursuites sont nichées dans les renfoncements de la mezzanine.
Je regarde toujours le concert avec une certaine distance, j'analyse le show mais je dois dire que les doutes que j'avais commencent à s'estomper au fur et a mesure de l'avancement du concert. Première claque avec Always On The Run (et aussi le premier morceau que je connaisse de Lenny). Bon, rien à dire, ca claque bien, les premiers rangs déploient des pancartes en l'honneur du chanteur, je n'arrive pas à lire d'ou je suis mais en tout cas les fans sont heureux, la salle se prête bien aux manifestations d'enthousiasme, comme on avait déjà pu le voir lors du dernier concert de The Gossip. Toute cette première partie sera donc pour moi une sorte de mise en condition, d'approche sans concessions mais sans a priori du spectacle. Arrive une partie pas inintéressante où Lenny se met au piano, puis à la guitare sèche, mais le morceau I'll Be Waiting est sans aucun doute pour moi le seul morceau faible du concert, assez mièvre il faut bien le dire.
Mais la fin du concert sera d'un tout autre ordre. Tout d'abord grâce au retour des guitares flamboyantes avec Where Are We Runnin, du Kravitz traditionnel comme je l'aime : en concert, cela dépote grave et je commence à être bien à l'aise. Fly Away enfonce le clou, bonne grosse claque et puis une fin magistrale avec Let Love Rule et surtout Love Revolution, qui verra Lenny jouer un à un de tous les instruments, on aurait dit une sorte de jam assez incroyable ! En final, tout d'abord, une jeune fille qui n'avait pas l'air d'avoir plus de 13/14 ans est invitée à monter sur scène par Lenny himself, et puis par gestes, il invite tout le monde à les rejoindre : panique des videurs qui essaient d'empêcher les gens de monter mais peine perdue ! Le balcon est debout : même les invités n'en croient pas leurs yeux ! Personnellement, cette dernière demi-heure m'a convaincu que Lenny Kravitz, loin des stéréotypes qu'il laisse planer, c'est tout simplement du bon rock, puissant, avec des compos qui sont pour la plupart vraiment bonnes et surtout, c'est tout simplement une bête de scène. Lenny s'en va, le public est toujours sur la scène de la Cigale, les musiciens eux continuent. Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes que les membres du groupe quittent la scène, le service d'ordre quant à lui fait redescendre les gens dans la fosse... C'est à peine le dernier spectateur parti que le groupe revient pour un ultime morceau, ce sera bien sur Are You Gonna Go My Way, la Gibson Flying est là, on ne peut que prendre un énorme plaisir devant les riffs torrides et implacable de ce morceau, vraiment excellent. Dernier salut, Lenny quitte la scène de la Cigale...
1h45 de concert, rien à redire, c'était un excellent show qui, je dois bien l'avouer, m'a bien enthousiasmé. J'attendais un spectacle convenu et poussif, je suis tombé sur un Lenny Kravitz affûté, avec des morceaux extraits de son nouvel album qui me semble pas mal du tout vu ce que cela donnait en live... Bref j'ai passé un fort bon moment, encore merci à Vincent !
Je décide d'aller faire un tour devant la scène pour jeter un œil, j'avais bien aperçu une set list devant le bassiste mais un videur sur la scène venait de la donner à une personne. Alors que les gens réclament auprès de ce même videur, je me dirige sur la droite et demande poliment au roadie du guitariste, une sorte de biker aux cheveux longs et tatouages dehors si il était possible d'avoir la set list placée devant l'ampli : celui ci, sans un mot, prend la set list, écarte toutes les mains qui se tendent vers lui et le la donne... Ce n'est pas grand chose, mais c'est un petit geste que j'ai apprécié. Je suis donc reparti tranquillement, conscient d'avoir vu un très bon concert (généralement, les concerts promo n'augurent pas forcément du mieux) en sachant que je n'aurai certainement pas l'occasion de revoir Lenny Kravitz dans des conditions aussi idéales. »
Lenny Kravitz, est un auteur compositeur américain, souvent accusé de plagiat, a pourtant créé un style bien à lui. La musique de Lenny est un mélange d'influences du passé (Lennon, Bowie, Prince ou Hendrix) mis à sa sauce. Auteur compositeur de génie, Lenny a passé son enfance entre Manhattan et Brooklyn. Révélé au grand public avec Let love rule, il enchaîne avec Mama said et Are you gonna go my way, des albums rock divinement écrits. Lenny au fil du temps, séduit son public lors de concerts mémorables. Son charisme et sa maîtrise instrumentale font de lui une énorme rockstar. Il est de retour avec un huitième album studio, dix-huit ans après son premier album Let Love Rule. Le ton de ce nouvel opus a été donné avec le premier single It's Time For A Love Revolution.
Bring It On (It Is Time For A Love Revolution – 2008)
Dig it (Lenny – 2001)
Always On The Run (Mama Said – 1991)
Mr Cab Driver (Let Love Rule – 1989)
Lady (Baptism – 2004)
What The Fuck Are We Saying ? (Mama Said – 1991)
Again (Greatest Hits – 2000)
Stilness of heart (Lenny – 2001)
I’ll Be Waiting (It Is Time For A Love Revolution – 2008)
Where Are We Runnig (Baptism – 2004)
Fly Away (5 – 1998)
Let Love Rule (Let Love Rule – 1989)
Love Revolution (It Is Time For A Love Revolution – 2008)
ENCORES
Are You Gonna Go My Way (Are You Gonna Go My Way – 1993)
Dig it (Lenny – 2001)
Always On The Run (Mama Said – 1991)
Mr Cab Driver (Let Love Rule – 1989)
Lady (Baptism – 2004)
What The Fuck Are We Saying ? (Mama Said – 1991)
Again (Greatest Hits – 2000)
Stilness of heart (Lenny – 2001)
I’ll Be Waiting (It Is Time For A Love Revolution – 2008)
Where Are We Runnig (Baptism – 2004)
Fly Away (5 – 1998)
Let Love Rule (Let Love Rule – 1989)
Love Revolution (It Is Time For A Love Revolution – 2008)
ENCORES
Are You Gonna Go My Way (Are You Gonna Go My Way – 1993)
AFFICHE / PROMO / FLYER
Lenny Kravitz - Are You Gonna Go My Way @ Live Earth 07/07/07
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