Première Partie : The Ünderbelly (feat. Albert Bouchard)
Ce qu’en a pensé Philippe M. :
« Deux jours après une soirée blues me revoilà au New Morning. Arrivé comme souvent relativement tôt, je suis seul et mon ami Antoine me rejoint vers 19h, nous parlons du quartier et de l'époque où nous le fréquentions plus souvent. Aux alentours de 20h nous pénétrons dans la salle, il n'y a pas grand monde encore, ce soir pas de tables dans la partie basse, on attend du public et effectivement l'affluence sera importante. Je retrouve Marco, toujours là, il a assisté au sound check et a déjà fait quelques photos qu'il me montre, je lui présente Antoine et nous discutons de nos nombreuses soirées musicales, je vais saluer Cathy qui est assise en retrait.
Hirschberg : bass – vocals, Adrian Romero : guitars, et Baz : guitars (musicien français en invité). Le son est très bon d'entrée, clair, suffisamment puissant, les deux guitaristes nous font de belles démonstrations dans un style Heavy Rock que je retrouve après de nombreuses années d'abstinence en live, ce n'est pas désagréable du tout, le chanteur a une belle voix, Mr Bouchard aussi, et en plus il cogne bien le bougre, style tout en finesse et rapidité, à 61 ans il ne fait vraiment pas son âge. On sent tout de suite qu'il a du plaisir à faire de la scène, il plaisante avec ses compères. Mais revenons aux morceaux qui sont finalement de bonne facture avec évidemment des titres incontournables de BÖC, à commencer par The Red And The Black (« Tyranny And Mutation »), Cities On Flame (Blue Öyster Cult) reconnaissable pour tout amateur de rock de cette période, et pour terminer Astronomy (« Secret Treaties »). Sur Dark Angel, tous les musiciens se recouvriront la tête d'un masque en latex, à mon avis ils ont eu bien chaud en dessous, quand ils l'ont retiré ils avaient le visage rouge sang. Nous voilà au terme de 40 mn d'un show court mais concis, qui me rappelle une époque où je fréquentais plus ce genre musical. L'assistance est ravie, il y a de nombreux fans du BÖC qui ne sont plus très jeunes, comme une majorité de la salle ce soir. Les musiciens salut une dernière fois et remercient Paris.
par les années. Le petit dernier un jeunot Pete Barton : bass – lead vocals, une stature imposante dans tous les sens du terme, il jouera pendant toute la durée du concert pieds nus, affublé d'une veste en cuir à franges dans le genre de celle que portait autrefois Roger Daltrey. Le son est parfait, de bonne qualité et puissant, la salle se prête parfaitement à leur prestation. John Steel s'approche du bord de 
scène remercie le public, présente le groupe, puis le dernier morceau We Gotta Get Out Of This Place, dans une version hallucinante.L'ambiance est chaude ce soir, certains chantent les titres comme ils peuvent, d'autres bougent de plaisir et enfin les derniers gorgeonnent sec à la bière, le tout dans un esprit bon enfant. Hormis Pete Barton aux « lead vocals », chacun des trois autres se fera un plaisir de nous interpréter son morceau fétiche. Arrive le 1er rappel, « Vous aimez le Blues ? » « Yeah !! Yeah !! » : Boom Boom du grand John Lee Hooker, une version dantesque, et enfin, cerise sur le gâteau, le très attendu House Of The Rising Sun, dont la version n'en finira pas de durer, la salle est en feu, difficile maintenant de redescendre de son nuage, moi-même je suis ailleurs et très heureux de ce bon moment passé avec se superbe groupe : nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens !! J'ai récupéré les deux set lists, celle des Animals est griffonée sur une affichette d'un concert de Fred Wesley, le fameux tromboniste de « Mr Dynamite ».
Avec Marco nous échangeons nos impressions qui sont les mêmes : nous sommes ravis. Avec Antoine, direction le marchandising, pour quelques achats, Albert Bouchard s'approche, il me dédicace un CD de l’un de ses groupes et la set list de son concert, il demande à deux de ses musiciens présents de signer à leur tour. Nous parlons un peu de sa carrière, de son frère Joe, je lui demande de ses nouvelles, il me dit qu'il joue toujours au Canada et aux USA en faisant la tournée des casinos, en reprenant un large répertoire de plus d'une centaine de titres. Il accepte de poser pour une photo avec Antoine qui est fou de joie (c'est l’une de ses idoles !), je le remercie de sa gentillesse et il me remercie d'être venu. Puis c’est au tour de Pete Barton, à qui j'achète le nouveau Live des Animals, sans que je lui demande, il retire le cellophane et me dédicacera la pochette, Mick Gallagher en fera de même.
Ce fut une bonne soirée, je suis très content d'avoir passé un moment avec ces musiciens, cela restera inoubliable. Les deux formations ont été à la hauteur, ce n'était pas ridicule comme on peut le craindre parfois pour ce genre de concert. Il est plus de minuit quand nous quittons la salle et retrouvons la fraîcheur de la nuit, Mick Gallagher est à l'extérieur il fume une cigarette et nous échangeons encore quelques mots, il attend ses camarades pour regagner l'hôtel qui se trouve à proximité de la salle. »
photos de philippe m
The Animals est un groupe de rock britannique fondé en 1962 et qui s'est séparé en 1967. Au même titre que les Rolling Stones, cette formation a été l'une des pionnières du British Blues Boom et a contribué à importer en Europe le rhythm'n'blues noir américain.
Passionné de blues et de rhythm and blues, Eric Burdon, le chanteur, fait évoluer le groupe dans une direction qui correspond plus à ses aspirations musicales. Ils reprennent les plus grands bluesmen américains et s'affirment comme une groupe de scène remarquable. Leur sauvagerie sur scène, où se dégage notamment la voix âpre et puissante de Burdon leur vaut rapidement le sobriquet d'Animals, qui devient leur nom officiel à partir de 1963.
En 1983, le groupe original est à nouveau réuni de façon éphémère, avec pour résultat l’album Ark, dont plusieurs titres eurent les honneurs des charts. Une tournée mondiale s'en suivit avant que le groupe ne se sépare une fois de plus.
Passionné de blues et de rhythm and blues, Eric Burdon, le chanteur, fait évoluer le groupe dans une direction qui correspond plus à ses aspirations musicales. Ils reprennent les plus grands bluesmen américains et s'affirment comme une groupe de scène remarquable. Leur sauvagerie sur scène, où se dégage notamment la voix âpre et puissante de Burdon leur vaut rapidement le sobriquet d'Animals, qui devient leur nom officiel à partir de 1963.
En 1983, le groupe original est à nouveau réuni de façon éphémère, avec pour résultat l’album Ark, dont plusieurs titres eurent les honneurs des charts. Une tournée mondiale s'en suivit avant que le groupe ne se sépare une fois de plus.
THE ÜNDERBELLY
Albert Bouchard : Drums & Vocal ( ex Blue Öyster Cult )
Les Vegas : Guitar & Vocal (ex Soft White Underbelly & Test Tube Babies)
David Hirsherg : Bass
Guest : Baz : Guitar
Les Vegas : Guitar & Vocal (ex Soft White Underbelly & Test Tube Babies)
David Hirsherg : Bass
Guest : Baz : Guitar
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The Animals
John Steel : Drums (Original member)
Mick Gallagher : Keyboard & Vocal (1965 - after Alan Price)
& Friends
Peter Barton Bass & Vocal
John Williamson (ex Titanic) : Guitar & Vocal
John Steel : Drums (Original member)
Mick Gallagher : Keyboard & Vocal (1965 - after Alan Price)
& Friends
Peter Barton Bass & Vocal
John Williamson (ex Titanic) : Guitar & Vocal
THE ÜNDERBELLY
La durée du concert : 0h00
Baby, Let Me Take You Home
Bring It On Home To MeBright Lights, Big City
Don't Let Me Be Misunderstood
I Believe To My Soul
Don't Bring Me Down
Story Of Bo Diddley
Bring It On Home To Me
I'm Crying
See See Rider
I put a spell on you
It's My Life
Roadrunner
We Gotta Get Out Of This Place
ENCORE
Boom Boom
The House Of The Rising Sun
La durée du concert : 0h00
The Animals - The House of the Rising Sun
The Animals - Please Don't Let Me Be Misunderstood
The Animals - Don't Bring Me Down (1966)
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