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vendredi 18 avril 2008

THE BREEDERS ~ La Cigale. Paris.












Première Partie : DADDY LONG LEGS



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Quel intérêt d'aller voir les Breeders en 2008 ? Franchement, je n'en sais rien. La nostalgie ? Peux-être. En tout cas ce n'est certainement pas à cause du souvenir que j'ai d'elles la dernière fois que je les ai vues. C'était en 1993 à l'Elysée Montmartre, et je ne me souviens pas que ça ait été un grand concert à l'époque, il ne me reste rien en mémoire de leur passage, c'est pour dire ! Mais bon, la curiosité l'emportant sur la raison, j'ai pris mon billet. Et ce soir, les Rock'n'roll Motherf*** étaient au complet, accompagnés par Gilles P, Philippe D. Malgré le concert sold out, pas de problèmes pour être au premier rang avec Eric, le reste de la bande squattant eux le balcon. Sur scène c'est plutôt la pagaille, 2 batteries se trouvent à extrême droite, devant nous, une rangée d'amplis. Drôle de disposition.

La première partie qui se présente devant nous ne m'est pas inconnue, il me faudra tout de même quelques dizaines de secondes pour les reconnaître. Ce sont les Français de Daddy Long Legs, groupe que je vois pour la troisième fois : la première fois, c'était en première partie de Dead 60's en 2005 (merci Gilles P pour ta mémoire !), et je les ai revus récemment lors d’une soirée Custom au Nouveau Casino, avant The Duke Spirit. Une nouvelle fois, le quatuor français a fait mieux qu'assurer, ils ont fourni un excellent show, la voix et une certaine texture des morceaux n'est pas sans me faire rappeler - assez curieusement Radiohead -, mais un Radiohead beaucoup plus rock, avec les 2 guitares qui sont au diapason et vous entraînent dans de longues et incendiaires cavalcades. Le tout est encadré par une solide section rythmique, avec une basse plombée comme on les aime. Bon groupe qui, s'il ne paie pas de mine sur scène avec leur look passe-partout, propose une excellente musique, et qui, comme on aime à le répéter, ne sonne pas « franchouillard ».

Salle comble maintenant, cela s'active sur la scène, mais c'est toujours assez folklorique au niveau de la disposition du matériel, avec la batterie reléguée à l'extrême droite. Un petit bonjour au passage à Robert et Brigitte qui viennent d'arriver. Et c'est l'arrivée des Breeders sur scène. C'est peu de dire que Kim Deal a changé : de près, je la trouve vraiment comment dire... pas à son avantage. On s'en doutait, mais là je trouve vraiment qu'elle a pris un petit coup de vieux, avec ses cheveux filasse (on le savait), mais surtout son visage assez usé et fatigué. Quand à sa soeur Kelley, je l'ai trouvé physiquement assez bien, pas trop marquée. Mais bon, nous savons tous que ce ne sont pas des pin-ups, l'important est bien sûr ailleurs (…mais il fallait quand même signaler ces détails). Une troisième guitariste est aussi présente, mais on ne saura pas trop pourquoi, car elle ne jouera que de manière anecdotique, et encore, seulement sur certains morceaux. Ce que je retiens tout de suite, c'est le plaisir qu'ont les deux frangines sur la scène de la Cigale, c'est flagrant et c'est évident, elles sont heureuses de jouer ensemble, et quand on regarde Kim, on comprend les problèmes de l'aventure Pixies. Ici, elle peut s'extérioriser, rigoler, jouer de la guitare, bref prendre du plaisir en jouant SA musique. Les filles sont dans leur élément, on sent une bonne dose d'amateurisme, on croirait presque voir un groupe qui débute, et je crois que cela fait partie de la réussite complète du concert de ce soir.

Car oui, à ma grande surprise, le concert fut bon, voir même excellent !!! Et cela c'est ressenti dès le premier morceau : c'est frais, joué avec presque un esprit punk, ça rigole, il y a quelques fausses notes mais surtout elle prennent du plaisir et nous avec. Et quel bonheur de réécouter toutes ces pépites, Cannonball bien sûr, mais aussi Safari, No Aloha, Divine Hammer etc... Je dois reconnaître à ma grande honte que cela fait des années que je n'avait pas réécouté les Breeders. Et cette manière de jouer, on aurait presque cru retrouver le son des Pixies à leur début. Sans concession et terriblement efficace. Surtout quand Kim empoignera une grosse guitare acoustique… Acoustique peut-être, mais amplifié et mes enfants, c'était un feu d'artifice devant, grandiose, le son tel qu'on l'aime, sale, rugueux et venimeux. Avec Eric, c'est simple, nous sommes aux anges, pas besoin de se parler, un regard suffit pour que l'on sache que nous sommes d'accord, ce soir les Breeders sont redevenu le groupe qu'elles auraient toujours du être. Et puis vint Happiness Is A Warm Gun. Mince, je l'avais complètement oublié celle-là ! C'est beau et c'est bon et je ne peux m'empêcher de chanter : « Mother Superior Jumps The Gun… ». Quel bonheur de voir la Cigale prendre autant de plaisir, pas besoin de sauter devant, on le fait tout seul, le plancher est tellement élastique que les moindres sollicitations du public font que le premier rang ressemble à une sorte de trampoline géant… jolie sensation ! Kelley, elle, semble parfois aux roses, mais toujours avec un grand sourire et un amateurisme plaisant, elle ne sait plus quelle guitare prendre, cela bricole mais cela ajoute au charme du concert. Un petit mot aussi concernant le décor derrière les filles, il y avait 4 comment peut-on dire... quatre sorte de potences métalliques avec une grosse lampe à leur extrémité, cela ne servait à rien, c'était ridicule mais cela allait avec l'esprit de la soirée, légèrement bordélique mais pétri de bonnes intentions. On ne voit pas le temps passé, le concert se termine par un superbe Hellbound. Quant aux nouveaux morceaux, difficile de se prononcer tout de suite, ils m'ont semblé bien à leur place dans la set list de ce soir… mais je vais tâcher de les découvrir mieux en achetant prochainement leur dernier cd.

Avis unanime ce soir : un excellent concert… surtout que l'on ne s'y attendait pas vraiment. Petit reproche - car il faut bien en faire un -, la durée, à peine 1h10, c'est trop peu ! Demain c'est repos, avant d'aller affronter les Hives dimanche au Zénith. »





 
The Breeders est un groupe de rock américain de Boston, fondé en 1988 par Kim Deal, alors bassiste des Pixies, et Tanya Donelly, alors guitariste des Throwing Muses, deux des groupes les plus influents de la scène indépendante bostonienne de la fin des années 1980. Après que l'activité de ces deux groupes se soit ralentie, The Breeders devinrent plus importants pour les artistes. Composé des sœurs jumelles Deal à la guitare et au chant, les Breeders font réellement parler d’elles.

(http://www.myspace.com/thebreeders)
(http://4ad.com/artists/thebreeders)
(http://www.facebook.com/thebreeders)

 
Pod (1990)
Safari EP (1992)
Last Splash (1993)
Head to Toe EP (1994)
Title TK (2002)
Mountain Battles (2008)









Kim Deal - Guitar, Vocal
Kelley Deal - Guitar, Vocal
Mando Lopez - Bass
Jose Medeles - Drums








DADDY LONG LEGS






La durée du concert : 0h35




Tip City (The Amps - 1995)
Huffer (Title TK - 2002)
Bang On (Mountain Battles - 2008)
Shocker In Gloomtown (Flipsides - 1999)
Divine Hammer (Last Splash - 1993)
Night of Joy (Mountain Battles - 2008)
No Aloha (Last Splash - 1993)
Pacer (The Amps - 1995)
We're Gonna Rise (Mountain Battles - 2008)
Son of Three (Title TK - 2002)
Walk It Off (Mountain Battles - 2008)
New Year (Last Splash - 1993)
Cannonball (Last Splash - 1993)
Happiness Is A Warm Gun (Pod - 1990) ( Cover The Beatles White Album - 1968)
Iris (Pod - 1990)
I Just Wanna Get Along (Last Splash - 1993)
Saints (Last Splash - 1993)
Safari (EP - 1992)

Encores

Overglazed (Mountain Battles - 2008)
German Studies (Mountain Battles - 2008)
Here No More (Mountain Battles - 2008)
Fort Gone (New Song)
Helbound (Pod - 1990)




La durée du concert : 1h07


AFFICHE / PROMO / FLYER





The Breeders - Cannonball





The Breeders - "Cannonball" -
At the KEXP Austin City Limits studio at the 14 March 2008 SXSW festival.


The Breeders - Overglazed



The Breeders - Bang On


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