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« Quand j'ai acheté il y a 5 ans le premier album des Gore Gore Girls, je ne n'imaginais pas un instant de pouvoir les voir en concert à Paris. Trop garage, trop méconnu, franchement j'ai halluciné quand j'ai vu la programmation de la 11ème éditions des « Femmes s'en mêlent. »... Et en plus, pour les accompagner, deux groupes que j'apprécie particulièrement, tout d'abord les Françaises de Tu Seras Terriblement Gentille, et ensuite les Priscillas, venant elles de Londres. Soirée garage, surf et pop en perspective. Seul Gilles P m'accompagne ce soir, rendez vous à la Maro vers 18h30, pas grand monde à cette heure là, on assiste à l'arrivée des groupes : les Priscillas habillées à la ville comme à la scène, short rouge, collants résilles, ça en jette !!! Ouverture des portes vers les 19h, direction le premier rang à gauche, je suis désagréablement surpris par le peu de monde à cette heure de la soirée. Je n’aime pas voir un concert dans une salle presque vide, c'est mauvais pour l'ambiance, et puis je culpabilise toujours envers les artistes, que doivent-ils penser du public parisien ? On l'a déjà dit, la France n'est pas le pays du rock, hélas ! L’intérêt général vis à vis de la musique est malheureusement proche du zéro.
Mais bref, on attend maintenant le trio de garage/surf, les Françaises de Tu Seras Terriblement Gentille, avec Suzanne de Pravda cette fois à la guitare, et même à la batterie pour un morceau. Par rapport à la dernière fois où je les avaient vues (en première partie des Fuzztones), les filles m'ont semblé plus assurées. Plus compact, plus de chant m'a-t-il semblé (très peu de paroles généralement dans la surf musique), je fais toujours référence en les voyant à Thee Headcoatees ou The Delmonas. Dommage que les filles n'aient pas encore sorti de CD (seul un 45t vinyle existe). Bon show ce soir, Suzanne fait de temps en temps quelques fausses notes, mais on s'en fout, c'est fun et c'est ce qui compte. A noter la jolie guitare avec un revêtement en forme d'écailles grises. C'est simple, sans prétention, j'aime bien. Je reconnais 2 ou 3 morceaux (Lester Bangs entre autre). Court set de 25mn.
C'est d'ailleurs pendant leur prestation que je me suis aperçu que la carte mémoire de mon appareil photo était défectueuse, pas de chance pour ce soir !!!
La salle est maintenant bien remplie et c'est tant mieux, la petite mezzanine entourant la salle a été ouverte. Sur scène les filles des Priscillas préparent leur matériel. J'attends toujours qu'elles sortent un album, car depuis leur premier EP, je ne vois toujours rien venir. The Priscillas, c'est tout d'abord la bonne humeur assurée sur la scène, la guitariste Guri Go Go qui se trouve en face de nous fait plaisir à voir, nous faisant des grands sourires, heureuse de jouer (et d'ailleurs elle assure véritablement bien à la guitare, cette norvégienne d'origine, au look de Marylin Monroe légèrement enrobée : elle dégage une énergie positive !). Son alter égo à la basse, Kate Kannibal, semble être du même tonneau, bonne humeur et grands sourires, dommage par contre qu'elle se soit fait couper les cheveux, car là ce n'était pas ça du tout !! Quand à la délicieuse Jenny Drag, fini la coupe sixties, ce soir ce serait plutôt un (joli) clone de Siouxsie à qui l'on avait affaire. Combinaison noire, cheveux en pétard, bottes à talons, pas de doutes elle dégage une belle sensualité. Et c'est parti pour 50 minutes de concert. Belle performance, de la pop aux influences 60's, mais aussi un mélange de punk et de garage. Seul reproche, le son aurait été un petit peu plus fort, cela aurait été parfait. La batteuse martèle ses fûts comme une malade, c'est la seule je crois qui ne fait pas partie du groupe d'origine. Collants noir et short en latex rouge, impressionnant !!! De All My Friends Are Zombies en passant par Gonna Rip Up Your Photograph, les Anglaises auront donné un bon show. J'espère ne pas avoir à attendre 3 ans pour les revoir !
Maintenant on fait place net sur la scène de la Maro, j'attends avec impatience mon quatuor de Detroit, en face de nous un ampli Fender "Super-Sonic" (ceux-là je les connaissais pas !), le même de l'autre côté de la batterie pour la guitare de la chanteuse. Look sixties avec leurs mini-robes en vinyle et bottes assorties, les Gore Gore Girls ont le visage de filles qui ont déjà bien bourlingué, des meneuses : cela se voit à leurs attitudes, c'est un vrai contraste avec les Priscillas, qui, elles, affichaient une grande gentillesse. Maintenant, pas de place pour cela, il faut que ça allume, les visages des filles sont durs, les sentiments, elles connaissent pas, place au rock'n'roll, place au garage. Et on est servis ! En face de moi, Hammer aligne des riffs assassins, donne des coups de pieds en l'air, et affiche un air frondeur ; plus le concert avance, et plus elle est déchaînée, je me prendrais d'ailleurs un coup de Gretsch sur le haut du front. Amy Gore, la chanteuse/guitariste, fondatrice du groupe, n'est pas en reste, loin de là : visage dur, elle fera 2 ou 3 stages dans la fosse pour réveiller le public. Car curieusement, le public semble tétanisé par toute cette furie. Pas nous en tout cas, ça allume grave devant nous, nos oreilles commencent à fumer mais ont aime ça !! La batteuse (Alicia Warrington, spécialement recrutée pour la tournée européenne) assure comme une diablesse, elle est impressionnante de justesse mais surtout elle frappe comme une bête. Quant à la bassiste, la plus jolie du groupe d'après Gilles P, si elle est moins expressive que ses congénères, elle n'en remplit pas moins parfaitement sa tâche. Au niveau du répertoire, une grosse partie est empruntée au dernier album "Get The Gore", mais "Up All Night", avec le très bon Astral Man ne sera pas oublié non plus, ainsi que le premier album "Strange Girls", avec Stella et Go On. A noter une excellente reprise des Buzzcocks (Orgasm Addict). Pour 2 morceaux, Hammer jouera de l'harmonica, puis enchaînant sans interruption avec la guitare, elle continuera de jouer l'harmonica en bouche. Les Gore Gore Girls, c'est une sorte de rouleau compresseur, on en ressort lessivé mais bien dans sa tête. Moi j'aime bien ces nanas qui n'ont peur de rien, qui jouent plus fort que les mecs, et qui ne s'en laissent pas compter. Et en plus, elles jouent juste et bien, c'est à noter. Dommage que je ne puisse les revoir en fin de semaine à l'EMB de Sannois, car j'y serais retourné avec plaisir. J'enrage un peu pour les photos mais bon... A noter d'ailleurs la présence au premier rang de nombreux photographes (la plupart que je ne vois jamais d'ailleurs), surprenant...
Encore une excellent soirée passée à la Maroquinerie, et merci à l'organisateur (-trice) des « Femmes S'en Mêlent » pour cette programmation risquée, mais ô combien originale. Demain : nouvelle soirée rock'n'roll avec The Subways, ça va bouger !!! »
Mais bref, on attend maintenant le trio de garage/surf, les Françaises de Tu Seras Terriblement Gentille, avec Suzanne de Pravda cette fois à la guitare, et même à la batterie pour un morceau. Par rapport à la dernière fois où je les avaient vues (en première partie des Fuzztones), les filles m'ont semblé plus assurées. Plus compact, plus de chant m'a-t-il semblé (très peu de paroles généralement dans la surf musique), je fais toujours référence en les voyant à Thee Headcoatees ou The Delmonas. Dommage que les filles n'aient pas encore sorti de CD (seul un 45t vinyle existe). Bon show ce soir, Suzanne fait de temps en temps quelques fausses notes, mais on s'en fout, c'est fun et c'est ce qui compte. A noter la jolie guitare avec un revêtement en forme d'écailles grises. C'est simple, sans prétention, j'aime bien. Je reconnais 2 ou 3 morceaux (Lester Bangs entre autre). Court set de 25mn.
C'est d'ailleurs pendant leur prestation que je me suis aperçu que la carte mémoire de mon appareil photo était défectueuse, pas de chance pour ce soir !!!
La salle est maintenant bien remplie et c'est tant mieux, la petite mezzanine entourant la salle a été ouverte. Sur scène les filles des Priscillas préparent leur matériel. J'attends toujours qu'elles sortent un album, car depuis leur premier EP, je ne vois toujours rien venir. The Priscillas, c'est tout d'abord la bonne humeur assurée sur la scène, la guitariste Guri Go Go qui se trouve en face de nous fait plaisir à voir, nous faisant des grands sourires, heureuse de jouer (et d'ailleurs elle assure véritablement bien à la guitare, cette norvégienne d'origine, au look de Marylin Monroe légèrement enrobée : elle dégage une énergie positive !). Son alter égo à la basse, Kate Kannibal, semble être du même tonneau, bonne humeur et grands sourires, dommage par contre qu'elle se soit fait couper les cheveux, car là ce n'était pas ça du tout !! Quand à la délicieuse Jenny Drag, fini la coupe sixties, ce soir ce serait plutôt un (joli) clone de Siouxsie à qui l'on avait affaire. Combinaison noire, cheveux en pétard, bottes à talons, pas de doutes elle dégage une belle sensualité. Et c'est parti pour 50 minutes de concert. Belle performance, de la pop aux influences 60's, mais aussi un mélange de punk et de garage. Seul reproche, le son aurait été un petit peu plus fort, cela aurait été parfait. La batteuse martèle ses fûts comme une malade, c'est la seule je crois qui ne fait pas partie du groupe d'origine. Collants noir et short en latex rouge, impressionnant !!! De All My Friends Are Zombies en passant par Gonna Rip Up Your Photograph, les Anglaises auront donné un bon show. J'espère ne pas avoir à attendre 3 ans pour les revoir !
Maintenant on fait place net sur la scène de la Maro, j'attends avec impatience mon quatuor de Detroit, en face de nous un ampli Fender "Super-Sonic" (ceux-là je les connaissais pas !), le même de l'autre côté de la batterie pour la guitare de la chanteuse. Look sixties avec leurs mini-robes en vinyle et bottes assorties, les Gore Gore Girls ont le visage de filles qui ont déjà bien bourlingué, des meneuses : cela se voit à leurs attitudes, c'est un vrai contraste avec les Priscillas, qui, elles, affichaient une grande gentillesse. Maintenant, pas de place pour cela, il faut que ça allume, les visages des filles sont durs, les sentiments, elles connaissent pas, place au rock'n'roll, place au garage. Et on est servis ! En face de moi, Hammer aligne des riffs assassins, donne des coups de pieds en l'air, et affiche un air frondeur ; plus le concert avance, et plus elle est déchaînée, je me prendrais d'ailleurs un coup de Gretsch sur le haut du front. Amy Gore, la chanteuse/guitariste, fondatrice du groupe, n'est pas en reste, loin de là : visage dur, elle fera 2 ou 3 stages dans la fosse pour réveiller le public. Car curieusement, le public semble tétanisé par toute cette furie. Pas nous en tout cas, ça allume grave devant nous, nos oreilles commencent à fumer mais ont aime ça !! La batteuse (Alicia Warrington, spécialement recrutée pour la tournée européenne) assure comme une diablesse, elle est impressionnante de justesse mais surtout elle frappe comme une bête. Quant à la bassiste, la plus jolie du groupe d'après Gilles P, si elle est moins expressive que ses congénères, elle n'en remplit pas moins parfaitement sa tâche. Au niveau du répertoire, une grosse partie est empruntée au dernier album "Get The Gore", mais "Up All Night", avec le très bon Astral Man ne sera pas oublié non plus, ainsi que le premier album "Strange Girls", avec Stella et Go On. A noter une excellente reprise des Buzzcocks (Orgasm Addict). Pour 2 morceaux, Hammer jouera de l'harmonica, puis enchaînant sans interruption avec la guitare, elle continuera de jouer l'harmonica en bouche. Les Gore Gore Girls, c'est une sorte de rouleau compresseur, on en ressort lessivé mais bien dans sa tête. Moi j'aime bien ces nanas qui n'ont peur de rien, qui jouent plus fort que les mecs, et qui ne s'en laissent pas compter. Et en plus, elles jouent juste et bien, c'est à noter. Dommage que je ne puisse les revoir en fin de semaine à l'EMB de Sannois, car j'y serais retourné avec plaisir. J'enrage un peu pour les photos mais bon... A noter d'ailleurs la présence au premier rang de nombreux photographes (la plupart que je ne vois jamais d'ailleurs), surprenant...
Encore une excellent soirée passée à la Maroquinerie, et merci à l'organisateur (-trice) des « Femmes S'en Mêlent » pour cette programmation risquée, mais ô combien originale. Demain : nouvelle soirée rock'n'roll avec The Subways, ça va bouger !!! »
Tu seras terriblement gentille est un trio de jeunes Françaises se délectant de réintroduire dans notre quotidien la surf music autant que le rock garage. Formation de rock'n'rolleuses nées en 2005. Un rock sulfureux, franchement gras, joué rapidement. Groupe où l’on retrouve la chanteuse de Pravda lâchant ici son partenaire pour une virée entre filles.
The Priscillas est un groupe rock de filles, venu d'Angleterre, version un peu plus Grease que gore, plus glamour 60's, entre rock'n'roll, pop et punk . Gore Gore Girls est un groupe de rock garage de Detroit, au Michigan, formé 1997, pour déverser un vrai son Rock'n'Roll ! Les Gore Gore Girls sont des rockeuses, des vraies. Entre rockabilly, garage punk et rock les riffs sont lourds et puissants et les refrains accrocheurs et vous feront clapper des mains. Les Gore Gore Girls sont taillées pour la scène, qu'elles ont d'ailleurs partagée avec les Cramps, les New York Dolls, The Pretty Things, The Zombies, The Strokes… rien que ça! Son vintage, riffs râpeux, énergie punk, refrains chantants, claps des mains...
Suzanne : guitar + vocals
Hind : bass + vocals
Carine : drum + vocals
Hind : bass + vocals
Carine : drum + vocals
Jenny Drag - vocals
Guri Go-Go - guitar
Kate Kannibal - bass
Hege Hotpants - drums
Guri Go-Go - guitar
Kate Kannibal - bass
Hege Hotpants - drums
Amy Surdu - Vox, Guitar
Marlene Hammer - Guitar, Vox
Lianna Castillo - Bass, Vox
Alicia Warrington - Drums,
Marlene Hammer - Guitar, Vox
Lianna Castillo - Bass, Vox
Alicia Warrington - Drums,
TU SERAS TERRIBLEMENT GENTILLE à la Mécanique - 15/09/2007
The Priscillas - Gonna Rip Up Your Photograph
The Priscillas - All My Friends Are Zombies
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