Première Partie: One Night Only
« 24 heures après la très bonne prestation des Editors, me voilà devant le Nouveau Casino pour voir un groupe passé plutôt inaperçu auprès de la majorité des gens. Il est 19h00 et déjà quelques fans sont là... mais ce n'est pas pour voir iLiKETRAiNS, non ! Elles sont là pour leurs idoles du moment, les quatre jeunes et beaux garçons de One Night Only, qui assurent la première partie ce soir. Je dois bien honteusement reconnaître que je n'ai jamais entendu parler de ce groupe, mais vu la ferveur du petit groupe d'ados en délire autour de moi, je crains le pire... L'ouverture se fait assez tardivement, je me place au premier rang, légèrement décalé sur la gauche, il y a peu de monde encore, les gens maintenant ne se pressent plus, ne se donnent souvent pas la peine d’assister à la première partie, et c'est bien dommage. Robert Gil est présent ce soir, et on en profite pour discuter.
La salle n'est pas encore très remplie quand les 4 jeunes Anglais de One Night Only montent sur scène. Beaucoup de matériel, de gros amplis, eux portent des jeans slim, le cheveu légèrement hirsute, bref ils sont la copie conforme de ce dont les jeunes adolescentes raffolent ces temps-ci. Le chanteur est un clone de celui des Kooks, la musique est un mélange déjà trop entendu de brit pop Anglaise. One Night Only est pour moi l'équivalent anglais de nos Naast et compagnie. Cela se veut à la mode, mais en réalité, c’est déjà complètement dépassé. On ne peut pas qualifier leur musique de mauvaise, non, mais plutôt sans grand intérêt, pas de morceaux qui vous font sursauter ou vous font vibrer. Bref, je tapote du pied, je dodeline tranquillement de la tête pendant 30 minutes, mes voisines adolescentes sont elles aux anges, une partie d'entre elles partiront d'ailleurs après le set du quatuor. Sans vouloir être méchant, j'ai du mal à prédire un avenir grandiose à ce groupe, dont le nouveau single est à paraître au mois d'avril... mais je peux me tromper...
Et je me laisse séduire, j'embarque dans un univers que j'apprécie particulièrement, où la musique a entièrement pris la place de tout le reste, plus rien ne compte, je me laisse entrainer dans un maelstrom de sentiments qui vont de la tristesse en passant par la nostalgie, lors des finals lumineux et furieux pendant lesquels la trompette d'Asley Dean vient s'ajouter, pour finir en une explosion sonique et onirique. 25 Five Sins, The Deception, We All Fall Down, tous ces morceaux prennent une ampleur que je n'avait pas soupçonnée en écoutant le CD. Je pense parfois en les écoutant à Interpol, mais un Interpol certainement beaucoup moins facile d'accès, plus introverti et plus sévère. Mais, une fois que vous avez passé le cap de l'initiation (le live), cela va très loin, vous partez pour un long voyage, toujours aidé en cela par les magnifiques projections en arrière-plan. Le public écoute religieusement, Dave Martin semble de toute façon content de jouer à Paris, et je le crois sincère, car c'est vrai que les gens ce soir sont des connaisseurs, appréciant à sa juste valeur la prestation du groupe. J'avoue que je suis tombé sous le charme, et les 75 minutes de concert me semblent n'avoir duré qu'un instant : rien qu'à cela, on sait que le concert est réussi.
J'espère, mes amis, que vous viendrez avec moi lors du prochain passage à Paris de iLiLETRAiNS, pour alors vous faire partager les émotions que j'ai ressenties ce soir. Belle, belle surprise que ce concert, je suis ressorti du Nouveau Casino toujours sous le charme, avec bien sur la set list en poche... et je me suis aperçu que, curieusement, très peu de morceaux du premier album avaient été interprétés. En tout cas, la semaine continue sous de bons auspices, et je me rends compte qu’aujourd’hui, j'ai sûrement pris plus de plaisir qu'au concert d’Editors hier soir, l'effet de surprise y étant pour beaucoup. »
La salle n'est pas encore très remplie quand les 4 jeunes Anglais de One Night Only montent sur scène. Beaucoup de matériel, de gros amplis, eux portent des jeans slim, le cheveu légèrement hirsute, bref ils sont la copie conforme de ce dont les jeunes adolescentes raffolent ces temps-ci. Le chanteur est un clone de celui des Kooks, la musique est un mélange déjà trop entendu de brit pop Anglaise. One Night Only est pour moi l'équivalent anglais de nos Naast et compagnie. Cela se veut à la mode, mais en réalité, c’est déjà complètement dépassé. On ne peut pas qualifier leur musique de mauvaise, non, mais plutôt sans grand intérêt, pas de morceaux qui vous font sursauter ou vous font vibrer. Bref, je tapote du pied, je dodeline tranquillement de la tête pendant 30 minutes, mes voisines adolescentes sont elles aux anges, une partie d'entre elles partiront d'ailleurs après le set du quatuor. Sans vouloir être méchant, j'ai du mal à prédire un avenir grandiose à ce groupe, dont le nouveau single est à paraître au mois d'avril... mais je peux me tromper...
La salle est maintenant correctement remplie, d’un public calme, aux alentours de 20/25 ans. Les Anglais de iLiKETRAiNS investissent la scène du Nouveau Casino, l'ambiance est bizarre car tout le groupe est habillé de la même manière : chemises blanches avec un brassard noir, le ton n'est pas à la rigolade, pense-t-on. J'avoue bien humblement que ce soir, je n'attendais pas grand chose de ce concert, un premier mini LP des Anglais m'avait assez séduit, mais le dernier album en date, « Elegies To Lessons Learnt » m'avait quelque peu laissé sur ma faim. Mais ce soir, la surprise est totale - même si je suis inquiet pendant les 2 premières minutes... une inquiétude vite dissipée, la magie faisant son effet : la voix tout d'abord, uniforme, grave et solennelle, puis les guitares qui, si elles ne sont que murmures au début de chaque morceau, prennent une amplitude sculpturale au fur et à mesure de l'évolution des morceaux... Ce sont des cathédrales qui se construisent sous mes yeux, une beauté architecturale entoure chaque morceau de iLiKETRAiNS. Cela ne m'avait pas frappé sur disque, mais là, c'est beau, lumineux, même si une certaine tristesse austère nimbe chaque morceau, ce n'est que pour les rendre plus beaux. Les projections derrière le batteur ne font qu'accentuer cette effet.
J'espère, mes amis, que vous viendrez avec moi lors du prochain passage à Paris de iLiLETRAiNS, pour alors vous faire partager les émotions que j'ai ressenties ce soir. Belle, belle surprise que ce concert, je suis ressorti du Nouveau Casino toujours sous le charme, avec bien sur la set list en poche... et je me suis aperçu que, curieusement, très peu de morceaux du premier album avaient été interprétés. En tout cas, la semaine continue sous de bons auspices, et je me rends compte qu’aujourd’hui, j'ai sûrement pris plus de plaisir qu'au concert d’Editors hier soir, l'effet de surprise y étant pour beaucoup. »
iLiKETRAiNS est un groupe post-rock de Leeds, en Angleterre, et il éclôt au printemps 2003, à l'occasion de la rencontre de ses musiciens sur les lignes ferroviaires tristes et froides du nord de Leeds. Diffusant sur scène des vidéos (meurtre, trahison, Rachel Welch en Bikini) à l'aide d'antiques projecteurs, vêtus d'uniformes appartenant à la société des chemins de fers britannique, iLiKETRAiNS délivre une musique profondément visuelle, intense, dramatique, hypnotique, et simultanément glorieuse. Ce groupe a ceci de particulier de puiser son inspiration dans des faits historiques… j’allais dire underground.
Lorsqu'on se définit comme le mélange presque improbable d'un Sigur Ros ou d'un Radiohead pour les envolées mélodiques appuyé par le chant d'un Nick Cave, il faut quand même assurer. Oui, c’est long, dur, répétitif, éprouvant, solennel, morbide, pompeux. Mais c’est bon aussi, beau. Du grand Art.
Dave Martin - Guitar and Vocals
Guy Bannister - Guitar, Rhodes, Synths, Vocals
Alistair Bowis - Bass, Vocals
Ashley Dean - Cornet and Visuals
Simon Fogal - Drums
Twenty Five Sins (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Rook House for Bobby (Progress Reform - 2006)
The Deception (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
We All Fall Down (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Victress (B - Side The Deception - 2007)
Death Of An Idealist (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Voice Of Reason (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Snake (New Song - 2008)
We Go Hunting (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Terra Nova (Progress Reform - 2006)
Spencer Perceval (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
iLiKETRAiNS - The Deception
Lorsqu'on se définit comme le mélange presque improbable d'un Sigur Ros ou d'un Radiohead pour les envolées mélodiques appuyé par le chant d'un Nick Cave, il faut quand même assurer. Oui, c’est long, dur, répétitif, éprouvant, solennel, morbide, pompeux. Mais c’est bon aussi, beau. Du grand Art.
Dave Martin - Guitar and Vocals
Guy Bannister - Guitar, Rhodes, Synths, Vocals
Alistair Bowis - Bass, Vocals
Ashley Dean - Cornet and Visuals
Simon Fogal - Drums
Twenty Five Sins (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Rook House for Bobby (Progress Reform - 2006)
The Deception (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
We All Fall Down (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Victress (B - Side The Deception - 2007)
Death Of An Idealist (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Voice Of Reason (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Snake (New Song - 2008)
We Go Hunting (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
Terra Nova (Progress Reform - 2006)
Spencer Perceval (Elegies To Lessons Learnt - 2007)
iLiKETRAiNS - 'Spencer Perceval'
iLiKETRAiNS - The Deception
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