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mardi 3 juin 2008

Feist – Le Grand Rex. Paris.










Première partie : Lawrence Arabia


Ce qu’en a pensé Philippe D. :







« Increvable Feist: déjà plus d'un an qu'elle sillonne la planète pour soutenir son dernier opus "the reminder" qui s'avère être un succès commercial, Apple ayant largement contribué à cette reconnaissance internationale en choisisant "1234" en guise de bande-son pour son Ipod, et malgré les cris d'orfraie des majors: pas loin d'1 million et demi de CDs vendus (700000 aux US, 150000 pour la France). C'est donc sa troisième escale parisienne pour une série de deux concerts dans cette superbe salle qu'est le Grand Rex après La Cigale en octobre dernier et déjà le Grand Rex le 26 avril 2007. Ce soir, pas l'ombre d'un RnRMF, bizarre qu'aucun de la bande ne se soit donné la peine d'écouter ou de venir voir Feist!

Le temps se montrant menaçant, je décide de partir tôt pour être abrité au cas où........arrivée devant le Grand Rex à 17h30, je suis le premier! A 18h00, nous sommes neuf mais ensuite ça commence à s'agglutiner près des murs, la pluis faisant son apparition sous forme de bruine océane avec une température ambiante qui sans être glaciale n'est pas très en rapport avec le calendrier! Je vois passer Elliott Murphy accompagné d'un crane d'euf et un peu plus tard, le sieur Gonzales s'engrouffre dans l'entrée du Rex Club et du coup, je commence à spéculer sur sa présence sur scène avec Feist......mon espoir grandit lorsque je le vois un peu plus tard réapparaitre sur le trottoir pour finalement pénétrer dans l'entrée principale du Grand Rex. L'ouverture des portes se fait vers 19 heures et contrairement à ce que j'avais prévu, je suis redirigé par les hôtesses vers la mezzanine. No problem, je m'y dirige tranquillement et une fois encore, je suis le premier à arriver au balcon et j'ai tout loisir de choisir une place au premier rang et c'est l'attente tranquille sans savoir s'il y aura une première partie ou pas, le début des hostilité étant programmé pour 20 heures. N'ayant pas pris de montre, j'ignore l'heure à laquelle les lumières s'éteignent.
Quatre individus font leur apparition sur scène pour nous délivrer un court set; les influences sont très sixties, l'accent étant mis sur les harmonies vocales, la voix du chanteur guitariste m'évoquant de très loin Jimmy Somerville mais en nettement mois aigu! J'apprendrais plus tard qu'il s'agit d'un groupe qui s'appelle Lawrence Arabia mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable......leur musique étant parfaitement conventionnelle et stéréotypée malgré les louables efforts du chanteur guitariste à s'exciter sur son manche!


21h15: extinction des lumières, c'est le noir total dans la salle et là, j'ai le même sentiment que l'année dernière coté éclairage, toujours très minimaliste d'autant plus que Feist choisit d'interpréter son intro en ombre chinoise très clair obsur, derrière un écran qui a été disposé sur la scène peu de temps auparavant. Puis tous ses musiciens viennent se mettre en place pour enchainer avec "When I Was a Young Girl". Tout le monde (cuivres et batterie à gauche, basse au fond au centre derrière la Belle, batterie à droite et enfin piano et guitare) est habillé en blanc d'où une certaine harmonie visuelle. Quelques nouveautés par rapport à la fois précédente sans parler du répertoire: les lumignons ont disparu, remplacés par l'intervention de deux jeune filles aux ombres chinoises; je m'explique, pendant tout le concert, elles déplacent des éléments en papier ou en tissu, figurant tantôt des oiseaux, tantôt des vagues, sur une plaque vitrée qui sont rétro-projetés sur l'immense drap blanc dressé derrière la scène et qui donnent un accent poétique voire féerique a ce concert. Ces effets accompagnent efficacement la musique de Feist qui est toujours un coktail subtil de pop folk intimiste avec sa voix suave et cristalline à la fois. C'est très artisanal mais l'effet est réussi, la mise en lumière étant en parfaite adéquation avec l'univers de Feist, même si comme je l'ai déjà dit, on ne risque pas l'éblouissement!

Au bout d'une demi-heure, Feist moins bavarde que d'habitude, finit par nous interpeller: "You're so quiet, it's phenomenal!" et c'est à partir de ce moment-là que le concert va vraiment décoller, le public manifestant une joie évidente. Ce soir, Feist va prendre quelques risques puisqu'elle va "exhumer" un ou deux titres inhabituels par rapport à sa setlist standard (cf ci-dessous) qui fait toujours la part belle à "the reminder". Au début de Gatekeeper, Elle nous fera une grosse frayeur puisqu'elle sera incapable de chanter la partie haute du refrain mais après deux trois trois gorgées d'eau, tout rentre dans l'ordre. Au niveau des nouveautés, Feist utilise une deuxième guitare électrique genre Sunburst en plus de son habituelle Guild rouge dont elle tire toujours des notes bien grasses! Les morceaux s'enchainent non sans avoir droit à quelques anecdotes maladroitement bafouillées en français et ça passe tellement vite que lorsque démarre "Sea Lion", je sais que c'est déjà la fin du concert. Lawrence Arabia est revenu au complet pour faire les choeurs. Le public est maintenant déchaîné, ne veut plus s'assoir et fait un triomphe à Feist!
Pour le rappel, Feist nous fait le même plan qu'au début en se masquant derrière un écran qui vient d'être mis devant le piano, c'est donc en ombre chinoise qu'elle nous interprète "The Water" en solo, ballade très intimiste qui la caractérise à merveille. Suit "Phantoms", morceau très carré avec solo de guitare électrique, qui prouve que Feist peut rocker sévère comme du temps de son adolescence et c'est la fin du rappel avec Let It Die avec ses déchirures guitaristiques que je trouve en retrait par rapport à d'autres interprétations mais bon, tant que ce titre figure sur la set-list, je ne vais pas bouder mon plaisir!

Finalement, la surprise de la soirée aura bien lieu car après ce premier rappel, les lumières ne se rallument pas et au bout de quelques instants, Feist court vers le piano qui est à droite de la scène et entame une intro, elle est tellement excitée qu'elle se plante mais c'est pas grave! "This is an introduction by the way! The Man himself, everybody! Please Welcome Mr Chilly Gonzalez!" et l'imposante silhouette du virtuose du clavier de faire son apparition sur la scène pour se diriger à son tour vers le piano et c'est maintenant quatre mains qui jouent! Ce délire se termine par un fou-rire de Feist qui s'installe carrément sur le piano face à nous: "We learnt a new song especially for you, Paris!" et le duo nous interprète une ballade magnifiquement chantée par Feist, pour clore cette soirée (je ne connais pas ce morceau mais ça se termine par "without you"). Cette fois-ci, c'est vraiment la fin du concert, les noms des musiciens ayant défilé sur l'écran en guise de présentation, Feist nous annonçant en même temps leur nom en montrant leur emplacement sur la scène, puis elle se dirige vers la gauche non sans avoir lançé "Merci beaucoup, à la prochaine j'espère, au revoir!"

Une fois dehors après quelques minutes, j'aperçois la pendule qui indique 23h10, le concert aura duré 1h51mn et malgré quelques petites imperfections, Feist nous a gratifié d'une excellente prestation en tout cas bien supérieure à son concert promo de l'année dernière dans cette même salle. »



photos de philippe d



Leslie Feist est une auteur-chanteuse canadienne. Elle se produit en solo sous le nom de Feist, et également en groupe avec les Broken Social Scene.En 2000, Feist est colocataire de Peaches et de Gonzales.En 2007 le single « Mushaboom » sert de bande-son pour les publicités des parfums Lacoste. Le titre « 1234 » de l'album The Reminder sert également de bande-son et vidéo pour les publicités des nouveaux iPod nano d'Apple, Inc. En 2008, le clip de la chanson "1234", tourné en un plan-séquence a remporté la Victoire de la Musique du meilleur clip musical de l'année. Eclectique et envoûtante, Feist ne semble pas décidée à s'arrêter en si bon chemin.











Feist - acoustic and electric guitars, piano , voice
Gonzales – piano
Jesse Baird - drums
Bryden Baird - trumpet, flugel horn, percussion
Julian Brown - electric bass, melodica
?????? - electric guitarbass, backing vocals






Help Is On It's Way
When I Was A Young Girl (Open Season - 2006) (Let It Die -2005)
Mushaboom (Open Season - 2006) (Let It Die -2005)
My Moon My Man (The Reminder -2007)
The Park (The Reminder -2007)
The Limit To Your Love (The Reminder -2007)
I Feel It All (The Reminder -2007)
How My Heart Behaves (The Reminder -2007)
Feist chat
Honey Honey (The Reminder -2007)
Anti-Pioneer
Gatekeeper
1234 (The Reminder -2007)
Brandy Alexander(The Reminder -2007)
So Sorry(The Reminder -2007)
Inside And Out
Sea Lion Woman(The Reminder -2007)

Encore Break #1

The Water (The Reminder -2007)
Phantoms (Deep In My Memory)
Let It Die (Let It Die -2005)

Encore Break #2

Without You ??? (with Gonzales on piano)


La durée du concert : 1h51



AFFICHE / PROMO / FLYER






Feist - 1 2 3 4





Feist - I Feel It All





Feist - My Moon My Man

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