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mardi 1 juillet 2008

IRON MAIDEN ~ P.O. Bercy. Paris.










Première Partie : LAUREN HARRIS ~ AVENGED SEVENGOLD





Ce qu’en a pensé Gilles :


« 24 Mars 1982 au Pavillon Baltard de Nogent : ce soir-là, je voyais pour la quatrième fois Iron Maiden, groupe phare du renouveau du hard rock anglais, et le seul souvenir qui me reste de ce concert est une rue jonchée de morceaux de verre provenant de bouteilles de bière fracassées sur le bitume... Et les flics bien sûr qui avaient fait une descente ... 

1er juillet 2008. Plus de 26 ans ont passé, Maiden est toujours là, pilier incontournable du hard rock "ancienne" génération, un genre de musique qui ne me passionne plus trop... mais j'ai décidé de retourner les voir, par nostalgie, et aussi parce que j'avais regardé un DVD de leur tournée précédente, qui ne m'avait pas déplu. 


18h30 : je laisse ma voiture à la Madeleine pour prendre le métro direction Bercy, il y a déjà quelques tee shirts Iron Maiden sur le quai. 18H45, je sors à l'air libre, il fait une chaleur étouffante, l'esplanade est remplie de "graisseux" de tous âges, il y a 90% de mecs, très peu de filles, les escaliers menant aux diverses entrées sont déjà jonchés de débris de bouteilles, mais l'atmosphère est bon enfant. Il ne me faut pas moins de 10 minutes pour passer le contrôle. J'en profite pour regarder les gens autour de moi, sur les 90% de mecs, 90% portent des tee shirt IRON MAIDEN, et comme il y a presque 30 ans, c'est le retour de la veste en jean entièrement recouverte de patchs de groupes de métal, avec en tête la trilogie AC/DC, Maiden et Motorhead. Bienvenue dans le monde de la New Wave Of British Heavy Métal !! 


19h00 : je suis dans l'enceinte de Bercy, direction porte O, Vincent est là depuis l'ouverture, en bas des gradins, il a gardé des places, on sera au premier plan pour apprécier le spectacle. La fosse est déjà presque entièrement remplie, à noter que l'organisateur l'a séparée en deux parcelles : un premier pit couvrant un tiers de la salle, puis une barrière le fermant sur toute la largeur de la salle, puis le reste de la fosse avec des milliers de gens entassés. 


19H30, le premier groupe à faire son apparition se nomme Lauren Harris, en fait il s’agit de la fille de Steve Harris, le basiste de Maiden. A ma grande surprise, le son est bon pour une première partie, musicalement - même si l'on ne crie pas au génie - ce n'est pas désagréable. Vincent compare la jeune brunette à Joan Jett (musicalement parlant), moi je penserais plutôt à Pat Benatar version heavy. 25 courtes minutes bien appréciées du public. 


Rapide ballet des roadies sur la scène, et à peine un quart d'heure plus tard, c'est Avenged Sevengold qui se présente sur scène. Bon là, ce sera plutôt pénible - ou devrais-je dire sans grand intérêt. Des duels entre les deux guitaristes, dont un qui se prend pour Eddie Van Halen. Les compos ne sont pas terribles, il me semble qu'il y avait des samples ou des bandes. Beaucoup de frime pour rien ou beaucoup de bruit pour rien (Shakespeare 1600 !!). Bref un groupe inintéressant au possible, le public ne s’y trompe pas d'ailleurs, car la fosse commence à gronder. Mais comme pour Lauren Harris, le concert ne durera que 25 minutes.

« MAIDEN !! MAIDEN !! », la salle commence à hurler, une hola se forme dans les gradins de Bercy, des milliers de mains font le signe des cornes du diable, je me trouve plongé dans un univers bizarre mais drôle et festif à la fois. Enfin retentissent les premières notes de Doctor Doctor Please de U.F.O., la salle est encore allumée, mais le volume sonore vient de doubler, le début du show est maintenant imminent... et lorsque le rideau noir s'ouvre enfin, c'est pour laisser apparaitre un décor que l'on pourrait qualifier de pharaonique, avec ses statues d'animaux (des chats ?), une sorte de temple reconstitué avec, tendue en fond de scène, une gigantesque toile figurant bien sûr le fameux Eddie, l'autre membre du groupe, présent depuis le début et qui a subi toutes sortes de déclinaisons au fils des années. C'est le EDDIE pharaon qui apparait tout d'abord. Un décor imposant, mais un light show imposant aussi, impressionnant même quand au début du concert, des explosions surviennent sur le devant de la scène : d'où nous sommes, je ressens la chaleur des flammes. Et ça embraye de suite, la fosse est en éruption, et ce qui me surprend le plus, surtout à Bercy, c'est la qualité du son : fort, très fort et compact, mais surtout avec une qualité assez rare, on entend tous les instruments distinctement, la voix elle aussi est claire, c'est une bonne surprise ! Je passe tous les premiers morceaux à contempler le show plus qu'a écouter attentivement la musique, il est vrai que hormis les deux ou trois premiers albums, je suis largué. On ne s'ennuie pas une seconde, même si je trouve certaines compos pas extraordinaires... mais encore une fois, je ne les connais pas vraiment.

Par contre, ce que je trouve quand même à la limite du ridicule, c'est la tenue de Bruce Dickinson avec son pantalon de cuir en forme d'écailles ou quelque chose d'approchant. Pas trop jojo ça, Bruce ! C'est parfois la problématique des groupes de hard ou de métal, les artifices vestimentaires pas toujours de très bon goût. Rien ne vaut la sobriété de ce côté-là. Mais passé ce petit détail, on ne peux qu'admirer ses qualités vocales et son énergie. C'est véritablement le poumon du groupe, virevoltant en long et en large de la scène, le plus souvent juché sur les décors, il court partout et surtout, sa voix est toujours là, posée et puissante. Et reste du groupe n'est pas en reste. N'oublions pas que Iron Maiden officie aujourd'hui dans une formule qui comprend pas moins de trois guitaristes et un bassiste, d'où ce son ultra compact et bien plombé. Ce que j'apprécie aussi dans ce groupe, c'est que la frime n'est pas trop de rigueur, quelques poses par ci par là, mais cela ne va jamais bien loin, l'efficacité prime. Les décors se multiplient, c'est maintenant un Bruce Dickinson habillé d'une veste rouge et maniant le drapeau anglais, pour je crois The Trooper, l’un des premiers moments fort du concert, avant un Number Of The Beast qui déclenche l'hystérie dans la foule, un diable rouge apparaissant sur le coté de la scène. Nouveau changement de décor pour l’une des plus belles scènes du concert, l’éclairage est principalement bleu, avec une atmosphère lugubre de cimetière, un épais brouillard ou plutôt un fog vient recouvrir par vagues successives la scène de Bercy, on se croirait dans un film de John Carpenter. Et le plus étonnant sera quand toute la nacelle soutenant l'imposant light show du groupe se mettra à descendre de plusieurs mètres puis à osciller comme une vague, c’est beau et impressionnant : le spectacle est ce soir musical bien entendu, mais aussi visuel.

Devant, le S.O évacue à tour de bras, on voit des zombies torse nu, parfois sans aucune force essayer de regagner le pit. Autre bon moment musical avec Run To The Hills, l’un des quatre morceaux que je connaissais avant de venir ce soir. Pas trop moyen d'où nous sommes de voir qui prend les solos, mais en tout cas, les duels des trois guitares sonnent bien... ET avec beaucoup d'harmonie. C'est d'ailleurs ce que je trouve de bien dans Iron Maiden, une certaine harmonie, pas des riffs bourrins, plutôt une certaine recherche musicale, avec parfois des morceaux ressemblant à de longues fresques comme Hallowed By The Name qui clôturera le concert. Mes yeux vont de la scène à la salle, car là aussi, il y a du spectacle, et pas qu'au premier rang. Car quand je remarque plusieurs malabars du service d'ordre se diriger vers la barrière barrant le pit, mes yeux se portent à cet endroit et je vois des slams sur une foule houleuse, des corps qui retombent devant cette barrière normalement infranchissable, c'est spectaculaire ! Pour finir, c'est tout simplement avec Iron Maiden que le groupe achève le concert, et pour l'occasion un EDDIE grandeur nature flotte en arrière plan, sorte de fantôme vaporeux et menaçant. Beau final donc... De retour sur scène pour un seul et ultime rappel, c'est avec un EDDIE au look de Terminator que le final commence, pour se terminer dans un déluge visuel et sonore, avec ce qui sera peut-être le meilleur morceau de la soirée, Hallowed By The Name, dans une superbe version de plus de 8 minutes, avec un light show impressionnant et un final explosif. Le groupe salue pendant de longs instants, j'aperçois presque pour la première fois de la soirée Nicko McBrain le batteur, le groupe en entier semble heureux de sa prestation, ovation du public.

Voilà, c'est déjà fini. J'émettrai juste quelques petits regrets : tout d'abord la durée du concert, bien sûr 1h50 ce n’est pas mal, mais avec leur riche discographie, un quart de plus n'aurait pas été superflu. Le second regret, c'est tout simplement qu'ils n'aient pas joué plus de morceaux des deux premiers albums. Mais je ressors de Bercy avec un bon feeling, content d'avoir revu Iron Maiden, et surtout pas déçu, le show a été à la hauteur de mes attentes. Pourquoi pas une prochaine fois, sauf si c'est dans un stade bien sûr ? Dehors l'atmosphère est toujours bon enfant, pas de problèmes dans le métro, hormis quelques chants et cris plutôt sympathiques. Excellente soirée donc, metal is not dead !! »






photos de moonlight666




Groupe de heavy metal britannique formé en 1975 au Royaume-Uni par le bassiste Steve Harris, Iron Maiden est sans conteste le groupe de Heavy Metal le plus connu de tous les temps. Avec plus de 100 millions d'albums vendus à travers le monde, le groupe a connu, et connaît encore un succès planétaire. Inspiré à leur début par les Black Sabbath ou encore Motörhead, la bande a créé un style inimitable, que ce soit dans leurs textes, ou bien encore dans la mise en scène de leurs spectacles.

Ils furent les pionniers de ce qui fut appelé la NWOBHM (new wave of british heavy metal) avec les groupes Saxon, Def Leppard, Tygers of Pantang, …Leur longévité, leurs compositions puissantes et mélodiques, la diversité de leur discographie et surtout leur qualité de précurseurs du genre en ont fait l'un des groupes phare de la scène heavy metal.

La mascotte du groupe est Eddie, une sorte de mort-vivant reproduit dans différentes postures sur toutes les pochettes du groupe. Avec des albums ayant occupé la tête des "charts" à travers le monde entier comme ""the number of the beast"en 1982, ou "Fear of the dark" en 1992, nul doute que le groupe fait partie des monuments de la musique. Par contre c'est vrai que cette tournée 2008 est exceptionnelle, car elle touche déjà une période culte du groupe avec une set list d'enfer.



























* Bruce Dickinson – lead vocals, additional guitars (1981–1993, 1999–present)
* Dave Murray – guitars (1976-1977, 1977-present)
* Adrian Smith – guitars, backing vocals (1980–1990, 1999–present)
* Janick Gers – guitars (1990–present)
* Steve Harris – bass, keyboards, backing vocals (1975–present)
* Nicko McBrain – drums, percussion (1982–present)
with
* Michael Kenney – keyboards (live) (1988–present)









Intro : Transylvania
Churchill's Speech (Live After Death - 1988)

Aces High (Powerslave - 1984)
2 Minutes to Midnight (Powerslave - 1984)
Revelations (Piece of Mind - 1983)
The Trooper (Piece of Mind - 1983)
Wasted Years (Somewhere In Time - 1986)
The Number of the Beast (The Number of The Beast - 1982)
Can I Play With Madness (Seventh Son of A Seventh Son - 1988)
Rime of the Ancient Mariner (Powerslave - 1984)
Powerslave (Powerslave - 1984)
Heaven Can Wait (Somewhere In Time - 1986)
Run to the Hills (The Number of The Beast - 1982)
Fear of the Dark (Fear of the Dark - 1992)
Iron Maiden (Iron Maiden - 1980)
ENCORES
Moonchild (Seventh Son of A Seventh Son - 1988)
The Clairvoyant (Seventh Son of A Seventh Son - 1988)
Hallowed be thy Name (The Number of The Beast - 1982)


La durée du concert : 1h50

AFFICHE / PROMO / FLYER










































































Iron Maiden - Wasted Years


Iron Maiden - Fear Of The Dark - Live

Iron Maiden - The Number Of The Beast (Live @ Rock In Rio)




Iron Maiden - Hallowed Be Thy Name (Live @ Rock In Rio)

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