

Première Partie: Chris Kenna

C'est tout d'abord avec Chris Kenna, un Australien, que nous avons débuté cette soirée. Personnage rustique à la voix grave, jouant un blues-folk pas inintéressant, c'est surtout sa voix que l'on retient et qui fait que le charme opère. Très court set pour cet Australien qui joue habituellement dans des bars.
Cécile nous a enfin rejoints, nous sommes maintenant au complet pour accueillir Paulo Furtado et sa bande. La disposition sur scène annonce déjà le style du concert : Paulo au milieu, avec de chaque côté les deux très jolies et très sexy chanteuses et choristes, Raquel Ralha et Selma Uamusse, et enfin, en fond de la scène, entourant la table où officie l'homme aux samplers et synthés, un batteur et un percussionniste. Paulo Furtado est un personnage énigmatique, peu bavard, les yeux cachés derrière d'imposante lunettes aux verres fumés... ses sentiments, il les exprime à travers de sa musique. Et c'est vrai que l'on pourrait penser : « Encore un groupe de blues rock, portugais en plus ! Sympa, mais sans plus quoi, du déjà vu... ». Eh bien non, ce n’est pas du déjà vu, c’est surprenant, vite on devient accros, sans connaître les chansons ce qui est partiellement mon cas (je n'ai écouté « Shangri-La », le dernier opus du groupe qu'une ou deux fois...). Pourquoi surprenant ? Tout simplement parce qu'une touche magique a été ajoutée au traditionnel blues rock, une dose de soul que les deux jeunes femmes entretiennent savamment tout au long du concert. Et Furtado, unique en son genre, s’il semble

Ain't Gonna Break My Soul ouvre les vraies hostilités, et dès ce second morceau du concert, je sais que je vais découvrir un personnage, découvrir une forme de musique jouissive et sexuelle. En face de moi, la jolie choriste black Selam Uamusse prend de l'assurance, c'est un jeu sensuel qu'elle joue, en compagnie de Raquel Ralha. Les titres des chansons sont évocateurs : Love Is My New Drug, Drunk Or Stoned !! La machine est lancée, et quand le boogie prend le dessus, c'est assez infernal. Paulo se roule aux pieds de des choristes, monte sur la table aux synthés pour nous faire un saut de l'ange. Au début du concert, je ne l'avais pas remarqué, mais, outre ses deux micros, Furtado possède une machine infernale : ne me demandez pas ce que c'est, ça ressemble aux vieux magnétophones à bandes, mais ce n'en est pas un, ça arrache des sons bizarres à sa guitare... vraiment une machine infernale, très vintage ! Putain de concert de rock'n'roll, moi je vous le dit. En rappel, une version assez garage de You Really Got Me, c’est toujours bon d’entendre ca ! Paulo fait une incursion dans la fosse, le public est aux anges, une spectatrice en profite pour l'embrasser à pleine bouche. Ma jolie choriste me fait un grand sourire pendant que je la filme, quelle belle fin de concert, une découverte pour moi...
Wraygunn, à voir sur scène, c'est indispensable ! Encore bravo pour cette leçon de rock'n'roll, Paulo Furtado est tout simplement un "grand". Original, énergique, sensuelle et sexuelle, terriblement excitante surtout, telle est la musique de Wraygunn en live. Cécile a elle aussi découvert un grand groupe. 1H20 de show, complet, sans temps mort, je n'ai plus rien à ajouter, à part répéter que c'est une belle révélation pour moi. Encore une réussite, encore la Maro, belle fin de semaine ! »










Paulo Furtado (chant et guitare)
Raquel Ralha (chant)
Sérgio Cardoso (basse)
Francisco Correia (sampler, tourne-disques)
Pedro Pinto (batterie)
Selma Uamusse (chant)
João Doce (precussions et batterie)
Raquel Ralha (chant)
Sérgio Cardoso (basse)
Francisco Correia (sampler, tourne-disques)
Pedro Pinto (batterie)
Selma Uamusse (chant)
João Doce (precussions et batterie)





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