Rock En Seine (FESTIVAL) 2008 # 6 ~ Domaine N. ST Cloud. Paris.

vendredi 29 août 2008

Rock En Seine (FESTIVAL) 2008 # 6 ~ Domaine N. ST Cloud. Paris.

6e édition explosive ! 3 jours ! 3 scènes !

Ce qu’en a pensé Gilles :

« Seconde journée du festival Rock en Seine, ce matin la fatigue de la journée précédente se fait ressentir. Passage sous la douche avec mon précieux bracelet bleu-sésame pour ces deux jours de festival, puis je passe prendre Vincent. Nous arrivons approximativement à la même heure qu'hier, il y a moins de monde à l'entrée (hier, Apocalyptica avait rameuté du monde très tôt l'après midi). Le temps est moins incertain qu'hier, le soleil commence même à faire quelques apparitions. Le programme, lui, est beaucoup moins excitant de mon point de vue. Je décide de commencer par la Grande Scène qui programme Louis XIV. Avant cela, petit tour sur les stands, je me procure le CD du festival au stand de l'ile de France, dans un autre, vous trouvez des bouchons d'oreilles gratuits et des préservatifs, allons y faisons des provisions !!

Accompagné de Delphine et Michael, je rejoins la Grande Scène pour voir le groupe Américain Louis XIV oeuvrer. Qu'en penser ? Ben, pas grand-chose ! Si le premier morceau laissait entrevoir de bonnes perspectives, la suite restera assez anecdotique. Du gros rock, avec deux guitares la plupart du temps, un peu comme du Kings Of Leon en moins bien. Pas véritablement original. On se lasse au bout d'un quart d'heure. Succès poli de la part du public.

La suite, c'est tout d'abord une grande bière (la seule de l'après midi !!), et puis direction la Cascade pour aller voir The Jon Spencer Blues Explosion. Autant vous le dire de suite, ce sera pour moi LE concert de la journée. Je ne connaissais que de nom, je n'avais jamais écouté (shame on me) et là, c'est à une véritable leçon de rock'n'roll brut que j’assiste. Son brut et fort, véritable attitude rock'n'roll, et surtout ils balancent un gros show au public. Je pense aux Cramps et à tous ces groupes sans concessions. Comme le nom du groupe l'indique, le blues est présent dans leur musique, mais pas le blues traditionnel, non, plutôt du blues bien punk et bien crade, avec deux guitares acérées et stridentes, pas de basse mais le besoin ne s'en fait pas sentir. Je ne connais aucun morceau du groupe mais franchement je suis resté scotché. Et en plus Jon Spencer est spectaculaire quand il joue. Bref, 45 minutes de pur bonheur, une découverte pour moi que ce groupe que j'avais jusqu'alors négligé.

Après cet électrochoc (que mes camarades ont d'ailleurs moyennement apprécié, hélas), je rejoins seul la Grande Scène pour assister à une grande partie du concert de The Roots. J'arrive juste pour voir (de loin) le groupe entamer le début de Sweet Child O'Mine des Gunners, assez marrant. Le soleil est toujours là, il y a déjà beaucoup de monde devant la grande scène, des gens qui semblent assez heureux. Je reste pendant un long laps de temps derrière une jeune femme avec un foulard sur la tête. Je suis fasciné par sa manière de danser même si ce n'est pas ma tasse de thé, force est de reconnaitre que The Roots maîtrisent bien leur sujet, ce n’est pas vraiment du rap je trouve, car il y a beaucoup d'instruments qui interviennent dans leur musique, pas des samples ou des bandes tel qu’on en voit parfois chez les groupes de rap. Et surtout, c'est marrant de voir le mec avec son gros tuba faire l'aller et retour le long de la scène. Et l'intro de Immigrant Song me fera aussi sourire, marrant d'intégrer un coté rock à leur musique dance funk. Beau succès ! Moi, même si j'ai trouvé le show intéressant, ce n'est pas vraiment mon truc. A voir en dilettante.

Je suis maintenant arrivé à proximité de Vincent, toujours fidèle au poste. Je me place juste derrière lui, prêt a accueillir The Raconteurs. Enfin je vais pouvoir les voir, je suis assez excité d'autant plus que leur second album est vraiment très bon, plus consistant que le premier opus. Et c'est vers les 20h que le groupe fait son apparition. La plus grosse ovation va évidemment à Jack White. Premier morceau et j’ai l’impression que l'on est parti pour un grand concert, même si le son devant laisse toujours à désirer comme hier. Mais à peine Consolers Of The Lonely fini, je déchante. Le show devient presque ennuyeux par moment, je ne trouve pas la rage que j'espérais voir. Jack White baragouine quelque chose au sujet d'Amy Winehouse (personnellement je n'ai compris que le nom « AMY WINEHOUSE » et c'est tout). Le concert continue mollement, Brendan Benson semble assez heureux d'être là, mais les principales parties de guitares sont prises par Jack. Un sursaut en plein milieu du concert quand le groupe attaque Steady As She Goes, sous l'ovation du nombreux public. Puis le concert retombe dans un ronron bien tranquille. Voilà, le groupe quitte la scène au bout de 67 minutes de concert, je m'attends à voir les roadies investir la scène mais à ma grande surprise, le groupe revient sur scène pour un long et tonitruant rappel qui sauvera partiellement le concert, 20 minutes enfin enthousiasmantes, le groupe achève son set sous les acclamations.

Je suis un peu surpris que le groupe ait joué aussi longtemps, 1h25, quelques doutes m'assaillent, le concert d'Amy sera peut être plus court… mais quelle stupeur, alors que Jack White et ses Raconteurs ne sont pas sortis de scène depuis plus de 30 secondes, d'entendre l’un des organisateurs (Salomon) nous informer par annonce interposée (malin le gars, il n’était pas sur la scène, et heureusement pour lui car cela aurait volé bas....), nous annoncer donc que le concert d'Amy Winehouse est annulé ! Annonce sèche, je n’en reviens toujours pas, je ne comprends pas trop sur le moment, je traite les organisateurs (dans le vide, il n'y a personne sur la scène) de tous les noms d'oiseaux (le plus gentil étant "VOLEURS"). Je vois de jeunes ados pleurer à quelques mètres de nous, et j'ai mal pour elles. Je suis de plus en plus furieux et de mauvaise humeur, la musique de Justice ne fait qu'activer ce sentiment (je n’ai rien contre eux mais, leur

musique me SAOULE). Je décide de partir du site, il n'est même pas 22 heures, cette journée aura été du point de vue musical très faible, un concert superbe (Jon Spencer) et c'est tout, pas terrible du tout. Alors maintenant, j'en veux à l'organisateur. A Amy Winehouse aussi bien sûr, mais surtout à l'organisateur. Il est responsable de cet état de fait. On ne programme pas en tête d'affiche une artiste aussi incertaine. Au moins, on aurait dû EXIGER qu'elle soit présente le matin du concert. Et quand je relis le numéro des Inrocks sorti une semaine avant Rock En Seine, ces mêmes organisateurs étaient affirmatifs : « Tout est prévu, elle sera la !!! » Bravo pour l'incompétence !! Ils n'ont même pas daigné répondre aux demandes des divers journaux télévisés. Il faut croire qu'ils ne se sentent pas bien dans leurs godasses !!! Bref, des incompétents. Et attention messieurs, cette année la programmation n’était pas terrible, surtout le second jour. Et pourtant, malgré cette déception, je retournerai à Rock En Seine l'année prochaine, peut-être pour voir une troisième fois Amy Winehouse programmée pourquoi pas ... ? »

Louis XIV est un groupe de rock alternatif composé de 4 membres et originaire de San Diego, en Californie. Il s'est formé en avril 2003 après la séparation du groupe Convoy. Leur musique est brute, sorte de rock primitif aux paroles très évocatrices et à double sens. Ils distillent un son puissant construit autour des riffs qui n'ont rien à envier à leurs homologues des White Stripes et autres Franz Ferdinand. Une frappe sonique exceptionnelle.

The Jon Spencer Blues Explosion et parfois abrégé en JSBX ou JSBE, est un groupe new-yorkais nait en 1991, après la disparition de son sauvage groovy-punk Pussy Galore. Jon Spencer a constitué la JSBX avec Russell Simins et Judah Bauer. Il a officié aussi avec Pussy Galore et Boss Hog où joue sa femme Christina. Avec la sortie de l’album Damage en 2004, le groupe raccourcit son nom en Blues Explosion. Le Blues Explosion tire ses influences du blues, du rock-garage, du punk, du rythm'n'blues et aussi parfois du hip-hop et de l'électro avec un traitement punk méchant et efficace.

La forumle du groupe est établie et Now I got Worry en 1996 et Acme en 1998 ne feront que la dévelloper. Après quatre ans de silence, le groupe se fera entendre à nouveau en 2002 avec Plastic Fang puis en 2004 avec Damage avant d'à nouveau sombrer dans le silence. En 2007 sort The Orchard avec une nouvelle tournée en 2008.

The Roots est une formation de rap américaine influencée par d'autres genres musicaux tel que le Jazz, Funk, Soul, ..., fondée à Philadelphie en 1987 par Black Thought (alias Tariq Trotter) et ?uestlove (alias Ahmir Thompson).

The Raconteurs est le nouveau projet du chanteur, guitariste et pianiste des White Stripes, Jack White. Pour ce nouveau projet Jack White est accompagné de trois amis, issus de la scène rock de Detroit. Le guitariste Brendan Benson, le bassiste Jack Lawrence et le batteur Patrick Keeler. La particularité de ce groupe est que ses quatre membres ont tous eu un certain succès auparavant : Jack White avec les White Stripes, Benson en solo (trois albums au compteur), Jack Lawrence et Patrick Keeler formants la section rythmiques de la formation Greenhornes. Entre riffs endiablés, sons du bayou, mélodies blues et des looks tirés d'un roman de Dickens, il se donnent à fond dans du rock.

Amy Jade Winehouse est une chanteuse de jazz et de soul. Comparée par la presse à Sarah Vaughan, Macy Gray ou Aretha Franklin, Figure de proue de la nouvelle génération, personnalité provocante, Amy Winehouse a un tempérament de feu. Sans aucun doute, la révélation soul de l'année 2007. Entre mélodie soul, rythmes des iles et sensualité à fleur de peau. Cinq Grammys Awards pour son album "Back To Black".

* Jason Hill – vocals, bass, guitar,piano engineer,producer
* Brian Karscig – vocals, guitar, bass, piano
* Mark Maigaard – drums
* James Armbrust – bass

Jon Spencer: Guitar
Judah Bauer: Guitar
Russell Simins: Drums

Jack White : Vocal, Guitar, Keyboards
Brendan Besson : Guitare
Patrick Keller : Drums
Jack Lawrence : Bass

Consolers Of The Lonely (Consolers Of The Lonely - 2008)
Hold Up (Consolers Of The Lonely - 2008)
Level (Broken Boy Soldiers - 2006)
Hands (Broken Boy Soldiers - 2006)
You Don't Understand Me (Consolers Of The Lonely - 2008)
Top Yourself (Consolers Of The Lonely - 2008)
Old Enough (Consolers Of The Lonely - 2008)
Many Shades Of Black (Consolers Of The Lonely - 2008)
Keep It Clean (Charley Jordan Cover, dédicacée à Amy Winehouse)
Steady As She Goes (Broken Boy Soldiers - 2006)
Rich Kid Blues (Consolers Of The Lonely - 2008)
Together (Broken Boy Soldiers - 2006)
The Switch And The Spur (Consolers Of The Lonely - 2008)

ENCORE

Salute Your Solution (Consolers Of The Lonely - 2008)
Broken Boy Soldier (Broken Boy Soldiers - 2006)
Carolina Drama (Consolers Of The Lonely - 2008)