Première Partie: CHRIS GARNEAU + CLARE & THE REASONS
Ce qu’en a pensé Gilles :
« C'est une soirée presque inhabituelle qui débute. En effet, je ne connais aucun des groupes qui sont proposés à l'affiche de La Cigale pour ce concert "Fargo All Stars", organisé par cette maison de disques que j'aime bien, et qui m'a déjà fait découvrir les immenses talents d'Alela Diane et de Jesse Sykes. Si je suis là ce soir, c'est surtout parce que je suis intrigué par My Brightest Diamond, dont Robert Gil m'a énormément dit de bien. Temps pourri sur Paris, une très légère bruine vient lécher mon visage. J'arrive assez tôt sur place grâce à une circulation étonnamment fluide sur Paris, Michael est déjà présent, je ne l'avais pas revu depuis Rock En Seine. Livie nous rejoint, on en profite pour discuter, et passer le temps avant l'ouverture des portes. On entre bien entendu parmi les premiers et... oh malheur !... la Cigale est en configuration assise ce soir ! Je m'installe avec Michael au premier rang, mais il y a malaise, nous somme trop près, la scène est beaucoup trop haute à mon goût. Du coup, je rejoins Brigitte et Robert installés sur la coursive droite, ce qui permettra d'être en surplomb de la salle, et de voir dans des bonnes conditions. Si le balcon était fermé lorsque je suis entré, il vient maintenant d'ouvrir, ce soir ce sera une salle correctement remplie, même si le concert n'affiche pas sold out. Le public est plutôt âgé et calme.
L'organisateur de la soirée, ou plutôt le patron de Fargo je pense, vient nous présenter le premier artiste. Ça a un petit coté désuet mais assez charmant, je trouve. Bon, Chris Garneau, puisque c'est de lui dont il s'agit, est entouré d'un petit orchestre de cordes (d'ailleurs chaque artiste se verra accompagné de cet orchestre ce soir). Je suis fixé au bout de deux morceaux : ennuyeux. Malgré une belle voix, qui me fait penser parfois à celle de Mark Daumail du groupe Cocoon, les chansons sont loin de m'enthousiasmer. Le problème que j'ai avec le folk, c'est sa monotonie. Si je ne ressens pas d'émotions venant de la musique (plus que des paroles d'ailleurs), je m'ennuie vite... Et c'est malheureusement le cas ce soir. Voilà 40 minutes assez monotones, que le personnage assez austère de Chris Garneau n'a pas su égayer. Tout cela dit sans remettre son talent en cause, ce n’est pas ma tasse de thé, tout simplement...
Court entracte avant la venue sur scène de Clare & The Reasons. J'avais juste entendu un morceau sur internet je crois, les pubs annonçant ce concert me laissaient entrevoir quelque chose d'intéressant. Grosse déception !! Pire que Chris Garneau, malgré, cette fois-ci, une artiste vive et sympathique... sa musique m'a malheureusement complètement ennuyé, et cela pratiquement dès le début du set. Clare Muldaur me déçoit par l’inquiétante platitude de son style musical rétro années 50. Si ce n'était que le temps d'un morceau, cela irait... mais tout un concert, c'est trop ! J'ai l'impression d'être resté sur un seul morceau tout au long de ces 45 – interminables - minutes. Heureusement que Clare est assez lumineuse, avec ses quelques anecdotes qui nous auront fait sourire (celle du médecin qui s'est déplacé à domicile pour la soigner, inimaginable aux USA comme elle nous l'a dit...). Autre moment drôle (quoique...) lorsque elle s'excusait "de notre président de merde" en français. T'excuse pas Clara, nous aussi on a le même en plus petit, et avec des tics !! On pourra citer aussi le moment où elle interprétera Somewhere Over The Rainbow avec des paroles détournées (« Obama, Obamaaaaaa »), marrant mais sans plus. Son univers influencé par Judy Garland et cette période de la musique américaine m'ont laissé de marbre. A noter que j'ai vu certains spectateurs dormir...
Bon, maintenant je vais enfin voir cette sorte de diva qui donne une impression d'irréalité, cette femme à laquelle on ne peut donner d'âge, cette impression d'intemporalité liée à Shara Worden. Toujours l'orchestre à cordes sur scène (heu, pas un grand orchestre, juste violon et violoncelle !), un petit clavier posé devant les deux pieds de micros, des guirlandes rayées noir et blanc qui rajoutent une touche bizarre à la scène. Des rayures que l'on retrouve d'ailleurs dans l'habillement de Shara (chemisier à rayures noires et blanches), idem pour les collants, on ne sait pas de quel siècle fait partie cette jeune femme avec ses demi-lunes peintes sur ses joues. Une sorte de clown lunaire, de Pierrot au féminin. Avec sa grosse guitare en bandoulière, elle commence très sèchement avec un morceau qui d'emblée me fait penser à notre PJ Harvey. Celle du début, brut de décoffrage. Shara est impressionnante lorsqu’elle joue de la guitare, avec des postures inhabituelles pour une femme (même pour un homme, d'ailleurs). Pour le reste, dois-je l'avouer mais encore aujourd'hui je n'ai pas compris la musique de My Brightest Diamond... Au delà de la voix qui, elle, irradie totalement, je suis resté interloqué. Il y a du talent, il n'y a aucun doute là-dessus. Mais dieu que c'est dur de vivre ou de ressentir cette musique. Je n'y suis pas arrivé. Trop baroque, trop ardue pour cette première rencontre avec MBD. Et pourtant, je suis irrésistiblement attiré par ce personnage, ce petit bout de femme troublante, d'un côté austère mais d'un autre, pleine de vitalité et de non conformisme. Joli moment lorsque les musiciens nous feront un beau et tendre morceau de marionnettes derrière un panneau blanc tendu devant une table en bois, avec juste un éclairage blanc lunaire, et Shara qui, elle, interprétera une émouvante version de l'Hymne à l'amour. ll est comme ça des moments qui se révèlent magiques et empreints d'une réelle émotion. Un dernier morceau au Ukulélé, et My Brightest Diamond se retirent sous les ovations du public. Une toute petite heure de concert, je n'ai toujours pas trop compris ce qui s'était passé sur scène, mais ce qui est sûr, c'est que je retournerais voir ce diamant, car je tiens à découvrir peu à peu ses secrets.
Originalité ce soir, l'organisateur nous annonce que l'on peut acheter le ou les CD des trois prestations qui ont été enregistrées. Effectivement, on retrouve près du stand de merchandising deux tours regroupant des graveurs de CD. Je demande à Livie de me prendre celui de My Brightest Diamond, ce qui sera chose faite quelques minutes plus tard, pour la modique somme de 10 euros. Souvenir souvenir !! On se quitte sous une pluie battante et une température presque estivale. »
L'organisateur de la soirée, ou plutôt le patron de Fargo je pense, vient nous présenter le premier artiste. Ça a un petit coté désuet mais assez charmant, je trouve. Bon, Chris Garneau, puisque c'est de lui dont il s'agit, est entouré d'un petit orchestre de cordes (d'ailleurs chaque artiste se verra accompagné de cet orchestre ce soir). Je suis fixé au bout de deux morceaux : ennuyeux. Malgré une belle voix, qui me fait penser parfois à celle de Mark Daumail du groupe Cocoon, les chansons sont loin de m'enthousiasmer. Le problème que j'ai avec le folk, c'est sa monotonie. Si je ne ressens pas d'émotions venant de la musique (plus que des paroles d'ailleurs), je m'ennuie vite... Et c'est malheureusement le cas ce soir. Voilà 40 minutes assez monotones, que le personnage assez austère de Chris Garneau n'a pas su égayer. Tout cela dit sans remettre son talent en cause, ce n’est pas ma tasse de thé, tout simplement...
Court entracte avant la venue sur scène de Clare & The Reasons. J'avais juste entendu un morceau sur internet je crois, les pubs annonçant ce concert me laissaient entrevoir quelque chose d'intéressant. Grosse déception !! Pire que Chris Garneau, malgré, cette fois-ci, une artiste vive et sympathique... sa musique m'a malheureusement complètement ennuyé, et cela pratiquement dès le début du set. Clare Muldaur me déçoit par l’inquiétante platitude de son style musical rétro années 50. Si ce n'était que le temps d'un morceau, cela irait... mais tout un concert, c'est trop ! J'ai l'impression d'être resté sur un seul morceau tout au long de ces 45 – interminables - minutes. Heureusement que Clare est assez lumineuse, avec ses quelques anecdotes qui nous auront fait sourire (celle du médecin qui s'est déplacé à domicile pour la soigner, inimaginable aux USA comme elle nous l'a dit...). Autre moment drôle (quoique...) lorsque elle s'excusait "de notre président de merde" en français. T'excuse pas Clara, nous aussi on a le même en plus petit, et avec des tics !! On pourra citer aussi le moment où elle interprétera Somewhere Over The Rainbow avec des paroles détournées (« Obama, Obamaaaaaa »), marrant mais sans plus. Son univers influencé par Judy Garland et cette période de la musique américaine m'ont laissé de marbre. A noter que j'ai vu certains spectateurs dormir...
Bon, maintenant je vais enfin voir cette sorte de diva qui donne une impression d'irréalité, cette femme à laquelle on ne peut donner d'âge, cette impression d'intemporalité liée à Shara Worden. Toujours l'orchestre à cordes sur scène (heu, pas un grand orchestre, juste violon et violoncelle !), un petit clavier posé devant les deux pieds de micros, des guirlandes rayées noir et blanc qui rajoutent une touche bizarre à la scène. Des rayures que l'on retrouve d'ailleurs dans l'habillement de Shara (chemisier à rayures noires et blanches), idem pour les collants, on ne sait pas de quel siècle fait partie cette jeune femme avec ses demi-lunes peintes sur ses joues. Une sorte de clown lunaire, de Pierrot au féminin. Avec sa grosse guitare en bandoulière, elle commence très sèchement avec un morceau qui d'emblée me fait penser à notre PJ Harvey. Celle du début, brut de décoffrage. Shara est impressionnante lorsqu’elle joue de la guitare, avec des postures inhabituelles pour une femme (même pour un homme, d'ailleurs). Pour le reste, dois-je l'avouer mais encore aujourd'hui je n'ai pas compris la musique de My Brightest Diamond... Au delà de la voix qui, elle, irradie totalement, je suis resté interloqué. Il y a du talent, il n'y a aucun doute là-dessus. Mais dieu que c'est dur de vivre ou de ressentir cette musique. Je n'y suis pas arrivé. Trop baroque, trop ardue pour cette première rencontre avec MBD. Et pourtant, je suis irrésistiblement attiré par ce personnage, ce petit bout de femme troublante, d'un côté austère mais d'un autre, pleine de vitalité et de non conformisme. Joli moment lorsque les musiciens nous feront un beau et tendre morceau de marionnettes derrière un panneau blanc tendu devant une table en bois, avec juste un éclairage blanc lunaire, et Shara qui, elle, interprétera une émouvante version de l'Hymne à l'amour. ll est comme ça des moments qui se révèlent magiques et empreints d'une réelle émotion. Un dernier morceau au Ukulélé, et My Brightest Diamond se retirent sous les ovations du public. Une toute petite heure de concert, je n'ai toujours pas trop compris ce qui s'était passé sur scène, mais ce qui est sûr, c'est que je retournerais voir ce diamant, car je tiens à découvrir peu à peu ses secrets.
Originalité ce soir, l'organisateur nous annonce que l'on peut acheter le ou les CD des trois prestations qui ont été enregistrées. Effectivement, on retrouve près du stand de merchandising deux tours regroupant des graveurs de CD. Je demande à Livie de me prendre celui de My Brightest Diamond, ce qui sera chose faite quelques minutes plus tard, pour la modique somme de 10 euros. Souvenir souvenir !! On se quitte sous une pluie battante et une température presque estivale. »
Chris Garneau, chanteur américain du New Jersey, offre une escapade dans son univers pop folk avec une musique en équilibre entre la mélancolie et l’ espoir. Un piano, une voix fragile sur des textes murmurés avec des paroles touchantes.
(www.myspace.com/chrisgarneau)
C’est sucré et romantique, cela sonne comme la bande son d’un film des années 50, c’est Clare & the Reasons, entité que Clare Muldaur, chanteuse américaine, s'est créée pour la sortie de son premier album, The Movie, orienté vers une musique pop. Nouvelle signature Fargo, Clare & the Reasons évoque souvent la magie et le raffinement exquis des plus belles réussites d’Andrew Bird, dont Clare pourrait être le pendant féminin.
(www.myspace.com/claremuldau)
My Brightest Diamond est le projet du chanteur-compositeur multi-instrumentiste Shara Worden. Le groupe a sorti deux albums studio, en 2006 Bring Me the Workhorse et en 2008 A Thousand Shark's Teeth.Le grand public va devoir se familiariser avec ce nom, qui aujourd'hui incarne une nouvelle école musicale américaine très originale et porteuse.
(www.myspace.com/mybrightestdiamond)
(www.myspace.com/chrisgarneau)
C’est sucré et romantique, cela sonne comme la bande son d’un film des années 50, c’est Clare & the Reasons, entité que Clare Muldaur, chanteuse américaine, s'est créée pour la sortie de son premier album, The Movie, orienté vers une musique pop. Nouvelle signature Fargo, Clare & the Reasons évoque souvent la magie et le raffinement exquis des plus belles réussites d’Andrew Bird, dont Clare pourrait être le pendant féminin.
(www.myspace.com/claremuldau)
My Brightest Diamond est le projet du chanteur-compositeur multi-instrumentiste Shara Worden. Le groupe a sorti deux albums studio, en 2006 Bring Me the Workhorse et en 2008 A Thousand Shark's Teeth.Le grand public va devoir se familiariser avec ce nom, qui aujourd'hui incarne une nouvelle école musicale américaine très originale et porteuse.
(www.myspace.com/mybrightestdiamond)
Chris Garneau : Vocal & Piano
CLARE & THE REASONS
Clare Muldaur : Vocal & Guitar
Shara Worden : Vocal & Multi inst.
Golden Star (Bring Me The Workhorse - 2006)
If I Were Queen (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Apples (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
To Pluto's Moon (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Disappear (Bring Me The Workhorse - 2006)
Dragonfly (Bring Me The Workhorse - 2006)
From The Top Of The World (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Black And Costaud (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Ice And Storm (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Inside A Boy (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Hymne à l'amour ( Cover Edith Piaf)
Encore
Ukulele - Song (New)
If I Were Queen (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Apples (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
To Pluto's Moon (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Disappear (Bring Me The Workhorse - 2006)
Dragonfly (Bring Me The Workhorse - 2006)
From The Top Of The World (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Black And Costaud (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Ice And Storm (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Inside A Boy (A Thousand Shark's Teeth - 2008)
Hymne à l'amour ( Cover Edith Piaf)
Encore
Ukulele - Song (New)
My Brightest Diamond - Dragonfly
My Brightest Diamond - Gone Away - Live Desmet Studios Amsterdam 2008
My Brightest Diamond - Freak out - Live SXSWat Antone's - 2007
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