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mercredi 25 février 2009

AC/DC ~ P.O. Bercy. Paris.









Première Partie :

Ce qu’en a pensé Gilles B. :


« Flash Back... Il fait froid en ce mois de décembre 1979, mais Patrick et moi n'en avons cure, je porte mon (trop) petit blouson noir, pas en cuir – je n'ai pas les moyens -, les cheveux sont encore courts car le service militaire n'est pas loin, Patrick lui les a très longs, et une fois de plus, il a du certainement se faire fouiller par les flics en descendant du métro Porte de Pantin, un comble pour lui qui ne fume même pas. On passe la fontaine pour se retrouver en face du Pavillon de Paris ou des Abattoirs. Pas question d'amadouer ou de discuter avec le service d'ordre car KCP, ce funeste organisateur de concerts, traite plutôt le public comme du bétail (…vigiles avec des chiens...). AC/DC explose en cette année 1979, « Highway To Hell » enfonce le clou après plusieurs albums somptueux, et le groupe est en train de devenir énorme, en un an sa notoriété est devenue internationale. Le pavillon est un chaudron ce soir, Judas Priest ouvre les hostilités presque dans l'anonymat, mais devant une salle déjà en ébullition. Et déjà les fameux « ANGUS ! ANGUS ! » jaillissent de partout. Et AC/DC prend possession de la scène. L'osmose entre Angus Young et Bon Scott est flagrante, le grand frère qui accompagne et protège le dernier rejeton de la famille. Un concert unique et quelques souvenirs diffus comme celui ou l'on verra passer à quelques mètres de nous un Bon Scott torse nu portant sur ses épaules Angus Young en se frayant un passage parmi 10.000 personnes en folie, ce serait impensable de nos jours. AC/DC était à ce moment la le plus grand groupe de rock du monde...

29 novembre 1980, la température doit être en dessous de zéro, avec Patrick on se dirige dans une espèce de no man's land indigne d’un concert de rock, pour se retrouver devant un gigantesque hall d'exposition glacial comme le temps. Malgré le fait que l'on soit arrivés tôt sur le site, il y a déjà énormément de monde devant les portes d'entrée. Des clones d'Angus Young en short et chemisette sont complètement gelés, avec cette température et les heures d'attente. « Back In Black » ne m'a pas convaincu, le rythme s'est assagi, c’est devenu plus lent, et surtout Brian Johnson - malgré tous ses efforts - ne sera jamais l'égal de Bon Scott, loin s'en faut. Mais il faut qu'on retourne voir AC/DC, cette formidable machine à riffs qui nous comble depuis plusieurs années… alors nous avons pris nos places pour les deux soirées qui vont se dérouler à guichets fermés. 20.000 personnes dans un lieu informe, on ne se sent pas vraiment à l'aise, et quand Brian Johnson enverra voler sa casquette au bout de cinq minutes, on a déjà une petite idée de la soirée... qui se confirme quelques minutes plus tard : AC/DC n'est plus… ou tout du moins plus tel qu'il était, flamboyant et conquérant. Brian Johnson (encore lui) n'a plus de voix au bout de dix minutes, et ce ne sont pas les efforts d'Angus Young qui pourront y faire quelque chose. 1H15 à peine de concert, on se sent lésés, et ce n'est pas la fameuse cloche qui pour la première fois faisait son apparition dans les concerts du groupe qui allait nous faire changer d’avis... Le lendemain, avec Patrick, nous sommes allés prendre un chocolat bien au chaud, pas envie de faire la queue pour un résultat que nous savions médiocre. Le concert sera à l'identique du jour précédent. AC/DC is dead, Amen...

2008... AC/DC sort un nouvel album, de bonne facture, « Black Ice », explose toutes les ventes de CDs, et prépare une nouvelle tournée, la première depuis huit ans. J'avais déjà en 2000 apprécié - avec surprise d'ailleurs - l'album « Stiff Upper Lip », qui avait amorcé un retour aux sources malgré la voix pas toujours supportable de Brian Johnson. Et cette fois, pour notre grand bonheur, le groupe annonce deux soirs à Bercy, c’était inespéré pour un groupe qui pourrait se contenter de ne faire qu'une tournée des stades, et d’empocher la monnaie encore plus facilement.

13 octobre 2008, Vincent et moi même sommes devant nos ordinateurs depuis 9h30 pour essayer d'avoir des billets pour la grande messe du 25 février. Notre botte secrète s'appelant Marco, Vincent m'appelle en m'annonçant la bonne nouvelle, nous avons nos billets et de plus, très bien placés. Une chance, car il s'agirait a priori de la vente d'un concert à Bercy la plus rapide qui ait jamais eu lieu (on parle de deux minutes pour vendre les 17.000 places).

25 février 2009, 6h30 du matin, j'ai emmené avec moi au travail « Let There Be Rock » et « Highway To Hell » pour commencer à me mettre dans le bain, je suis seul dans l'entreprise, et malgré les écoutes régulières de ces deux disques depuis plus de 30 ans, je suis toujours aussi enthousiaste à leur écoute. Toute la journée, j'ai Highway To Hell qui me trotte dans la tête, et mine de rien, je m'aperçois que j'attends ce concert avec une certaine impatience, voire une certaine jubilation… car, à n'en pas douter, ce sera LE concert de l'année.

18h30, je trouve facilement à me garer près de la Madeleine, et j'attends tranquillement Vincent en passant quelques coups de fil, qui me permettent d'évacuer et de partager le début d'exaltation qui, mine de rien, commence à m'envahir. 19h20, à peine sortis du métro, on est entourés par les revendeurs du marché noir qui "cherchent place", pour les revendre bien entendu à prix d'or... En montant les marches pour accéder aux entrées du POPB, on récolte quelques briquets "Airbourne" distribués gracieusement. Pas trop de monde aux entrées, le public est très diversifié, de tout âge et de toute catégorie sociale. Les purs et durs sont certainement déjà dans la fosse depuis un bon bout de temps. A peine entrés après le contrôle des billets au scanner, on se prend le stand de merchandising en plein la tronche. De tout à tous les prix. Cela va des cornes lumineuses (piles fournies, bien sûr) à 10 euros au Hoodie à 90 euros en passant par les t-shirts nombreux et variés, oscillant eux entre 25 et 30 euros... Je serais curieux de savoir combien une soirée comme celle-ci rapporte en merchandising... On se dirige vers la porte N, pas la peine de se presser ni se restaurer d'abord, avant d'entrer définitivement dans la salle qui est déjà confortablement garnie, la fosse étant aux trois quarts pleine. Nous sommes bien placés, la vue est imprenable, et l'on retrouve Marco et Cathy qui, eux, sont déjà présents. J'avoue que sans vraiment apprécier la salle, je commence à m'habituer à Bercy, de toute façon, il faut bien se faire une raison, car pour tout un tas d'artistes, c'est la seule salle capable de les recevoir en termes de nombre de spectateurs, sinon c'est purement et simplement le plein air.

19h55, les lumières s'éteignent, Bercy s'illumine de milliers de petites lumières rouges clignotantes et les Irlandais de The Answer font leur apparition sur scène. Comme d'habitude, pour une première partie, le son n'est pas au top, mais je le trouve mieux que d'habitude. Les Irlandais produisent un rock assez primaire et binaire, bien influencé par les seventies, des riffs parfois à la AC/DC, un chanteur hurleur, les cheveux dans les yeux, un show sans prétention mais efficace en fin de compte, bien apprécié par le public présent ce soir.

Il est 20h30, et les roadies assurent un manège impressionnant pour évacuer le matériel de The Answer, et rendre la place propre et nette pour l'arrivée des Australiens. La fosse est bondée, elle est séparée en son milieu par une longue allée qui mène pratiquement jusqu'au milieu de la scène, le service d'ordre s'agite, et commence à se mettre en place, une nuée de photographes bien encadrés partent se poster, non pas devant la scène, mais le long de l'allée qui partage la fosse en deux.


21h tapantes, Bercy est dans le noir et c'est un déluge sonore qui s'abat sur nous, couvrant les clameurs des milliers de personnes présentes ce soir. Sur un écran géant défile un dessin animé, mettant en scène les cinq acteurs du groupe. Le thème, c'est bien sur le train, le rock'n'roll train qui arrive en gare de Bercy, et c'est dans une explosion de lumière que AC/DC, Angus Young en tête, font leur apparition, et attaquent immédiatement sur Rock'n'roll Train… J'avoue qu'à cet instant, j'ai les larmes aux yeux, de vieux souvenirs refont surface, mais j'essaie de me contenir. Ce premier moment d'émotion passé, je suis tout de suite frappé par le son, incroyablement compact et bon ce soir, Bercy ne m'avait pas habitué à cela. Brian Johnson chante juste, et c'est une bonne surprise, c'est lui d'ailleurs qui fait le show en ce début de concert. Pas facile de voir les visages des musiciens d'où nous sommes, mais l'allure générale n'a pas beaucoup changé, Malcom Young et Cliff Williams sont égaux à eux-mêmes : cheveux longs, jeans et baskets… et une rythmique de plomb... quant à Phil Rudd, il attaque le show décontracté, une cigarette au bec. Avec AC/DC, on ne s'ennuie pas une seconde, le décorum est imposant, avec l'énorme locomotive en train de dérailler qui trône derrière l'imposante rangée d'amplis Marshall, un jeu de lumières imposant et quelques effets pyrotechniques qui souffleront le chaud sur mon visage. Mais jamais les effets spéciaux ne prennent le pas sur la performance des musiciens, et c'est cela l'essentiel. Après cette entrée en fanfare, on part vers les années 70 avec Hell Aint A Bad Place To Be dans une bonne version… Suit Back In Black, puis Big Jack tiré du dernier album. Il est à noter que tous les extraits du dernier album sont parfaitement intégrés dans le show, et dans le moule AC/DC, exception faite de Anything Goes, le morceau le plus faible de l'album, et pourtant sorti en single, d'ailleurs le public réservera un accueil poli à ce morceau. Mais maintenant, les choses sérieuses commencent, avec tout d'abord le traditionnel Dirty Deeds, où Brian Johnson ne s'en sort pas trop mal.


Le son est de plus en plus carré et de plus en plus fort. Arrivent maintenant les deux premières claques du concerts, avec tout d'abord un Shoot Down In Flames atomique, je ferme les yeux et je suis trente ans en arrière (bon OK, sauf la voix), de nouveau j'ai les larmes aux yeux, et pendant que Brian Johnson fait des allers retours sur l'allée centrale, donnant ainsi une belle image du POPB en folie, avec toutes ces mains qui se lèvent vers lui, les deux bûcherons pratiquement adossés à leurs amplis envoient gravement la sauce, c'est des boulons que l'on se prend et c'est bon !! Ils sont d'ailleurs irrésistibles, le couple Young/Williams, sans se concerter ils font les mêmes pas en avant pour assurer quelques refrains, et retournent aussitôt après aux fourneaux pour attiser la flamme. Enchaîné à Shoot Down, c'est Thunderstruck, et là je dois reconnaitre que c'est l’un des seuls morceaux des décennies 80/90 qui tienne la route parmi les chefs d'œuvre des cinq premiers albums. Angus a perdu sa casquette, et est déjà en sueur, devant cela évacue à tours de bras, je verrai défiler des femmes transportées sur des civières dans des états comateux, une jeune fille de 12/13 ans évacuée suivi de son inconscient de père qui ne se doutait sûrement pas que cela bougerait autant devant. Mais le pompon, ce fut quand j'ai vu une jeune fille sortie par deux ou trois personnes du service d'ordre, puis voir ensuite ses béquilles sorties de la fosse !!!! Décidemment, il y en a qui n'ont peur de rien. Maintenant, c'est Black Ice, de l'AC/DC traditionnel, suivi du lui aussi traditionnel The Jack, qui sert de support au strip tease d'Angus Young. Et là, effectivement on s'aperçoit tout de même que le garçon a vieilli (comme nous tous, hélas !). Non seulement il arbore une semi-calvitie, mais quand il enlève sa chemise, c'est pour laisser apparaître un corps légèrement flasque par endroits, les ravages du temps font aussi leurs effets sur les rocks stars. Contrairement à il y a trente ans, le strip tease reste partiel, il semble me souvenir qu'a l'époque on voyait ses fesses, maintenant c'est juste un slip rouge aux armes du groupe (enfin je suppose, car même aux premiers rangs des gradins, la distance est grande). S'ensuit sa première incursion vers le centre de la salle, toutes poursuites braquées sur lui, il n’y a pas à dire il a encore une sacrée forme le Angus, peu de guitaristes, même jeunes, seraient capable de faire ce qu'il fait encore aujourd'hui, courir et courir encore, hocher de la tête et taper du pied en mesure… Angus Young reste un phénomène unique, sûrement pas le plus grand guitariste, mais certainement l’un des plus spectaculaires, et l’un de ceux qui focalisent le pus l'attention sur eux, cela doit s'appeler tout simplement le talent. Bon, j'aime bien The Jack, mais j'avoue que ce n'est pas mon morceau préféré. En voilà venir un qui est maintenant une sorte d'hymne : à l'époque l’oraison funèbre en hommage au fabuleux Bon Scott… et je ressens toujours de l'émotion quand j'entends les fameuses notes de la cloche qui descend lentement du plafond de Bercy, la fameuse intro à la guitare, le morceau parfait de l'album « Back In Black ». Brian Johnson, tel Tarzan, se suspend et se balance à la corde qui relit la cloche. Oui, il y a vraiment beaucoup d'émotion dans ce morceau. On enchaine avec Shoot To Thrill, toujours période « Back In Black », et puis certainement l'un des meilleurs morceaux de « Black Ice » : War Machine. Les écrans vidéo diffusent des images de bombardiers et de tanks déversant des tonnes d'acier, comme le fait ce soir AC/DC en déversant, eux, des tonnes de décibels. You Shook Me All Night Long, puis TNT, le rêve continue mais j'entends maintenant l'intro caractéristique de Whole Lotta Rosie, l'un des plus grands morceaux d'AC/DC. Je ne peux m'empêcher d'appeler Gilles P, et sans savoir d'ailleurs s’il est au bout du fil, de tendre mon téléphone pour une petite minute de bonheur absolu. Une poupée gigantesque apparaît sur l’un des côtés de la scène, mais ce que je retiens à ce moment-là c'est tout simplement la musique, simple et prenante, un gimmick qui ferait se mettre debout un hémiplégique, la chanson parfaite tout simplement. Et là, à ce moment précis une question insidieuse commence à me trotter dans la tête, une question bête mais qui me vient à l'esprit : et si AC/DC était tout simplement, à ce moment, le plus grand groupe du monde ? Oui, je sais c'est une affirmation qui peut paraître idiote, mais là c'est tellement énorme, tellement grand que je ne peux pas m'empêcher de le penser. Mais comme si cela ne suffisait pas, ils ont décidé d'enchaîner avec ce qui reste aussi l’un des tout meilleurs morceaux du groupe, le fabuleux Let There Be Rock. Le titre en lui-même est une sorte de testament, ou plutôt ce qu'en 1977 un petit groupe australien avait décidé que la musique devrait être. Et là, ce soir, ce fut le sommet du concert. Un sommet atteint au moment où Angus est parti distiller un solo dont il a le secret… mais moi, je n'avais d'yeux et d'oreilles que pour la doublette infernale, les deux bûcherons qui, collés à leurs amplis, nous infligeaient une correction sonore, un véritable mur de son, j'étais hypnotisé par ce vrombissement lourd et puissant, qui remplissait peu à peu mon cerveau, j'étais fasciné par ce mur de son, cette rythmique infernale, la meilleure du monde sans aucun doute, l'assise du groupe qui à ce moment là m'a mis KO. Je n'en revenais pas, et encore maintenant, j'ai cette vision des deux déboulonneurs qui, tels une escadrille de B52's, délivraient sur Bercy un déluge non pas de feu, mais un déluge sonore terrifiant et constant. Et c'est vrai qu'à ce moment-là, c'est le nirvana, AC/DC est au sommet, les autres peuvent aller se rhabiller.

Pause...

De nouveau c'est un déluge de lumières qui s'abat sur scène, et surgit de ses entrailles, Angus Young apparaît avec les fameuses cornes sur la tête,

annonciateur du traditionnel et ô combien fédérateur Highway To Hell. Depuis déjà une demi-heure, la voix de Brian Johnson a rendu l'âme, mais peut importe car la musique a pris le dessus. Les canons sont en place au dessus des amplis, c'est l'heure de For Those About To Rock qui sera tout simplement un condensé du concert, jeux de lumières à leur maximum, et un son lui aussi au taquet (enfin dans les limites que la loi impose malheureusement) : le final sera assourdissant, avec les salves des canons qui m'ont fait à chaque fois sursauter tant c'était fort. 1h50 de concert, c'était AC/DC, ce soir le plus grand groupe de la planète.

Alors, le concert parfait ? Un concert n'est jamais parfait bien sûr, ce soir il a approché de ce QUE j'attendais. Les remarques ? Oui, j'aurais aimé qu'ils changent un peu le répertoire. Par exemple, ce soir, aucun morceau de « High Voltage », seulement deux de « Highway To Hell », et, plus surprenant, aucun morceau de l'avant-dernier album « Stiff Upper Lip », qui avait pourtant amorcé le retour du groupe à une musique plus basique et plus dans l'esprit de ce qu'ils faisaient à leurs origines. Oui, on sait que la set list est la même tous les soirs. Mais cela, on n'en tient plus compte quand on est dans le concert, car franchement j'étais heureux comme un gamin, heureux de réentendre tous ces morceaux qui m'ont bercé, et qui continuent d'ailleurs de le faire. Oui, décidemment je ne regrette pas mes 73 euros, et ce soir AC/DC a prouvé une chose - qui est assez rare, je dois bien l'admettre -, c'est qu'un groupe peut encore, trente ans après, vous procurer de grandes émotions, pas seulement par nostalgie, mais tout simplement parce que la musique d'AC/DC est simple et éternelle et tout bonnement unique.

On reste à humer l'atmosphère d'après concert, et c'est presque les derniers que l'on évacue les gradins du POPB, tranquillement, légèrement sonnés mais heureux… 1h50 ça passe vite comme dans un tourbillon. J'ai toujours une pensée pour Bon Scott, LE chanteur d'AC/DC, mais il faut bien avouer que ce soir, Brian Johnson a fait du bon boulot, et c'est bien.

Je n'ai pas beaucoup de conseils à donner mais pour les jeunes ou même les moins jeunes qui ne connaissent pas bien ce groupe, je leur conseille d'acheter en premier ce qui reste et restera leur sommet discographique : « Let There Be Rock ».




photos de metal traveller




The Answer est un groupe de hard rock et de blues rock en provenance de Newcastle et Downpatrick en Irlande du Nord. Il est influencé par Led Zeppelin, Free, Def Leppard, The Who et The Black Crowes. Le magazine Classic Rock l'a élu « meilleur nouveau groupe de 2005 ».

(www.myspace.com/theanswerrock)




AC/DC est un groupe de hard rock australien formé à Sydney en 1973 par les frères Angus et Malcolm Young. Les compositions du groupe sont dans la plus pure lignée du blues et du rock 'n' roll : mesure binaire (très appuyée chez AC/DC), gamme pentatonique (utilisé notamment[1] en blues) et solo de guitare. Les guitares saturées (le son Marshall), la voix grinçante et la hargne des morceaux rangent AC/DC dans la catégorie hard rock.

La discographie d'AC/DC est aussi particulièrement homogène au niveau du style. La musique du groupe a évolué depuis sa formation, mais son orientation est restée la même. Leurs deux succès majeurs resteront Highway to Hell pour la période Bon Scott et Back in Black sous Brian Johnson. Le groupe a vendu environ 200 millions d'albums à travers le monde durant ses 35 ans d'existence et est considéré comme un pionnier du hard rock pour toutes les générations depuis l'existence du groupe. Le nouvel album Black Ice est sorti le 20 octobre 2008 en France. Il reste dans le style initié par les albums Ballbreaker et Stiff Upper Lip, voire par le Ballbreaker Tour si l'on considère le son utilisé lors de cette tournée en 1996. De plus, Brendan O'Brien, le producteur a reconnu préférer les sons assez clairs, sans abus de reverb, contrairement au son heavy metal des années 1980.

AC/DC part en tournée mondiale de 18 mois à partir de fin octobre 2008. Les billets s'arrachent en quelques minutes et presque toutes les dates annoncées ont été complètement vendues le jour même.

(http://www.myspace.com/acdc)
(http://www.acdcrocks.com/fr/home/)










































* High Voltage (Aus.) (1975)
* T.N.T. (1975)
* High Voltage (1976)
* Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Aus.) (1976)
* Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976)
* Let There Be Rock (Aus.) (1977)
* Let There Be Rock (1977)
* Powerage (1978)
* Highway to Hell (1979)
* Back in Black (1980)
* For Those About to Rock (We Salute You) (1981)
* Flick of the Switch (1983)
* Fly on the Wall (1985)
* Who Made Who (1986)
* Blow Up Your Video (1988)
* The Razors Edge (1990)
* Ballbreaker (1995)
* Stiff Upper Lip (2000)
* Black Ice (2008)


Rise - June 26, 2006
Rise: Special Edition - June 18, 2007
Everyday Demons - March 2, 2009










Cormac Neeson - Vocals

Paul Mahon - Guitar
Michael Waters - Bass
James Heatley - Drums



























Brian Johnson — Vocal
Angus Young — Guitar

Malcolm Young — Guitar

Cliff Williams — Bass
Phil Rudd — Drums










Rock N' Roll Train (Black Ice - 2008)
Hell Ain't A Bad Place To Be (Let There Be Rock - 1977)
Back In Black (Back In Black - 1980)
Big Jack (Black Ice - 2008)
Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Dirty Deeds - 1976)
Shot Down in Flames (Highway To Hell - 1979)
Thunderstruck (Ballbreaker - 1995)
Black Ice (Black Ice - 2008)
The Jack (TNT - 1975)
Hells Bells (Back In Black - 1980)
Shoot To Thrill (Back In Black - 1980)
War Machine ((Black Ice - 2008)
Anything Goes (Black Ice - 2008)
You Shook Me All Night Long (Back In Black - 1980)
T.N.T. (TNT - 1975)
Whole Lotta Rosie (Let There Be Rock - 1977)
Let There Be Rock (Let There Be Rock - 1977)

Encore

Highway To Hell (Highway To Hell - 1979)
For Those About To Rock (We Salute You) (Those About To Rock - 1981)

La durée du concert : 1h52






AFFICHE / PROMO / FLYER














The Answer - On And On









AC/DC - Whole Lotta Rosie










AC/DC - Highway to hell







AC/DC
envoyé par BlueV-









AC/DC - Thunderstruck (Live At Donnington - 1991) High Quality!!!








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