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samedi 18 octobre 2008

Amy Macdonald ~ La Maroquinerie. Paris.








Première Partie: JIM BIANCO



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Amy Macdonald, je l'ai découverte il y a quelques mois, elle n’était pas encore trop connue à l'époque, son disque était plus qu'honorable avec une voix puissante et grave. Du rock assez traditionnel, mais de bonnes compos. La voir à la Maroquinerie, cela ne se refuse pas, d'autant plus que ce sera certainement la dernière fois dans de telles conditions, vu le succès grandissant (un Bataclan au mois de novembre sold out en quelques jours). 19H30 sur le billet, bon, je décide d'être sur place vers 18h30, sachant que généralement à la Maro, il n’y a personne avant 19h minimum. Grosse erreur !!! J'ai omis le fait que ce soir, c'est un concert "grand public". Attention, ce n'est pas péjoratif, juste une constatation. Un public pas vraiment familier des « concerts rock » comme je l'entends, et certainement pas familier de la Maroquinerie. En attendant, mauvaise surprise, beaucoup de monde, mais j'aperçois Michael posté devant la porte, je le rejoins. Malgré cela, la porte d'entrée est inaccessible, les gens font la queue devant. Même pas le temps d'aller boire un coup (vu le monde, j'aurais eu du mal de toute façon), les portes ouvrent déjà, cela fait à peine 5 minutes que je suis sur place. Il y a un bon dieu pour nous, Michael nous sauvegarde deux places sur la gauche : impeccable, on sera bien. Public cosmopolite, de tout âge, des jeunes et des couples plus vieux. Et surtout un truc bizarre, ces gens-là ne boivent pas !! Je ne vois pratiquement personne un verre à la main. Bon, j'avais bien envie d'aller au bar, mais j’étais un peu inquiet tout de même que l'on me pique ma place. Je m'assois sur la scène et l'attente commence.

Pas longue d'ailleurs, car bientôt un homme portant un costard étriqué prend possession de la scène, guitare en main, un troubadour qui ressemble presque à un vagabond. Le style me fait tout simplement penser à Tom Waits, pas vraiment ma tasse de thé, une voix grave et éraillée. Mais le gars est plutôt sympa, il raconte pas mal d'anecdotes, son départ le matin même en train d'Amsterdam, et les galères qui ont suivi, sa perception de la France (bouffe, vin etc.). En plus, il arrive à faire participer le public. Voilà, le gars en question vient de Los Angeles et s'appelle Jim Bianco. Sympathique.

La salle est bourrée ce soir, pas trop de place pour bouger, les roadies s'affairent sur scène quand un connard (j'ai dit connard ??), oui un connard malpoli, arrive derrière nous, bouscule tout le monde et en premier lieu les jeunes filles derrière moi, puis bouscule aussi Michael en disant juste : « J'ai un passe photo, laissez moi passer... » Pensez vous que le mec en question aurait pu demander gentiment de lui laisser une petite place le temps de 3 morceaux ? Non non, il s'impose, comme si c'était un cas prioritaire. Je n'ai pas pu m'empêcher de l'apostropher, lui s'est justifié avec son passe photos, je lui ai rétorqué que ce n'était pas pour cela que l'on devait lui laisser notre place. J'ai continué en disant à Michael que ce mec était un connard, et qu'on ne le voyait jamais au concert, pas de réponse du pseudo photographe. Robert Gil lui aussi était présent, il n'a emmerdé personne. Et lui s'excuse toujours quand il cause une certaine gêne. Fermons la cette parenthèse, et ce coup de gueule qui n'a pas duré très longtemps mais méritait d'être dit.

20h40, les musiciens font leur apparition, nous sommes en face du guitariste (toujours bien d'être en face du guitariste), puis Amy fait son apparition, jolie comme un coeur, elle qui était légèrement enrobée (ce qui lui allait bien d'ailleurs) a un peu maigri, elle porte une jolie robe noire parsemée d'étoiles blanches. Le show débute, on sent que tout cela est bien rodé, bien pro, déjà dans une autre dimension, pas celle intimiste de la Maroquinerie. Le chant est parfait, les musiciens sont bons eux aussi, le guitariste assure très bien, mais je ressens un manque "d'âme" dans ce début de concert, pro et froid. Bien sûr, le public est aux anges. Mr Rock'n'roll met une grosse ambiance dans la salle, et à la fin du morceau, les gens applaudissent sans plus s'arrêter, Amy semble surprise de cet accueil plutôt fervent, et on va la voir à partir de ce moment parler au public… et honnêtement, entendre une pure Ecossaise parler, c'est un régal ! Je ne dis pas cela pour me moquer, j'adore tout simplement, c'est roots, c'est pas prétentieux, je ne comprends presque rien, mais dieu que c'est joli à entendre. Elle raconte d'ailleurs que, hier à Amsterdam, le public était plus bruyant en faisant sans cesse des allers et retours au bar, et que ce soir, elle apprécie que les gens soit attentifs. On la voit maintenant afficher des sourires, et le concert passe beaucoup mieux. Elle est plus détendue, mais toujours avec cette superbe voix. Pour Barrowlands Ballroom, le batteur viendra se mettre à califourchon sur une enceinte posée par terre, et jouera ainsi. Beau morceau. C'est d'ailleurs une remarque que je me suis faite, beaucoup de bons morceaux, pas véritablement de déchets. This Is The Life, qui sera joué un peu plus tard, est certainement l’une de ses meilleures chansons, toujours porté par sa voix puissante et claire. Une première reprise avec le Hallelujah de Leonard Cohen, pas mal du tout. Un dernier morceau avec Run, et c'est déjà la fin du concert, commencé depuis 50 minutes. Bon, on se doutait que cela ne pouvait pas être très long, avec juste un album au compteur. A ma grande satisfaction, Amy entonne seule dès son retour une belle version de Dancing In The Dark (pas sûr que tout le monde sache que c'était de Springsteen). Un second morceau, Road To Home, puis le final avec l’un de ses meilleurs morceaux, Let's Start A band.

Rien à redire, c'était un bon concert, mais on sent déjà qu'Amy a pris de la dimension, les salles plus grandes lui sont grandes ouvertes, et, comme me confie Michael, on ne risque pas de la voir en train de discuter avec le public au stand de merchandising comme cela a pu être le cas hier soir. On chope chacun une set list, il n'est que 21h45, le concert aura duré 62 minutes, on sort dans les derniers. A l'extérieur je discute avec Xavier (un grand merci d'ailleurs pour les affiches d'Emily Jane White). Dernière discussion avec Michael, nos avis se rejoignent, bon concert mais on n'a pas trouvé la chaleur ou la complicité avec le public que l'on aime tant, Amy Macdonald étant certainement déjà à un stade de notoriété trop avancé. Pour une fois, je vais rentrer tôt à la maison, et ce n'est pas du luxe ! »






Amy Macdonald est une chanteuse et musicienne écossaise. Sorti il y a presque un an, le premier album "This is the life" est rock comme on n'en en a pas eu depuis longtemps. Rythmé et mélodieux. Il faut avouer qu'il y a du Dolores O'Riodan dans la voix, mais c’est une pure merveille.








Amy - Vocals/Guitar
Adam - Percussion
Jolyon - Guitars
Jamie - Bass/Vocals/Trumpet
Shannon - Keyboards
















La durée du concert : 1h02

AFFICHE / PROMO / FLYER




Amy Macdonald - This Is The Life



Amy Macdonald - Mr Rock & Roll



Amy Macdonald - Poison Prince




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Eh oui ! Un grand bonheur ce concert et un vraie découverte musicale pour moi => http://www.rehve.fr/Music/Kronic_concert/Amy_Macdonald_2008.html