Première Partie : LARKSPUR FALLS
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« J'avoue ne connaître Heather Nova que depuis quelques années, en fait surtout grâce au clip vidéo de Virus Of The Mind qui m'avait séduit à l'époque. Juste un CD d'elle dans ma cédéthèque, autant dire que je ne connais pas grand chose de sa discographie, qui, depuis 1993, commence à devenir imposante. Et ce soir il faut bien avouer que la concurrence était rude avec The Kills au Bataclan (déjà vus plusieurs fois et petite déception lors de leur dernière prestation à l'Olympia) et Mogwaï au Casino de Paris. Mais j'avais décidé d'aller voir Heather Nova, pour me faire une idée. Avec quand même la crainte d'avoir à m'ennuyer par moments. Un concert qui malheureusement n'affichait pas sold out, juste un Elysée Montmartre rempli à moitié de sa capacité, avec un grand rideau noir scindant la salle en deux. Malgré le fait que je sois parti un peu plus tôt de mon travail, j'ai eu la désagréable surprise de voir pas mal de monde qui attendait devant la salle, un public de passionnés dont certains ont suivi la tournée européenne dans pas mal de villes. Ce soir ce sera un public de fidèles et donc de qualité. Heureusement, je réussis à être tout de même au premier rang sur la droite, pas trop mal placé.
Après une courte attente, une jeune femme se présente devant nous, il s'agit de Larkspur Falls, une jeune musicienne anglaise, seule à la guitare. Elle attaque son set en électrique, et, avec son look à la Cat Power (je parle du visage), elle assure assez crânement. La jeune femme a du talent, un son fort et brut sort du petit ampli Fender placé devant moi. Pas désagréable non plus les passages à la guitare acoustique. Mais difficile de se faire véritablement une opinion lors d'une première partie, surtout quand on ne connaît pas du tout. Je lui souhaite de réussir, elle le mérite bien.
Après cette courte prestation qui n'aura guère duré qu'une demi-heure, c'est le ballet discret des roadies. Discrète aussi l'ambiance dans la salle, des conversations feutrées, un public cool et très calme, c'est presque inhabituel de ne pas entendre le brouhaha habituel qui sévit généralement pendant les entractes.
Il est à peine 20h40 lorsque les lumières de la salle s'éteignent : vu l'horaire, j'espère une prestation assez longue, et je ne vais pas me tromper. Heather Nova fait son apparition tel un ange, vêtue d'une jolie tunique qui lui va à ravir. Et c'est vrai que son surnom de sirène des Bermudes n'est pas usurpé. Belle,elle l'est assurément, de plus une jolie douceur émane de toute sa personne, une impression de grâce et de fluidité. Mais ce qui impressionne surtout chez elle, c'est tout simplement la voix. D'une pureté imparable, sans qu'elle fasse d'efforts particulier ! Je ferme les yeux tellement je suis pris par la puissance et le son cristallin qui émane de son organe. D'ailleurs toute l'audience sera littéralement scotchée lorsque, à un moment du concert, elle tiendra une note sur 20 à 30 secondes, la salle retenant son souffle et saluant cette performance par un tonnerre d'applaudissements. Qu'elle soit à la guitare ou sans, devant son pied de micro autour duquel sont enroulées des fleurs multicolores, j'aurais tout au long du concert cette impression de plénitude et de paix intérieure que seule la musique - et plus rarement les gens - peuvent parfois vous insuffler. Le show, à ma grande surprise, est plutôt bien rock, avec à la guitare Berit Fridahl, une femme impressionnante par son jeu de guitare. Ce soir sera l'occasion de présenter le nouvel album (“The Jasmine Flower”) qui n'est pas encore sorti en France. Une orientation plus folk me semble-t-il qui donnera l'occasion à Heather d'interpréter trois morceaux toute seule avec sa guitare acoustique. Bon, personnellement ce n'est pas ce que je préfère. J'aime plutôt quand elle joue dans un registre plus rock, comme avec I'm An Angel (qu'elle ne jouera pas…) et surtout le morceau que j'attendais avec impatience, Virus Of The Mind… qu'elle ne jouera pas non plus à mon grand désappointement ! Ce sera la seule note négative de la soirée… Malgré ma méconnaissance de la discographie de la “demoiselle” (Je vous assure qu'elle ne fait pas ses 41 ans, elle est tout simplement resplendissante…), je reconnaitrai quand même quelques morceaux, entre autres London Rain, Island et Redbird. Heather vas nous raconter comment son tour manager lui avait annoncé la tournée Européenne et qu'elle avait demandé à rajouter la date de Paris qui, a priori, n'était pas prévue (c’est possible, vu que c'est la dernière date de la tournée…). En tout cas, j'aurais souhaité un public plus nombreux, car elle le mérite amplement.
J'ai passé une excellente soirée : d'où j'étais placé, l’acoustique était presque parfaite (quelle voix !!). L’un des roadies me remet la set list, je décide de faire un tour du côté merchandising, malheureusement plus de tee shirts à ma taille, tant pis. Et puis une petite chose qui m'a fait tout simplement plaisir, c'est la rencontre d'un lecteur de notre blog qui vient me voir juste pour me dire que la lecture de nos simples comptes rendus lui ont donné l'envie d'aller voir certains artistes (Cocoon en l'occurrence). C'est aussi notre but, faire partager notre passion et donner l'envie aux gens de sortir et de se divertir. Je n'ai qu'une pensée en sortant de l'Elysée Montmartre, c'est le regret de n'avoir jamais vu Heather Nova auparavant. »
Après une courte attente, une jeune femme se présente devant nous, il s'agit de Larkspur Falls, une jeune musicienne anglaise, seule à la guitare. Elle attaque son set en électrique, et, avec son look à la Cat Power (je parle du visage), elle assure assez crânement. La jeune femme a du talent, un son fort et brut sort du petit ampli Fender placé devant moi. Pas désagréable non plus les passages à la guitare acoustique. Mais difficile de se faire véritablement une opinion lors d'une première partie, surtout quand on ne connaît pas du tout. Je lui souhaite de réussir, elle le mérite bien.
Après cette courte prestation qui n'aura guère duré qu'une demi-heure, c'est le ballet discret des roadies. Discrète aussi l'ambiance dans la salle, des conversations feutrées, un public cool et très calme, c'est presque inhabituel de ne pas entendre le brouhaha habituel qui sévit généralement pendant les entractes.
Il est à peine 20h40 lorsque les lumières de la salle s'éteignent : vu l'horaire, j'espère une prestation assez longue, et je ne vais pas me tromper. Heather Nova fait son apparition tel un ange, vêtue d'une jolie tunique qui lui va à ravir. Et c'est vrai que son surnom de sirène des Bermudes n'est pas usurpé. Belle,elle l'est assurément, de plus une jolie douceur émane de toute sa personne, une impression de grâce et de fluidité. Mais ce qui impressionne surtout chez elle, c'est tout simplement la voix. D'une pureté imparable, sans qu'elle fasse d'efforts particulier ! Je ferme les yeux tellement je suis pris par la puissance et le son cristallin qui émane de son organe. D'ailleurs toute l'audience sera littéralement scotchée lorsque, à un moment du concert, elle tiendra une note sur 20 à 30 secondes, la salle retenant son souffle et saluant cette performance par un tonnerre d'applaudissements. Qu'elle soit à la guitare ou sans, devant son pied de micro autour duquel sont enroulées des fleurs multicolores, j'aurais tout au long du concert cette impression de plénitude et de paix intérieure que seule la musique - et plus rarement les gens - peuvent parfois vous insuffler. Le show, à ma grande surprise, est plutôt bien rock, avec à la guitare Berit Fridahl, une femme impressionnante par son jeu de guitare. Ce soir sera l'occasion de présenter le nouvel album (“The Jasmine Flower”) qui n'est pas encore sorti en France. Une orientation plus folk me semble-t-il qui donnera l'occasion à Heather d'interpréter trois morceaux toute seule avec sa guitare acoustique. Bon, personnellement ce n'est pas ce que je préfère. J'aime plutôt quand elle joue dans un registre plus rock, comme avec I'm An Angel (qu'elle ne jouera pas…) et surtout le morceau que j'attendais avec impatience, Virus Of The Mind… qu'elle ne jouera pas non plus à mon grand désappointement ! Ce sera la seule note négative de la soirée… Malgré ma méconnaissance de la discographie de la “demoiselle” (Je vous assure qu'elle ne fait pas ses 41 ans, elle est tout simplement resplendissante…), je reconnaitrai quand même quelques morceaux, entre autres London Rain, Island et Redbird. Heather vas nous raconter comment son tour manager lui avait annoncé la tournée Européenne et qu'elle avait demandé à rajouter la date de Paris qui, a priori, n'était pas prévue (c’est possible, vu que c'est la dernière date de la tournée…). En tout cas, j'aurais souhaité un public plus nombreux, car elle le mérite amplement.
J'ai passé une excellente soirée : d'où j'étais placé, l’acoustique était presque parfaite (quelle voix !!). L’un des roadies me remet la set list, je décide de faire un tour du côté merchandising, malheureusement plus de tee shirts à ma taille, tant pis. Et puis une petite chose qui m'a fait tout simplement plaisir, c'est la rencontre d'un lecteur de notre blog qui vient me voir juste pour me dire que la lecture de nos simples comptes rendus lui ont donné l'envie d'aller voir certains artistes (Cocoon en l'occurrence). C'est aussi notre but, faire partager notre passion et donner l'envie aux gens de sortir et de se divertir. Je n'ai qu'une pensée en sortant de l'Elysée Montmartre, c'est le regret de n'avoir jamais vu Heather Nova auparavant. »
Heather Allison Frith, fille de hippies élevée dans les Bermudes au gré des envies du bateau de ses parents, est une auteur-compositeur-interprète connue sous le nom d'Heather Nova. Elle écrit aussi de la poésie. Son talent à fleur de peau, sa voix cristalline et ses influences allant des Beatles à Jimmy Cliff en passant par Neil Young lui ont fait très rapidement trouver le succès. Après sept albums studios et un nombre impressionnant de blockbusters, la chanteuse, voyageuse dans l’âme, reprend la route.
(http://www.myspace.com/heathernova)
Ride (Siren - 2008) (Heather Nova with partly Bastian)
Heart And Shoulder (Siren - 2008)
Blood Of Me (Siren - 2008)
Motherland (Redbird - 2005)
All I Need (Storm - 2003)
Not Only Human (Siren - 2008)
Heal (Oyster - 1994)
Walk this World (Oyster - 1994)
Someone New (Eskobar - There’s Only Now - 2002)
Fool For You (Storm - 2003)
Redbird (Redbird - 2005)
Beautiful Storm (The Jasmine Flower - 2008)(Heather Nova only)
Maybe Tomorrow (The Jasmine Flower - 2008) (Heather Nova only)
Hollow (The Jasmine Flower - 2008) (Heather Nova with Bastian and Geoff)
I Wanna Be Your Light (Storm - 2003)
This Body (Redbird - 2005)
Keep Me (London Rain) (Siren -1998)
Island (Oyster - 1994)
Like Lovers Do (South - 2001)
Winterblue (with lyrics from Don Henley - Boys of summer)
Encore 1
Paper Cup (Siren - 2008)
Renegade (ATB Single - 2008)
Encore 2
Every Soldier Is A Mother's Son (The Jasmine Flower - 2008) (Heather Nova only)
Heart And Shoulder (Siren - 2008)
Blood Of Me (Siren - 2008)
Motherland (Redbird - 2005)
All I Need (Storm - 2003)
Not Only Human (Siren - 2008)
Heal (Oyster - 1994)
Walk this World (Oyster - 1994)
Someone New (Eskobar - There’s Only Now - 2002)
Fool For You (Storm - 2003)
Redbird (Redbird - 2005)
Beautiful Storm (The Jasmine Flower - 2008)(Heather Nova only)
Maybe Tomorrow (The Jasmine Flower - 2008) (Heather Nova only)
Hollow (The Jasmine Flower - 2008) (Heather Nova with Bastian and Geoff)
I Wanna Be Your Light (Storm - 2003)
This Body (Redbird - 2005)
Keep Me (London Rain) (Siren -1998)
Island (Oyster - 1994)
Like Lovers Do (South - 2001)
Winterblue (with lyrics from Don Henley - Boys of summer)
Encore 1
Paper Cup (Siren - 2008)
Renegade (ATB Single - 2008)
Encore 2
Every Soldier Is A Mother's Son (The Jasmine Flower - 2008) (Heather Nova only)
La durée du concert : 1h43
ATB with Heather Nova - Renegade
Heather Nova - I'm No Angel
Heather Nova -Wicked game (song by Chris Isaak)
1 commentaire:
J'y étais aussi, et rien à dire, c'était tout simplement sublime.
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