Première Partie: FANGS
Ce qu’en a pensé Gilles :
Circus Of The Mad (Universe In Reverse - 2008)
Code 1 (Universe In Reverse - 2008)
Love Like Semtex (We Are Not The Infadels - 2006)
Universe In Reverse (Universe In Reverse - 2008)
Make Mistakes (Universe In Reverse - 2008)
Murder That Sound (We Are Not The Infadels - 2006)
Jagger '67 (We Are Not The Infadels - 2006)
Free Things For Poor People (Universe In Reverse - 2008)
Sweet Dreams (Are Made Of This) (Cover's Eurythmics)
Encore
Can't Get Enough (We Are Not The Infadels - 2006)
Ce qu’en a pensé Gilles :
« Autant vous dire qu'en arrivant au Nouveau Casino ce jeudi 30 Octobre, je me demandais bien ce que je faisais là au lieu d'être au chaud dans mon canapé et devant ma télé. Car il est 18h50, je suis seul et il commence à pleuvoir, le vent se lève et la température ne dépasse pas 4° !!! On a connu mieux comme début de soirée. Je vais devoir prendre mon mal en patience, et il en faudra, car l'ouverture des portes ne s'effectuera qu'aux alentours de 20h10. Pas beaucoup de monde d'ailleurs dès l'ouverture des portes, et a priori, beaucoup d'invités. C'est vrai qu'il s'agit d'une des 2 soirées Custom mensuelles organisées par Nous Production et Les Inrocks. On peut se poser la question si il n'y a pas trop de "soirée" ou "mini festival" organisés par des tourneurs ou des journaux car à trop vouloir faire, il n'y a pas plus d'évènements. Car le gros problème de cette soirée sera l'affluence assez maigre, malgré les invitations. Mais ne gâchons pas notre plaisir, je me dirige devant la scène où je m'installe et j'essaie de me réchauffer après cette heure et demi d'attente dans le froid.
Un petit salut amical à Robert présent ce soir, et la soirée débute par un groupe qui m'est inconnu, Headlights, groupe originaire de l'Illinois emmené par une jeune chanteuse claviériste non dénuée de charme. Et la musique aussi s'avérera pleine de charme, une pop-rock harmonieuse et lumineuse, où les voix ont la part belle. Deux guitares pour entourer la jolie Erin, et j'ai passé une demi-heure bien agréable.
Bon, cela ne se bouscule pas au premier rang, je suis pratiquement le seul d'ailleurs, les gens préférant se mettre un ou deux mètres en retrait, ou alors aller boire un verre au bar (ce qui provoque toujours ce brouhaha irritant, surtout quand les groupes jouent). Le second groupe m'est tout autant inconnu que le précédent, il s'agit cette fois de Fangs, un quatuor venant de Glasgow emmené par une punkette au look à la Debbie Harry période Atomic, cheveux blonds peroxydés en pétard, mini imperméable, collant rouge et Ray-Bans cachant ses yeux. Le reste du groupe arbore un look post punk. Bon, c'est clair que musicalement, cela surprend par rapport au reste de la programmation : c'est typé New Wave, avec beaucoup de basse et de synthés, et un chant saccadé. Le public ne comprend pas trop, les applaudissements sont plutôt discrets. J'ai trouvé cela tout de même pas mal, même si cela n'allait pas avec la soirée. Mais c'était intéressant, je ne pensait pas entendre ce genre de musique de sitôt.
Maintenant que les premières parties sont finies, les gens commencent à venir s'installer au premier rang, mais je suis quand même assez triste de voir que la salle est à peine à moitié remplie, triste pour Infadels. Pas mal de bordel sur la petite scène, un renard et un faisan empaillés trônent devant la batterie, et à côté de l'ampli de basse. il y a un mannequin, ou plutôt une sorte de robot futuriste aux allures de pin up (qui sait, les pin ups existent surement chez les droïdes). Et c'est enfin l'arrivée du groupe sur scène, avec un Richie Vernon à la coiffure de plus en plus peroxydée. Beaucoup de problèmes techniques pendant le show, des problèmes de micros récurrents ainsi que pour la guitare de Bnann (je ne me rappelais plus qu'il jouait parfois de la guitare). La première bonne surprise viendra du bassiste Wag Marschall, car depuis que je vois le groupe, c'est la quatrième fois ce soir, je n'avais jamais remarqué l'importance qu'il apportait pour le groove. Et de plus, son attitude sur scène, ses poses et ses attitudes ont fait mon bonheur. Début de concert quand même assez poussif avec un public qui ne réagit pas trop, un son pas à la hauteur (tout au long du concert, le son sera bien en dessous qualitativement de ce qu'il aurait du être), et puis il faut bien le dire, les morceaux du second album, que ce soit Circus Of The Mad qui ouvre le concert, ou ensuite Code 1, pourtant un assez bon morceau, ne génèrent pas un grand enthousiasme du public. Il faudra de longues minutes et les efforts de tout le groupe pour que la salle commence à chauffer tout doucement. Avec Semtex bien sûr (j'ai connu tout de même meilleure version), puis avec Universe In Reverse l’un des bons morceaux de l'album au titre éponyme. Mais c'est encore une fois avec Jagger 67 que la sauce prend enfin, comme d'habitude Richie Vernon est déchaîné derrière son clavier, sautant comme un fou, se démenant pour faire danser un public plutôt mou. De son côté, le batteur Alex Bruford porte une combinaison blanche à capuche ainsi qu'un masque de plongée, on le croirait sorti de l'univers futuriste de la guerre des étoiles. Encore un des bons morceaux du second album avec Free Things For Poor People, certainement le meilleur d'ailleurs, et enfin la salle danse derrière moi, cela fait plaisir car Infadels est avant tout un groupe de scène, et ils ne ménagent pas leurs efforts. Comme je le disais, j'ai été surpris de voir que Bnann Watts jouait de la guitare sur certains morceaux.
Le groupe s'éclipse au bout d'environ 45 minutes de concert, c'est peu. Puis c'est le retour, ils sont accompagnés cette fois de 2 personnes déguisés en catcheurs mexicains avec le masque et tout le tralala pour une version dantesque de Can't Get Enough, it's time to party !!!, et effectivement la salle est en ébullition. Richie Vernon saute dans la salle juste à côté de moi pour se joindre au public, et danser au centre de la salle, dominant le public de sa haute taille, avant de carrément monter sur le bar situé sur le côté et de continuer la fiesta alors que le groupe s'éclipse. Je me penche pour prendre la set list, je me ramasse en même temps Richie qui tente de remonter sur scène dans un roulé boulé acrobatique. Voila, c'est déjà fini, 55 courtes mais intenses minutes.
Infadels est décidemment bien un excellent groupe de scène, n'en déplaise à certains. Dommage que ce soir le public et la sonorisation assez calamiteuse n'aient pas été au rendez-vous. Je décide d'aller faire un tour au balcon, et là, je vois les membre du groupe Headlights, la chanteuse Erin me félicite pour mon tee-shirt (celui de The Walkmen), j'achète leurs 2 albums car j'ai vraiment bien apprécié leur show. Une fin de soirée qui se termine beaucoup mieux qu'elle n'avait commencé heureusement, demain je fais la grasse matinée avant d'attaquer mon cinquième concert d'affilée. »
Un petit salut amical à Robert présent ce soir, et la soirée débute par un groupe qui m'est inconnu, Headlights, groupe originaire de l'Illinois emmené par une jeune chanteuse claviériste non dénuée de charme. Et la musique aussi s'avérera pleine de charme, une pop-rock harmonieuse et lumineuse, où les voix ont la part belle. Deux guitares pour entourer la jolie Erin, et j'ai passé une demi-heure bien agréable.
Bon, cela ne se bouscule pas au premier rang, je suis pratiquement le seul d'ailleurs, les gens préférant se mettre un ou deux mètres en retrait, ou alors aller boire un verre au bar (ce qui provoque toujours ce brouhaha irritant, surtout quand les groupes jouent). Le second groupe m'est tout autant inconnu que le précédent, il s'agit cette fois de Fangs, un quatuor venant de Glasgow emmené par une punkette au look à la Debbie Harry période Atomic, cheveux blonds peroxydés en pétard, mini imperméable, collant rouge et Ray-Bans cachant ses yeux. Le reste du groupe arbore un look post punk. Bon, c'est clair que musicalement, cela surprend par rapport au reste de la programmation : c'est typé New Wave, avec beaucoup de basse et de synthés, et un chant saccadé. Le public ne comprend pas trop, les applaudissements sont plutôt discrets. J'ai trouvé cela tout de même pas mal, même si cela n'allait pas avec la soirée. Mais c'était intéressant, je ne pensait pas entendre ce genre de musique de sitôt.
Maintenant que les premières parties sont finies, les gens commencent à venir s'installer au premier rang, mais je suis quand même assez triste de voir que la salle est à peine à moitié remplie, triste pour Infadels. Pas mal de bordel sur la petite scène, un renard et un faisan empaillés trônent devant la batterie, et à côté de l'ampli de basse. il y a un mannequin, ou plutôt une sorte de robot futuriste aux allures de pin up (qui sait, les pin ups existent surement chez les droïdes). Et c'est enfin l'arrivée du groupe sur scène, avec un Richie Vernon à la coiffure de plus en plus peroxydée. Beaucoup de problèmes techniques pendant le show, des problèmes de micros récurrents ainsi que pour la guitare de Bnann (je ne me rappelais plus qu'il jouait parfois de la guitare). La première bonne surprise viendra du bassiste Wag Marschall, car depuis que je vois le groupe, c'est la quatrième fois ce soir, je n'avais jamais remarqué l'importance qu'il apportait pour le groove. Et de plus, son attitude sur scène, ses poses et ses attitudes ont fait mon bonheur. Début de concert quand même assez poussif avec un public qui ne réagit pas trop, un son pas à la hauteur (tout au long du concert, le son sera bien en dessous qualitativement de ce qu'il aurait du être), et puis il faut bien le dire, les morceaux du second album, que ce soit Circus Of The Mad qui ouvre le concert, ou ensuite Code 1, pourtant un assez bon morceau, ne génèrent pas un grand enthousiasme du public. Il faudra de longues minutes et les efforts de tout le groupe pour que la salle commence à chauffer tout doucement. Avec Semtex bien sûr (j'ai connu tout de même meilleure version), puis avec Universe In Reverse l’un des bons morceaux de l'album au titre éponyme. Mais c'est encore une fois avec Jagger 67 que la sauce prend enfin, comme d'habitude Richie Vernon est déchaîné derrière son clavier, sautant comme un fou, se démenant pour faire danser un public plutôt mou. De son côté, le batteur Alex Bruford porte une combinaison blanche à capuche ainsi qu'un masque de plongée, on le croirait sorti de l'univers futuriste de la guerre des étoiles. Encore un des bons morceaux du second album avec Free Things For Poor People, certainement le meilleur d'ailleurs, et enfin la salle danse derrière moi, cela fait plaisir car Infadels est avant tout un groupe de scène, et ils ne ménagent pas leurs efforts. Comme je le disais, j'ai été surpris de voir que Bnann Watts jouait de la guitare sur certains morceaux.
Le groupe s'éclipse au bout d'environ 45 minutes de concert, c'est peu. Puis c'est le retour, ils sont accompagnés cette fois de 2 personnes déguisés en catcheurs mexicains avec le masque et tout le tralala pour une version dantesque de Can't Get Enough, it's time to party !!!, et effectivement la salle est en ébullition. Richie Vernon saute dans la salle juste à côté de moi pour se joindre au public, et danser au centre de la salle, dominant le public de sa haute taille, avant de carrément monter sur le bar situé sur le côté et de continuer la fiesta alors que le groupe s'éclipse. Je me penche pour prendre la set list, je me ramasse en même temps Richie qui tente de remonter sur scène dans un roulé boulé acrobatique. Voila, c'est déjà fini, 55 courtes mais intenses minutes.
Infadels est décidemment bien un excellent groupe de scène, n'en déplaise à certains. Dommage que ce soir le public et la sonorisation assez calamiteuse n'aient pas été au rendez-vous. Je décide d'aller faire un tour au balcon, et là, je vois les membre du groupe Headlights, la chanteuse Erin me félicite pour mon tee-shirt (celui de The Walkmen), j'achète leurs 2 albums car j'ai vraiment bien apprécié leur show. Une fin de soirée qui se termine beaucoup mieux qu'elle n'avait commencé heureusement, demain je fais la grasse matinée avant d'attaquer mon cinquième concert d'affilée. »
Infadels sont un groupe , basée à Londres, de rock fondé en 2003 et connu pour ses spectacles en live frénétique. Ils mêlent avec talent l'énergie des Clash à l'électro. Le groupe s'est pourtant clairement démarqué du lot en produisant avec son "We are not The Infadels", produit par Jagz Kooner et publié en Janvier 2006, l'un des meilleurs albums de ce rock calibré pour les dance-floors: une "tuerie", comme on dit aujourd'hui!
- Bnann Watts – vocals
- Matt Gooderson – guitars/programming
- Wag Marshall-Page – bass
- Richie Vernon – live keys
- Alex Bruford – drums
Circus Of The Mad (Universe In Reverse - 2008)
Code 1 (Universe In Reverse - 2008)
Love Like Semtex (We Are Not The Infadels - 2006)
Universe In Reverse (Universe In Reverse - 2008)
Make Mistakes (Universe In Reverse - 2008)
Murder That Sound (We Are Not The Infadels - 2006)
Jagger '67 (We Are Not The Infadels - 2006)
Free Things For Poor People (Universe In Reverse - 2008)
Sweet Dreams (Are Made Of This) (Cover's Eurythmics)
Encore
Can't Get Enough (We Are Not The Infadels - 2006)
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