Première Partie : REVOLVER
I'm From Barcelona - We're From Barcelona
I'm From Barcelona - "Paper Planes"
« Le retour de I'm From Barcelona dans la capitale, cela ne se manque pas, même si le dernier album n’est pas à mon avis vraiment excitant, c'est le moins que l'on puisse dire : après 3 ou 4 écoutes, je n'arrive toujours pas à enregistrer une seule mélodie dans ma mémoire (quoi qu'en pense la presse spécialisée...). Mais de tout façon, on ne vient pas pour écouter un album, on vient pour faire la fête, tout simplement. Ce sera la quatrième fois que je les vois, depuis leur premier passage remarqué et remarquable à la Maroquinerie il y a maintenant presque 2 ans. 16H30, je quitte le boulot direction République, pas trop de circulation, j'arrive aux alentours de 17h30 devant la salle, seule Alice et ses copines sont présentes. Je prends quelques photos du fronton illuminé (eh oui, nous sommes à l'heure d'hiver !), et il n'y a plus qu'à attendre tranquillement. Les copains arrivent un à un, Gilles P, puis Sabine, Eric de retour de Madrid et enfin Cécile. L'ouverture des portes se fait peu après 19h, il n’y a pas encore grand monde, avec Eric on se dirige devant sur la droite cette fois, alors que Cécile et Alice se trouvent juste à l'opposé sur la gauche. Gilles P lui, malheureusement, ne peut pas prendre place au balcon que je croyais ouvert… mais non, il semble que seul quelques invités y aient eu accès. Gilles se placera finalement sur la coursive de droite, placé sur la balustrade : la vue sera impeccable. De notre côté on fait connaissance avec une fan du groupe qui, elle aussi, les avaient vu à la Maroquinerie. Et puis la délicieuse Michaela fait son apparition avec son accent Italien dont je raffole. Ce qui est bien avec le Bataclan quand il n'y as pas de barrière, c'est que la scène est à une hauteur parfaite et de plus, elle n'est pas droite, mais légèrement arrondie, ce qui permet aux personnes qui sont au premier rang mais vraiment sur les côtés de bénéficier d'une vue imparable.
La première partie annoncée est le groupe Revolver dont Sabine nous a dit bien car elle les a vu à l'EMB il y a peu de temps. Le groupe (un trio) se présente sur scène dans une formation assez originale : un violoncelliste qui se trouve juste en face de nous, au centre un guitariste chanteur et sur notre gauche un second guitariste. Et leur musique, me direz-vous ? De la pop assez simple et lumineuse. L'originalité vient bien sûr du violoncelle et de l'absence de batterie (juste un tambour et le guitariste qui joue du tambourin avec le pied. Un bon set, avec en point d'orgue un morceau qui me semble vraiment au dessus du lot, une superbe composition du nom de Do You Have A Gun ?, sur laquelle la voix de Ambroise fait particulièrement merveille. Sinon, on oscillera entre le bien et le moyen pour certaines chansons plus rébarbatives. A suivre donc car le groupe a du potentiel (allez sur Myspace écouter Do You Have A Gun ?).
La salle ne s'est guère remplie entre temps, une partie du public est au bar (d'ailleurs le chanteur de Revolver leur avait demandé de faire moins de bruit !). On voit surgir sur un des côtés Christophe, l'ami d'Eric, on le retrouvera après le concert.
Une fin sympathique (que n'oublions pas, les Fleshtones ont inventée il y a bientôt 27 ans, c'était au Palace, on n'appelait pas encore cela "les concerts à emporter" comme je le lis régulièrement). Moi, je suis encore plein de confettis, mon tee-shirt sent la bière car j'avais oublié de citer cette anecdote où notre choriste est venu offrir une bière à Eric (pour s'excuser des ballons qu'il lui avait shooté à la figure), évidemment Eric en tant que copain partageur me passe la bouteille et au moment où je buvais... je me suis pris un ballon en pleine poire ! D'où la bière sur le tee shirt ouffffffffffffffffff. Belle soirée, je récupère la set list du clavier (celui qui ressemble de loin à Russel Mael, l’un des Sparks), Cécile, elle, aura celle d'Emanuel. Puis on se dirige tranquillement vers la sortie, on voit des gens sortir avec des ballons, bon courage dans le métro ! On retrouve Christophe et sa compagne à l'extérieure devant l'entrée de la salle, puis avec Eric on se quitte. Moi de toute façon, je serais présent lors de leur prochain passage à Paris, j'espère simplement que l'engouement suscité par le groupe il y a 1ou 2 ans ne se démente pas, que ce ne soit pas juste un effet de mode car cela serait vraiment dommage. Il n'y a guère d'occasion de pouvoir faire la fête en grand comité, tout simplement et sans chichis. Donc, rendez-vous l'année prochaine j'espère. »
La première partie annoncée est le groupe Revolver dont Sabine nous a dit bien car elle les a vu à l'EMB il y a peu de temps. Le groupe (un trio) se présente sur scène dans une formation assez originale : un violoncelliste qui se trouve juste en face de nous, au centre un guitariste chanteur et sur notre gauche un second guitariste. Et leur musique, me direz-vous ? De la pop assez simple et lumineuse. L'originalité vient bien sûr du violoncelle et de l'absence de batterie (juste un tambour et le guitariste qui joue du tambourin avec le pied. Un bon set, avec en point d'orgue un morceau qui me semble vraiment au dessus du lot, une superbe composition du nom de Do You Have A Gun ?, sur laquelle la voix de Ambroise fait particulièrement merveille. Sinon, on oscillera entre le bien et le moyen pour certaines chansons plus rébarbatives. A suivre donc car le groupe a du potentiel (allez sur Myspace écouter Do You Have A Gun ?).
La salle ne s'est guère remplie entre temps, une partie du public est au bar (d'ailleurs le chanteur de Revolver leur avait demandé de faire moins de bruit !). On voit surgir sur un des côtés Christophe, l'ami d'Eric, on le retrouvera après le concert.
Place maintenant à nos fantasques Suédois de I’m From Barcelona, et la première surprise en voyant les membres du groupe arriver sur scène est leur nombre : 16 seulement au lieu des 18 à 20 comme nous avions déjà pu voir. On fera avec !! Un début de concert plutôt austère, reflet du second album. On dirait presque du Arcade Fire, mais sans le génie de ces derniers, et sans le charisme de son chanteur. Je me contente plus de prendre des photos pendant ces 20 premières minutes presque entièrement consacrées à « Who Killed Harry Oudini ? ». Devant nous, 3 choristes, dont sûrement le plus festif d'entre tous, celui qui portait une sorte de sweet rayé, un véritable boute-en-train qui mettra une bonne ambiance tout au long de la soirée. Sa voisine n'est pas mal non plus dans un autre genre, une jolie fille tout simplement. Bref les morceaux Paper Planes et Andy ne m'inspirent pas plus que cela, la salle est calme contrairement aux précédents concerts où la fiesta était de mise dès le premier morceau. I'm From Barcelona voudrait-ils nous faire réfléchir, et s'orienter vers une musique plus émotionnelle et triste ?? Je ne l'espère pas en tout cas. Mais fi de ces 20 premières minutes, place maintenant à la fête, car si vous avez pu croire que ce soir, la tristesse et la mélancolie allaient s'abattre sur nos épaules vous avez tout faux. Les ballons tout d'abord, rouges, de tous formats, des gros, des petits, et puis quelque uns, jaune, on ne sait pas trop d'ou ils sortent, ils nous envahissent, les choristes donnent des grands coups de pied dedans, puis c'est les confettis - rouges eux aussi -, et c’est là que la fête commence : à partir de ce moment-là, j'ai vécu une heure de béatitude enfantine, à jouer avec les ballons, à sauter comme un petit pois à l'unisson avec Michaela juste derrière moi, juste une joie de gamins, avec la musique et les ballons comme détonateurs : on s'amuse tout simplement, on se balance les confettis à la figure, on chante à l'unisson avec nos trois choristes, We're From Barcelona est repris à l'unisson par toute la salle, qui, elle, se transforme en salle des fêtes. Ah oui, depuis un moment je ne prends plus de photos, interdiction faite par les videurs, peu importe, c'est la fiesta ! Et comme d'habitude, les morceaux n'ont plus guère d'importance, les choristes échangent leur place, je retrouve devant moi la petite blonde rigolote qui se trouve dans la troupe depuis le tout début, elle me fait un petit signe en me disant "Nice tee shirt".
Moi, je sais plus trop où j'en suis, le rappel vient de commencer et c'est Treehouse (l’un des 2 ou 3 morceaux dont j'arrive à me souvenir après chaque concert de I'm From Barcelona), les micros sont tendus, chacun chante les paroles plutôt bucoliques de la chanson, fiesta fiesta fiesta !! On se demandait s’il le referait… eh bien oui, Emanuel Lundgren nous gratifiera une nouvelle fois d'un stage diving juste à notre niveau, moins spectaculaire que celui du Zénith mais tout autant festif. D'ailleurs, ce qui est bizarre avec Emanuel, c'est que si vous le regarder bien, il ne semble pas prendre vraiment du plaisir, on dirait que c'est une thérapie pour lui, on sent un personnage plus complexe qu'il n'y paraît. Le reste de la troupe, elle, est juste là pour la fête. Long long final les musiciens s'éclipsent un par un, sauf 2 qui eux vont improviser un concert dans la foule puis au dehors (bon là, nous on était restés au premier rang à souffler et à discuter).
Une fin sympathique (que n'oublions pas, les Fleshtones ont inventée il y a bientôt 27 ans, c'était au Palace, on n'appelait pas encore cela "les concerts à emporter" comme je le lis régulièrement). Moi, je suis encore plein de confettis, mon tee-shirt sent la bière car j'avais oublié de citer cette anecdote où notre choriste est venu offrir une bière à Eric (pour s'excuser des ballons qu'il lui avait shooté à la figure), évidemment Eric en tant que copain partageur me passe la bouteille et au moment où je buvais... je me suis pris un ballon en pleine poire ! D'où la bière sur le tee shirt ouffffffffffffffffff. Belle soirée, je récupère la set list du clavier (celui qui ressemble de loin à Russel Mael, l’un des Sparks), Cécile, elle, aura celle d'Emanuel. Puis on se dirige tranquillement vers la sortie, on voit des gens sortir avec des ballons, bon courage dans le métro ! On retrouve Christophe et sa compagne à l'extérieure devant l'entrée de la salle, puis avec Eric on se quitte. Moi de toute façon, je serais présent lors de leur prochain passage à Paris, j'espère simplement que l'engouement suscité par le groupe il y a 1ou 2 ans ne se démente pas, que ce ne soit pas juste un effet de mode car cela serait vraiment dommage. Il n'y a guère d'occasion de pouvoir faire la fête en grand comité, tout simplement et sans chichis. Donc, rendez-vous l'année prochaine j'espère. »
I'm from Barcelona sont un groupe d'indie-pop de Jonkoping, en Suède, connu pour ses 29 membres et un mélange étonnant d'instruments tels que la clarinette, le saxophone, la flûte, la trompette, le banjo, l'accordéon, etc. Emanuel Lundgren écrit une multitude de textes aux sonorités pop et décide de réunir ses amis et les amis de ses amis pour interpréter ces chansons., son appartement devenant vite une « usine à musique » où les gens amènent banjos, accordéons et autres instruments. Le premier EP enregistré,Emanuel Lundgren rassemble ses 28 acolytes pour, selon lui, le premier et dernier live. Nous sommes alors en août 2005. Ce qu’il pensait être la fin, s’avère en fait être le début de l’aventure des I'm from Barcelona...
(http://www.myspace.com/imfrombarcelona)
(http://www.myspace.com/imfrombarcelona)
Emanuel Lundgren: Lead vocals, guitar etc
Johan Aineland: Accordion, mandolin
Martin Alfredsson: Synthesizers, glockenspiel
Mathias Alrikssont: Vocals
Marcus Carlholt: Vocals, costumes
Philip Erixont: Percussion, vocals
Anna Fröderberg: Vocals
Olof Gardestrand: Drums
Tina Gardestrand: Vocals, piano
Tobias Granstrand: Guitar
Mattias Johansson: Saxophone
Fredrik Karp: Saxophone
Micke Larsson: Vocals
Daniel Lindlöf: Guitar, banjo
David Ljung: Trumpet
Rikard Ljung: Flute
Johan Mårtensson: Vocals
Cornelia Norgren: Vocals
Christofer Olofsson: Piano
Henrik Olofsson: Bass
David Ottosson: Saxophone
Erik Ottosson: Tuba
Jacob Sollenberg: Clarinet
Jonas Tjäder: Vocals
Julie Witwicki Carlsson: Vocals
Emma Öhnell: Vocals
Frida Öhnell: Vocals
Johan Viking: Vocals
Johan Aineland: Accordion, mandolin
Martin Alfredsson: Synthesizers, glockenspiel
Mathias Alrikssont: Vocals
Marcus Carlholt: Vocals, costumes
Philip Erixont: Percussion, vocals
Anna Fröderberg: Vocals
Olof Gardestrand: Drums
Tina Gardestrand: Vocals, piano
Tobias Granstrand: Guitar
Mattias Johansson: Saxophone
Fredrik Karp: Saxophone
Micke Larsson: Vocals
Daniel Lindlöf: Guitar, banjo
David Ljung: Trumpet
Rikard Ljung: Flute
Johan Mårtensson: Vocals
Cornelia Norgren: Vocals
Christofer Olofsson: Piano
Henrik Olofsson: Bass
David Ottosson: Saxophone
Erik Ottosson: Tuba
Jacob Sollenberg: Clarinet
Jonas Tjäder: Vocals
Julie Witwicki Carlsson: Vocals
Emma Öhnell: Vocals
Frida Öhnell: Vocals
Johan Viking: Vocals
I'm From Barcelona - We're From Barcelona
I'm From Barcelona - "Paper Planes"
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