Blogger Template by Blogcrowds

jeudi 6 novembre 2008

PETER HOOK & Section 25 ~ Elysée Montmartre. Paris.




Première Partie : KEVIN HEWICT




Ce qu’en a pensé Gilles :

« Gilles P et moi même nous nous posions beaucoup de questions avant ce concert. D'abord, ne serait-il pas annulé vu le peu de pub et le peu d'enthousiasme suscité par cette affiche. Et puis, quel serait vraiment le répertoire ? Bref, beaucoup d'incertitudes avant cette soirée… Je décide à quitter mon travail un peu plus tôt pour pouvoir assurer une place au premier rang, car je me méfie toujours des fans qui peuvent arriver très tôt. En guise de fans, je n'ai trouvé personne devant la salle, juste le rideau même pas encore ouvert : le premier rang nous sera assuré sans problèmes. Je discute avec l’un des employés de la salle, puis avec Fab (si je me souviens bien de son nom), qui a fait le voyage de Rouen. Gilles P me rejoint alors qu'il n'y a même pas dix personnes devant la salle. J'apprends d'ailleurs que les locations ont été plus que frileuses, juste quelques centaines de personnes sont attendues ce soir. Et effectivement, c'est dans un Elysée Montmartre coupé en deux par un grand rideau noir que l'on prend place au premier rang, du côté droit face, on l'espère, à Peter Hook… car aucun signe vraiment évident ne laisse présager qu'il sera de ce coté (on ne voit pas ses amplis). L'attente sera tranquille et même surprenante, car, pour ma part, c'est la première fois que j'attends devant assis, sans crainte que l'on me pique ma place (il faut dire que pendant un grand lapse de temps, nous n'étions qu'une petite vingtaine dans la salle). Vraiment surprenant ce peu de monde, mais au moins, les conditions seront bonnes. Robert est présent ce soir, il y aura quelques autres photographes aussi.

Alors que la salle (enfin, la moitié de salle…) est loin d'être remplie, un gentleman plutôt âgé fait son apparition avec sa tasse de thé fumante (bon, il n'y aura que cela de fumant dans son show). Il s'installe devant nous avec sa guitare, et c'est parti pour 35 minutes de guitare acoustique entrecoupé de dégustation de thé. Parfois, le gars, du nom de Kevin Hewick se déchaine prenant des poses presque heavy, cela nous a au moins fait rigoler quelques minutes. Et pour finir, le personnel a dû couper le jus pour que le mec s'arrête... Plus que dispensable donc !

Place maintenant à Section 25 qui investissent la scène de l'Elysée… Une scène d'ailleurs assez nue, heureusement que la batterie se trouvait sur un support imposant ce qui permet de bouffer un peu le vide laisser par le peu de matériel sur scène. La salle est maintenant un peu plus remplie, pas loin de 400 personnes à vue de nez, ce qui est quand même très peu, et bien sur le public est assez âgé. On se pose encore la question de savoir où jouera Peter Hook ? Moi je paris avec Gilles que l'on viendra installer son matériel juste après Section 25 : j'ai complètement faux, en vérité il jouera tout simplement sur le matériel déjà présent sur scène, qui ne semble pas être le sien. Mais revenons à Section 25, ce groupe qui faisait les premières parties de Joy Division en 1979. La première surprise vient du chanteur (Larry Cassidy, l’un des deux frères fondateurs du groupe) qui commence à sucrer les fraises, impressionnant surtout quand il retirera son pull laissant apparaître un corps décharné. De plus, il chante avec l'aide des textes des chansons posés préalablement sur un pupitre en face de lui. Mais passé cet aspect assez surprenant, j'avoue avoir été séduit par la musique proposée. Bien sûr, nous sommes dans un univers très années 80, mais les deux ou trois derniers morceaux interprétés m'ont fait vraiment bonne impression, avec en prime d'excellents musiciens, la palme revenant au guitariste avec un son superbe et un style bien personnel (pas véritablement de rythmique). Le choc Larry Cassidy passé, la musique reprend le dessus, et la triplette Charnel Ground, Can't Let Go et After Image m’a fait forte impression.

Le show a débuté maintenant depuis un bon quart d'heure lorsque Peter Hook fait son apparition. Le bassiste de Section 25 rejoint alors le coté gauche de la scène pour prendre possession des claviers. Bon, Hook porte encore bien, hormis une gueule quand même amochée, vu les poches sous les yeux. Le son est égal à ce que l'on attendait, sauf hélas la puissance qui parait quand même bien faible (bon, nous sommes à l'Elysée Montmartre...). J'avoue ne pas reconnaître les 2 premiers morceaux (le second sera Warsaw comme me l'avait laissé entendre le spécialiste en la matière, Gilles P), et puis première mauvaise surprise, l'attitude de Peter Hook vis à vis des photographes professionnels, il leur fait signe de dégager rapidement (ce qu'ils allaient faire de toute façon) : pas bien aimable ! Le concert continue, avec mon morceau préféré parmi tous, j'ai nommé She's Lost Control, le son est là, mais pas vraiment l'urgence. Peter Hook fait bien quelques rares poses jambes écartées, basse très bas mais sans grand enthousiasme ni passion. Larry Cassidy assure tant bien que mal le chant, tandis que de son coté Ian Butterworth (à la guitare), lui, maîtrise parfaitement son sujet, comme on avait pu le voir avec Section 25. D'ailleurs, ces envolées guitaristiques m'ont valu quelques gestes de la main de Gilles P, lui aussi semblant apprécier la prestation du guitariste. Légèrement échaudé par le petit épisode pas très sympathique avec les journalistes, je me suis contenté malheureusement de faire le minimum avec mon appareil photo, pas envie de voir tomber sur moi les foudres du sieur Hook. Shadowplay (bonne version), Ceremony, puis Love Will Tear Us Apart, le show déroule tranquillement, sans génie particulier mais sans non plus tomber dans le ridicule… et puis le groupe en entier quitte soudainement la scène ! Eberlué, je regarde Gilles P, puis ma montre : Peter Hook ne sera resté que 40 minutes sur scène. J'avoue que j'ai du mal à m'en remettre. Au bout de quelques minutes, le groupe revient, mais sans le bassiste de New Order. Ce sera pour nous interpréter un dernier morceau de Section 25, puis, de nouveau, ils sont rejoints par Hook pour un expéditif Doubts Even Here et puis... c'est tout !!!!!! Et là je ne peux pas m'empêcher de crier à l'arnaque : à peine 45 minutes !!! Et bien sûr, pas de Blue Monday, mais on devait pas le mériter…

Bon j'avoue n'avoir toujours pas compris ce comportement limite foutage de gueule. Passe encore qu'il soit particulièrement désagréable (aucun contact avec le public sauf 3 mots avec quelques Anglais égarés dans la salle)… C'est bien dommage, car tout cela aurait pu faire un bon concert, avec juste une bonne dose de plaisir et d'enthousiasme, et surtout un meilleur respect du public. Encore une fois, je ne me coucherai pas tard ce soir, on discute tranquillement à la sortie. C'est vrai que je ne regrette pas d'avoir été voir ce concert, mais j'avoue ressentir un grand manque en reprenant ma voiture, l'impression d'une sorte de "non concert", et c'est bien dommage. Reste juste le souvenir obsédant de la basse de She's Lost Control qui trottera dans ma tête le reste de la soirée. »






Peter « Hooky » Hook est un musicien anglais, bassiste du groupe cold wave Joy Division. Poursuit son jeu unique (mélodique plus que rythmique) au sein de New Order. Il quitte le groupe en 2007 et se produit désormais en novembre 2008 avec Section 25, interprétant de nombreux titres de Joy Division ainsi que des compositions personnelles.

(http://www.myspace.com/peterhookneworder)

Dès 1979, à l'apogée de Factory Records, Section 25 a souvent assuré la première partie de Joy Division à Londres et dans le Nord-Ouest de l'Angleterre. Après une période de vingt ans, Section 25 a été invité par New Order en support de leur concert à Blackpool en octobre 2006. L'année suivante, à Bruxelles, Peter Hook a rejoint Section 25 sur scène pour interpréter le classique "Temptation" lors de la Factory Night.

(http://www.myspace.com/section25)























Peter Hook : Bass & Vocal











Larry Cassidy : vocals, misc.
Vin Cassidy : drums.
Ian Butterworth : guitars.
Roger Wikeley : bass, keyboards, computers.
Stuart Hill : computers, front of house sound.








SECTION 25

La durée du concert : 0h20


No Love Lost
Warsaw
Interzone
She's Lost Control
Shadowplay
Dreams Never End
Ceremony
Temptation
Love Will Tear Us Apart

Encore

Section 25 song
Doubts Even Here








La durée du concert : 0h45

AFFICHE / PROMO / FLYER



Section 25 - "Looking from a Hilltop"



Section 25 - New Horizon live at Batofar Paris France 2006



Section 25 - New Horizon



Aucun commentaire: