Première partie: JONQUIL + EMILY JANE WHITE
Ce qu’en a pensé Gilles :
« Encore une soirée découverte pour moi, la venue d'Emily Jane White étant le révélateur de ce concert. De nombreux échos positifs, ceux de Robert entre autres, la salle (la Maroquinerie), tout cela a fait que ma curiosité a été éveillée, et me voilà devant le porche de la salle, il n'est pas encore 19 heures, et il n'y a bien entendu personne, malgré un concert sold out depuis quelques semaines déjà. Je croise Emily Jane White, portant un superbe Tee Shirt rose de Nick Cave & The Bad Seeds, grand sourire, elle me dit bonjour, tiens, c'est sympa ca !! Michael arrive, direction le bar pour un petit verre de vin blanc (bon, ça devient mon péché mignon avant les concerts à la Maro). Arrivent Robert et Brigitte. Coup d'œil à l'entrée, toujours peu de monde. On se décide quand même à lever l'ancre du bar, et 10 minutes plus tard, c'est l'ouverture des portes. On s'installe à notre place favorite, assis sur la scène, légèrement décalés sur la gauche.
D'après l'affiche qui se trouve à l'entrée de la salle, un troisième groupe est prévu. Il s'agit de Jonquil, groupe d'Oxford, qui fait son apparition assez tôt dans la soirée, la salle n'est que partiellement remplie, Livie vient tout juste de nous rejoindre devant, nous sommes au complet. On sent le groupe assez rigide, pas trop à l'aise, ils n'osent pas trop regarder le public. En fin de compte, malgré un début poussif, je n'ai pas trouvé cela si désagréable que cela. Du Foals en plus lyrique et moins hypnotique. Dommage que les membres du groupe manquent de charisme, car je ressens de bonnes choses tout de même (Whistle Low, excellente chanson). Court set pour des Anglais, qui, s’ils n'ont pas cassé la baraque, ont tout de même eu le mérite de proposer un set pas inintéressant.
La salle s'est remplie maintenant, nul doute que la majorité du public est venue pour Emily Jane White. Deux chaises devant nous, un tabouret au milieu de la scène, derrière ce tabouret, un piano électrique, et enfin, sur la droite, une contrebasse. Le décor est posé, dépouillé, austère et à cordes ! Que dire d'Emily Jane White ? Enormément de charme, pas réellement belle mais elle dégage quelque chose. Bon, pour moi elle est belle tout simplement ! C'est un tout, on le ressent dès le début, cette nana a de la classe, elle attire beaucoup de sympathie. Deux jeunes femmes prennent place devant nous, respectivement au violoncelle et au violon, Emily s'installe - toute de noire vêtue - sur son tabouret, elle semble toute petite. Le concert sera suivi religieusement par le public. Qu'en ai-je pensé ? Des ressemblances avec Cat Power parfois, voire Alela Diane. En tout cas, des ambiances très austères, une belle voix. Je n'ai pas accroché sur tous les morceaux, il aurait fallu que je les connaisse mieux, que je les écoute auparavant. D'après mes camarades Michael et Livie, elle a interprété beaucoup de nouveaux morceaux qui ne sont toujours pas sortis. Bon set d'une heure, il faut que j'approfondisse la chose, mais, en tout cas, j'ai ressenti du talent et surtout une personnalité fort sympathique. Je retournerai la voir, sans aucun doute.
La salle se vide, une partie du public va au bar, une autre s'en va carrément, il est clair que ce soir beaucoup de gens sont venus pour Emily. De Swell, je ne connais rien hormis le nom, c'est dire ! Livie, elle, connaît ou plutôt croyait connaître. Si je dis cela, c'est juste que la pauvre n'a pas reconnu le groupe ! Swell, dans sa composition actuelle, c'est trois personnes, deux guitares et un batteur. Dès l'entrée du groupe sur scène, je sens que ce n'est pas gagné, un guitariste binoclard en face de nous qui commence par bidouiller son Laptop installé sur un petit pupitre, derrière lui, une rangée de pédales. Je m'explique : quand je dis derrière lui, c’est en fait juste devant nous... mais derrière lui quand même, vu que ce mec passera TOUT le concert le dos tourné au public, bidouillant son ordi, tripotant ses pédales, regardant juste le batteur de temps à autre. Exceptionnel, cet individu : pas UNE fois, il n'a regardé le public. Et en plus, il se mettait bien à l'abri de tout éclairage. FOUTAGE DE GUEULE !! Le reste du groupe ne vaut guère mieux, un chanteur guitariste au look de Joe Cocker qui, lui, ferme constamment les yeux, et dira en tout et pour tout 1 ou peux être 2 mercis. Enfin, un batteur qui, si au début il me semblait efficace avec sa frappe chirurgicale et précise, a fini par me saouler au bout d'une demi-heure : trop métronome, trop mécanique, trop chiant quoi ! Deux éclairs de génie dans ce concert (heu j'exagère, deux éclairs de lucidité) quand on aura droit à quelques semblants de solos bien incisifs. Et c'est tout. Une musique lancinante faite pour les neurasthéniques, à aucun moment je n'ai réussi à vibrer ou tout simplement à ressentir quelque émotion. Et le pire, c'est qu'ils ont joués presque 1h20, et c'est vers 23h40 que le concert s'est achevé. Michael, lui, était parti dès le second morceau, comme une partie du public, il n'a rien loupé. A mes cotés, Livie qui avait pris le parti de s'asseoir et de tourner le dos à l'autre guignol de guitariste, est catastrophée par la prestation du groupe qu'elle ne reconnaît pas. Moi j'avoue que je ne connaissais pas, ils ont sûrement fait de bonnes choses, mais en tout cas pour ma part, c'était la première et dernière fois que je les verrai.
Mais la soirée n'est pas tout à fait finie. On sort tranquillement après nous être remis de nos émotions... un tour au merchandising, où je finis par craquer sur un tee shirt d'Emily, on remonte les marches et surprise, on croise Emily Jane White, qui s'arrête d'elle même pour discuter avec nous. Cette fille est divine, absolument adorable !!! La conversation commencée en anglais se finit en français, Emily ayant passé trois ans à Bordeaux. Moi, je ne sais pas trop quoi lui dire (je vais quand même pas lui dire que je la trouve séduisante, même si c'est vrai !!) en tout cas ma camarade Livie, elle, est beaucoup plus volubile que moi. Une soirée qui se termine donc de la plus belle des manières. On sort prendre l'air, puis on se quitte, il est déjà plus de minuit. Demain rendez-vous au même endroit pour un concert qui s'annonce bien différent. »
D'après l'affiche qui se trouve à l'entrée de la salle, un troisième groupe est prévu. Il s'agit de Jonquil, groupe d'Oxford, qui fait son apparition assez tôt dans la soirée, la salle n'est que partiellement remplie, Livie vient tout juste de nous rejoindre devant, nous sommes au complet. On sent le groupe assez rigide, pas trop à l'aise, ils n'osent pas trop regarder le public. En fin de compte, malgré un début poussif, je n'ai pas trouvé cela si désagréable que cela. Du Foals en plus lyrique et moins hypnotique. Dommage que les membres du groupe manquent de charisme, car je ressens de bonnes choses tout de même (Whistle Low, excellente chanson). Court set pour des Anglais, qui, s’ils n'ont pas cassé la baraque, ont tout de même eu le mérite de proposer un set pas inintéressant.
La salle s'est remplie maintenant, nul doute que la majorité du public est venue pour Emily Jane White. Deux chaises devant nous, un tabouret au milieu de la scène, derrière ce tabouret, un piano électrique, et enfin, sur la droite, une contrebasse. Le décor est posé, dépouillé, austère et à cordes ! Que dire d'Emily Jane White ? Enormément de charme, pas réellement belle mais elle dégage quelque chose. Bon, pour moi elle est belle tout simplement ! C'est un tout, on le ressent dès le début, cette nana a de la classe, elle attire beaucoup de sympathie. Deux jeunes femmes prennent place devant nous, respectivement au violoncelle et au violon, Emily s'installe - toute de noire vêtue - sur son tabouret, elle semble toute petite. Le concert sera suivi religieusement par le public. Qu'en ai-je pensé ? Des ressemblances avec Cat Power parfois, voire Alela Diane. En tout cas, des ambiances très austères, une belle voix. Je n'ai pas accroché sur tous les morceaux, il aurait fallu que je les connaisse mieux, que je les écoute auparavant. D'après mes camarades Michael et Livie, elle a interprété beaucoup de nouveaux morceaux qui ne sont toujours pas sortis. Bon set d'une heure, il faut que j'approfondisse la chose, mais, en tout cas, j'ai ressenti du talent et surtout une personnalité fort sympathique. Je retournerai la voir, sans aucun doute.
La salle se vide, une partie du public va au bar, une autre s'en va carrément, il est clair que ce soir beaucoup de gens sont venus pour Emily. De Swell, je ne connais rien hormis le nom, c'est dire ! Livie, elle, connaît ou plutôt croyait connaître. Si je dis cela, c'est juste que la pauvre n'a pas reconnu le groupe ! Swell, dans sa composition actuelle, c'est trois personnes, deux guitares et un batteur. Dès l'entrée du groupe sur scène, je sens que ce n'est pas gagné, un guitariste binoclard en face de nous qui commence par bidouiller son Laptop installé sur un petit pupitre, derrière lui, une rangée de pédales. Je m'explique : quand je dis derrière lui, c’est en fait juste devant nous... mais derrière lui quand même, vu que ce mec passera TOUT le concert le dos tourné au public, bidouillant son ordi, tripotant ses pédales, regardant juste le batteur de temps à autre. Exceptionnel, cet individu : pas UNE fois, il n'a regardé le public. Et en plus, il se mettait bien à l'abri de tout éclairage. FOUTAGE DE GUEULE !! Le reste du groupe ne vaut guère mieux, un chanteur guitariste au look de Joe Cocker qui, lui, ferme constamment les yeux, et dira en tout et pour tout 1 ou peux être 2 mercis. Enfin, un batteur qui, si au début il me semblait efficace avec sa frappe chirurgicale et précise, a fini par me saouler au bout d'une demi-heure : trop métronome, trop mécanique, trop chiant quoi ! Deux éclairs de génie dans ce concert (heu j'exagère, deux éclairs de lucidité) quand on aura droit à quelques semblants de solos bien incisifs. Et c'est tout. Une musique lancinante faite pour les neurasthéniques, à aucun moment je n'ai réussi à vibrer ou tout simplement à ressentir quelque émotion. Et le pire, c'est qu'ils ont joués presque 1h20, et c'est vers 23h40 que le concert s'est achevé. Michael, lui, était parti dès le second morceau, comme une partie du public, il n'a rien loupé. A mes cotés, Livie qui avait pris le parti de s'asseoir et de tourner le dos à l'autre guignol de guitariste, est catastrophée par la prestation du groupe qu'elle ne reconnaît pas. Moi j'avoue que je ne connaissais pas, ils ont sûrement fait de bonnes choses, mais en tout cas pour ma part, c'était la première et dernière fois que je les verrai.
Mais la soirée n'est pas tout à fait finie. On sort tranquillement après nous être remis de nos émotions... un tour au merchandising, où je finis par craquer sur un tee shirt d'Emily, on remonte les marches et surprise, on croise Emily Jane White, qui s'arrête d'elle même pour discuter avec nous. Cette fille est divine, absolument adorable !!! La conversation commencée en anglais se finit en français, Emily ayant passé trois ans à Bordeaux. Moi, je ne sais pas trop quoi lui dire (je vais quand même pas lui dire que je la trouve séduisante, même si c'est vrai !!) en tout cas ma camarade Livie, elle, est beaucoup plus volubile que moi. Une soirée qui se termine donc de la plus belle des manières. On sort prendre l'air, puis on se quitte, il est déjà plus de minuit. Demain rendez-vous au même endroit pour un concert qui s'annonce bien différent. »
Voici Emily Jane White, jolie jeune femme de San Francisco, guitariste et pianiste, qui a maintes fois joué seule dans les bars enfûmés et bruyants de la ville, et réussi (souvent) à charmer le public le plus retors à la musique folk. On le sait maintenant : il y a de la place entre Joni Mitchell et Alela Diane. Le sillon folk américain est à présent creusé et peut accueillir de belles voix lovées dans des arrangements de saisons. Dark Undercoat", premier album, guitare, jeu de reverb, piano et voix d'ange, textes que ne renierait pas Cormac Mac Carthy. Un folk en clair obscur, sombre et mélancolique,…et matiné d'optimisme. Des compositions d'une beauté et d'une maturité époustouflantes !
(www.myspace.com/emilyjanewhite)
(Swell) est un groupe de San Francisco crée en 1989. Leur premier opus éponyme paraît en 1991, mais c'est avec leur second format ….Well ?, puis le majestueux (1994) que la formation s'installe durablement dans le paysage musical du milieu des années 90, une référence (et une âme) incontournable : folk / rock (pop ?) gris et flou d'une justesse et d'un équilibre inouïs. Groupe incontournable de l’Amérique urbaine et désolée (aux côtés de Sebadoh, Red House Painters, Bonnie Prince Billy, Smog), Swell marque son retour, après des années de silenceA, avec un album plus posé que les précédents. Sur ce glacier de noirceur et de force, hanté par la voix grave de David Freel, la mélancolie, d’une guitare folk ou gonflée au larsen, donne corps à une musique magique.
Ni folk, ni rock ou pop, le son Swell est devenu une marque à part entière et un modèle déposé d'équilibre et de justesse auquel viennent se mesurer les meilleurs artisans de la scène US d'aujourd'hui.
C. Conte – Les Inrockuptibles, avril 97
(www.myspace.com/emilyjanewhite)
(Swell) est un groupe de San Francisco crée en 1989. Leur premier opus éponyme paraît en 1991, mais c'est avec leur second format ….Well ?, puis le majestueux (1994) que la formation s'installe durablement dans le paysage musical du milieu des années 90, une référence (et une âme) incontournable : folk / rock (pop ?) gris et flou d'une justesse et d'un équilibre inouïs. Groupe incontournable de l’Amérique urbaine et désolée (aux côtés de Sebadoh, Red House Painters, Bonnie Prince Billy, Smog), Swell marque son retour, après des années de silenceA, avec un album plus posé que les précédents. Sur ce glacier de noirceur et de force, hanté par la voix grave de David Freel, la mélancolie, d’une guitare folk ou gonflée au larsen, donne corps à une musique magique.
Ni folk, ni rock ou pop, le son Swell est devenu une marque à part entière et un modèle déposé d'équilibre et de justesse auquel viennent se mesurer les meilleurs artisans de la scène US d'aujourd'hui.
C. Conte – Les Inrockuptibles, avril 97
Dark Undercoat ( Dark Undercoat - 2008)
Two Shots To The Head ( Dark Undercoat - 2008)
Never Dead
Stairs
Time On Your Side ( Dark Undercoat - 2008)
Ghost Of A Horse
Liza
Dagger ( Dark Undercoat - 2008)
Victorian America
Frozen Heart
Wild Tigers I Have Known ( Dark Undercoat - 2008)
Bessie Smith ( Dark Undercoat - 2008
Two Shots To The Head ( Dark Undercoat - 2008)
Never Dead
Stairs
Time On Your Side ( Dark Undercoat - 2008)
Ghost Of A Horse
Liza
Dagger ( Dark Undercoat - 2008)
Victorian America
Frozen Heart
Wild Tigers I Have Known ( Dark Undercoat - 2008)
Bessie Smith ( Dark Undercoat - 2008
La durée du concert : 1h00
La durée du concert : 1h17
Good Good Good (South Of The Rain And Snow - 2008)
Trouble Loves You (South Of The Rain And Snow - 2008)
Something to do (For All the Beautiful People - 1998)
Bong Star ( B Side - 1997)
Down (... Well ? - 1991)
Saved By Summer (South Of The Rain And Snow - 2008)
Song Seven (41 - 1994)
Tell Us All (South Of The Rain And Snow - 2008)
What I Always Wanted (Too Many Days Without Thinking - 1997)
Sunshine Everyday (Too Many Days Without Thinking - 1997)
South Of The Rain And Snow (South Of The Rain And Snow - 2008)
Trouble Loves You (South Of The Rain And Snow - 2008)
Something to do (For All the Beautiful People - 1998)
Bong Star ( B Side - 1997)
Down (... Well ? - 1991)
Saved By Summer (South Of The Rain And Snow - 2008)
Song Seven (41 - 1994)
Tell Us All (South Of The Rain And Snow - 2008)
What I Always Wanted (Too Many Days Without Thinking - 1997)
Sunshine Everyday (Too Many Days Without Thinking - 1997)
South Of The Rain And Snow (South Of The Rain And Snow - 2008)
La durée du concert : 1h17
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