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mercredi 22 octobre 2008

The Walkmen ~ La Maroquinerie. Paris.









Première Partie: LE LOUP + LADY AND THE LOST BOYS



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Semaine pas trop chargée en concerts pour cette fois, et me voilà de nouveau de retour dans ma salle fétiche, la Maroquinerie, pour assister au concert de The Walkmen, ce groupe de New York assez atypique que j'ai découvert il y a maintenant 2 ans. J'arrive en touriste, aux alentours de 18h50, évidemment pas un pékin à l'horizon, hormis l'ami Philippe M, qui fait le pied de grue. Moi, j'ai envie de boire un coup, direction le bar pour un petit verre de vin blanc. Après une bonne vingtaine de minutes, on se décide à aller faire la queue, oh il n’y a pas encore beaucoup de monde, juste une bonne quinzaine de personnes. L'ouverture se produit une dizaines de minutes plus tard, nous sommes les premiers à entrer. Au passage, un coup d’œil sur le programme nous indique qu'un troisième groupe sera de la partie ce soir, Lady & The Lost Boys, inconnu au bataillon.

On s'installe tranquillement, et vers 19h45, la Lady en question arrive sur scène, une jeune fille plutôt apeurée à ce qu'il me semble. Elle est accompagné d'un groupe. Particularité : pas de guitare, un batteur qui me fait penser à feu Jeffrey Lee Pierce. Bon, musicalement, ce n'est pasterrible, et je n'arrive pas à trouver grand intérêt à leur musique. 30 minutes bien dispensables.

La salle s'est quelque peu remplie pour la venue de Le Loup, un nom plutôt bizarre pour un groupe qui n'est évidemment pas français. On est tout d'abord surpris par la composition du groupe, trois guitaristes, ce n’est pas vraiment commun, et surtout, au centre, il y a un chanteur aux allures de DJ, qui sera constamment penché sur sa petite console de mixage et un mini clavier posé devant lui. Le mélange de tout cela est assez détonnant et surprenant. On se prend vite au jeu. Les mélodies sont assez complexes, j'ai l'impression que Le Loup, c'est un grand melting pot, un mélange de plein d'influences. En tout cas, sur scène, la sauce prend, on aura même droit à quelques moments de musique épique. Belle découverte et beau succès.

Surprenant, la salle est maintenant pratiquement pleine, les gens ont dû arriver pendant le set de Le Loup. The Walkmen arrivent sur scène avec un Hamilton Leithauser qui me fait curieusement penser à Steve Wynn, le chanteur de Dream Syndicate. Hamilton, c'est le pivot de The Walkmen, la pièce essentielle, avec sa voix qui peux parfois irriter ou lasser, une voix très aiguë, presque une voix de falsetto. Et aussi sa façon de se tenir sur scène, celle d'un vrai chanteur, le micro d'une main, le fil du micro de l'autre, la tête penchée légèrement en arrière, on pense parfois à Daltrey. Si musicalement, The Walkmen sont parfois difficiles d'accès sur disque, en live tout se libère. Il y a toujours cet aspect baroque et vieillot dans le son, on dirait que tout cela vient du passé, une espèce de son caverneux avec de l'écho, un son bien propre aux Walkmen. Comme dans beaucoup de groupes maintenant, les musiciens changent souvent d'instruments, le bassiste se met au claviers et vice versa (à noter la jolie et rare basse VOX). Si vous n'êtes pas convaincus par les disques, venez tout simplement les voir en live, le groupe dégage alors une impression majestueuse. Je ne m'amuserai pas à décrire le concert morceau par morceau, c'est un tout ce soir, une longue suite parfois épique, parfois plus calme mais toujours avec une tension constante. Je citerai juste (pour Delphine) le fantastique The Rat, une épopée musicale, un morceau qui va crescendo et qui vous procure tout un lot d'émotions. Il n’y pas à dire, Hamilton Leithauser a du charisme. On ressort presque abasourdis de ce concert, ou tout au moins avec l'impression de s'être pris une petite claque dans la figure.

Un tour au Merchandising, je prends un tee shirt, et il est maintenant l'heure de quitter la salle, je croise Xavier et je le félicite une fois de plus pour sa programmation. Puis je repars avec Philippe, les set lists en main et l'âme en paix, comme après tout concerts réussi. »





photos de gilles b.

The Walkmen sont un groupe indie rock de la ville de New York et se sont formé en 2000, sur les cendres s de Jonathan Fire Eater et es Recoys. Ses compositions, jamais faciles, toujours nerveuses, dévoilent un certain romantisme sombre, exalté et dramatique. Encore trop méconnus, on ne clamera jamais assez fort la classe phénoménale qui déborde des compositions des WALKMEN. Succédant au ravageur " A Hundred Miles Off " ( 2006), le 4ème album " You & Me ", sorti le 19 août 2008, impeccablement exécuté, si touchant et magistral, ouvre une nouvelle fenêtre dans le paysage discographique de nos 5 new-yorkais. Avec romantisme et un sens certain de la dramaturgie, gonflé d'influences intemporelles (Leonard Cohen, Roy Orbison ou encore les Modern Lovers) et pourtant terriblement actuel.

(http://www.myspace.com/thewalkmen)























Hamilton Leithauser on lead vocals and guitar
Matt Barrick on drums
Pete Bauer on keyboards
Walter Martin on bass
Paul Maroon on guitars







LE LOUP

La durée du concert : 0h30




La durée du concert : 1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER


The Walkmen - The Rat



The Walkmen - We've Been Had



The Walkmen - Little House Of Savages





1 commentaire:

Anonyme a dit…

hello!
merci pour cette petite review!
les 2 photos sont très belles, mais frustrantes... pourrait-on en voir plus?
thibault
thibolide@hotmail.com