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mardi 2 décembre 2008

Monster Magnet ~ La Locomotive. Paris.









Première Partie : PILGRIMFATHERS + NEBULA



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Soirée stoner en perspective avec les vétérans de Monster Magnet qui viennent prêcher la bonne parole des guitares en fusion et d'un certain psychédélisme à la Locomotive. Grosse concurrence ce soir avec pour commencer Airbourne qui se produit au Trabendo, mais j'ai fait le choix de voir les Américains. La Loco pour ceux qui connaissent, ce n'est jamais la peine d'arriver très tôt, et ce soir c'est une nouvelle fois le cas. Je me pointe vers 19h30 bien tassés, Gilles P m'attend emmitouflé et frigorifié, une dizaine de personnes seulement attendent aussi. Pour une fois, l'horaire inscrit sur le billet est respecté, à 20h30 on entre, puis c'est direction le surplomb de la fosse côté gauche, où l'on s'installe tranquillement. Une nouvelle fois, c'est un public clairsemé qui foule le sol de la Loco, il y a longtemps que je n'ai pas vu cette salle entièrement remplie. Le public est d'un âge moyen, pas de moins de 20 ans ce soir.

21h pile, le premier groupe fait son apparition, c'est Pilgrimfathers (rien que le nom, déjà...), avec à sa tête le croisement improbable d'un Christian Descamp et d'un Ian Anderson, vous imaginez donc le résultat : Grotesque !! Musicalement, c'est proche du néant, pas vraiment (pas du tout d'ailleurs) stoner, un mélange de musique psyché mêlée à quelques tempos heavy, un drôle de mélange qui ce soir est carrément mauvais sur scène. Le maniérisme du chanteur est insupportable, et les compositions sont affligeantes. Heureusement que le set ne dépasse pas les 30 minutes.

Après ce grand moment de rock'n'roll, la fosse est maintenant correctement remplie pour accueillir Nebula. Là, on ne joue plus dans la même catégorie, c’est un trio conduit avant tout par le guitariste chanteur Eddie Glass ex-Fu Manchu. Nebula nous apporte une bonne dose d'électricité très seventies, voire sixties, on pense parfois à Hendrix on les écoutant. Eddie Glass fait preuve d’une réelle maestria à la guitare, partant souvent en solos ravageurs, avec derrière lui une section rythmique qui assure bien. Le personnage est vintage jusque dans ses vêtements, une sorte de pantalon rouge (ou bordeaux) en velours ou quelque chose d’approchant, mais l'habit va avec la musique et j'avoue qu'en les écoutant, je n'ai pas trouver cela vieux. C'est à dire que quand la musique est bien jouée (je ne parle pas techniquement parlant mais plutôt du côté émotionnel), peu importe qu'il s'agisse d'une musique actuelle ou d'une musique datée sixties ou seventies comme c'est le cas ce soir. Bref j'ai bien aimé ce set des américains de Nebula, a suivre donc.

L'heure tourne et c'est vers 22h30 que se présente Monster Magnet : moi j'ai un choc en voyant le chanteur et leader du groupe, Dave Wyndorf, il a doublé de volume (au moins), le visage est devenu bouffi sans compter un bide qui déborde !!! Ça craint visuellement parlant. Le groupe se présente à 5 sur scène, 2 guitares de chaque coté, en plus de celle de Dave Wyndorf, cela devrait allumer ! Et là, nous n'avons pas été déçus : premier morceau et l'indicateur de décibels tape le 115, les mecs ne sont pas là pour amuser la galerie. Comme on le disait avec Gilles P, ils ont joué avec la limite maximale (voire plus) permise dans nos contrées. Et le son était extrêmement compact et fort. Qu'en penser, musicalement parlant ? Difficile, car je ne connais pas les albums (sauf un). La première constatation, c'est que l'on ne s'ennuie pas, chaque morceau est tout de même un petit assaut sonique ponctué de solos de guitares plutôt bien exécutés par le guitariste de droite, celui avec les cheveux longs. Pas vraiment de frime dans le groupe, place à efficacité. L'attraction principale, c'est presque le bassiste, qui, de loin, me fait penser à celui de QOTSA, un chien fou lâché sur scène. Au niveau des compos, difficile à dire, c'est vrai, comme me le faisait remarquer Gilles P, que l'on ne trouve pas de morceau qui ressorte du lot, une compo qui nous marque particulièrement. C'est vrai, mais par contre, il y avait une bonne homogénéité, et jamais durant le set nous nous sommes ennuyés. Un long rappel conclura le set pour une prestation qui aura duré environ 1h30.

Il est 0h5, juste le temps pour Gilles P de choper un métro, et pour moi de retrouver ma voiture. Bonne soirée, cela fait du bien par moments de changer radicalement de style de musique, comme nous l'avons fait ce soir. »




photos de gilles b



Monster Magnet est un groupe américain qui représente au début du XXIe siècle une fusion de l'héritage musical de plusieurs groupes célèbres des années 1970, notamment Black Sabbath, Hawkwind, les Stooges, MC5, Grand Funk Railroad, Velvet Underground, et The Third Bardo. Leur musique qui prend ses racines dans les seventies est ainsi une synthèse de heavy metal, de space rock et de rock psychédélique et elle est généralement rattachée au mouvement stoner rock. Malgré une réputation grandissante forgée lors des multiples concerts nord-américains et européens, le succès du groupe n'a vraiment commencé qu'en 1998, avec le titre Space Lord, sur l'album Powertrip.

(http://www.myspace.com/monstermagnet)






















Dave Wyndorf : Vocal
Ed Mundell : Guitar
Jim Baglino : Bass
Bob Pantella : Drums








Dope To Infinity (Dope To Infinity - 1995)
Crop Circle (Powertrip - 1998)
Powertrip (Powertrip - 1998)
Twin Earth (Superjudge - 1993)
Third Alternative (Dope To Infinity - 1995)
Zodiac Lung (Spine Of Gold - 1991)
Radiation Day (Monolithic Baby - 2004)
The Right Stuff (Monolithic Baby - 2004)
Negasonic Teenage Warhead
Space Lord (Powertrip - 1998)

Encore

Melt (God Says No - 2000)
Cage Around The Sun (Superjudge - 1993)
Tractor (Powertrip - 1998)
Spine Of God (Spine Of Gold - 1991)

La durée du concert : 1h30

AFFICHE / PROMO / FLYER




Monster Magnet - Space Lord



Monster Magnet - Unbroken



Monster Magnet - Powertrip





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