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jeudi 5 février 2009

The Stranglers ~ L'Olympia. Paris.








Première partie:

Ce qu’en a pensé Gilles B.:

« Quel intérêt d'aller voir les Stranglers en 2009, me direz-vous ? Oui, c'est vrai, mais la claque que j'avais prise lors de leur dernier passage à la Cigale il y a deux anse ne m'a pas fait douter longtemps sur la nécessité de retourner les voir.

19h00, nous sommes installés confortablement et stratégiquement au premier rang, face aux amplis de JJ Burnel… Drôle d'impression ce soir, car la vieille garde est réunie : Gilles P, Eric, Patrick et Vincent (ainsi que moi même bien entendu), les mêmes qu'il y a 30 ans ! J'ai de l'inquiétude car il n'y a pratiquement personne dans la salle, et ne parlons pas du balcon qui lui est pratiquement désert, était-ce une bonne idée de faire jouer les Stranglers dans une salle aussi imposante que l'Olympia ?

En tout cas, les horaires sont comme d'habitude réglés comme du papier à musique, et c'est à 20h tapantes que le groupe Kim Novak fait son apparition. Le trio va tenter de nous captiver durant les 30 minutes qui lui sont allouées. Malgré des efforts méritoires, j'avoue que j'ai du mal à entrer dans leur musique. Pas que ce soit mauvais, au contraire, j'ai même repéré des passages vraiment intéressants, mais il manque le petit quelque chose qui fait que l'on ressort enthousiasmé d'un concert. C'est bien tordu, parfois cela part dans des expériences soniques mais, rien à faire, je n’accroche pas. Par contre la personne du public qui se trouvait quelque part derrière moi et qui à plusieurs reprises a crié : "on veut du rock", ferait mieux d'aller voir ailleurs et de ne pas nous casser les couilles avec ses réclamations stupides. Encore un qui a une ouverture d'esprit large comme un trou de serrure… En conclusion, je dirais que si le set de Kim Novak ne m'a pas passionné, ce n'est pas pour autant que le groupe soit mauvais, il manque une certaine alchimie.

Les lumières se rallument, et la bonne surprise de la soirée, c'est que l'Olympia est maintenant confortablement garnie, il n’y a pas loin de 2000 personnes je pense, et c'est une bonne chose pour l'ambiance. Les Anglais ont fait le déplacement, et on s'inquiète un peu de savoir comment cela va se passer pendant le concert !

21h00 tapantes, The Stranglers font leur apparition, tous vêtus de noir… et une nouvelle fois une mauvaise surprise avec l'absence de Jet Black. Il est vraisemblable que cette absence soit disant temporaire soit maintenant hélas définitive. D'ailleurs JJ Burnel ne nous en fournira pas le motif. Et comme à la Cigale, c'est pied au plancher que le concert démarre, les trois premiers albums sont revisités et dieu que c'est bon, Burnel est toujours aussi félin, il ne change guère malgré un léger embonpoint qui s'est formé au cours des années. Je regrette juste que le niveau sonore ne soit pas plus élevé, car nous avons connu mieux, récemment à l'Olympia. Dave Greenfield affiche un sourire béat qui ne le quittera pas tout au long du concert, quand à Baz Warne, il fait bien son travail, juste ce qu'il faut même s’il n'a pas le charisme de Cornwell. Mais ce qui est plaisant avec les Stranglers d'aujourd'hui - et qui l'était beaucoup moins avec ceux des années 80 -, c'est au niveau du répertoire. Car hormis les tous premiers concerts des années 70, je me rappelle bien que certaines tournées n'affichaient pas un répertoire sensationnel : il suffit de se rappeler les concerts de la Mutualité de 1982 où il a fallu se taper tout le disque "La Folie" en n'ayant qu'en guise de miettes 3 ou 4 morceaux emblématiques. Ce soir, comme il y a 2 ans, c'est tout l'inverse, ils ne jouent qu’un ou deux morceaux récents, le reste étant un « best of » faisant la part belle aux « années punk ». Si Always The Sun et Golden Brown m'ont semblé anecdotiques ce soir - car ce ne sont vraiment pas les morceaux que je préfère -, j'ai particulièrement aimé l'enchainement des deux morceaux de « Aural Sculpture », Skin Deep et No Mercy. Mais le top ce soir, en l'absence hélas de Death & Night & Blood, ce fut la version de Straighten Out, terriblement jouissive. Oh bien sûr, il n'est plus question de tension ou d'atmosphère malsaine comme à l'époque. C'est clair que ce n'est plus aussi radical qu'auparavant, mais quel plaisir de réentendre ces joyaux qui remplissaient les premiers LP des étrangleurs. Walk On By fut lui aussi magnifiquement interprété, et même si sur Strange Little Girl la voix de Hugh Cornwell manquait cruellement, la formation actuelle des Stranglers est certainement la meilleure depuis l'originale. Pour Hanging Around, l’un de mes morceaux préférés, on a droit à la fameuse intro à la basse, toujours aussi fascinante à voir et à écouter. Final en forme de tuerie avec Duchess et Tank, on peut juste regretter que seuls deux morceaux de Black & White aient été interprétés… mais bon, ne nous plaignons pas, le best of était réussi. A ma grande surprise, JJ Burnel n'a toujours pas prononcé une parole, mais je reste toujours fasciné par son jeu de basse, on dirait un véritable chat sur scène, le poids des années n'a guère d'effet sur ses prestations scéniques.

Premier rappel, JJ prend enfin la parole pour nous remercier d'être présents ce soir malgré la présence de "notre" président sur les chaînes de TV. Et de remercier aussi le gérant de l'Olympia qui avait fait le pari de faire passer les Stranglers dans cette salle prestigieuse (c'est vrai que l'Olympia manquait à leur palmarès). J'attends sans grand espoir le fameux Do You Wanna enchaîné avec Death And Night And Blood (peut-être ce qu'ils ont fait de mieux dans toute leur carrière), mais c'est un beau Nuclear Device auquel nous avons droit, avec sa descente de basse si caractéristique, puis c'est l'enchaînement avec Something Better Change… Pendant ce temps, un Ecossais (on suppose, vu le kilt) est invité par Burnel à monter sur scène, et ce sera une démonstration bon enfant de "Air Bass Guitar" assez hilarante. Et enfin, après avoir quitté une nouvelle fois la scène de l'Olympia, ils reviennent pour un rappel ultime avec No More Heroes, certainement le morceau le plus emblématique des Stranglers. Voilà, c'est la fête et nous sommes tous heureux ce soir, l'importante colonie anglo-saxonne a mis l'ambiance sans foutre le bordel (c'était éventuellement envisageable).

Pour la set list, cette fois on repassera, les roadies les donnant à des Anglais qu'ils connaissent et qui a priori suivent la tournée, c'est bien normal. Je suis content car ce soir tous les paramètres étaient remplis, un public nombreux et un très bon concert. Alors faire une comparaison avec celui de la Cigale il y a deux ans ? Pourquoi pas ? Eh bien, il est clair que j'ai préféré la performance d'il ya deux ans pour plusieurs raisons : l'effet de surprise tout d'abord, un JJ Burnel qui avait fini torse nu et enfin le fameux Death & Night & Blood... sans oublier London Lady, curieusement oublié ce soir. Mais franchement, nous avons passé un excellent moment avec une ambiance parfaite, et quand je me remémore tous ces morceaux qui m'ont bercé en pleine période punk, je me rappelle pourquoi les Stranglers étaient de mon point de vue mon groupe "punk" favori (les puristes diront que ce n'était pas un groupe punk, mais nous qui étions à leurs concerts dans les années 70, nous pouvons vous affirmer que « punk », cela l'était assurément !). »










kIM NOVAk
est un quatuor indie rock originaire de Normandie. Très proche du rock indé d’Interpol, à savoir : froid, distant, mélancolique mais terriblement beau.

(http://www.myspace.com/kimnovakk)


The Stranglers est un groupe de rock new wave britannique formé le 11 septembre 1974 à Guildford, qui sera associé au mouvement punk puis New Wave. Ils sont apparus surfant sur la première vague punk anglaise, mais ils n'ont jamais arrêté ni regardé en arrière : the Stranglers. Nom mythique, faisant courir un frisson sur l'échine des amateurs... Les Hommes en Noir sont depuis toujours menés par Jean-Jacques Burnel, sans doute l'un des meilleurs bassistes du monde. L'attitude du groupe sur scène est haineuse envers son public et la femme est considérée comme un objet sexuel au travers de titres tels que London lady ou Bring on the nubiles. Pourtant, les critiques rock hésitent à mettre les Stranglers au niveau de groupes punks de l'époque tels que les Sex Pistols ou les Clash car leurs mouvements semblent être calculés. En 1978, les Stranglers enregistrent Black and white et sont virés de leur label. Le groupe se concentre alors sur ces fans européens. Il signe entre autre Stanglers IV (1980), La folie (1981), Great lost (1983), Aural sculpture (1984) et Dreamtime (1987). Au cours des années 90, les Stranglers tentent de conquérir l'Amérique avec des reprises telles que All day and all of the night des Kinks mais échouent. Ils signent entre autre Stranglers in the night (1993), About time (1995) et Written in bed (1997). Suivent plusieurs albums dont Norfolk Coast en 2004 et Suite XVI en 2007.

(http://www.myspace.com/thestranglers)



































* 1977 : Rattus Norvegicus
* 1977 : No More Heroes
* 1978 : Black and White
* 1979 : The Raven
* 1981 : The Gospel According to The Meninblack
* 1981 : La Folie
* 1982 : Feline
* 1984 : Aural Sculpture
* 1986 : Dreamtime
* 1990 : 10
* 1992 : Stranglers In the Night
* 1995 : About Time
* 1997 : Written in Red
* 1998 : Coup de Grace
* 2004 : Norfolk Coast
* 2006 : Suite XVI









Jérémie (Guit, Chant)
Ugo (Basse)
Nico (Batterie)












Baz Warne : Vocal & Guitar
JJ Burnel : Bass & Vocal
Jet Black : Drums
Dave Greenfield : Keyboards































La durée du concert : 0h35


Get A) Grip (On Yourself) (Rattus Norvegicus - 1977)
Five Minutes (No More Heroes - 1977)
Peaches (Rattus Norvegicus - 1977)
Nice 'N' Sleazy (Black And White - 1978)
Spectre Of Love (Suite XVI - 2006)
Skin Deep (Aural Sculpture - 1984)
No Mercy (Aural Sculpture - 1984)
Always The Sun (Dreamtime - 1986)
Strange Little Girl (The Collection 1977-1982)
Golden Brown (Feline - 1983)
The Raven ( The Raven - 1979)
Thrown Away (The Gospel According To The Meninblack - 1979)
Walk On By (Bonus track - Black And White - 1978)
Hanging Around (Rattus Norvegicus - 1977)
Straighten Out (All Live And All Of The Night - 1988)
Big Thing Coming (Norfolk Coast - 2005)
All Day And Of The Night (Cover's The Kinks)(Greatest Hits 1977*1990 - 1992)
Duchess (The Raven - 1979)
Tank (Black And White - 1978)

Encore 1

Nuclear Device (The Raven - 1979)
Something Better Change (Greatest Hits 1977-1990)

Encore 2

No More Heroes (No More Heroes - 1977)


La durée du concert : 1h28


AFFICHE / PROMO / FLYER





The Stranglers - Golden Brown - 1997 live



The Stranglers - Walk On By




The Stranglers - Golden Brown (extended)




The Stranglers - Bear Cage




The Stranglers - Bitching Rattus - 30th anniversary concert at the Roundhouse on 4/11/07








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