Première Partie : TEMPER TRAMP + MONTGOMERY
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Après deux journées entièrement consacrées au folk lumineux d'Alela Diane, rien de tel qu'un concert des Subways pour se replonger dans un univers purement rock'n'roll dédié uniquement à la sueur et à l'électricité. Belle initiative d'avoir fait venir les Subways au Nouveau Casino, car c'est dans ce genre de salle qu'ils donnent généralement des concerts explosifs (remember La Maroquinerie et La Boule Noire ?). Les potes sont là en masse ce soir, Gilles P, Eric, Philippe M, Cécile et Alice, ainsi que Michael, qui n'a pas pu résister à l'attrait de cette affiche alors qu'il était en partance pour la Maroquinerie... Pas de problèmes pour squatter le premier rang car je suis arrivé suffisamment tôt pour pouvoir assurer. Bon c'est la quatrième fois que je vais voir les Subways et honnêtement, je ne m'en lasse pas. Je sais ce qu'ils valent en concert et j'ai signé sans hésitation pour cette nouvelle soirée.
Le mauvais point, comme toujours, de ce genre de manifestation, que ce soit les Inrocks Indie Club ou la soirée Custom, c'est la multitude de premières parties. Deux ce soir, une de trop à mon goût. On arrive souvent fatigués au concert qui nous intéresse, après avoir parfois assisté à des sets sans intérêts... Mais ce soir, nous somme nombreux, les discussions se mulitplient entre nous, bref c'est sympa d'être tous ensemble !!
La première partie qui arrive sur scène en début de soirée ne m'est pas tout à fait inconnue puisque j'avais pris le soin d'aller jeter un coup d'œil auparavant sur MySpace, ce qui m'avait donné l'impression d'écouter un groupe assez intéressant. Restait à voir ce que cela allait donner sur scène. Et autant le dire tout de suite les Australiens de Temper Trap ne nous ont pas déçus, bien au contraire, en nous prodiguant un set court mais plein de promesses quant au devenir du groupe. Si on est surpris au premier abord par la voix du chanteur, on est vite conquis, et même assez enthousiasmés par la musique proposé. Beaucoup de groove, qui me rappel parfois The Infadels, des guitares à profusions (trois en même temps par moments) mêlées à un peu d'électronique, on ne reste pas une seconde insensibles. Les compos sont bonnes et plus le concert s'étire, plus le son devient fort avec un final bien sonique digne de My Bloody Valentine. Réactions unanimes du public, et belles ovations envers le combo australien. Un concert, c'est tout simple, quand on ne s'ennuie pas, eh bien c'est que c'est bon tout simplement, comme ce qui vient de se passer.
Beau bordel maintenant sur scène, on ne sait pas trop ce qui se passe mais ça s'active de partout, ça bricole, ça branche des fils, ça bouge les retours, bref on n'est pas tranquille devant la scène, il faut qu'on vire nos affaires toutes les vingt secondes !! Il faut croire que le groupe qui va prendre place, c'est du sérieux, du gros quoi !!
Eh bien on ne va pas être déçus du voyage... Montgomery, ça s'appelle... C'est français... Et c'est mauvais...10 morceaux, dont les 6 premiers absolument désolants de nullité, rarement - à part peut-être Animal Collective à la Maro (oui, je sais il y en a qui vont gueuler !) je n'avais été aussi dépité et consterné devant un groupe. Et en plus, c'est PRETENTIEUX !! Par contre, grosse surprise, le septième morceau - et celui la je l'ai noté car cela m'a tellement étonné (dans le bon sens du terme) Ç la chanson s'appelle Athlete est m'a fait furieusement penser à du Stereolab mêlé à du Steeple Remove. Bref, un BON morceau. Le seul malheureusement, les trois derniers, sans atteindre le degré d'indigence des six premiers se révèleront extrêmement moyens (là, je suis gentil). Le public tout au long du concert a oscillé entre l'incrédulité et l'indifférence, envoyant quelques maigres applaudissements entre chaque morceau. Pas nous, pas possible désolé car c'était trop mauvais.
Enfin, maintenant que nous avons fait pénitence pendant trois quart d'heure ou presque, place à notre récompense : The Subways !!! Pas de chichi sur scène, rien hormis les amplis, même les retours se font discrets, un de chaque côté de la scène, aucun spectateur ne sera gêné pour le
spectacle : vue idéale et position idéale aussi, nous sommes avec Michael au premier rang, presque au milieu..
Je ne sais plus trop à quelle heure The Subways ont investi la scène, 22h10, un truc comme ça. Et pas besoin d'être devins pour savoir que l'atmosphère est soudainement devenu lourde, voire orageuse. Et dès l'attaque (traditionnelle) de Kalifornia, c'est parti pour une soirée agitée, faite de musique, de sueur et aussi parsemée de beaucoup de coups et autres placages contre et sur la scène. Pas de SO, les slammeurs en profitent un max, nous aussi de ce fait, c'est un défilé de godasses qui passent par dessus nos têtes. Bon, les Subways en concert - pour ceux qui ne connaissent toujours pas - c'est explosif. Ce sont encore des gamins qui ont cessé de grandir, surtout Billy, leur musique est à leur image, simple, jeune et explosive… et surtout sans prétentions. Et j'aime ça, et j'en redemande. Car qu'est ce que c'est bon de se défouler sur des paroles simples, des gimmicks simples eux aussi. Chaque chanson est un petit hymne à elle toute seule. J'avais jeté un coup d'oeil à la set list avant que le concert ne commence, et pour une fois, je l'avais trouvé bien longue. Et de fait, ce soir, c'est vraiment un concert consistant, non seulement au niveau musical (ça on y a droit systématiquement) mais aussi au niveau de la durée. Un dernier album revisité et où les versions live sont d'ailleurs largement supérieures à celles du CD. On citera au hasard, outre les désormais traditionnels Girls & Boys et Kalifornia, des bonnes 
versions de Shake Shake ou alors Turnaround. Mais le principal, c'est l'homogénéité entre les deux albums qui ne font plus qu'un ce soir. Charlotte est toujours aussi déchaînée, et c'est impressionnant à voir. Malgré le fait que je soit constamment projeté contre la scène, je savoure à 110% le concert, ça bouge mais c'est fun, pas de violence. Les filles derrières moi ont disparu depuis longtemps pour se mettre à l'abri plus sur la gauche. Billy joue avec la salle, une nouvelle fois il nous demande de prouver que nous sommes bien la meilleure audience, et même si c'est la centième fois qu'il le répète sur cette tournée, on sent toujours ce plaisir de gamin que les deux ex-tourtereaux affichent en permanence. Mais il ne faut pas 
oublier le troisième élément du groupe, c'est à dire Josh, le bûcheron de service, cheveux courts, frappe de mule, je le découvre véritablement pour la première fois. Alors on va parler de trucs qui fâchent, que venaient faire les guignols avec leur casques et leurs caméras style spéléologues ? On se le demande, à part se faire de la pub et emmerder le monde, mais je ne pense pas que ce soit vraiment des passionnés de musique, juste des mecs qui veulent se faire remarquer... Passons... Moi, le concert, je le vis pleinement, il faut que ca bouge, et j'en ai pour mon argent ce soir. Alors oui, j'ai toujours un faible pour certains morceaux du premier album, mes préférences allant à Holiday et son riff incendiaire (je n'ai pas pu m'empêcher de taper fort sur la scène avec mon poing, tellement c'était bon !!!), ou à O Yeah, I Want To Hear ou bien encore With You, tous tellement synonymes de défoulement en live. La douleur de la scène qui me cisaille le bas du ventre tellement je suis compressé, je ne la sens pas, ni même la fatigue accumulée ces derniers jours, ce soir je suis la pour être étourdi par la musique.
Le rappel, même si on le connaît presque par cœur, on le savoure d'avance. Passé un Strawberry Blonde gentillet, on attaque de nouveau les choses sérieuses avec Girls & Boys, puis évidemment, l'apothéose avec ce qui reste et restera toujours l'hymne porte drapeau des Subways, Rock 'n' Roll Queen bien entendu, version longue de rigueur : je connais par cœur, et encore une fois je succombe sans efforts et avec bonheur. Billy quitte sa guitare et prend son élan pour un nouveau stage diving toujours mémorable, il aime ca et cela se voit, c'est un sacré gosse, ce Billy Lunn.
Au final, nous aurons eu droit à un concert plus long qu'a l'habitude, presque 1h20, c'est réconfortant car le groupe est en fin de tournée, et il ne lâche pas la bride, bien au contraire, ce soir c'est même un supplément auquel nous avons eu droit. Un tour à la mezzanine, je prend un t-shirt, et puis il est temps de quitter les copains, je laisse Cécile et ses amies sur le trottoir du Nouveau Casino, puis je quitte provisoirement Michael, car demain, on se revoit au même endroit pour un concert certainement plus calme mais où j'espère avoir une bonne surprise... J'allais oublier : un merci à Gilles P pour avoir chopé la set list de Billy, pour une fois elle était exploitable !!! »
Le mauvais point, comme toujours, de ce genre de manifestation, que ce soit les Inrocks Indie Club ou la soirée Custom, c'est la multitude de premières parties. Deux ce soir, une de trop à mon goût. On arrive souvent fatigués au concert qui nous intéresse, après avoir parfois assisté à des sets sans intérêts... Mais ce soir, nous somme nombreux, les discussions se mulitplient entre nous, bref c'est sympa d'être tous ensemble !!
La première partie qui arrive sur scène en début de soirée ne m'est pas tout à fait inconnue puisque j'avais pris le soin d'aller jeter un coup d'œil auparavant sur MySpace, ce qui m'avait donné l'impression d'écouter un groupe assez intéressant. Restait à voir ce que cela allait donner sur scène. Et autant le dire tout de suite les Australiens de Temper Trap ne nous ont pas déçus, bien au contraire, en nous prodiguant un set court mais plein de promesses quant au devenir du groupe. Si on est surpris au premier abord par la voix du chanteur, on est vite conquis, et même assez enthousiasmés par la musique proposé. Beaucoup de groove, qui me rappel parfois The Infadels, des guitares à profusions (trois en même temps par moments) mêlées à un peu d'électronique, on ne reste pas une seconde insensibles. Les compos sont bonnes et plus le concert s'étire, plus le son devient fort avec un final bien sonique digne de My Bloody Valentine. Réactions unanimes du public, et belles ovations envers le combo australien. Un concert, c'est tout simple, quand on ne s'ennuie pas, eh bien c'est que c'est bon tout simplement, comme ce qui vient de se passer.Beau bordel maintenant sur scène, on ne sait pas trop ce qui se passe mais ça s'active de partout, ça bricole, ça branche des fils, ça bouge les retours, bref on n'est pas tranquille devant la scène, il faut qu'on vire nos affaires toutes les vingt secondes !! Il faut croire que le groupe qui va prendre place, c'est du sérieux, du gros quoi !!
Eh bien on ne va pas être déçus du voyage... Montgomery, ça s'appelle... C'est français... Et c'est mauvais...10 morceaux, dont les 6 premiers absolument désolants de nullité, rarement - à part peut-être Animal Collective à la Maro (oui, je sais il y en a qui vont gueuler !) je n'avais été aussi dépité et consterné devant un groupe. Et en plus, c'est PRETENTIEUX !! Par contre, grosse surprise, le septième morceau - et celui la je l'ai noté car cela m'a tellement étonné (dans le bon sens du terme) Ç la chanson s'appelle Athlete est m'a fait furieusement penser à du Stereolab mêlé à du Steeple Remove. Bref, un BON morceau. Le seul malheureusement, les trois derniers, sans atteindre le degré d'indigence des six premiers se révèleront extrêmement moyens (là, je suis gentil). Le public tout au long du concert a oscillé entre l'incrédulité et l'indifférence, envoyant quelques maigres applaudissements entre chaque morceau. Pas nous, pas possible désolé car c'était trop mauvais.
Enfin, maintenant que nous avons fait pénitence pendant trois quart d'heure ou presque, place à notre récompense : The Subways !!! Pas de chichi sur scène, rien hormis les amplis, même les retours se font discrets, un de chaque côté de la scène, aucun spectateur ne sera gêné pour le
spectacle : vue idéale et position idéale aussi, nous sommes avec Michael au premier rang, presque au milieu..
versions de Shake Shake ou alors Turnaround. Mais le principal, c'est l'homogénéité entre les deux albums qui ne font plus qu'un ce soir. Charlotte est toujours aussi déchaînée, et c'est impressionnant à voir. Malgré le fait que je soit constamment projeté contre la scène, je savoure à 110% le concert, ça bouge mais c'est fun, pas de violence. Les filles derrières moi ont disparu depuis longtemps pour se mettre à l'abri plus sur la gauche. Billy joue avec la salle, une nouvelle fois il nous demande de prouver que nous sommes bien la meilleure audience, et même si c'est la centième fois qu'il le répète sur cette tournée, on sent toujours ce plaisir de gamin que les deux ex-tourtereaux affichent en permanence. Mais il ne faut pas 
oublier le troisième élément du groupe, c'est à dire Josh, le bûcheron de service, cheveux courts, frappe de mule, je le découvre véritablement pour la première fois. Alors on va parler de trucs qui fâchent, que venaient faire les guignols avec leur casques et leurs caméras style spéléologues ? On se le demande, à part se faire de la pub et emmerder le monde, mais je ne pense pas que ce soit vraiment des passionnés de musique, juste des mecs qui veulent se faire remarquer... Passons... Moi, le concert, je le vis pleinement, il faut que ca bouge, et j'en ai pour mon argent ce soir. Alors oui, j'ai toujours un faible pour certains morceaux du premier album, mes préférences allant à Holiday et son riff incendiaire (je n'ai pas pu m'empêcher de taper fort sur la scène avec mon poing, tellement c'était bon !!!), ou à O Yeah, I Want To Hear ou bien encore With You, tous tellement synonymes de défoulement en live. La douleur de la scène qui me cisaille le bas du ventre tellement je suis compressé, je ne la sens pas, ni même la fatigue accumulée ces derniers jours, ce soir je suis la pour être étourdi par la musique.Le rappel, même si on le connaît presque par cœur, on le savoure d'avance. Passé un Strawberry Blonde gentillet, on attaque de nouveau les choses sérieuses avec Girls & Boys, puis évidemment, l'apothéose avec ce qui reste et restera toujours l'hymne porte drapeau des Subways, Rock 'n' Roll Queen bien entendu, version longue de rigueur : je connais par cœur, et encore une fois je succombe sans efforts et avec bonheur. Billy quitte sa guitare et prend son élan pour un nouveau stage diving toujours mémorable, il aime ca et cela se voit, c'est un sacré gosse, ce Billy Lunn.
Au final, nous aurons eu droit à un concert plus long qu'a l'habitude, presque 1h20, c'est réconfortant car le groupe est en fin de tournée, et il ne lâche pas la bride, bien au contraire, ce soir c'est même un supplément auquel nous avons eu droit. Un tour à la mezzanine, je prend un t-shirt, et puis il est temps de quitter les copains, je laisse Cécile et ses amies sur le trottoir du Nouveau Casino, puis je quitte provisoirement Michael, car demain, on se revoit au même endroit pour un concert certainement plus calme mais où j'espère avoir une bonne surprise... J'allais oublier : un merci à Gilles P pour avoir chopé la set list de Billy, pour une fois elle était exploitable !!! »
photos de gilles b
The Subways est un groupe de rock britannique formé au début des années 2000 à Welwyn Garden City, dans la banlieue de Londres, en Angleterre. Le groupe explose aux yeux du grand public en 2005 à la sortie de son premier album dont le single "Oh Yeah" cartonne en Europe et aux USA. Le 2 novembre 2006, le groupe remporte le MTV U Woodie Award du meilleur groupe international.Charlotte et Billy se sont séparés durant l'enregistrement du second album in Los Angeles "All or nothing", prévu pour juin 2008 et produit par Butch Vig [Nirvana, Smashing Pumpkins, Garbage] . Ce trio fait partie de cette vague de groupes Anglais qui se targuent de jouer un punk-rock aux mélodies accrocheuses. Doté d'une solide réputation de groupe de scène, le groupe a une forte tendance à électriser les foules avec ses shows musclés et son garage rock.
(http://www.myspace.com/thesubways)
La durée du concert : 0h00
AFFICHE / PROMO / FLYER
Billy Lunn : Guitar & Vocals
Charlotte Cooper : Bass & Vocals
Josh Morgan : Drums
Charlotte Cooper : Bass & Vocals
Josh Morgan : Drums
La durée du concert : 0h00
The Subways - Oh Yeah
The Subways - Rock & Roll Queen
The Subways - With You
The Subways - Girls & Boys - 2008
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