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mercredi 12 mars 2008

The Cure - PO Bercy. Paris.








Première Partie:




Ce qu’en a pensé Gilles :

« Je ne suis pas un fan de The Cure ! Voilà, c'est dit ! Mais cela ne m'empêche pas d'être curieux... et puis Gilles P m'avait convaincu de venir. Je me suis donc collé à la dure tâche d'obtenir des billets bien placés dans les gradins. Chose faite dès la mise en vente sur Internet, emplacement O 18 34, pas mal ! Evidemment le concert est sold out depuis des lustres, moi je me suis réécouté les 2 seuls albums en ma possession, « Seventeen Seconds » et « Pornography » pour ne pas avoir trop l'air bête devant mes camarades, qui sont eux pour la plupart des fans et connaisseurs de The Cure (je pense que Vincent et Gilles P ont dû voir tous leurs concerts depuis 1980). Mais je suis curieux de voir ce que cela vas donner et les premiers échos des concerts précédant celui de Paris mentionnent une durée d'environ 3h00 !...

C'est encore une fois en compagnie de Vincent que j'arrive au POPB vers 18h40, direction la section O, où m'attendent Florence, Gilles P et Jean Pierre. Vincent, et Philippe D ne sont pas loin, ainsi que Liz et Sandra qui se trouvent, elles, dans les gradins en face de la scène. Pour compléter le tableau, Patricia et Eric sont eux presque en face de nous, dans les gradins opposés... ouf...

La fosse est déjà au deux tiers pleine quand les Anglais de 65 Days Of Static prennent possession de la scène de Bercy. Je comprends pas trop pourquoi on fait venir une première partie quand le groupe principal va jouer au minimum 3 heures... Et de plus, faire commencer cette même première partie à 19h00 est un manque de respect envers eux, sachant qu'une grande partie du public n'est pas arrivée (surtout dans les gradins). Mais les subtilités de l'organisation de concerts resteront toujours un mystère pour moi. Bon que dire de 65 Days... ? Pas grand chose. Non pas que j'ai trouvé cela mal, pas du tout, c'était tout simplement inécoutable tellement le son était mauvais et mal mixé, une honte - comme d'habitude - de traiter les premières parties de la sorte. Ce qui fait que à part une batterie en avant, le reste des instruments était noyé dans un magma sonore. A part le fait que leur musique soit uniquement instrumentale et assez progressive il m'a semblé, je ne pourrais rien dire d'autre sur eux. A suivre donc (ils passent à la Maroquinerie le 17 avril ...).

Bercy se remplit maintenant, le public est assez mélangé, dans les gradins ou nous sommes, ce serait plutôt assez âgé (30-35), pas vraiment de look gothique autour de nous (j'en ai aperçu dehors, ils doivent certainement être dans la fosse). Malgré mon manque d'intérêt pour The Cure, je suis décidé à ne pas avoir de parti pris, je vais essayer d'être honnête dans ma démarche de compte rendu. Il doit être un peu plus de 20h quand les lumières s'éteignent, et le groupe fait son apparition sur scène. Evidemment Robert Smith est semblable à lui même, cheveux en pétard, tonnes de Khôl autour des yeux, on dirait un gros nounours, le guitariste, lui ,semble directement sorti des Smashing Pumpkins dernière période. Dans la fosse, je vois quelques percées assez impressionnantes. Le tout début du concert éveille mon attention, ne me demandez pas les titres des morceaux, je ne les connais pas !! Mais je trouve cela pas mal... pendant 10 minutes et puis c'est l'ennui... oui l'ennui ! J'ai eu l'impression pendant 2 heures de subir le même morceau, lancinant, fatiguant, n'arrivant pas à provoquer en moi le moindre intérêt. Est-ce moi qui ne suis pas réceptif ou ce n'était vraiment pas bon ? Oui bien sur il y a eu In Between Days ou Just Like Heaven, mais même ces morceaux n'ont pas réussi à me faire lever de mon siège (d'ailleurs ces morceaux ne sont pas considérés comme les meilleurs par les puristes, loin de là). Pourtant le son est excellent, ce qui m'a d'ailleurs surpris, compact avec la basse de Simon Gallup bien en avant, la voix de Robert Smith étant bien nette et reconnaissable entre toutes (c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je ne suis pas un fan de Cure, cette voix..). Une autre chose qui m'a assez surpris, c'est la mollesse du public dans les gradins, moi je pensais que tout le monde allait se mettre debout dès le premier morceau, eh bien non : peinards dans les fauteuils... assez surprenant ! Voilà, la première partie du concert se conclut pour moi par presque deux heures d'ennui et de perplexité. Car cela me gêne et j'essaie d'analyser pourquoi...

Premier rappel, et enfin je retrouve une motivation que je croyais perdue. Cette fois je reconnais les morceaux, pratiquement tous issus de Seventeen Seconds si je ne m'abuse. A mes cotés, Flo est debout, excitée comme une puce, cela me fait plaisir qu'elle apprécie et je vois l'ami JP lui aussi en pleine forme. Je ne vais pas le cacher, ce premier rappel a été pour moi le meilleur moment du concert, avec 4 morceaux que j'adore, et surtout l'enchainement M - Play For Today - A Forest m’a ravi. A la limite un mini concert avec juste ces morceaux en version de 30 minutes chacune aurait suffit à mon bonheur !! En tout cas, un à qui cela a fait plaisir, c'était Gilles P qui a soudainement quitté son siège pour aller danser dans l'escalier, accompagnant ainsi la basse cataclysmique de Simon Gallup. Les gradins sont enfin debout pour A Forest et il était temps. J'aperçois aussi Eric de l'autre coté en train de gesticuler debout, je pense qu'il doit lui aussi prendre son pied ! Beau rappel qui m'a fait prendre conscience que The Cure, c'est tout de même pas mal du tout !!

Mais, malheureusement, le second rappel ne sera pas du même niveau (toujours selon mon humble avis de néophyte). Là je dois avouer que cela a été le pire moment du concert, je n'ai pas aimé du tout, avec en bonus un nouveau morceau qui m'a vraiment semblé insignifiant. Mais ce n'est pas fini, ils reviennent pour un troisième et ultime rappel (pense-t-on), que j'apprécie beaucoup plus, même si les 3 heures de concert écoulées m'ont usé. Robert Smith fait de timides avancées sur les cotés de la scène, il semble assez gauche, c'est assez bizarre. Killing An Arab conclut le show en beauté (l’un des rares morceaux que je connaisse), Flo me montre les chaussures de Robert Smith qui quitte la scène, ah oui c'est impressionnant, les pompes gothiques par excellence, énormes !!!

Mais les lumières ne se rallument toujours pas, le public est toujours présent et en réclame encore (à part les quelques abrutis qui sont arrivés alors que The Cure jouaient déjà depuis 20 à 30 minutes et qui sont repartis à la fin du premier rappel, pitoyable, ces gens n'ont rien à faire aux concerts de rock). Et revoilà la bande à Robert de retour pour un ultime Faith qui conclura ce concert marathon de plus de 3h30 !!! Impressionnant tout de même.

Rendez-vous est pris à l'entrée principale pour que l'on se retrouve tous (merci le téléphone portable). Seul Gilles P s'éclipse, pressé par le temps. Je retrouve toute la bande. Evidemment, je suis le seul à ne pas avoir vraiment aimé le concert, trop monotone à mon goût aux niveaux des compos (particulièrement toute la première partie). Mais j'ai quand même à l'esprit le fait que je viens de voir quelque chose d’assez étrange. Oui, je n'ai pas vraiment aimé mais paradoxalement, je suis content d'avoir été là ce soir, d'avoir assisté à un concert gargantuesque par sa durée. Et surtout, je ressens beaucoup de respect vis à vis de ce groupe qui, même s’il n'a pas bercé mon univers musical, reste quelque part un exemple à suivre, toujours fidèle à une certaine ligne de conduite. Je dis donc respect Mr Robert Smith. On repart chacun de notre coté,j'en profite pour discuter quelques minutes avec Sandra et Liz dans le métro en espérant les accompagner un jour à un concert car je suis curieux de découvrir d'autres univers musicaux. Et c'est avec Vincent que je récupère ma voiture aux alentours de la Madeleine, avec toujours dans la tête ce sentiment bizarre, plein de contradictions : je n'ai pas vraiment aimé mais quelque part au fond de moi, j'étais content d'être la. Voilà c'était juste l'avis d'un non spécialiste, qui découvrait The Cure pour la première fois en scène. Et je vais vous surprendre, mais je retournerai peut-être les voir, qui sait ? »







65daysofstatic, (également connu sous les abréviations 65dos, 65 jours ou, tout simplement, 65) a été créé en 2001 à Sheffield, Royaume-Uni et marie la puissance du rock à la beauté froide de l'electro. Il se définissent instrumental post-rock.

(http://www.myspace.com/65propaganda)
(http://www.myspace.com/sixtyfivedaysofstatic)




The Cure est un groupe de rock et de new wave britannique, formé en 1976 qui a marqué les années 1980 et 1990. Le groupe naît en pleine mode punk et se différencie par ses atmosphères sombres, romantiques et littéraires. Durant les trente dernières années, The Cure a su explorer avec une étonnante vitalité des univers différents (cold wave, indie rock, noisy pop, pop, goth rock, prog rock...) mais tout en restant new wave et tout en développant sa personnalité et son originalité (incarnée exclusivement par Robert Smith). Devenu une institution du genre, le groupe continue d'écrire et actuellement, Cure peaufine un nouvel album qui devrait sortir courant 2008.

(http://www.myspace.com/thecure)

























Robert Smith : Vocal & Guitar
Porl Thompson : Guitar
Simon Gallup : Bass
Jason Cooper : Drums









Plainsong (Disintegration - 1989)
Prayers For Rain (Disintegration - 1989)
A Strange Day (Pornography - 1982
Alt.end (The Cure - 2004)
The Walk (Japanese Whispers - 1983)
The End of the World (The Cure - 2004)
Lovesong (Disintegration - 1989)
To Wish Impossible Things (Wish - 1992)
Pictures of You (Disintegration - 1989)
Lullaby (Disintegration - 1989)
From the Edge of the Deep Green Sea (Wish - 1992)
Kyoto Song (The Head on the Door - 1985)
Please Project (New Song - 2008)
Push (The Head on the Door - 1985)
How Beautiful You Are (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)
Friday I'm in Love (Galore - 1987)
Inbetween Days (The Head on the Door - 1985)
Just Like Heaven (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)
Primary (Faith - 1981)
A Boy I Never Knew (New Song - 2008)
Shake Dog Shake (The Top - 1984)
Never Enough (Galore - 1987)
Wrong Number (Galore - 1987)
One Hundred Years (Pornography - 1982)
Disintegration (Disintegration - 1989)

Encore 1:
At Night (Seventeen Seconds - 1980)
M (Seventeen Seconds - 1980)
Play For Today (Seventeen Seconds - 1980)
A Forest (Seventeen Seconds - 1980)

Encore 2:
The Lovecats (Japanese Whispers - 1983)
Let's Go to Bed (Japanese Whispers - 1983)
Freak Show (New Song - 2008)
Close to Me (The Head on the Door - 1985)
Why Can't I Be You? (Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987)


Encore 3:
Three Imaginary Boys (Three Imaginary Boys - 1979)
Fire in Cairo (Three Imaginary Boys - 1979)
Boys Don't Cry (Boys Don't Cry - 1980)
Jumping Someone Else's Train (Boys Don't Cry - 1980)
Grinding Halt (Three Imaginary Boys - 1979)
10:15 Saturday Night (Three Imaginary Boys - 1979)
Killing an Arab (Boys Don't Cry - 1980)

Encore 4:
Faith (Faith - 1981)

La durée du concert : 3h32

AFFICHE / PROMO / FLYER





The Cure - Live A Forest - Lyon, Hall Garnier 19/11/2004.




The Cure - Live Feb. 11th, 2008 - Oslo, Norway (Spektrum) - 10.15 + Killing An arab



The Cure - Lovesong



The Cure - A forest

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un Bercy avec un son meilleur que souvent.

Un public moins "parisien" que souvent. (dans le sens blasé/chiant du temre)

Une voix qui n'à pas changer.

Des morceaux desynthétiseurés et depoussiérés.

L'impression d'avoir de nouveaux 16 ans... 16 ans plus tard...

Quels beaux moments !

Anonyme a dit…

Je te trouve un peu rabat-joie sur ce coup là ! Le concert était tout de même d'excellente tenue, cf. ma kronic sur => http://www.rehve.fr/Music/Kronic_concert/The_Cure_2008.html

rehve@aol.com