Première Partie : Matt Bauer + Olle Nyman
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
Alela Diane : Vocal & Guitar
+
Band
AFFICHE / PROMO / FLYER
Alela Diane - The Pirate's Gospel
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Lady Divine est de retour, la belle Alela revient hanter nos contrées, et mon cœur, pour une soirée belle comme le temps qui semble annoncer un été radieux. Et aujourd'hui, comme il y a deux mois au Bataclan, je me fais un point d'honneur à arriver le premier : je veux pouvoir choisir mon emplacement comme bon me le semblera. Et bien sûr, à 17h, je suis seul devant la salle, les barrières sont déjà installées, je peux profiter de l'animation de la rue, tranquillement installé à l'ombre du fronton géant de l'illustre salle. Un fronton que je n'ai bien entendu pas manqué de photographier : Alela à l'Olympia, c'est tout simplement beau !! J'ai même presque envie de crier aux passants qui circulent sans prêter plus d'attention que cela aux gigantesques lettres rouges: "Regardez bien, ce nom est magique, et si vous avez l'opportunité de l'écouter, alors vous serez séduit pour toujours." Car moi, j'aime essayer de faire partager mon plaisir, en douceur, sans brusquer. J'ai une petite pensée pour Elena qui ne sera pas présente ce soir, mais Philippe M et Michael, eux, sont bien là avec moi. C'est une soirée bizarre, j'avais mon billet pour Morrissey que j'avais revendu, suite à la mise en vente de celui ci, Maxïmo Park est au Trabendo où une partie des amis se trouvent, et Snow Patrol ont eux investi l'Elysée Montmartre, où, là aussi, des potes sont présents. J'aurais aimé pouvoir me diviser en quatre ce soir. Mais le choix était simple et ma décision irrévocable: ALELA.
Je suis presque surpris lorsque, vers 18h10 le service d'ordre ouvre les barrières, pas de cavalcade, nous ne sommes qu'une quinzaine à faire la queue !!! Nous prenons place tranquillement au premier rang, et après avoir réfléchi pendant une bonne heure, j'avais opté pour que l'on se décale d'un poil vers la droite. Surprise : au fond de la scène, nous apercevons Alela, et ce qui semble être une partie de sa famille, elle leur montre avec de grands gestes la splendeur de la salle et de son magnifique balcon.
Il est 19h30 lorsque le géant débonnaire Matt Bauer vient prendre place derrière son micro, banjo à la main, pour nous octroyer un court set d'environ 25 minutes. J'ai déjà dit ce que je pensais de Matt précédemment, le bonhomme est sympa, mais sa musique est assez soporifique, il faut bien le dire… surtout lors des morceaux à la guitare acoustique : pour ceux au banjo, passe encore. Ce soir on ne va pas déroger à la règle, mais, petite et agréable surprise lorsque Alela fait son apparition, juste vêtue d'un short pour un joli duo. Matt obtient un bon succès d'estime.
Maintenant c'est au tour d’Olle Nyman de faire son apparition. Originaire de Suède, il est accompagné de deux autres musiciens, respectivement à la guitare et à la basse (son frère, je crois). Musicalement, c'est du folk assez enlevé, mais j'avoue ne pas avoir été séduit par sa musique. Concert en demi-teinte pour ma part.
Passons maintenant aux choses sérieuses avec une petite indication : sur la gauche de la scène se trouvent, non pas un, mais deux micros, et surtout un banjo, cela sent le retour de Matt Bauer dans la petite bande. Le décor est comme d'habitude ultra dépouillé, j'ai juste noté l'apport de quatre gros projecteurs en fond de scène. Alela Diane et Tom, son père, arrivent sur scène, surprise bien sûr on découvre sa nouvelle coupe de cheveux, mais elle porte cette fois une mini robe avec toujours ses éternelles bottes couleur fauve. Lady Divine annonce bien le thème du concert, et ce morceau qui n'était pas parmi mes préférés de « To Be Still » commence à beaucoup me plaire. Bien entendu, ce soir, c'est l'Olympia, et ce qui est caractéristique, c'est le son pratiquement parfait, la voix est puissante et claire, encore mieux qu'au Bataclan deux mois plus tôt. Et c'est vrai que, dès qu'on entend Alela chanter, on comprend pourquoi elle a tant de succès. Cette voix est innée, et unique, et elle ajoute beaucoup à la majesté des morceaux. Ce soir, la set list n'est guère différente des précédents concerts que j'ai vécus avec une triplette magique d'entrée, Tateed Lace, Dry Grass & Shadows et White As Diamonds. Que dire, sinon que c'est tout simplement magnifique ? Et j'ai l'impression qu'Alela joue de mieux en mieux de la guitare, elle est même assez impressionnante de justesse dans son jeu, pour une personne qui n'est pas véritablement spécialiste de l'instrument. Curieusement, je trouve la voix d'Alina Hardin plus en retrait ce soir, bizarre… mais elle est toujours aussi énigmatique, et quelque part fascinante : oui, son beau visage m'a séduit depuis longtemps. Toujours les mêmes paroles en français avec des « ça va ? »… En tout cas, elle est tout simplement délicieuse. Et ce qui est toujours drôle avec Alela et sa bande, c'est qu'ils se plantent toujours à un moment ou un autre. Ce soir, c'est Tom, son père, qui loupe une reprise je crois, et qui à un autre moment, alors qu'il joue, laisse tomber son médiator… mais tout cela fait plaisir à voir : enfin des gens qui ne se prennent pas au sérieux, et qui n'ont pas pris la grosse tête. Derrière eux, Benjamin est toujours aussi hors du temps, avec son chapeau sorti tout droit du 19ème siècle, et son style si particulier à la batterie. J'avoue que la première fois que je l'avait vu jouer (à l'Olympia en 2008), j'avais été surpris et quelque peu désemparé d'entendre de la batterie sur les chansons d'Alela, et puis maintenant je trouve cela tout à fait naturel. « La semaine dernière, nous étions pour quelques jours en Espagne et lors du Primavera Festival, j'ai vu Neil Young, c'était fantastique !!! Mais mon dieu qu'est ce qu'il est vieux !! » : c'est ainsi qu'Alela introduit la surprise de la soirée, la reprise de l’un des plus célèbres morceaux de Neil Young, Heart Of Gold. Moment assez divin, même si cette version ne pourra jamais concurrencer celle du Loner. Au premier rang de la mezzanine, se trouvent les fans les plus enthousiastes de la soirée, et Alela nous les présente en préambule de The Ocean qu'elle dédiera d'ailleurs à sa mère. Outre celle-ci, il y a sa tante et sa grand-mère, toutes ravies d'être là (premier voyage à Paris semble-t-il). La fin du concert est traditionnelle, avec The Rifle et surtout un superbe Oh My Mama assez poignant. Mais j'ai pris une petite claque avec Take Us Back, sur lequel Alela est montée dans les aigus de telle manière que mes oreilles entraient presque en résonnance… impressionnante de facilité.
Ovations d'un public conquis, Alela revient avec son compagnon Tom Bevitori pour un assez poignant Age Old Blue, puis toute la troupe remonte sur scène pour l'ultime chanson, qui clôture dorénavant tous ses concerts, The Pirate's Gospel. Si vous le voulez, vous pouvez vous lever et m'accompagner, dit-elle en s'adressant au balcon de l'Olympia, et bien sûr ses plus fidèles supportrices au premier rang de la mezzanine ne manqueront pas de se lever. Tout le monde frappe dans les mains plus ou moins en rythme, et la soirée se termine donc par un triomphe. Le groupe quitte la scène, nous voulons un second rappel, et au bout d'une petite minute l'espoir renaît, mais hélas, ce n'est que pour venir saluer le public une dernière fois.
La famille d' Alela est toujours debout à la mezzanine, avec de grands sourires aux lèvres, moi je récupère la précieuse set list. Que dire de ce concert ? Excellent bien sûr, mais aussi des regrets, car c'est vrai que l'on devient exigeant lorsqu’on aime et que l'on est passionné. Alors ces regrets ? Eh bien, j'aurais aimé une set list un peu plus longue (1h30 de concert au lieu de 1h20 m'aurait ravi). Toujours le regret de ne plus entendre The Cuckoo ou Matty Groves, les reprises du folklore traditionnel qu'elle chantait si bien, et aussi des morceaux de « Pirate's Gospel » comme Clickity Clack, ou bien encore Blame The Sky. Bon, il faudrait qu'elle joue deux heures, quoi, pour me satisfaire à 100% !!! Mais de plus en plus, j'apprécie les morceaux de « To Be Still », et ce soir plus particulièrement des chansons qui ne m'avaient pas encore véritablement touché, comme Every Path ou Take Us Back, entre autres : les morceaux qui me paraissaient au premier abord les moins intéressants de « To Be Still ». Alela a réussi à me prouver par sa voix unique et prenante que TOUT l'album est véritablement une perle du même niveau que « The Pirate's Gospel », tout en réussissant l'exploit de faire un album qui montre que cette artiste est en constante évolution, et que, surtout, sa créativité ne se tarit pas, loin de là.
Petit tour au merchandising avec les potes, j'achète le CD de Tom Mening (qui a été impeccable ce soir, comme à son habitude), dommage que je n'ai pas vu le CD d'Alina Hardin. Une dernière photo du fronton de l'Olympia qui éclabousse la nuit de ses lettres de feu, et on se sépare tous. Rendez vous à Evreux le 26 juin, pour un nouveau concert de la "Divine".
Je suis presque surpris lorsque, vers 18h10 le service d'ordre ouvre les barrières, pas de cavalcade, nous ne sommes qu'une quinzaine à faire la queue !!! Nous prenons place tranquillement au premier rang, et après avoir réfléchi pendant une bonne heure, j'avais opté pour que l'on se décale d'un poil vers la droite. Surprise : au fond de la scène, nous apercevons Alela, et ce qui semble être une partie de sa famille, elle leur montre avec de grands gestes la splendeur de la salle et de son magnifique balcon.
Il est 19h30 lorsque le géant débonnaire Matt Bauer vient prendre place derrière son micro, banjo à la main, pour nous octroyer un court set d'environ 25 minutes. J'ai déjà dit ce que je pensais de Matt précédemment, le bonhomme est sympa, mais sa musique est assez soporifique, il faut bien le dire… surtout lors des morceaux à la guitare acoustique : pour ceux au banjo, passe encore. Ce soir on ne va pas déroger à la règle, mais, petite et agréable surprise lorsque Alela fait son apparition, juste vêtue d'un short pour un joli duo. Matt obtient un bon succès d'estime.
Maintenant c'est au tour d’Olle Nyman de faire son apparition. Originaire de Suède, il est accompagné de deux autres musiciens, respectivement à la guitare et à la basse (son frère, je crois). Musicalement, c'est du folk assez enlevé, mais j'avoue ne pas avoir été séduit par sa musique. Concert en demi-teinte pour ma part.
Passons maintenant aux choses sérieuses avec une petite indication : sur la gauche de la scène se trouvent, non pas un, mais deux micros, et surtout un banjo, cela sent le retour de Matt Bauer dans la petite bande. Le décor est comme d'habitude ultra dépouillé, j'ai juste noté l'apport de quatre gros projecteurs en fond de scène. Alela Diane et Tom, son père, arrivent sur scène, surprise bien sûr on découvre sa nouvelle coupe de cheveux, mais elle porte cette fois une mini robe avec toujours ses éternelles bottes couleur fauve. Lady Divine annonce bien le thème du concert, et ce morceau qui n'était pas parmi mes préférés de « To Be Still » commence à beaucoup me plaire. Bien entendu, ce soir, c'est l'Olympia, et ce qui est caractéristique, c'est le son pratiquement parfait, la voix est puissante et claire, encore mieux qu'au Bataclan deux mois plus tôt. Et c'est vrai que, dès qu'on entend Alela chanter, on comprend pourquoi elle a tant de succès. Cette voix est innée, et unique, et elle ajoute beaucoup à la majesté des morceaux. Ce soir, la set list n'est guère différente des précédents concerts que j'ai vécus avec une triplette magique d'entrée, Tateed Lace, Dry Grass & Shadows et White As Diamonds. Que dire, sinon que c'est tout simplement magnifique ? Et j'ai l'impression qu'Alela joue de mieux en mieux de la guitare, elle est même assez impressionnante de justesse dans son jeu, pour une personne qui n'est pas véritablement spécialiste de l'instrument. Curieusement, je trouve la voix d'Alina Hardin plus en retrait ce soir, bizarre… mais elle est toujours aussi énigmatique, et quelque part fascinante : oui, son beau visage m'a séduit depuis longtemps. Toujours les mêmes paroles en français avec des « ça va ? »… En tout cas, elle est tout simplement délicieuse. Et ce qui est toujours drôle avec Alela et sa bande, c'est qu'ils se plantent toujours à un moment ou un autre. Ce soir, c'est Tom, son père, qui loupe une reprise je crois, et qui à un autre moment, alors qu'il joue, laisse tomber son médiator… mais tout cela fait plaisir à voir : enfin des gens qui ne se prennent pas au sérieux, et qui n'ont pas pris la grosse tête. Derrière eux, Benjamin est toujours aussi hors du temps, avec son chapeau sorti tout droit du 19ème siècle, et son style si particulier à la batterie. J'avoue que la première fois que je l'avait vu jouer (à l'Olympia en 2008), j'avais été surpris et quelque peu désemparé d'entendre de la batterie sur les chansons d'Alela, et puis maintenant je trouve cela tout à fait naturel. « La semaine dernière, nous étions pour quelques jours en Espagne et lors du Primavera Festival, j'ai vu Neil Young, c'était fantastique !!! Mais mon dieu qu'est ce qu'il est vieux !! » : c'est ainsi qu'Alela introduit la surprise de la soirée, la reprise de l’un des plus célèbres morceaux de Neil Young, Heart Of Gold. Moment assez divin, même si cette version ne pourra jamais concurrencer celle du Loner. Au premier rang de la mezzanine, se trouvent les fans les plus enthousiastes de la soirée, et Alela nous les présente en préambule de The Ocean qu'elle dédiera d'ailleurs à sa mère. Outre celle-ci, il y a sa tante et sa grand-mère, toutes ravies d'être là (premier voyage à Paris semble-t-il). La fin du concert est traditionnelle, avec The Rifle et surtout un superbe Oh My Mama assez poignant. Mais j'ai pris une petite claque avec Take Us Back, sur lequel Alela est montée dans les aigus de telle manière que mes oreilles entraient presque en résonnance… impressionnante de facilité.
Ovations d'un public conquis, Alela revient avec son compagnon Tom Bevitori pour un assez poignant Age Old Blue, puis toute la troupe remonte sur scène pour l'ultime chanson, qui clôture dorénavant tous ses concerts, The Pirate's Gospel. Si vous le voulez, vous pouvez vous lever et m'accompagner, dit-elle en s'adressant au balcon de l'Olympia, et bien sûr ses plus fidèles supportrices au premier rang de la mezzanine ne manqueront pas de se lever. Tout le monde frappe dans les mains plus ou moins en rythme, et la soirée se termine donc par un triomphe. Le groupe quitte la scène, nous voulons un second rappel, et au bout d'une petite minute l'espoir renaît, mais hélas, ce n'est que pour venir saluer le public une dernière fois.
La famille d' Alela est toujours debout à la mezzanine, avec de grands sourires aux lèvres, moi je récupère la précieuse set list. Que dire de ce concert ? Excellent bien sûr, mais aussi des regrets, car c'est vrai que l'on devient exigeant lorsqu’on aime et que l'on est passionné. Alors ces regrets ? Eh bien, j'aurais aimé une set list un peu plus longue (1h30 de concert au lieu de 1h20 m'aurait ravi). Toujours le regret de ne plus entendre The Cuckoo ou Matty Groves, les reprises du folklore traditionnel qu'elle chantait si bien, et aussi des morceaux de « Pirate's Gospel » comme Clickity Clack, ou bien encore Blame The Sky. Bon, il faudrait qu'elle joue deux heures, quoi, pour me satisfaire à 100% !!! Mais de plus en plus, j'apprécie les morceaux de « To Be Still », et ce soir plus particulièrement des chansons qui ne m'avaient pas encore véritablement touché, comme Every Path ou Take Us Back, entre autres : les morceaux qui me paraissaient au premier abord les moins intéressants de « To Be Still ». Alela a réussi à me prouver par sa voix unique et prenante que TOUT l'album est véritablement une perle du même niveau que « The Pirate's Gospel », tout en réussissant l'exploit de faire un album qui montre que cette artiste est en constante évolution, et que, surtout, sa créativité ne se tarit pas, loin de là.
Petit tour au merchandising avec les potes, j'achète le CD de Tom Mening (qui a été impeccable ce soir, comme à son habitude), dommage que je n'ai pas vu le CD d'Alina Hardin. Une dernière photo du fronton de l'Olympia qui éclabousse la nuit de ses lettres de feu, et on se sépare tous. Rendez vous à Evreux le 26 juin, pour un nouveau concert de la "Divine".
Alela Diane Menig est une chanteuse et une compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk. Les chansons de la jeune californienne, fille de hippies mélomanes, sont apparemment conventionnelles (une guitare, une voix), mais elles semblent venir d’un temps très ancien, très dur et très pur. Dans le folk féminin, on n’avait rien entendu d’aussi essentiel, élégiaque et bien chanté depuis Karen Dalton ou Catpower – pas moins. Et maintenant qu’Alela est là, on se demande comment on a pu vivre sans elle. Son album, The Pirate’s Gospel (le 23 octobre 2007), plus de trois ans après sa réalisation, est sortie chez Fargo, un label qui n’en finit pas nous enchanter. Ça valait le coup d'attendre ! Du folk/gospel, par une Américaine en état de grâce... Une voix gorgée d'âme, une guitare antique et... c'est tout. Pas la peine d'en rajouter.
(http://www.myspace.com/alelamusic)
Alela Diane : Vocal & Guitar
+
Band
AFFICHE / PROMO / FLYER
Alela Diane - The Pirate's Gospel
Alela Diane - The Rifle
Alela Diane - Tired Feet
Alela Diane - The Pirate's Gospel (• 26 - Le Cargo)
Alela Diane - Pieces of String
Alela Diane - The Pirate's Gospel (• 26 - Le Cargo)
Alela Diane - Pieces of String
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