# 12 Edition
(http://www.myspace.com/musicofblueroses)
(http://www.myspace.com/elenimandell)
Those Dancing Days est un quintette exclusivement féminin originaire de la banlieue de Stockholm. Leur nom leur vient d'une chanson de Led Zeppelin, intitulée "Dancing Days". Leur premier album, In OurSpace Hero Suits, a vu le jour en octobre 2008 et, là encore, a remporté un bon succès critique, outre-Manche notamment.
(http://www.myspace.com/thosedancingdays)
Linnea Jönsson: vocals
Rebecka Rolfart: guitars
Cissi Efraimsson: drums
Lisa Pyk Wirström: keybords
Mimmi Evrell: bass guitar
« C’est mon troisième concert dans le cadre du festival les Femmes s'en Mêlent ce soir, avec un groupe qui me tient particulièrement à cœur, les suédoises de Those Dancing Days, dont j'attends le passage depuis un an et demi - déjà à l'époque où j'avais écouté et acheté leur tout premier EP. Quelques annulations de dernière minutes ce soir, entre autre la tête d'affiche annoncée, Jenny Wilson, ainsi que Holden qui devait la remplacer tambour battant. Je patiente tranquillement au bar, puis dès l'ouverture des portes, je me dirige devant la scène, plein centre en compagnie de Michael. Nous seront rejoint plus tard par Michaela et Robert.
La première partie qui s'avance sur scène c'est Blue Roses, deux jeunes femmes plutôt charmantes, la salle est malheureusement encore bien vide car il n'est que 19h30. Encore une fois, c'est du folk qui est proposé, un folk assez intemporel mais bien agréable à écouter. Blue Roses, c'est Laura Grooves, une jeune femme de 21 ans, pourvue d'une très belle voix pure et claire. Elle est accompagnée par une autre (très) charmante jeune femme au sourire éblouissant, qui jouera tour à tour du synthé, du violon puis des claviers. Un batteur viendra occasionnellement supporter les deux jeunes femmes. Les harmonies sont vraiment belles, et je me sens apaisé à l'écoute de cette musique si relaxante. Et quel plaisir de voir des artistes content d'être là, et heureux de jouer. Bref, un set court et non dénué d'intérêt. A suivre.
Je ne sais pas si c'est l'effet nordique, mais la salle c'est soudainement remplie, beaucoup de jeunes filles encore une fois, et à leur look, on sait tout de suite pour qui elles sont venues ce soir : pour la pop sucrées des Suédoises de Those Dancing Days. Et c'est vrai que le changement va être rude.
Je n'avais pas encore bien fait attention mais les Suédoises sont cinq dans le groupe : en face de nous, la plus rigolote, la blonde organiste et partiellement danseuse ou agitatrice du groupe. De l'autre côté de la scène, son pendant à la guitare, toujours le sourire aux lèvres. Puis derrière, la plus petite et aussi la plus énervée à la batterie, une bassiste assez effacée, et enfin aux vocaux, une sorte de clone de Belinda Carlisle des GoGo's. Le tableau est posé. Et je m'aperçois de suite que Those dancing Days n'est pas seulement un autre groupe qui fait de la pop sucrée et facile, car sur scène se dégage une belle impression de festivité. Ce qui me frappe bien sûr, ce sont tout d'abord les références qui me viennent à l'esprit : Blondie en premier, avec l'orgue omniprésent en face de nous, d'où s'échappe des nappes de sons qui ne sont pas sans me rappeler celles de Jimmy Destri. On pense aussi fortement à Elvis Costello première époque en les écoutant, toujours le fameux son de l'orgue Hammond. Si le disque laissait flotter une impression de légèreté et un certain aspect volatile des chansons, sur scène c'est bien différent. Le coté festif est beaucoup plus présent, chaque chanson est amplifiée dans son interprétation, la batterie injecte une bonne dose d'énergie, quant à la chanteuse, c'est la pin up de service, Belinda Carlisle rencontrant Debbie Harry. Le plus appréciable dans ce set, c'est que j'ai eu l'impression que tout allait crescendo. C’est un set qui a débuté presque timidement, et puis les filles sont entrées dans le concert, le public a suivi, et je dois bien admettre que j'ai été légèrement bluffé par ces filles venues du nord pour nous injecter une bonne dose de pop telle qu'on l'aime, sucrée oui, mais intelligente. Et en final un Those Dancing Days (la chanson) absolument magnifique, qui viendra clore ce beau concert de nos 5 Suédoises. Un set d'une cinquantaine de minutes qui m'a conquis. Ces filles-là méritent une salle pleine, avec 500 personnes qui danseraient avec le sourire aux lèvres.
Malheureusement, le sourire, moi il me quitte pendant un instant, quand je vois une partie des spectateurs sortir de la salle, pour beaucoup ce sera définitif, et c'est vraiment dommage (et à mon point de vue assez déplorable....). Car l'artiste qui va suivre, moi je ne la connais pas du tout, même son nom m'est inconnu, je dois bien l'avouer.
Tout de suite quand j'ai vu Eleni Mandell, j'ai été conquis. Tout d'abord part la femme. Séduisante et sensuelle, une sorte de mélange entre PJ Harvey et Emily Jane White (pour le physique bien sûr). Et je me dis en la regardant que cette femme-LA ne peut pas faire de la mauvaise musique. C'est con, je sais, mais quand on la voit, on comprend tout de suite. Et Eleni va me prouver pendant une heure que je n'avais pas tort. Difficile de décrire la musique d'Eleni Mandell. Le premier morceau me scotche (My Twin) et le second (Artificial Fire), avec son petit gimmick à la guitare, me séduit définitivement. C'est vrai que lors de ces premiers instants j'ai immédiatement pensé à Polly Jean, il y a une certaine ressemblance physique donc, mais aussi de par la musique, tout du moins dans ces premiers instants. Je vais rester tout le concert dans cette fascination qu'exercera sur moi Eleni. On passe de moments très bruts et très rêches à d'autres beaucoup plus calmes et tendres, mais toujours avec cette classe que la jeune femme imprime à sa musique. Ce que j'ai aussi aimé lors de ce concert, c'est l'attitude du public, connaisseur et fidèle, attentif et démonstratif à la fois. Et je comprends cette attitude, car une fois que vous êtes entré dans l'univers d'Eleni Mandell, vous n'en ressortez plus. Présentation des (excellents) musiciens, et j'ai un petit frisson au cœur lorsque elle présente le bassiste, Nigel Harrison, qui fut membre d'un groupe qui a une place à part dans mon cœur : Blondie bien sûr. Bref, la soirée et belle, surtout lorsque, comme moi, on est sous l'effet de la surprise.
Fin du concert, j'interpelle Nigel pour qu'il me donne la set list, ce qu'il fait avec un grand sourire et beaucoup de gentillesse. Bien évidemment, nous faisons une halte prolongée au stand de merchandising, et là, Michael me présente Mélanie une charmante jeune femme que j'avais déjà aperçue à quelques concerts, et que je remercie, car elle a fait pour ainsi dire mon éducation au sujet d'Eleni Mandell, dont elle est une fan fervente (bien que n'aime pas le mot). Je fais une grosse provision de CDs, puis je demande une dédicace de la set list, ce qu'Eleni fait gentiment. On n'a pas vraiment envie de partir après ces soirées particulièrement réussies, mais il se fait tard, et je me décide enfin à rentrer, avec dans la tête les souvenirs encore frais de cette belle affiche. »
La première partie qui s'avance sur scène c'est Blue Roses, deux jeunes femmes plutôt charmantes, la salle est malheureusement encore bien vide car il n'est que 19h30. Encore une fois, c'est du folk qui est proposé, un folk assez intemporel mais bien agréable à écouter. Blue Roses, c'est Laura Grooves, une jeune femme de 21 ans, pourvue d'une très belle voix pure et claire. Elle est accompagnée par une autre (très) charmante jeune femme au sourire éblouissant, qui jouera tour à tour du synthé, du violon puis des claviers. Un batteur viendra occasionnellement supporter les deux jeunes femmes. Les harmonies sont vraiment belles, et je me sens apaisé à l'écoute de cette musique si relaxante. Et quel plaisir de voir des artistes content d'être là, et heureux de jouer. Bref, un set court et non dénué d'intérêt. A suivre.
Je ne sais pas si c'est l'effet nordique, mais la salle c'est soudainement remplie, beaucoup de jeunes filles encore une fois, et à leur look, on sait tout de suite pour qui elles sont venues ce soir : pour la pop sucrées des Suédoises de Those Dancing Days. Et c'est vrai que le changement va être rude.
Je n'avais pas encore bien fait attention mais les Suédoises sont cinq dans le groupe : en face de nous, la plus rigolote, la blonde organiste et partiellement danseuse ou agitatrice du groupe. De l'autre côté de la scène, son pendant à la guitare, toujours le sourire aux lèvres. Puis derrière, la plus petite et aussi la plus énervée à la batterie, une bassiste assez effacée, et enfin aux vocaux, une sorte de clone de Belinda Carlisle des GoGo's. Le tableau est posé. Et je m'aperçois de suite que Those dancing Days n'est pas seulement un autre groupe qui fait de la pop sucrée et facile, car sur scène se dégage une belle impression de festivité. Ce qui me frappe bien sûr, ce sont tout d'abord les références qui me viennent à l'esprit : Blondie en premier, avec l'orgue omniprésent en face de nous, d'où s'échappe des nappes de sons qui ne sont pas sans me rappeler celles de Jimmy Destri. On pense aussi fortement à Elvis Costello première époque en les écoutant, toujours le fameux son de l'orgue Hammond. Si le disque laissait flotter une impression de légèreté et un certain aspect volatile des chansons, sur scène c'est bien différent. Le coté festif est beaucoup plus présent, chaque chanson est amplifiée dans son interprétation, la batterie injecte une bonne dose d'énergie, quant à la chanteuse, c'est la pin up de service, Belinda Carlisle rencontrant Debbie Harry. Le plus appréciable dans ce set, c'est que j'ai eu l'impression que tout allait crescendo. C’est un set qui a débuté presque timidement, et puis les filles sont entrées dans le concert, le public a suivi, et je dois bien admettre que j'ai été légèrement bluffé par ces filles venues du nord pour nous injecter une bonne dose de pop telle qu'on l'aime, sucrée oui, mais intelligente. Et en final un Those Dancing Days (la chanson) absolument magnifique, qui viendra clore ce beau concert de nos 5 Suédoises. Un set d'une cinquantaine de minutes qui m'a conquis. Ces filles-là méritent une salle pleine, avec 500 personnes qui danseraient avec le sourire aux lèvres.
Malheureusement, le sourire, moi il me quitte pendant un instant, quand je vois une partie des spectateurs sortir de la salle, pour beaucoup ce sera définitif, et c'est vraiment dommage (et à mon point de vue assez déplorable....). Car l'artiste qui va suivre, moi je ne la connais pas du tout, même son nom m'est inconnu, je dois bien l'avouer.
Tout de suite quand j'ai vu Eleni Mandell, j'ai été conquis. Tout d'abord part la femme. Séduisante et sensuelle, une sorte de mélange entre PJ Harvey et Emily Jane White (pour le physique bien sûr). Et je me dis en la regardant que cette femme-LA ne peut pas faire de la mauvaise musique. C'est con, je sais, mais quand on la voit, on comprend tout de suite. Et Eleni va me prouver pendant une heure que je n'avais pas tort. Difficile de décrire la musique d'Eleni Mandell. Le premier morceau me scotche (My Twin) et le second (Artificial Fire), avec son petit gimmick à la guitare, me séduit définitivement. C'est vrai que lors de ces premiers instants j'ai immédiatement pensé à Polly Jean, il y a une certaine ressemblance physique donc, mais aussi de par la musique, tout du moins dans ces premiers instants. Je vais rester tout le concert dans cette fascination qu'exercera sur moi Eleni. On passe de moments très bruts et très rêches à d'autres beaucoup plus calmes et tendres, mais toujours avec cette classe que la jeune femme imprime à sa musique. Ce que j'ai aussi aimé lors de ce concert, c'est l'attitude du public, connaisseur et fidèle, attentif et démonstratif à la fois. Et je comprends cette attitude, car une fois que vous êtes entré dans l'univers d'Eleni Mandell, vous n'en ressortez plus. Présentation des (excellents) musiciens, et j'ai un petit frisson au cœur lorsque elle présente le bassiste, Nigel Harrison, qui fut membre d'un groupe qui a une place à part dans mon cœur : Blondie bien sûr. Bref, la soirée et belle, surtout lorsque, comme moi, on est sous l'effet de la surprise.
Fin du concert, j'interpelle Nigel pour qu'il me donne la set list, ce qu'il fait avec un grand sourire et beaucoup de gentillesse. Bien évidemment, nous faisons une halte prolongée au stand de merchandising, et là, Michael me présente Mélanie une charmante jeune femme que j'avais déjà aperçue à quelques concerts, et que je remercie, car elle a fait pour ainsi dire mon éducation au sujet d'Eleni Mandell, dont elle est une fan fervente (bien que n'aime pas le mot). Je fais une grosse provision de CDs, puis je demande une dédicace de la set list, ce qu'Eleni fait gentiment. On n'a pas vraiment envie de partir après ces soirées particulièrement réussies, mais il se fait tard, et je me décide enfin à rentrer, avec dans la tête les souvenirs encore frais de cette belle affiche. »
(http://www.myspace.com/musicofblueroses)
Eleni Mandell est une auteure-compositrice-interprète américaine. Elle habite la ville de Los Angeles (Californie). Ses albums sont actuellement distribués par Zedtone Records, un label indépendant canadien à Toronto (Ontario).
(http://www.myspace.com/elenimandell)
Those Dancing Days est un quintette exclusivement féminin originaire de la banlieue de Stockholm. Leur nom leur vient d'une chanson de Led Zeppelin, intitulée "Dancing Days". Leur premier album, In OurSpace Hero Suits, a vu le jour en octobre 2008 et, là encore, a remporté un bon succès critique, outre-Manche notamment.
Eleni Mandell : Vocal & Guitar
Linnea Jönsson: vocals
Rebecka Rolfart: guitars
Cissi Efraimsson: drums
Lisa Pyk Wirström: keybords
Mimmi Evrell: bass guitar
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