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vendredi 12 juin 2009

AC/DC ~ Le Stade de France. Paris.









Première Partie : CAFE BERTRAND
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Ce qu’en a pensé Vik :

« Le « rock'n'roll train » est de nouveau en région parisienne, et ce soir il entre en gare de St Denis, conduit par Angus Young, Malcolm Young, Brian Johnson, Cliff Williams et Phil Rudd, qui continuent leur Black Ice Tour. Alors que je m'apprête à partir pour le Stade de France pour assister à cette troisième date de l’année d'AC/DC, mon groupe australien « historique »,  je ne peux pas m'empêcher de me remémorer les concerts du POPB de Paris (les 25 et 27 février derniers). Ce soir, je verrai probablement (je pourrais écrire « sûrement ») le même show, à la rigueur avec un changement d’un morceau (comme ce fut le cas le 22 juin 2001) ! … Mais ça vaut le coup d'y retourner, particulièrement en « pelouse or », collé aux barrières. Le concert est naturellement complet, et ce depuis le 18 décembre 2008. Comment pourrait-il en être autrement ? Depuis qu’ils ont décidé de se réunir à nouveau pour produire « Black Ice » (leur meilleur album rock de ces dernières années, #1 dans 29 pays, dur et intense, plein d’adrénaline, bref dans le pur style AC /DC, un album qui a réveillé en nous l’envie animale de les écouter et de les voir à nouveau sur scène…), après avoir comblé un vide de huit ans, et surtout secoué la poussière rouge qui s’était accumulée pour faire une grande tournée, ils ont battus tous les records de vitesse de vente des billets partout dans le monde, et ce depuis des mois. Un retour que personne ne pouvait prévoir ! AC/DC est le symbole le plus pur et dur d’un Hard Rock qui, sans fioritures, mitraille des morceaux de granite... un hard pur et sale, avec des compositions simples et harmonieuses, avec leur structure classique construite sur le rock'n'roll le plus intègre. Oui, le mot « rock’n’roll » est aujourd'hui synonyme de AC/DC, et quand on aime cette musique, on adore forcement ce groupe.

La ligne B est perturbée et il y a pas mal de monde dans le métro, mais rien de dramatique qui puisse m'empêcher d’arriver au stade. Le Stade de France, ce soir, a des cornes rouges. Devant la porte “S”, mon entrée « pelouse or », tout est calme : dans une odeur écœurante de frites et de saucisses, des gens sont assis ou debout pendant que les haut-parleurs des buvettes hurlent  les chansons des Australiens. Je constate que la set list est connue de tous, il n’y aura donc pas de surprise pour la soirée. Il y des familles entières, des pères avec leurs enfants, plusieurs générations donc : un public très hétérogène de vieux fans comme de jeunes.

17h00 : les portes s’ouvrent, avec du retard, mais ça y est ! Je passe au contrôle, à la fouille et je cours jusqu’à la barrière droite, côté Angus. Je me place… et j’attends ! En face de moi, une grande scène dépouillée avec, comme décor, des roues, des courroies, en haut deux casquettes rouges avec de cornes portant le “A” comme emblème, une toile de fond… mais aussi avec une grande passerelle, au milieu, qui s’avance vers la foule. Les petites cornes sur la tête des fans, commencent à clignoter pour manifester leur impatience, et le phénomène classique des « olas » fait son apparition, en attendant l’arrivée du train. J'avoue être un peu ému d’être là, accroché à la barrière, pour voir de nouveau Angus Young sauter sur scène en face de moi.

18h30 : le stade est loin d'être complet quand le premier groupe de première partie, Café Bertrand, arrive. C’est du hard rock français de série B, bon... une simple erreur de programmation. J'arrête, mais bravo quand même au producteur... pour les quelque secondes de gloire qui pourront être racontées à leurs enfants.

19h45 : L'attente devient dure, et met The Answer dans une situation difficile devant un public qui, c'est triste à dire mais c'est ainsi, n’en peut plus d’attendre. Leur entrée sur scène avec un « Ladies and Gentleman, We are The Answer ! » est totalement angoissante. Pourtant ce quatuor irlandais m’a impressionné lors de l'écoute de son album  "Everyday Demons", un petit chef-d'œuvre, quelque part entre Led Zeppelin et des groupes plus modernes comme The Darkness. C’est vrai, musicalement, il n’y a rien de spécial (c’est du hard rock classique très vintage), mais il y a beaucoup de puissance… Et un chanteur qui rappelle immédiatement Robert Plant : cheveux longs, crinière blonde qui se balance, les mêmes jeux de scène et aussi un chant très semblable. Les autres musiciens (batterie, guitare et basse) jouent un rock lourd, comme une osmose boueuse entre Led Zeppelin et Guns’n’Roses. Rien de spécial donc, mais c’est quand même loin d’être désagréable à écouter. Pourtant, même Cry out, leur meilleur morceau, n’obtiendra pas le succès mérité. Un set de 40 minutes se terminant par quelques applaudissements, et le groupe quitte la scène avec une certaine amertume. Je reste un peu déçu, même s’il y a eu beaucoup de clichés : s’il est normal que l'ensemble du système, les lumières, le son, soient activé pour AC/DC ce groupe n'a pas pu vraiment s’exprimer dans de bonnes conditions.


On débarrasse la scène, et les olas s’intensifient avec un grand soulagement... Génial : 10 tours ! Les minutes continuent à s’écouler, et le premier chœur « Angus ! Angus ! » commence à enfler dans ce stade rempli à pleine capacité et étincelant de couleur rouge du fait des cornes lumineuses sur la tête des fans.



20h58 : il fait encore jour, mais les 5 écrans vidéo et les projecteurs s'allument, et une immense clameur envahit le stade, car les cinq diables australiens vont enfin sortir de leur boîte. Le grand écran au milieu affiche un drôle de cartoon : une longue vidéo avec des jolies créatures sexy, entre bande dessinée et jeux vidéo, à bord d’un train, créant une atmosphère chaude et sexuelle. Quelques secondes plus tard, la tête d'une jeune fille blonde apparaît, et la vielle locomotive 666 (clin d’œil au vol 666 de Iron Maiden), conduite par un Angus libidineux, qui bourre la chaudière de charbon, accélère : trop tenté par la féminité qui s’offre à lui, Angus veut gagner du temps ! Mais exténué sexuellement et ligoté par les jeunes femmes qui s'échappent, il ne pourra pas reprendre sa place de conducteur. Les freins bloqués, le train s’écrasera dans une explosion de fumées et dans une pluie d'étincelles, brisant la toile, tombant derrière la scène ! Début d’une mise en scène gigantesque. Voilà le décor qui nous manquait : une locomotive à vapeur qui a déraillé sur la scène ! Sans faire de blessés ! Le show est sur les rails, AC/DC peut commencer : ils surgissent le sourire aux lèvres, Angus en premier, avec sa casquette noire et sa tenue de troll en short (un écolier de 54 ans, du jamais vu), tout en faisant des grimaces… Puis Brian, en jeans, chemise noire sans manches et casquette… Et enfin Cliff, Malcolm et Phil. La guitare incontrôlable d’Angus attaque sans répit : le leader charismatique du groupe AC/DC sautille au "pas de l’oie" derrière la voix au vitriol de Brian (61 ans), une voix comme du papier de verre : c’est l’ouverture en grand style du Rock'n'roll Train, c’est le premier single, c’est une escarbille noire de rock extraite du dernier album, « Black Ice »… et l’électricité pure et furieuse sort librement d’un impressionnant mur d’amplis Marshall,  embrasant le stade tout entier. Brian, dans une performance immédiatement remarquable, commence à crier : « One heart angel, One cool devil, Your mind on the fantasy...» suivi par 76.000 personnes, les cornes dressées et clignotantes... un seul mot à la bouche : « Runaway Train » dans une ambiance plus que survoltée... la barrière vibre et commence à bouger...toutes les mains sont en l’air, l’index et l’auriculaire levés, le majeur et l’annulaire repliés sur le pouce, en parfaite osmose avec le groupe,... impressionnant ! Une vague démarre dans la foule, mais mon sac est bien attaché… Brian assure du point de vue vocal, ce soir c’est lui le chef ! La sono est vraiment bonne, et les riffs comme les solos démentiels d’Angus explosent de sa Gibson noire SG (appelée aussi ”le petit diable”). C'est incroyable de voir ces légendes vivantes, devant cette locomotive avec des cornes rouges ! Des garçons qui ont tous plus de 50 ans, mais qui jouent toujours un rock d’enfer. Un hurlement, le traditionnel « Bonssoaar Pariiis », et c’est le classique Hell Ain't a Bad Place to Be, tout droit avec ses riffs magiques, comme une course farouche vers les racines de « Back in Black ». Une nouvelle secousse sismique sur le riff qui ouvre cette chanson… Sans nous laisser le temps de respirer, « We’ve got a song for you from the new album » dit Brian en lançant une version joyeuse de Big Jack, bien entendu au milieu des clameurs de la foule… suivie d’un « We’ve got something for you » pour introduire ce classique furieux qu’est Dirty Deeds Done Dirt Cheap. Le son à la barrière est particulièrement bon, voire même un peu fort.

AC/DC est parfait et montre sa puissance diabolique : Brian vide ses poumons, Angus secoue sa tête de manière rageuse (il en perd sa casquette…), et met sa guitare sous pression comme toujours, Phil marque le tempo comme une montre suisse, Cliff manipule ses cordes de basse en secouant, lui aussi, constamment la tête, et Malcolm produit des riffs avec son style si particulier. Un plaisir visuel, presque hypnotique. Shot Down in Flames nous rappelle à nouveau Bon Scott, disparu trop jeune, et Thunderstruck est la troisième secousse sismique de 100 sur l’échelle Richter du rock’n’roll. Ce morceau est joué de manière particulièrement magistrale, et est accueilli par le grondement du public, mieux encore qu’au POPB. Cette chanson restera, je crois, dans le cœur de toutes les personnes présentes, un moment qui a été dominé par ce « Thunder, Thunder, Thunder, Thunder », crié à haute voix, peut-être même par le service d’ordre. Angus est comme toujours “en uniforme d’écolier”, et ses poses, ses grimaces, déclenchent aussi l'hilarité du public. Brian, de son côté, chante impeccablement, d’une voix toujours parfaite… Et quand les projecteurs sont sur Angus, on le voit danser, pleinement impliqué dans le concert, qu’il semble vivre à fond. Black Ice, l’un de mes morceaux favoris, est enchaîné d’une façon tout simplement fantastique, couronné par des applaudissements et des cris. « It's getting hot in here! Come on and sing with us » introduit une version longue d'environ neuf minutes de The Jack (…sans oublier l’habituel strip-tease d’Angus nous montrant son caleçon avec l'emblème AC/DC).

Emotions après  émotions, voici maintenant l’écho d’une cloche géante, presque tombée du ciel sur scène… et  pendant que les coups de carillon se succèdent, Brian saute et s’accroche à la corde. L’incontournable cloche de l’enfer  enflamme de nouveau le stade qui chante le refrain « Hells bells, Hells bells, you got me ringing, Hells bells, my temperature's high, Hells bells » : 76.000 voix pour une Hells Bells d’anthologie. Shoot to Thrill, encore une chanson de « Back to Black » est jouée avec une exactitude incroyable par un Angus en plein forme… Et on retourne aussi tôt au nouvel album pour War Machine qui embrasera le stade, suivie de Anything Goes.  Que puis-je dire ? Les nouvelles chansons s’insèrent parfaitement dans la setlist. On continue avec le puissant You Shook Me All Night Long, et un gigantesque TNT accueilli par un autre grondement… « T. N.T. oy, oy, oy... », on reste sur les rails bien confirmés du rock intemporel. Le cadran reste toujours bloqué sur le rock avec Whole Lotta Rosie : une poupée gonflable de taille gigantesque a surgi du passé en même temps que la musique, rendant l'atmosphère pour le moins mémorable. On dirait presque qu'elle marque la cadence, avec son pied gauche, sur la chanson ! C’est toujours un moment triomphal. De merveilleux solos, avant la dernière descente aux enfers... Arrivent les 15 minutes de feu avec Let There Be Rock qui permettent aux fans de revivre leur passé. Angus, torse nu, court avec sa guitare de la scène principale vers la passerelle… Soulevé par un treuil, un socle devient aussi tôt une petite scène spéciale, sur laquelle il peut se balancer et se rouler par terre… L’habituel solo final aliénant d’Angus, en transe, avec huit poursuites braquées sur lui et un riff sale et hypnotique : un jeu de guitare (Gibson…) frénétique, avec des spirales, avec plein de ruptures, avec des démarrages brusques... Oui, ça se savoure sans limite, c'est tellement bon qu'il est impossible de ne pas bouger, crier et chanter « Let there be guitar, there was guitar, ah, Let there be rock... ». Je ne peux pas dire que je suis surpris par la vitesse du jeu d‘Angus, qui galope, comme inépuisable, parce que bien entendu j'y ai été préparé, mais cela reste extraordinaire ! Voici un homme qui, en plus de jouer de son instrument avec un style unique, a marqué l'histoire du Rock. Sur un « See you, good night, Paris », Brian termine la chanson… On retiendra notre souffle pendant quelques minutes avant de repartir pour un rappel, le stade plonge dans le noir mais sur l'écran géant, apparaît le mot AC/DC en lettres lumineuses : la soirée continue…


Avec leur retour, après cinq longues minutes, on est vraiment dans l’enfer, comme brûlés par la musique, mais toujours charmés par Angus (qui sort d’une trappe ouverte sur la scène, entre des flammes rougeâtres…). Comme un diable avec ses cornes sur sa tête, il joue quelques accords, quelques riffs,  avant d’entamer l'éternel Highway to Hell, avec ses trois ou quatre accords en croix, pour nous renvoyer en 1979. Un rock classique pendant lequel le médiator de Malcolm pond un riff accrocheur et nerveux sur sa guitare Gretsch. Phil, cigarette en bouche, accompagne de sa frappe méthodique la voix de Brian, une voix très bien équilibrée, qui ne perd rien de sa puissance. Fermons les yeux, et revoyons ces images de milliers de bras levés. Le solo est cinglant et très efficace, et c’est là le véritable enfer… et le paradis aussi : les fans qui n'ont pas de cornes lumineuse sur la tête se content des doigts d'une main, mais tout le monde chante d’une seule voix : « And I’m going down, all the way down, I'm on the highway to hell ». Malcolm à la guitare, Cliff à la basse et Phil à la batterie, ses marteaux à la main, marquent le rythme d’acier de manière phénoménale… et lorsqu’on fait tirer les canons... deux... trois... vingt et un coups, sous le commandement de Brian (« Fire ! »), des éclairs d’apothéose illuminent le stade, avec le final de For Those About To Rock. Après ces derniers effets visuels et sonores, Brian s'empresse de crier « We salute you Paris, see you again » : il est presque sans voix, et le groupe est exténué (Angus nage dans un véritable bain de sueur), il se retire dans les loges. C’était la dernière chanson de la nuit, et voilà la fin, relayée immédiatement par un petit feu d’artifice en guise d'adieu... Le temps est passé trop vite, ces 2h05 de décibels à répétition.


Un train s’est écrasé, et un ouragan est passé sur St Denis... ça a été un concert énorme, avec AC/DC qui a retrouvé une nouvelle jeunesse… Avec malheureusement la même set list, dans le même ordre, qu’au POP Bercy : pas de surprise donc dans ce show à grande vitesse… mais monstrueux à souhait, donc toujours agréable à revivre ! Que vous le vouliez ou non, ce concert d’AC/DC est la énième confirmation que ce groupe reste inégalé, leader incontesté et incomparable dans son genre. Go, AC/DC, go ! Angus and Co. peuvent encore apporter beaucoup au rock, comme ils le font depuis 1974. Tout amateur de rock doit y passer. Une musique nostalgique mais vraie, qui semble peu à peu avoir perdu cette vitalité et cet éclat lorsqu’elle est jouée par les groupes des nouvelles générations. Le 13 octobre 1976, la première partie de Ritchie Blackmore’s Rainbow, est bien loin, c’est une date historique qui appartient au passé, à l’Histoire du Rock... aujourd’hui, c’était mon 15ème concert d’AC/DC ! A quand la prochaine date ? 2010 ?

Il fait nuit, et le RER étant en grève, je me dirige vers le Métro, ligne 13, en compagnie des milliers de petites cornes rouges qui clignotent toujours, pour un autre Rock'n'roll train...

Come on give it all you got
Your mind on fantasy
 
Livin on the ecstasy... »





photos de tran g




The Answer est un groupe de hard rock et de blues rock en provenance de Newcastle et Downpatrick en Irlande du Nord. Il est influencé par Led Zeppelin, Free, AC/DC, Def Leppard, The Who et The Black Crowes. Le magazine Classic Rock l'a élu « meilleur nouveau groupe de 2005 ».

(http://www.myspace.com/theanswerrock)



 

AC/DC est un groupe de hard rock australien formé à Sydney en 1973 par les frères Angus et Malcolm Young. Les compositions du groupe sont dans la plus pure lignée du blues et du rock 'n' roll : mesure binaire (très appuyée chez AC/DC), gamme pentatonique (utilisé notamment[1] en blues) et solo de guitare. Les guitares saturées (le son Marshall), la voix grinçante et la hargne des morceaux rangent AC/DC dans la catégorie hard rock.

La discographie d'AC/DC est aussi particulièrement homogène au niveau du style. La musique du groupe a évolué depuis sa formation, mais son orientation est restée la même. Leurs deux succès majeurs resteront Highway to Hell pour la période Bon Scott et Back in Black sous Brian Johnson. Le groupe a vendu environ 200 millions d'albums à travers le monde durant ses 35 ans d'existence et est considéré comme un pionnier du hard rock pour toutes les générations depuis l'existence du groupe. Le nouvel album Black Ice est sorti le 20 octobre 2008 en France. Il reste dans le style initié par les albums Ballbreaker et Stiff Upper Lip, voire par le Ballbreaker Tour si l'on considère le son utilisé lors de cette tournée en 1996. De plus, Brendan O'Brien, le producteur a reconnu préférer les sons assez clairs, sans abus de reverb, contrairement au son heavy metal des années 1980.

AC/DC part en tournée mondiale de 18 mois à partir de fin octobre 2008. Les billets s'arrachent en quelques minutes et presque toutes les dates annoncées ont été complètement vendues le jour même.

(http://www.myspace.com/acdc)
(http://www.acdcrocks.com/fr/home/)


 
Keep Believin’ EP - July 01 2005
Rise - 26 June 2006
Rise: Special Edition  - 18 June 2007
Live at Planet Rock Xmas Party - 6 October 2008
Everyday Demons - 2 March 2009



































* High Voltage (Aus.) (1975)
* T.N.T. (1975)
* High Voltage (1976)
* Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Aus.) (1976)
* Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976)
* Let There Be Rock (Aus.) (1977)
* Let There Be Rock (1977)
* Powerage (1978)
* Highway to Hell (1979)
* Back in Black (1980)
* For Those About to Rock (We Salute You) (1981)
* Flick of the Switch (1983)
* Fly on the Wall (1985)
* Who Made Who (1986)
* Blow Up Your Video (1988)
* The Razors Edge (1990)
* Ballbreaker (1995)
* Stiff Upper Lip (2000)
* Black Ice (2008)







•    Cormac Neeson - Vocals
    •    Paul Mahon - Guitar
    •    Micky Waters - Bass Guitar
    •    James Heatley - Drums
















Brian Johnson — Vocal
Angus Young — Guitar

Malcolm Young — Guitar

Cliff Williams — Bass
Phil Rudd — Drums















1.  Tonight (Everydays Demons - 2009)
    2.   On And On (Everydays Demons - 2009)
    3.   Demon Eyes (Everydays Demons - 2009)
    4.  Too Far Gone
(Everydays Demons - 2009)
    5.  Walkin' Mat (Everydays Demons - 2009)
    6.  Cry Out (Everydays Demons - 2009)
    7.  Preachin' (Rise - 2006)
    8.  Dead Of The Night
(Everydays Demons - 2009)
9.  Under the Sky (Rise - 2006)


La durée du concert : 0h38




Rock N' Roll Train (Black Ice - 2008)
Hell Ain't A Bad Place To Be (Let There Be Rock - 1977)
Back In Black (Back In Black - 1980)
Big Jack (Black Ice - 2008)
Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Dirty Deeds - 1976)
Shot Down in Flames (Highway To Hell - 1979)
Thunderstruck (Ballbreaker - 1995)
Black Ice (Black Ice - 2008)
The Jack (TNT - 1975)
Hells Bells (Back In Black - 1980)
Shoot To Thrill (Back In Black - 1980)
War Machine (Black Ice - 2008)
Anything Goes (Black Ice - 2008)
You Shook Me All Night Long (Back In Black - 1980)
T.N.T. (TNT - 1975)
Whole Lotta Rosie (Let There Be Rock - 1977)
Let There Be Rock (Let There Be Rock - 1977)

Encore

Highway To Hell (Highway To Hell - 1979)
For Those About To Rock (We Salute You) (Those About To Rock - 1981)

La durée du concert : 2h07


AFFICHE / PROMO / FLYER









AC/DC - Whole Lotta Rosie







AC/DC - Highway to hell








AC/DC - Thunderstruck (Live At Donnington - 1991) High Quality!!!





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